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Two kings, one kingdom, one snake and one weasel.

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Judd Rivera
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Familier : Nilsa, belette à longue queue au pelage aussi doux que ses canines sont aiguisées.
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Two kings, one kingdom, one snake and one weasel.

avril feat  @Emilio Hernández


TW : mention de douleurs chroniques

Pourquoi avait-il accepté l’invitation déjà ? Pas pour l’évènement en tant que tel, c’était sûr. Judd avait beau apprécier les soirées festives, il leur préférait souvent une soirée au lit, avec un bon bouquin en mains. Quand il sortait, c’était soit avec son groupe d’amis soit d’ordre semi-professionnel - il était à la retraite mais continuait d’ajouter des noms à son carnets d’adresse. Le réseau faisait tout, quel que soit le monde où il se trouvait et il était important pour le Rivera de garder une main ferme sur celui qu’il avait construit depuis sa vingtaine. Mais ce soir, il n’allait certainement pas faire de rencontres qui viendraient noircir de nouvelles lignes de son répertoire étant donné que… Et bien, il connaissait à peu près toutes les têtes de la soirée, les plus intéressantes en tout cas. Le nom du restaurant servant le buffet alors ? Au vu des maigres quantités de petits fours, Judd n’avait pas du être attiré par ça non plus. Peut-être avait-il accepté l’invitation par simple politesse finalement : cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas assisté à un évènement mondain sorcier, la tête davantage tournée du côté humain en ce moment. Du moins, uniquement vers les réceptions et le networking, ayant abandonné les soirées underground depuis quelques mois.

- On peut partir sinon ? On prend quelques p’tits fours et zoup’!
- On est là que depuis 15min Nilsa.
- 10 min de trop selon moi…

Il baissa le menton pour croiser les pupilles noires de la belette, allongée contre son cou, la tête sur son épaule. Elle, au moins, n’avait pas à se maintenir en position verticale alors que son dos lui criait d’aller s’allonger avec une bonne bouillotte dessous. Mais si lui arrivait à trouver du plaisir dans ce type d'évènements, c'était tout l'opposé du familier. Nilsa avait en horreur ces jeux de pouvoirs et de faux semblants, bien que son sorcier n'y participe jamais. Là où les sourires étaient faux, Judd riait de bon coeur. Là où les médisances et les rumeurs se créaient, lui apportait une franchise brûlante.

- Un verre et on y va, d’accord ? Si on me demande, je serais capable de dire ce qu’ils servaient comme mocktail au moins.

Comme si quelqu’un le lendemain allait lui demander les boissons servies à la soirée Beckett du soir d’avant. Même dans la société sorcière, les strates sociales ne se mélangeaient pas souvent.

- Bonsoir, qu’avez-vous comme cocktails sans alcool ?

Accoudé au bar installé pour l’occasion, Judd se fit aussi aimable qu’en habitude, un sourire indolent en accompagnement.

- Mmmh, des jus des fruis. Papaye, mangue, fraise. De la limonade.

Petite moue de la bouche. Pas vraiment ce qu'il appréciait habituellement.

- Donc pas de mocktails ?
- Je… je ne sais pas en faire Monsieur mais je peux appeler un collègue et…
- Allons pour un jus de mangue s’il vous plait.

Car il n’avait pas envie d’attendre, ni d’emmerder ce pauvre jeune homme qui était surement payé une misère à gérer les envies des riches emmerdeurs comme lui. Le verre arriva à peine détourna-t-il les yeux. Un coup de menton de remerciement plus tard et un billet de £20 glissé en guise de pourboire, Judd en but une longue gorgée avant de s’adosser au même bar : place stratégique qu’il chérissait tant, il avait une vue imprenable sur la salle. Et si on venait lui parler, il n’aurait qu’à prétexter au bout de quelques minutes une envie d’aller aux toilettes après avoir trop bu. Judd ne mentirait pas vu la vitesse à laquelle il termina son jus. La Sentinelle n’était pas un pilier de bar dans sa plus pure définition mais en était un de par sa posture.
Emilio Hernández
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tw; relation familiale toxique

Il n’y avait strictement rien de professionnel à sa présence ici, pas plus qu’il n’allait s’appesantir sur la qualité des snacks ou des boissons proposées. C’est à peine si Ximena se sentait bien elle-même, le choc thermique entre l’extérieur et l’intérieur lui donnant toujours plus de mal à survivre mentalement à la violence de son déracinement. En écho, Emilio, qui en souffre à sa façon, se permet d’en faire l’épanchement lorsque cela se révélait opportun, et parfois pas. Pour elle, pour lui, pour eux. Ta mamita n’en a strictement rien à faire de moi. De toi non plus, j’en suis sûre. - Et moi, je la tuerais pour avoir un verre de horchata frais. S’ils n’en ont pas ici, tu me rappelleras quoi faire la semaine prochaine ?

Il a happé la personne qu’il était sensé voir, ni plus ni moins, l’acte de présence se devant d’être rentabilisée dès le départ. Cela ne dure pas plus d’une dizaine de minutes, à vrai dire, et le mexicain se décroche naturellement du trio duquel il faisait partie pour aller chercher à boire. Ximena était assoiffée, comme souvent ces derniers temps ; à croire que l’eau qui crevait le ciel ne suffisait pas.

Bonsoir. De l’eau, s’il vous plaît.

Nous… n’avons pas vraiment d’eau minérale, à vrai dire. Est-ce qu’un jus, une limonade, ou bien de l’alcool vous ferait peut-être envie ?

Il y a bien quelque chose qui me fasse envie, oui, maintenant que vous le dites…

Il fait mine de réfléchir, alors que ce n’est pas le cas ; l’œil à nouveau vissé sur son vis à vis, franc d’une fierté qu’il n’aura pas volée.

…de l’eau.

La personne rassemble son professionnalisme pour tenter de lui octroyer une réponse reformulant la première, à n’en point douter, et Emilio, sentant ce vent-là tourner, se permet d’intervenir rapidement.

Allons, n’importe qui dans ce quartier en aurait. Vous ne me vexerez pas d’aller chercher celle du robinet, si c’est quelque chose qui vous inquiète.

Il ne lui rappellerait pas que l’eau est aussi sacrée que son souffle de vie, comme il n’irait pas lui faire la leçon qu’alcool n’est que ruine de l’âme et que leurs familiers ne s’en rafraîchissaient pas.

Je vais voir ce que je peux faire, je vous prie de patienter une petite minute…

Merci.

L’homme se retourne dos audit bar, jetant un coup d’œil à ses côtés, une seule personne étant présente pour l’accompagner malgré lui. S’il n’a aucune réelle envie d’échanger, il se sent pourtant d’humeur à jauger quiconque serait impliqué de près ou de loin à son expérience de cette soirée. Cet homme, bien apprêté, dégageant à lui seul une chaleur vive, qui contrastait avec son charisme polaire, était tout indiqué. Pour ainsi dire, il croit même le reconnaître, et le temps de quelques paroles allaient pouvoir l’aider à s’en assurer.

Une chose est sûre, votre jus n’est pas coupé à l’eau.” Gage de qualité, semble t-il. Ximena, attentive, observe tant le familier de l’étranger que ce dernier. Elle les reconnaît, et le signal télépathique est transmit aussitôt à celui contre lequel elle se trouvait enserrée. “Emilio Hernández. Quelque chose me dit que vous êtes un Rivera.” Hochement de tête respectueux à son égard. Sa mémoire visuelle n’est pas une légende urbaine, loin de là. Un Rivera pas comme les autres, semble t-il. Il n’y a rien de sépulcral, pas l’ombre d’une nécromancie latente sur sa carne que Ximena devine plus chaude que celle de son sorcier. Serait-ce celui dont on lui avait parlé, il y a deux semaines ?

Comme quoi, il en faut parfois peu pour sauver une soirée.” De l’eau qui ne vient pas de la rivière d’à côté et un homme qui aurait dû naître nécromancien face au gardien des limbes du coven mexicain. Rien n'était aussi incertain que ce qui pourrait advenir de ces deux énergies singulières.

Judd Rivera
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avril feat  @Emilio Hernández


- Une chose est sûre, votre jus n’est pas coupé à l’eau.

Le pyromancien détourna les yeux vers la gauche, pour y trouver une tête inconnue - enfin ! Les cheveux bruns mi-longs, les yeux du même noir profonds que ceux de Judd et un serpent en compagnon. Si la Sentinelle ne réagit pas automatiquement, plus intrigué par les mots que par la personne elle-même, Nilsa se dressa immédiatement sur son épaule, prête à se défendre. Judd avait tendance à se souvenir plus des identités que des visages. Demandez lui tous les noms d’une série télé ou des membres du Conseil actuel et il vous sortirait la liste dans l’ordre alphabétique. Mais mettez le devant la-dite personne, il serait potentiellement incapable de se rappeler de son prénom. Une preuve accablante qui dévoilait l’importance des identités pour le Rivera mais pas des visages.

- Il est même délicieux.

Coup de menton en guise de salutation, sans un mot de plus. Judd avait dit qu’il parlerait à une personne et c’était fait. Plus qu’à finir sa boisson et il pourrait déguerpir de cette soirée avec la même vivacité que sa belette.

- Emilio Hernández. Quelque chose me dit que vous êtes un Rivera. Comme quoi, il en faut parfois peu pour sauver une soirée.

Regard à nouveau vers la gauche, tiré par l’intérêt du nom. Judd ne connaissait pas vraiment la famille Hernández, arrivée il y a peu à Edimbourg mais pour autant, il en avait entendu parlé. Mère diplomate, famille estimée au... Mexique s’il se souvient bien et surtout, nécromanciens. Parfois, Judd se questionnait sur l’aura qu’il dégageait réellement, ayant une facilité déconcertante à se retrouver systématiquement au coeur du Coven qu’il chérissait mais qui le quittait de jour en jour, en même temps que le souffle de ses parents. S’il savait pertinemment dégager un certain charisme, tenait-il plus des Volcans ou des Vagabonds ? Ou un savant mélange des deux ? Quand il portait sa paire de lunette, peut-être le confondait-on avec un nécromancien finalement et… l’idée lui plaisait autant que la saveur de la mangue sur le bord de ses lèvres.

- Vous êtes physionomiste Señor Hernández. Judd Rivera, enchanté.

L'espagnol roulant aisément grâce à l'apprentissage de la langue par son père et ses nombreux voyages, il lui adressa un nouveau coup de menton, plus doux cette fois-ci. Nilsa, elle, descendit sur le bar, l’air toujours aussi suspicieuse envers le serpent sur les épaules du nécromancien. Son sorcier pouvait la comprendre, au vu des nombreux National Geographic qu’ils avaient regardé et de la chasse perpétuelle entre son espèce et celle du familier du mexicain.

- Et nous sommes au moins deux à être sincères ce soir. Je comptais m’en aller mais peut-être qu’un moment de… râleries en duo rendra honneur à cette soirée. Qui a craché dans votre verre ?

En d’autres mots, qui l’avait emmerdé au point de l’amener, lui aussi, à s’adosser au bar avec l’air d’être dans une cour de récréation, sans place sur une balancoire.
Emilio Hernández
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tw; mention de sexisme

Vous êtes physionomiste Señor Hernández. Judd Rivera, enchanté.

Il accuse-réception de ses présentations par un mouvement de tête pour le moins respectueux. Il n’y avait pas besoin de gratifier sa mémoire visuelle, il était même persuadé que Judd Rivera en aura deviné l’origine. De même, Emilio note les nuances de son accent qu’il entend comme si l’on pointait quelques pays sud-américains sur la carte. Il y a des on-dit qui ne trompent pas, ce n’était donc pas des rumeurs, le fils avait bel et bien voyagé sur les territoires de ses ancêtres.

Tandis que les deux familiers se jaugent sans fard, les sorciers eux, entretiennent leur conversation. Leur eau n’étant toujours pas là, il faudrait bien se résoudre à un échange. Qui sait, peut-être ne serait-il pas déçu de ce voyage en terres volcaniques.

Et nous sommes au moins deux à être sincères ce soir. Je comptais m’en aller mais peut-être qu’un moment de… râleries en duo rendra honneur à cette soirée. Qui a craché dans votre verre ? - Considérant avoir un verre en ma possession.” Trait d’humour dont le pince sans rire est évident, le nécromancien ne déride pas un seul instant ses traits, mais son regard qui se balade dans leur champ de vision commun se suffit à lui-même. “Disons que le seul hydromancien de l’événement n’est pas le meilleur représentant de dignité. Je considère les hommes sexistes comme des êtres malades, sorciers ou pas.” Inspire lentement, lorgnant dans la direction du Rivera. Ses descriptions quant à elles se trouvent dans son propre dos. Un peu de tenue. “La botanomancienne au virgin mojito n’a pas vraiment apprécié ses réflexions ; à raison.

Il ne faut pas bien longtemps pour que la personne du bar réapparaisse, avec un verre d’eau. Emilio pivote pour réceptionner son dû.

Voilà pour vous, excusez-moi pour le malentendu. - Ca ira. Ce n’est que de l’eau.

En vérité, il aurait été particulièrement mécontent de ne pas en avoir, et aurait probablement fait une esclandre pour que le peuple sache. Je vais la goûter, elle a intérêt à ne pas être calcaire. Déjà que je n'aime pas comment cette chose me regarde. siffle Ximena par télépathie, approchant son museau d’écailles au dessus du verre avant de se mettre à boire. De quoi oublier ledit regard de l'autre familier qui la rendait particulièrement irritable.

Et vous donc ? Quelques fats ou misérables à gratifier ?


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avril feat  @Emilio Hernández
TW : terme psychophobe

- Considérant avoir un verre en ma possession.
Son humour avait quelque chose de rafraichissant. Du genre glaçons dans un cocktail de fruits, qui en diluaient toute la saveur. Mais Judd ne lui en tint pas rigueur, lui aussi avait tendance à flirter avec le sarcasme quand il s’emmerdait. Et puis, qui était-il pour juger une personne  sur une seule phrase ? Il y avait tellement de raison de manquer d’aisance en société, que ce soit l’angoisse du lieu, des gens ou tout simplement, des aigreurs d’estomac à cause d’un petit four mal passé. N’était-il pas lui-même sur le point de partir, à peine avait-il foulé le sol de ses mocassins bruns ? Si ça, ce n’était pas impoli…

- Disons que le seul hydromancien de l’événement n’est pas le meilleur représentant de dignité. Je considère les hommes sexistes comme des êtres malades, sorciers ou pas. La botanomancienne au virgin mojito n’a pas vraiment apprécié ses réflexions ; à raison.

Regard en biais à la recherche de l’hydromancien en question, bord du verre contre ses lèvres, il laissa le liquide les sucrer sans en prendre une seule gorgée. Ah, McCormac. Était-ce étonnant ? Non. Hernández avait visiblement bien compris le personnage.

- Je n’aurais pas dit malades. Juste dangereux. Et surtout stupides. J’espère que quelqu’un l’a remis à sa place.

Que Ms. Choi n’ait pas été seule à réagir dans le groupe de discussion. Irait-il jusqu’à demander si le nécromancien à ses côtés avait élevé la voix avec la même froideur qu’à cet instant ? Il l’espérait mais (mal)heureusement pour eux, le serveur arrêta l’échange en apportait son verre à Hernández. De l’eau, visiblement pour son familier qui glissa sa carne froide jusqu’à la boisson. Nilsa, toujours dressée sur ses pattes arrière ne manquait rien du spectacle. Judd n’avait pas besoin de converser avec elle pour connaitre le plan qu’elle échafaudait dans son petit crâne, bien trop rempli au goût de son sorcier. Parfois, il se demandait qui des deux étaient le plus rusé. Si Judd avait appris au fil des années, au grès des évènements et des rencontres, Nilsa, elle, c’était toujours révélé…finaude,  surtout là où on ne l’attendait pas. Heureusement pour la société toute entière, sa témérité gâchait son potentiel de tacticienne : si Judd l’écoutait à chaque fois qu’il partait en mission de sécurité pour le Coven, tous ses os auraient été brisé au moins une fois !

- Et vous donc ? Quelques faits ou misérables à gratifier ?
- À vrai dire, je ne sais même pas ce que je fais ici. À ça de me demander si Nilsa n’a pas validé notre présence à ma place quand je dormais.

Coup de menton vers la belette, qui ne releva même pas la remarque de son sorcier : sa proie avait plus des allures de serpentin que de grand gaillard à qui elle pourrait grignoter les orteils la nuit prochaine. Le dit gaillard étouffa un rire avant de relever les yeux vers son interlocuteur.

- Sérieusement, n’approchez pas du couple Hawlett.

Le verre se leva discrètement en directement des deux personnes, toutes les deux vêtues de pourpre, en pleine discussion avec un trio de zoomancien.

- Ils sont coincés au 14e siècle en terme d’avancées sociales. Peut-être même sont-ils pire que la peste. À chaque fois que je converse avec eux, j’ai l’impression de perdre toute patience et, vous ne me connaissez pas encore, mais c’est une des qualités dont je suis fier.

Il y avait de ces personnes que Judd ne pouvait apprécier, quelle que soit leurs actions. Liza et Michael Hawlet en faisaient parti, bien qu’iels partageaient le même Coven et la même magie. Si le sexisme de McCormac avait agacé son compagnon de bar, il valait mieux pour lui qu’il ne prenne pas place dans le cercle fermé du couple pyromancien.

- Et évitez M.Crowley au fond. Il a mangé les petits fours à l’ail et… il a la fâcheuse tendance à s’approcher très proche de vous pour bavasser.

Un  rire lui échappa, pas vraiment moqueur, juste réaliste : tout le monde savait que Crowley avait cette fâcheuse habitude à choisir les amuse-bouche que tout le monde évitait. L’ail avait été interdit dans certaine soirée mais visiblement, pas celle-ci.
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tw; psychophobie, colonialisme

Je n’aurais pas dit malades. Juste dangereux. Et surtout stupides. J’espère que quelqu’un l’a remis à sa place.

Le terme malade ne semble pas convenir à son vis à vis, ce qui ne le fait guère changer d’avis. Aux yeux d’Izel, beaucoup d’êtres viciés étaient de fait, malades. Quelque chose d’indicible s’était logé en eux comme on infuserait du poison dans l’aurique. Qu’il figure ou non sur un manuel de médecine référençant les maladies mentales, le résultat était, à son sens, le même. La seule différence était qu’à ces êtres souffrants, il n’y avait pas réelle cure. Si ce n’est celle du sacrifice pour honorer un soleil noir.

Bien sûr. J’ai moi aussi craché dans son verre.

Il lui laisserait le loisir d’interpréter la chose, Emilio avait de fait été présent lors de cet échange d’une médiocrité notoire. Ms. Choi n’avait certainement pas mérité pareil traitement, elle était même bien plus futée que l’ignare venu baver des réflexions douteuses à son sujet. Sans doute une des raisons pour laquelle le nécromancien n’avait pas approuvé ; un personnage plus à même d’être puni aurait sans doute été moins protégé de l’ardeur de ses jugements.

Sérieusement, n’approchez pas du couple Hawlett.” Ce nom ne lui pas grand chose, laisse naturellement Judd Rivera étoffer le fond de sa pensée. “Ils sont coincés au 14e siècle en terme d’avancées sociales. Peut-être même sont-ils pire que la peste. À chaque fois que je converse avec eux, j’ai l’impression de perdre toute patience et, vous ne me connaissez pas encore, mais c’est une des qualités dont je suis fier.

La précision du siècle n’est pas sans faire foisonner ses pensées d’une violence naturelles vis à vis des colons du siècle d’après. Il n’y avait rien de bon à rester aussi loin dans le passé, surtout lorsqu’il s’agissait de perpétuer des carcans de pensées blanches. Les Hernández, eux, étaient secrètement attachés à des rites mésoaméricains qui font battre leur foi commune en secret. Si les jumeaux avaient été plus loin qu’ils ne l’ont jamais été à eux tous, et dans une terrifiante discrétion encore à ce jour, c’était pour honorer ceux qui avaient perdu leur voix face aux cruels envahisseurs. Le nahuatl est parlé depuis des années, Izel n’utilisait rien d’autre au sein de leur groupe, n’utilise que cette langue pour s’adresser à son reflet. Aussi les seules traditions ancestrales n’ont de sens que par le respect qu’elles inspirent.

Et ce n’était manifestement pas du respect que leur inspirait leur comportement. La remarque sur un certain Crowley lui fait pouffer du nez - grand bien leur fasse qu’il ne s’agisse pas de son Crowley, mais la coïncidence déride non moins franchement le serpent.

Vous me tenez en haleine avec ces références au 14ème siècle.

L’humour est accidentel, cette fois. Et c’était peu dire. Qu’est-ce qui pouvait bien perturber la patience d’or du sorcier à la belette ?

Vous avez sans doute un exemple frappant à nous partager ?

Maintenant qu’il était lancé, qu’est-ce qui pourrait bien l’arrêter ? Il n’y aurait plus qu'un arc-en-ciel d’anecdotes à picorer et à ce stade, il n’y avait plus que ça à attendre de cette soirée.

Judd Rivera
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avril feat  @Emilio Hernández

TW : sexisme / mention de mariage arrangé et de société conservatrice. Du bon gros MEH.

- Vous me tenez en haleine avec ces références au 14ème siècle. Vous avez sans doute un exemple frappant à nous partager ?

Oh il en avait quelques uns, Judd, mais était-ce respectueux de les partager à un quasi inconnu ? Oui, surtout que la société sorcière était déjà au courant. Ce n’était pas lui qui allait se mettre à défendre l’honneur des Hawlett, étant donné qu’iels n’en avaient pas. S’iels manquaient de jugeote ou simplement d’éducation sur certains sujets, la Sentinelle pourrait leur pardonner - et encore - mais ce n’était même pas le cas. Le couple Hawlet était juste de mauvaises personnes avec de mauvaises intentions et un mauvais goût en matière de tea-time.

Tapotant légèrement sur le comptoir, il invita Nilsa à remonter sur son épaule - pour éviter que l’un des deux familiers se transforme en compotée de myrtille. Tu fais chier. Et toi, tu restes polie. Il l’entendit maugréer encore quelques secondes dans sa tête avant de sentir le poids de ses minuscules pattes contre le tissu de son costume. Elle s'installa à quelques centimètres de son visage, comme un faucon sur son perchoir.

- Le plus drôle. Sinon je risque d’aller encore leur toucher deux mots sur de vieux souvenirs et je n’ai pas envie de repartir en guerre ce soir.

Et puis, n'avait-il pas informé de son départ, cinq minutes auparavant ? Si mais entre rejoindre ses draps frais et rester ici, à chahuter la société toute en discrétion… Judd choisissait le second. L’appel des potins résonnaient toujours en lui comme un tambour en pleine ruelle déserte. Un trait de caractère quelque peu toxique mais qui lui faisait du bien aussi, surtout quand tout était vrai.

- Ils ont un fils, Clarence, de 26 ans. L’année dernière, ils souhaitaient le marier - sans l’accord du jeune homme, bien entendu mais à vrai dire, à cette époque, ce dernier n’avait pas vraiment son mot à dire.

Dodelinant de la tête sous l’agacement qui montait en lui, Judd reprit une gorgée avant de continuer son anecdote. Il lui fallait bien ça, pour refroidir ses émotions vives. Il avait rencontré le dénommé Clarence à trois reprises et si aujourd'hui, l'adulte était aussi vicié que ses parents, un an plus tôt, il semblait simplement mal à l'aise dans une société qui demandait de lui ce qu'il n'état pas. Comme quoi, l'éducation faisait beaucoup dans certains cas.

- Ils ont envoyé des lettres à toutes les familles de la haute société sorcière ayant une jeune fille entre 18 et 19 ans pour les inviter à un thé printanier. Vous m’avez bien entendu, 18 à 19 ans, tout juste la majorité. Et elle devaient… se présenter les unes après les autres à ce cher Clarence, en étalant leur loisirs, activités et leurs envies pour l’avenir. Comme si elles n’étaient que des listes d'infos' et qu'il devait les juger dessus, comme à un concours de talents. Je n’y étais pas personnellement invité mais j’ai accompagné la fille d’une amie, qui avait reçu la lettre et voulait faire entendre sa vision de la chose.

Plus il expliquait, plus la colère s’entendait dans la chaleur de sa voix. Quelque chose qui grondait comme un orage d’été, s’approchant trop rapidement pour s’en éloigner à temps.

- Même si plusieurs parents avaient haussé la voix et que d’autres avaient refusé l’invitation en expliquant les raisons, quelques jeunes jeunes femmes en ont profité pour rappeler que nous étions en 2023 et ont décidé d’étaler leur connaissance en droit et en Histoire. Une vraie leçon de société ! Vous auriez du voir le regard des Hawlett en entendant cette génération se mettre en colère sur la façon dont on les imaginait. Quant à Clarence….

Judd souffla un bon coup, hésitant sur la façon de dire les choses. Peut-être pourrait-il encore changer ? Oui..... Son regard tourna en direction du couple Hawlett.... Non.

- Il n’a rien dit et est entrain de devenir comme ses parents. Et encore, s'il était allergique aux graminées, ça le rendrait plus attachant j'trouve ! Mais non, cet homme a une santé de fer en plus d’en avoir le coeur. Entre nous, j’espère sincèrement que leur arbre généalogique s’éteindra avec lui. Une famille conservatrice de moins, c’est un peu plus d’harmonie dans notre société.
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tw; jalousie, pensées et pulsions macabres

Lorsque la belette remonte sur son sorcier, Ximena en fait autant, laissant le verre à la portée d’Emilio qui en prend à son tour une gorgée. Non sans entendre à son tour, dans l’intimité de leur lien télépathique, quelques remontrances salées vis à vis de l’étrangère. J’ai froid. se plaint-elle avant d’ajouter. J’aurais moins froid avec sa fourrure en cardigan. Izel fait mine de ne pas l’entendre, ce qui tend l’écailleuse davantage. Tu les préfères à moi, j’ai compris. - Tu te plaindras à ma mère plus tard. finit-il par rétorquer, le nerf du problème étant ladite mamita qui les avait amenés jusque sur ces terres ingrates d’Ecosse.

Le plus drôle. Sinon je risque d’aller encore leur toucher deux mots sur de vieux souvenirs et je n’ai pas envie de repartir en guerre ce soir.

Quel dommage. Les guerres que l’on voit se dérouler en spectacle sont les meilleures et Emilio aurait apprécié un peu de divertissement supplémentaire. Judd Rivera lui cèderait au moins quelques bouchées de plus mais ne se friserait pas de colère. A l’entendre parler et dérouler l’historique avec leur fils Clarence, rien de bien alarmant, si ce n’est l’arrangement de mariage datant effectivement de siècles précédents, pourtant encore bien présents chez les nobles et nobliaux. Et puis l’anecdote s’étoffe et les pensées du mexicain deviennent bien plus acides. Il laisse dériver sa carcasse, son regard même, dans la direction dudit couple.

Et puis le rebond revendicateur des jeunes femmes concernées est certes louable, mais n’éteint pas les braises encore chaudes d’un jugement qu’il porte désormais et à son tour à leur égard. Ce qui n’était pas aussi louable que l’inertie terrifiante du fils, qui a adopté par pure lâcheté, probablement, le poison familial. Les souhaits de mort à peine déguisés s’entremêlent avec beaucoup d’aisance autour de l’aura du nécromancien, qui en plus de les partager, aurait été capable de mettre en exécution ces souhaits légitimes.

Moi qui pensait que l’on avait coupé la tête à bien des leurs.” Il repose son verre, désormais vide, sans daigner quitter du regard le sujet de leur conversation. “Hm, non, il est vrai qu’ils n’ont pas fait ça ici, seulement au delà de la Manche. Hélas.” Venant d’un Gardien des Limbes, l’on ne pouvait pas attendre d’autres choses que des manières expéditives. Qui plus est lorsque sa réputation n’était plus à faire, dans ce là-bas qu’il a quitté pour des terres qui connaissent au mieux son patronyme, ignorent au pire ses plus grands exploits au sein de son coven. “Merci bien pour ces anecdotes. Il retrouve ses prunelles. Si nous étions à Mérida, j’aurais eu sans doute mille et une choses à vous partager ; mais je suis malheureusement arrivé il y a trop peu de temps pour me mettre à votre niveau d’érudition sur le sujet.

Aussi se contenterait-il de lui faire confiance sur les informations concédées ce soir. Le commérage avait parfois du bon, Emilio déjà sur ses gardes saurait à quoi s’attendre et surtout, apporterait un nouveau graffiti sur son tableau de chasse fantasmé.

J’ai remarqué votre accent, tout à l’heure. Où avez-vous voyagé exactement sur notre continent ?

Rien n’excluait qu’il n’ait pas été à Mérida, pour sûr. Une chose est certaine toutefois, ils ne s’étaient jamais vraiment croisés jusque là.

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TW : mention de décapitation

- Moi qui pensait que l’on avait coupé la tête à bien des leurs. Hm, non, il est vrai qu’ils n’ont pas fait ça ici, seulement au delà de la Manche. Hélas.

S’il avait eu son verre au bord des lèvres, Judd se serait étouffé avec une unique goutte de  son jus de fruit. Si évoquer des décapitations dans un tel lieu et sans aucune introduction n’était pas vraiment dans ses habitudes, lui en parler à lui tout court était comme déclencher une montée d’angoisse venue d'un autre temps et d'une autre personne. Encore plus quand on y accolait le pays détesté pour des raisons que personne ne connaissait vraiment. Je suis sûr qu’il l’a fait exprès. Le pyromancien ignora la remarque de son familier, trop occupé à se concentrer sur le reste des mots du sorcier. Au moins ne semblait-il pas remarquer l’alarme qui s’était allumée dans les yeux sombres du Rivera.

Toussant discrètement dans sa paume, il reprit une gorgée plus longue pour adoucir sa gorge sèche, tout en écoutant le Hernandez sans le couper dans ses diatribes.  Judd, il me cherche, l’anaconda. Je ne pense pas que ce soit un anaconda Nil’, juste un… je ne sais pas quelle est son espèce mais certainement pas un anaconda. Un ver. Non plus. Nilsa garda le silence, mais Judd savait qu’elle rongeait son frein. Ses pattes étaient si enfoncées contre ses épaules qu’il ne serait pas étonné d’y trouver quelques accrocs au retour de la soirée. Combien de t-shirt, veste et pull avait-elle abimé par la force de ses griffes ? Et combien d'écharpe avait-elle mordillé, en s'enroulant dedans lors des rudes hivers avec pour seule explication "je grelottais de froid !!". Qui mordait de la pure laine quand il avait froid ? Nilsa, bien sûr ! Mais ils en parleraient plus tard, la conversation avec le sorcier était bien plus amusante que les remarques insistantes de sa belette.

Se notant dans un coin de tête de se souvenir que le mexicain semblait avoir lui aussi un réel penchant pour les rumeurs, Judd était bien heureux d’avoir rencontré un futur collègue de bavardage lors des soirées - si certaines étaient intéressantes, une grande majorité étaient aussi fades qu'un vol en 3e classe. La magie ne pouvait rien quand on était ennuyeux par essence.

- J’ai remarqué votre accent, tout à l’heure. Où avez-vous voyagé exactement sur notre continent ?

Le "notre" ne lui échappa pas : parlait-il d’eux comme d’un duo ou d’une autre personne absente à cet instant ? Peut-être lui demanderait-il un jour ! Judd, j’vais me le faire.. Il fit comme s’il n’entendait rien, il était habitué aux espoirs de guerre de Nilsa, qui partaient vite en fumée grâce à son sorcier bien plus calme.

- Surtout au Guatemala mais j’ai passé quelques mois aussi au Bélize, au Pérou et quelques semaines seulement au Mexique. Je n’ai pas eu l’occasion de découvrir Merida, pardonnez moi.

Petit coup de menton en guise de marque de respect alors qu’il reprit aussitôt :

- J’ai été plutôt au sud, à San Cristóbal de Las Casas et à Cholula de Rivadavia. C'était pour suivre quelques entrainements avec des collègues pyromanciens. Peut-être les connaissez vous, Maria et Ohtli Huerta ?

Cela serait un heureux hasard que le Hernandez les aient fréquenté, malgré la réputation des deux concerné·es sur leurs aptitudes en géokinésie. Mais au vu du nom de son interlocuteur, Judd ne serait pas surpris qu’il lui réponde par la positive. Lorsque les noms de famille s’élevaient au-delà de l’océan, il fallait s’attendre à des ramifications bien ancrées dans leur propre pays.

- Mais sinon….

Il eut à peine le temps de réagir en sentant les pattes de Nilsa s’appuyer plus fortement sur lui que la belette bondit de toute sa longueur, crocs de sortis, en direction du nécromancien et de…

- Putain, NILSA !

L’anaconda.

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tw; jalousie, wwe de familiers, blessure et mention de mutilations rituelles

Surtout au Guatemala mais j’ai passé quelques mois aussi au Bélize, au Pérou et quelques semaines seulement au Mexique. Je n’ai pas eu l’occasion de découvrir Merida, pardonnez moi. - Ma foi, c’est le genre d’erreur qui peut aisément se réparer. - J’ai été plutôt au sud, à San Cristóbal de Las Casas et à Cholula de Rivadavia. C'était pour suivre quelques entrainements avec des collègues pyromanciens. Peut-être les connaissez vous, Maria et Ohtli Huerta ? - Non, je regrette, ça ne me dit rien.

Il n’a pour ainsi dire pas eu besoin d’aller chercher bien loin dans ses souvenirs, ce n’est pas de ceux qui figurent sur sa liste mentale, même si le patronyme est partagé par des compatriotes dont les prénoms diffèrent. Les pyromanciens étaient aussi puissants au Mexique que l’étaient les nécromanciens. Le soleil et la mort ont toujours bercé ces terres et c’était peu dire. Qu’est-ce qu’elle fout, elle ? entend t-il, guettant alors la belette un bref instant. Au milieu du début de phrase de son vis à vis, le danger se fait effectivement sentir par Ximena qui se contracte tous crocs dehors.

() La bothrops va pour lui attraper un des flancs pour la mordre, mais le sorcier parvient à l’attraper, non sans se faire griffer méchamment la main au passage. Il la tend loin, vers son sorcier respectif, tandis qu’elle se débat dans des gesticulations tout à fait instinctives ; l’autre main ceinturant le reptile. Si le regard est noir pour l’une comme pour l’autre, et si sa main s’est fendue finement pour rougir d’un sang qu’il ignore consciemment, ses mots eux, en nahuatl précisément, sont pour Ximena : “Ne sois pas stupide.

Et puis, dans l’empressement, laisse Judd Rivera récupérer sa teigne de belette, bon gré mal gré. Grand bien leur fasse aujourd’hui de savoir dissocier le sorcier du familier. Le moment avait été interrompu par de bas instincts dont ils auraient pu s’affranchir. La colère pique son myocarde, lui fait prendre une inspiration plus puissante que les autres, et surtout ignorer toujours plus ce qu’elle aurait pu bien lui faire.

Le nahuatl en guise de venin finit par s’épancher une dernière fois, la reptile incapable de rester sur ses territoires télépathiques.

Elle t’a blessé ! Cette chose mérite pas de… de vivre ! - Ca suffit, le spectacle est terminé.” Ses mutilations rituelles ne l’avaient jamais irritées, elles. Quelques plaies n’allaient certainement pas lui faire tourner de l’œil, ni sacrifier sa soirée sur l’autel de l’indécence. La conversation sera reprise plus tard, pour sûr, entre les concernés ; familier et sorcier. Et puis, ravalant drastiquement son ton incisif, sinon insensible, se reprend en s’adressant au Rivera, déliant ses doigts de la bothrops. “J’aimerais autant éviter qu’elle morde la vôtre.” La trace d’encre au fond de son regard semble toutefois indélébile. L’Aikido ne lui ôterait jamais tout cet agglomérat occulte. “De quoi parlions nous, déjà ? Vous vous apprêtiez à me livrer quelque chose de bien plus intéressant que cet éclat ridicule, je vous en prie.” Et certainement pas la même agressivité que sa comparse.

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TW : none

Sa paume se referma avec fermeté sur le corps gesticulant de Nilsa. D’un coup de menton discret, il remercia le nécromancien qui venait d’intercepter l’attaque. On en parlera tout à l’heure. Le ton  était sans équivoque, n’invitait en rien à une argumentation de la belette qui finit par se glisser dans le col de son sorcier, en silence. Il savait qu’elle était en colère, qu’elle fulminait à l’idée qu’un autre l’ait enserré sans la laisser agir à sa guise. Mais elle devait apprendre à calmer ses ardeurs, surtout dans ce genre de situation. Nilsa et lui étaient si différents que parfois, Judd se demandait si elle n’était pas tout simplement cette partie de lui que la génétique avait mis de côté. Cette part nécromancienne qu’il ressentait sans pouvoir habiter. Nilsa était une colère sourde, un désir d’attaques constantes là où son pendant sorcier était les mots calmes et l’offensive en dernier recours. Le reflet d’un miroir qui ne deviendrait jamais réalité, l’écho d’une existence qu’il n’atteindrait pas. Mais pour beaucoup, Nilsa était seulement le feu là où Judd était un bloc de granit. Elle était l’énergie bruyante là où lui était le silence actif. Les deux pendants d'une magie ardente qui ne rappelait en rien la nécromancie. Une triste réalité pour la Sentinelle.

Après s’être assuré que son familier était bien dissimulée contre son cou, le pyromancien jeta un nouveau coup d’oeil à son interlocuteur : lui non plus semblait ne pas vouloir en discuter immédiatement. À la langue qui glissa d’entre les lèvres du mexicain, Judd fronça discrètement des sourcils, incertain d’en connaitre les origines. Ce n’était certainement pas de l’espagnol. Quant à l'estafilade sur sa main... Il valait mieux ne pas l'évoquer et faire comme si le monde continuait de tourner. Une goutte de sang n'était rien dans une société où les mots étaient les plus grandes armes.

- J’aimerais autant éviter qu’elle morde la vôtre.
- De même.

Si peu de personnes s’imaginaient la force d’une mâchoire de serpent, autant ne pouvaient croire à la violence d’une belette. Belette qu’il sentait respirer lourdement contre son cou : quelque chose chez ce familier la dérangeait et Judd mettrait sa main à couper qu’il ne s’agissait pas que de son espèce !

- …Vous vous apprêtiez à me livrer quelque chose de bien plus intéressant que cet éclat ridicule, je vous en prie.
- Hum ? Oh oui, j’allais vous demander comment vous aviez fait pour vous libérer aussi rapidement de l’effervescence de la Haute société d’Edimbourg.

Tête légèrement penchée sur le côté, regard sombre qui se voulait chaleureux, Judd lui adressa un sourire en coin. Au moins, les sorciers étaient en capacité de continuer la conversation là où les familiers s’imaginaient certainement s’arracher mutuellement une patte ou un croc.

- Les nouvelles têtes ne sont pas rares ici, mais il y a nouvelle et…. réputée. Je crois me rappeler que votre famille est plutôt reconnue au Mexique, cela m’étonne que vous ayez pu vous glisser aussi aisément en dehors de tout ce fatras social.

Fatras était le mot qui correspondait parfaitement à ces petits jeux politiques qui se jouaient à quelques mètres d’eux. Il n’y avait rien de plus confus que ces discussions qui vous laissaient le coeur piqué à vif par le dédain et la méchanceté gratuite. Si Judd appréciait  détricoter - avec amusement - la réalité de ces grandes familles, il ne dépassait jamais une frontière invisible qu’il s’était personnellement donnée : celle de préférer les messes-basses à un échange sincère. S’il était réputé, ce n’était pas seulement pour sa carrière mais aussi pour sa faculté à dire les choses là où certain·es préféraient murmurer en se dissimulant derrière des sourires enjôleurs.

- J’imagine que votre franchise y est pour quelque chose ? Sa fraicheur n’a pas du beaucoup plaire ?

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tw; aucun

La réaction du pyromancien est plus que bienvenue, sinon qu’elle justifie la présence résiduelle du nécromancien malgré cet éclat d’ego. Force est de constater qu’ils se trouvent sur la même longueur d’onde, sans pour autant cacher les mêmes casseroles en leur for intérieur. Ximena est vexée, profondément vexée même, et elle en va même se cacher à nouveau sous le blouson de son sorcier. Du reste, Judd Rivera reprend la conversation comme si de rien n’était, ou presque, et s’en va fouler de nouveaux territoires d’échange après avoir reprit de l’élan.

Hum ? Oh oui, j’allais vous demander comment vous aviez fait pour vous libérer aussi rapidement de l’effervescence de la Haute société d’Edimbourg.

A vrai dire, il lui rend quelque peu sa façon de l’observer, tête légèrement penchée ; à la différence que ses sourcils se froncent un brin. De quoi parlait-il exactement ? En quoi se libérer de conversations et de cercles huppés relevait de l’héroïsme ? Peut-être n’était-ce surprenant parce que malgré tous les efforts de diplomatie d’Emilio, il reste d’une authentique franchise, qui l’amène parfois à couper court, s’il l’estime nécessaire. Les efforts étaient une chose, il n’était toutefois pas là pour se sacrifier jusqu’à la moelle. Bien loin de là, même ; et il en sacrifiait bien d’autres à sa place pour le faire.

Les nouvelles têtes ne sont pas rares ici, mais il y a nouvelle et…. réputée. Je crois me rappeler que votre famille est plutôt reconnue au Mexique, cela m’étonne que vous ayez pu vous glisser aussi aisément en dehors de tout ce fatras social. J’imagine que votre franchise y est pour quelque chose ? Sa fraicheur n’a pas du beaucoup plaire ?

Décidément, le fond de la pensée du sorcier semble tout à fait aléatoire. Raison de plus pour lui demander de préciser, plutôt que d’embrumer la conversation avec des nuages difformes qu’il ne saurait décrire.

Est-ce que vous sous-entendez que mon statut devrait m’obliger à rester plus longtemps auprès de certains individus du gratin local ?” Ce n’est bien entendu qu’une question, et il n’y a pas l’ombre d’agressivité là-dedans. “Mon temps est précieux, beaucoup oublient le leur également. J’ignore s’il s’agit de franchise ou d’amour propre, mais lorsque j’estime avoir terminé une conversation, je ne vois plus l’utilité de devenir l’éponge de celle des autres.

Il pousse un peu son verre vide sur l’espèce de bar à côté d’eux.

Quant aux miens, mon père est Gardien des Âmes depuis plus de vingt ans.” Ce qui justifie bien entendu qu’il ait usé du terme réputé. Plus que ça, ils possédaient une réelle influence dans leur région du globe où ils se trouvaient. Depuis toujours, son clan prônait un expansionnisme franc. “Vous n’avez jamais songé à faire de la politique ?” La flèche est partie vers sa cible, sans prétention de viser juste. Izel savait toutefois reconnaître les attributs des pionniers et autres leaders nés. Certains n’osaient jamais vraiment s’y risquer. D’autres s’y noyaient.

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TW : chasse aux sorcier·es

- Est-ce que vous sous-entendez que mon statut devrait m’obliger à rester plus longtemps auprès de certains individus du gratin local ?

Judd ne sous-entendait rien. Ce n’était que la triste réalité du monde dans lequel ils vivaient, surtout dans ces joyeux festins où toustes se congratulaient autant qu’iels cherchaient quelqu'un pour atteindre plus efficacement le sommet. Une figure comme Emilio Hernández n’avait pas dû facilement passer entre les mailles du filet de certains autres noms connus de la haute société édimbourgeoise.

Terminant son verre en écoutant la suite, l’explication qui suivit valida ce que le brun avait bien compris. Une franchise désarmante et un regard décidé, là étaient les armes qui leur permettaient de déambuler sans trop se faire harnacher à une monotone conversation. Combien de fois, Judd avait-il du faire comprendre qu’aucune alliance par le mariage ne l’intéressait ? Si jeune, son statut n’avait guère intéressé, à son retour de voyages, sa fin de carrière reliée au début d’une autre avait coloré le nom Rivera d’une nuance d’argent que quelques familles avaient tenté d’approcher, au vu du “célibat” de l’intéressé. D’un regard en biais, il se demanda s’il ne devait pas prévenir son acolyte d’un soir de potentielles approches qui tenteraient de le dérider. Pauvre de lui.

- Quant aux miens, mon père est Gardien des Âmes depuis plus de vingt ans.
- Ceci explique en partie votre renommée.

Verre posé sur le comptoir derrière lui, il était certain d’avoir entendu parler d’une femme Hernández, présente en Écosse pour des raisons diplomatiques. Surement la mère de l’homme à ses côtés. Entre deux telles figures sorcières, trouver sa place en tant qu’enfant n’avait pas du être aisé. À moins qu’il se trompe sur toute la ligne et qu’au contraire, tout avait été fait pour lui préparer la route à suivre. Entre les deux suppositions, il y avait bien d’autres chemins que Judd n’irait pas s’imaginer : il était curieux de nature et aimait supposer des réalités là où seules des bribes lui étaient partagées, mais il n’irait pas jusqu’à s’en faire un avis strict. Emilio Hernández avait surement beaucoup travaillé pour en arriver là où il était ce soir.

- Vous n’avez jamais songé à faire de la politique ?

Il arqua un sourcil. Comme c’était amusant, d‘en arriver à cette question là où lui venait tout juste de se dire que le mexicain était entouré de figures décisionnaires.

- Jusqu’à aujourd’hui, non. J’ai toujours souhaité être Sentinelle et cela me suffit amplement. Mais ces derniers mois, avec les rumeurs autour de nos chers amis de Saint Patrick, je commence à réfléchir à me proposer au Conseil pour mon Coven lorsqu’une place se libérera.

Une personne souhaitant se faire connaitre des humain·es ne serait pas de trop parmi les membres du Conseil, surtout si l’Ordre était bel et bien de retour et souhaitait se remettre en chasse, avec leurs arguments discriminants et leur fourche. Même si Judd savait que tous les humains n’accepteraient pas leur espèce facilement, il était confiant sur un futur prospère où chacun·e soutiendrait l’autre là où Saint Patrick ne voyait que des monstres à éliminer.

Il se tourna d’un quart de tour, coude sur le bar et sourire en coin, prêt à s’élancer dans une requête pour le moins audacieuse au vu du peu de connaissances que l’un avait envers l’autre. Mais comme Emilio, le temps de Judd était précieux et il n’avait pas envie de le perdre à discuter avec quelqu’un qui ne s’alignait pas vraiment avec ses valeurs. Qu’importait l’agréable compagnie autour de commérages, la vérité et la droiture l'importaient davantage.

- J’aime bien poser cette question aux personnes que je rencontre pour la première fois : si vous pouviez décider d’un énorme changement dans notre société actuelle, de quoi s’agirait-il ?

À défaut de lui retourner la question sur la politique, Judd pourrait tenter dans les mots ce qu’Emilio s’imaginait pour la suite des leurs. Et visiblement, la question amusa Nilsa, qu'il sentit remuer dans son cou. Il espérait qu'Emilio n'ait pas entendu son petit ricanement. Au moins maintenant, Judd savait qu'elle n'aimait ni le familier, ni le sorcier : elle gardait toujours ce rire pour les personnes qu'elle espérait voir se casser la figure.

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