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All that's left to tell - ft. Kwan Liya

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Helen Galbreath
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Face claim : Gillian Anderson
Pronoms RP : elle/she (rp avec le 'je')
Âge : 53 ans
Tuer le temps : Ancienne professeur à l'académie Serpenchantements - Chercheuse à l'Ethereum depuis 2021
Familier : All that's left to tell - ft. Kwan Liya 8-03_Pierre-Pouliot
Siretia, martre d'amérique

Compte en banque : 258
Arrivé.e le : 10/05/2024
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All that's left to tell


soirée du 2 juin, Ethereum, Plaines oniriques

TW : Propos suprémacistes, pression parentale, mention d'attentat

Les sourcils froncés, je parcourais les écrits de manière méthodique, annotant certains passages plus pertinents que d'autres. L'Ethereum s'était vidé peu à peu, laissant le silence imprégner les lieux tandis que dehors, les teintes douces et chatoyantes du ciel avaient laissé place aux ombres dansantes de la nuit. Une nuit d'apparence paisible, qui avait pourtant été témoin de toutes les atrocités humaines...
La nouvelle avait secoué le Coven, et avec raison. Car depuis toujours, le Parlement sorcier était perçu comme une véritable forteresse, accueillant les plus éminents d'entre nous, gardiens des savoirs et des secrets magiques les plus inestimables. Mais aujourd'hui, les fondations de ce bastion avaient été souillées, saccagées par ces individus dépourvus de magie. Les humains étaient responsables, c'était évident. Aucun sorcier, même issu d'un Coven plus agité, n'aurait eu ne serait-ce que l'idée de s'attaquer aux leurs et ainsi porter atteinte à la communauté. A mon sens, il restait trop de facettes obscures à cette histoire. Ce drame. Avec Richard -mon mari- nous avions décidé de percer ces mystères à notre manière, lorsque la situation se sera quelque peu assagie, si tant est que cela soit possible. Une expérience aussi traumatisante aura forcément laissé quelques bribes, et la probabilité pour que celles-ci se traduisent lors de la formation des songes restait élevée. Un terrain d'investigation idéal, mais non moins périlleux car là où se loge le souci, le sommeil ne s'abat jamais vraiment...Aussi, j'avais entrepris quelques recherches de mon côté, les manuels d'histoire et lectures fines s'empilant rapidement sur mon bureau, témoins muets de la curiosité et de l'acharnement déployés pour l'occasion.  

La vérité était que je le ressentais aussi, ce petit pincement au creux de la poitrine, symptôme de cette appréhension qui avait finalement trouvé un endroit où se loger. Les choses étaient en train de changer, et pas pour le meilleur. Les rumeurs se propageaient comme une trainée de poudre malsaine, s'immisçant dans chaque foyer, chaque recoin malléable laissé par les plus crédules. Cela ne me plaisait guère. Mais d'une nature plutôt pragmatique, je tenais à me faire mon propre avis. Alors, penchée sur les minuscules caractères en bas de page de l'épais recueil devant moi, je comptais bien trouver des explications -ou au moins une piste, un ou deux détails intriguant- pour me rassurer et faire partiellement la lumière sur cette affaire. Je lâchais un profond soupir, aussi inquiète que frustrée de cette absence momentanée de résultats. Je n'avais pas l'habitude que les choses me résistent ainsi, disposant d'une facilité et d'une qualité de réflexion se situant au-dessus du commun. Peut-être étais-je plus contrariée que je ne voulais bien l'admettre, et que cela exerçait une quelconque influence sur mon raisonnement ? Je savais mes enfants en sécurité, pour le moment. Mais...jusqu'à quand cela durerait-il ? Oui, je suis préoccupée. Oh bien-sûr, une mère est toujours préoccupée, mais que convenait-il de faire lorsque la menace demeurait invisible ? Contre quoi devait-elle lutter pour continuer à protéger les siens ? D'un geste précis et quelque peu agacé, je rayais une petite partie de mes notes, pressentant une impasse qu'il était inutile de développer. Un livre manqua de glisser du bureau sous l'impulsion mais je le rattrapais à temps, décrochant enfin le regard de mes annotations minutieuses pour apercevoir...une silhouette. Je retirais mes lunettes de lecture et plissais les yeux, essayant d'identifier le profil -familier- qui se dégageait du corridor, encore plongé dans l'obscurité.Liya ?interpellais-je, incertaine. Siretia dressa les oreilles, soudainement aux aguets.Tu ne devrais pas te promener toute seule aussi tard, surtout en ce moment... Je reposais le livre par-dessus tous les autres et abandonnais mes travaux, invitant la jeune sorcière à entrer d'un geste du bras. Maintenant assurée qu'il s'agissait bel et bien de mon ancienne élève, je la priais d'avancer, intriguée par sa venue si tardive.

Ça fait longtemps que tu es là ? interrogeais-je, acceptant volontiers le fait ne pas l'avoir entendu plus tôt. Il faut dire que je n'attendais pas de visite ce soir, et il semblait s'être passé des heures depuis le départ du dernier théoricien en poste. S'en est suivi un long moment de silence et de solitude : de quoi se plonger pleinement dans ses recherches, sans que l'idée même d'être interrompu ne soit envisagée. Je ne lui en voulais pas à la petite...je la connaissais depuis suffisamment longtemps pour savoir qu'elle ne s'autorisait ces entrevues qu'en cas de nécessité absolue et que c'était-là, le signal tacite d'un besoin d'assistance de ma part. Une sorte de code, bien à nous. Rien qu'à nous.

crédits ; i'm-possible


Kwan Liya
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Face claim : Andy Blossom
Pronoms RP : she/her
Âge : 27 ans
Tuer le temps : Tatoueuse permanente au Bad Decisions, qui est pourtant, la meilleure décision qu'elle ait prise dans sa vie. Elle préfère dessiner et encrer de l’ornemental et tout ce qui peut être fait en dot.
Familier :
All that's left to tell - ft. Kwan Liya 8aa4d1f754fbe545d4190f962cb36cf9

Tiangou, fier canidé un peu grognon quand la pluie se fait sentir sur son pelage. À l'image de sa sorcière, il aime observer, avant de parler, d'interagir avec d'autres sorciers ou même leurs familier. Il aime son confort et sa tranquillité.

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All that's left to tell
02.06.24



TW : Mentions de décès, d'anxiété, de harcèlement

Son esprit s'échappe un peu trop ces temps-ci, elle a bien du mal à réfléchir, la rêveuse. Pensées qui se tournent toujours vers cette ombre qui semble planer au-dessus d'elle depuis quelques semaines, si ce n'est quelques mois maintenant. Elle ne sait pas vraiment, Liya, quand le paternel a décidé de tenter de revenir dans sa vie, petit à petit. Qu'importe ce qu'elle faisait, à quel point elle tentait de s'occuper la tête, Père revenait toujours, tel un fantôme de plus en plus menaçant devant ses yeux. Et le climat actuel, suite à l'attaque pour voler quelque chose de précieux pour la communauté sorcière, les pensées de la sorcière étaient de plus en plus étouffantes et sa promesse de ne plus jamais répondre à celui qui la harcelait s'étiolait. La brune avait pourtant tout tenté ce soir : regarder un film, avancer sur ses projets, lire ou dessiner. Elle avait même tenté de coucher ses pensées à l'écrit, mais rien n'y faisait Père s'imposait encore et toujours plus et ses ongles, totalement rongés par l'angoisse, lui indiquaient qu'elle ne pouvait plus rester seule, face à cette crise qui s'éveillait de plus en plus en elle.

Elle a longtemps hésité devant son téléphone, avait écrit et effacé plusieurs messages à l'intention d'Ichabod, quelqu'un qui la comprenait bien, mine de rien et surtout, qui comptait assez pour la sorcière pour qu'elle pense à lui en cas de soucis. Mais elle n'était pas réellement certaine que ce soit une bonne chose, déjà qu'elle avait un peu abordé le sujet avec lui, plonger totalement dans ses tiraillements et autres tourbillons compliqués d'idées, ce n'était peut-être pas une bonne idée, surtout que l'aéromancien semblait aussi avoir ses propres soucis en ce moment...

Et puis une idée surgit, elle est fulgurante, d'une clarté aveuglante. Il y a bien quelqu'un ici, en ce bas monde, qui connaît assez sa vie, la connaît bien également pour qu'elle puisse déposer sa peine sans trop remuer les souvenirs emplis de tristesse et d'amertumes. Helen Galbreath, son ancienne professeure et celle qui avait été cette figure maternelle quand le quotidien avait été plus trouble pour l'élève. Et connaissant la grande dame, l'oniromancienne était certaine de la trouver dans l'éthereum, au vu de l'heure et de la période. Elle ne réfléchit pas plus, attrape ses affaires, s'habille un peu plus chaudement avant de se diriger vers la porte, là où une ombre bien connue l'attend. " Tu veux venir ?" "Il est hors de question que je te laisse seule dehors, avec ce qui se passe." Et voilà que sorcière et familier s'engouffre dans la nuit, direction les plaines oniriques.

Et comme prévu, la professeur était là, nez penché sur des écrits et quelques livres. La brune se demande quelques instants quel sujet de recherche tiens la plus âgée si éloignée de son foyer, mais elle n'a pas le temps d'y penser plus, car un livre tente de s'échapper, laissant ensuite le regard d'Helen se poser sur elle. Avec un petit sourire, elle hoche la tête, fait quelques pas pour mieux se montrer, alors que l'ainée l'interroge. Et quand on lui dit qu'elle ne devrait pas se promener seule, la silhouette du canidé sort lui aussi de l'ombre, accompagnant sa sorcière jusqu'au bureau.

"Tiangou est avec moi, je ne crains rien. " Oui, avec le dévoreur du Soleil, elle ne craignait rien, encore moins la nuit. Et la tatoueuse savait très bien que si quiconque osait s'en prendre à elle en sa présence verrait sa vie être gravement atteinte par les crocs du familier. " Non, je viens d'arriver quelques secondes avant que votre livre ne tombe." Elle préfère rassurer, Liya, s'installe sur un des sièges à disposition, la tête de l'animal venant directement se poser sur ses jambes, laissant sa sorcière plonger ses doigts dans sa fourrure sombre, bien conscient qu'elle aurait besoin de son soutien pour les prochaines discussions à venir, après tout, il ne voulait pas la voir faire encore une attaque de panique; pauvre enfant n'arrêtait pas en ce moment.

Le regard de l'élève se perd alors sur les quelques titres d'ouvrages qu'elle peut apercevoir, ne tente pas de zieuter les notes possiblement prises, préfère passer sa main libre sur une des rainures du bois ancien du bureau, sentant le stress prendre de plus en plus possession d'elle, alors que le sujet qui fâche approchait.  "Toujours aussi occupée par le travail ? Il faut penser à vous reposer parfois..." Parce que, forcément, elle ne se voyait pas tout déballer de but en blanc et surtout, s'inquiétait sincèrement du surmenage chez cette figure maternelle.

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All that's left to tell


soirée du 2 juin, Ethereum, Plaines oniriques

TW : mention d'attentat

La jeune femme s'avança alors, suivie de près par son familier. Quelque pouvait être la raison de sa venue, je ne doutais pas que cela soit important. Et tout bien considéré, cela ne ferait pas de mal que de m'accorder une pause dans mes recherches -globalement infructueuse, au demeurant. Elle s'installe, scène qui faisait écho à de nombreuses autres antérieures : à l'académie le plus souvent, dans la salle de classe vidée de tout étudiant ou au manoir, dès lors qu'elle eût terminé ses études. Peu importe l'endroit ou les années, c'était une habitude qui ne s'était jamais essoufflée, jamais amoindrit et c'était toujours avec la même attention que je me souciais de l'état de l'oniromancienne. La cage dorée, personne ne l'avait forgé pour elle et si son enfance n'avait pas été un modèle de sûreté, je m'étais tout de même appliqué à lui montrer le droit chemin lorsqu'elle en avait besoin. De même que Cecil était devenu un autre confident, Liya savait qu'elle serait la bienvenue en cas de nécessité et que la porte lui serait toujours ouverte. Comme c'était le cas aujourd'hui.

Ce soir, j'aurais presque préféré qu'elle s'abstienne de venir. Non pas qu'elle me dérangeait ou que je n'avais pas envie de la rencontrer. Mais au lendemain des attentats au Parlement, je ne pouvais m'empêcher d'être inquiète et la savoir en sécurité chez elle aurait participé à ma tranquillité. Aussi lorsqu'elle montra son familier pour tenter de me rassurer, je contentais de hocher la tête. Bien-sûr de par sa carrure, Tiangou avait un certain potentiel de dissuasion, mais cela n'en restait pas moins dangereux. Ne voulant pas insister et la culpabiliser, je me gardais donc bien de lui dire que c'était justement les familiers qui étaient les cibles potentielles de ce groupuscule, de cet Ordre. Intérieurement, je me promis de la raccompagner une fois notre conversation terminée. Non, je n'étais pas sa mère. Mais je n'étais pas non plus une irresponsable et je savais reconnaître un mauvais présage lorsque j'en voyais un.

Bien. J'ai eu peur de t'avoir fait attendre.fis-je, reconnaissant bien volontiers faire abstraction de mon environnement lorsqu'il s'agissait de se plonger dans le travail ou dans quelques recherches. D'autant plus que l'étude détaillée de cette camarilla était une chose nouvelle pour moi, ne m'étant jusqu'ici jamais sentie suffisamment menacée pour m'y pencher sérieusement. Cette fois, c'était différent. Et si je voulais réunir suffisamment de connaissances à leur sujet, il n'était pas question de me laisser distraire quand bien même je devrai travailler jusqu'au chant* du coq. Je m'étais d'ailleurs proposée auprès de nos dirigeants pour tenter de trouver des informations -sinon retrouver directement- le bien qui avait été volé. Pour l'heure, je n'avais pas beaucoup de détails, mis à part que mon binôme s'effectuerait avec Judd. C'était bien ma veine...car depuis qu'il avait insinué que je prenais part aux activités de mon mari et que les membres de notre famille s'amusaient à violer les barrières oniriques de son compagnon, nous étions en froid lui et moi. C'était la cerise* sur le gâteau : vraiment, parmi tous les sorciers de chaque coven, n'y avait -il donc aucun volontaire ? Il me restait 48h pour tenter de mettre un peu d'eau dans mon vin. Au moins pour la bonne tenue de cette mission qui nous serait confiée.

L'avantage des connaissances de longues date, c'est qu'il n'y avait parfois guère besoin de parler pour voir certains signes. L'appréhension notamment. Et voyant Tiangou se mettre ainsi en position de soutien m'amena à penser que la petite n'était pas très sereine. Alors, je pivotais vers la haute armoire en bois brut et commença à préparer du thé - noir, qui avait sa préférence. Cela pourrait peut-être aider et je savais sans avoir à le demander que Liya en accepterait bien une tasse. Je te remercie...mais tu sais, tu n'as aucune raison de t'inquiéter - Je tournais brièvement la tête pour lui adresser l'un de mes rares sourires - tout va bien. Mettant l'eau à bouillir, je vérifiais la chaleur* du thermostat. D'une nature attentionnée et douce, Liya avait cette capacité à prendre soin de son entourage et c'est peut-être ce qui m'a poussé à la prendre sous mon aile à l'époque. Une belle personne, prête à faire passer les autres en premier. Et à vrai dire, ce n'est pas vraiment mon travail à l'Ethereum qui me retient ce soir.avouais-je sur le ton de la conversation.Après ce qu'il vient de se passer au Parlement, je ne pouvais décemment pas rester sans rien faire.ajoutais-je en réponse à la question légitime qui pourrait suivre. Je ne comptais pas garder cela secret, du moins la partie qui ne concernait pas le projet que j'avais avec mon mari. D'un geste sûr, je rassemblais mon téléphone*, ma pochette* ainsi que les quelques coupures de journal* parlant du drame que j'avais sélectionnées pour les retirer du bureau afin de faire de la place. Puis enfin, je m'assis face à elle, la détaillant de la tête aux pieds. Siretia -quant à elle- n'avait pas bougé d'un centimètre, restée assise sur l'appui de fenêtre, les yeux mi-clos. Aussi peu tactile et affectueuse que moi, elle s'était contentée d'un délicat mouvement de tête envers Tiangou, la queue soigneusement roulée près de ses pattes. Une attitude passablement guindée que certains peinaient à comprendre, et qui de l'extérieur pouvait effectivement apparaître comme détachée. Oh, elle l'était sans aucun doute, mais pourtant loin d'être un glaçon*, mon familier savait se montrer prévenante lorsque la situation l'exigeait. C'était ce que j'aimais en elle, et elle en moi. Jamais de démonstration superflue, et chaque émotion à sa place. Ainsi allaient les choses et il n'était pas question de se laisser aller à des déboires sentimentaux qui pourraient risquer de nous embuer l'esprit. Ces cocktails* d'affects, très peu pour nous.
Alors Liya, que puis-je faire pour toi ?demandais-je doucement, le regard s'arrêtant sur les ongles rongés et les cernes discrètes qui alourdissaient son regard. Avait-elle encore suffisamment de Somnifère anti-rêve ? Peut-être m'en restait-il encore quelques-uns à la maison...

* = défi saisonnier
crédits ; i'm-possible


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TW : Mentions de décès, d'anxiété, de harcèlement

Le visage de la sorcière se renferme un peu, lorsque l'attentat est évoqué. Ça aussi, ça rajoutait de l'angoisse dans son esprit, même si elle essayait de se concentrer sur ses problèmes actuels, qu'elle pouvait plus ou moins gérer, ça n'empêchait pas de se demander si le monde sorcier allait continuer de survivre dans le secret, si les humains n'allaient pas tenter d'autres atrocités. Et à vivre autant entre le passé et le futur, ça ne faisait qu'empirer les choses pour Liya, qui comprenait encore plus pourquoi Helen était toujours ici, malgré la possible fatigue.

"C'est que ce qui s'est passé est terrible... je comprends mieux le fait que vous soyez ici."

Venant s'installer, la sorcière regarde cette figure maternelle commencer à préparer le thé, thé qu'elle ne pourrait de toute façon pas refuser, elle qui adorait ça... Peut-être même que ça lui ferait du bien, après les semaines passées à ne carburer qu'au café corsé. Certes, la théine avait les mêmes effets que la caféine, mais étrangement, le fait que ce ne soit "que de l'eau aromatisée" aidait à ne pas se méfier de cette molécule. Et puis, les questions arrivent, qu'est-ce qu'elle faisait ici ? C'était le nerfs de la guerre...

"C'est...à cause de mon père que je suis ici, principalement ?"

Directe, l'oniromancienne ne tourne pas autour du pot, déjà parce qu'elle a besoin de se défaire de ce poids et qu'elle ne veut pas faire perdre plus de temps qu'il n'en faut à sa professeur, après tout, plus vite elle énonçait le problème, plus vite elle aurait des conseils, de l'aide.

"S'il a toujours envoyé quelques messages ici et là, ça s'est vraiment intensifié ces dernières semaines... Tantôt ce sont des messages mielleux, tantôt des messages culpabilisants et j'avoue que je ne sais pas réellement quoi faire. "

La main qui vient se perdre dans le pelage sombre de Tiangou alors qu'elle soupire, semblant se remémorer les dits messages. Ceux demandant des nouvelles, les suppliques pour n'avoir qu'une réaction, même minime. Et puis, les menaces, les reproches, celles qui la font passer, elle, pour la fille indigne, celle qui crachait à la figure de sa famille, malgré tout ce qu'elle avait fait pour elle, sans aucune remise en question... Et ce mélange de chaud et de froid souffler en permanence l'empêchait d'avancer, la paralysait même, avec toutes ses pensées dépréciatives.

" "Stop" ne semble toujours pas être dans son vocabulaire, il veut que je revienne, même si ça fait des années qu'on a coupé les ponts. Mais je ne veux pas retourner vers lui. Je pourrais juste le bloquer ou même le signaler mais... C'est mon père et même si je ne lui ai toujours pas pardonné pour ce qu'il a fait... "

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