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Discovery in pink w/Lucius

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Theodore Lansbury
Isolationniste
Theodore Lansbury

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La discordance des temps modernes

Trombinoscope : Discovery in pink w/Lucius Ba486a959c61c4313e32138cbc001b9f-Convert-Image
Face claim : Jonathan Bailey
Pronoms RP : Il
Âge : 33
Tuer le temps : Sentinelle incandescente. L'écrire, le dire, tout ça semble encore irréaliste.
Familier : Perceval, caracal aussi adorable que son maître, à l'instinct aiguisé et au calme quasi olympien.
Compte en banque : 374
Arrivé.e le : 27/09/2024
Messages : 26
   

discovery in pink
9 octobre 2024


ft.  @Lucius Jager   

tw : mention de deuil et d'angoisses.

Comme chaque fois qu’il apercevait le bleu si caractéristique de la petite boutique, Theodore ne pouvait s’empêcher de se rappeler la voix d’Ayda qui lui faisait remarquer N’est-ce pas adorable, chéri ? Entendre la joie dans ses intonations comme ça, oui. Pour ce qui était du choix de la peinture, peut-être n’aurait-il pas employé le même adjectif. Mais pour rien au monde aujourd’hui n’aurait-il voulu que le propriétaire n’en change la teinte, jamais. De là à le faire changer d’enseigne, pas du tout. C’était que Theodore était homme d’habitude, et que chaque mercredi ou presque depuis ce jour où le bleu avait tapé dans les iris verts de sa femme, il venait ici acheter un bouquet. D’abord, en bon mari sans imagination, il avait opté pour des roses, avant de lire dans les yeux de son épouse une certaine lassitude qu’elle n’arrivait que bien mal à masquer. Aussi était-ce devenu une autre chose à découvrir sur celle qu’il pensait connaître par coeur, quelles sont tes fleurs préférées mon amour ? Longtemps, elle avait joué le mystère, l’encourageant à oser, tester. Lire dans son regard s’il avait vu juste ou non. C’était comme ça qu’il avait découvert, un soir de novembre, l’éclat quand il lui avait offert un bouquet de dahlias.

Quatre années désormais que l’éclat s’était éteint, et pourtant, l’automne chez les Lansbury voyait toujours ses bouquets de dahlias venir égayer le bois rustique des meubles du loft. Et toujours, toujours, le mercredi après-midi. Aujourd’hui ne dérogeait pas à la règle, malgré le nouvel emploi du temps de Theodore qui le déboussolait complètement, et le laissait épuisé par les incessants aller-retours en monde humain. Parfois, il enviait les aéromanciens qui pouvaient se laisser porter par le vent et économiser leurs forces. Parfois, il enviait aussi celles et ceux capables de changer leurs habitudes, et ainsi pousser la porte d’une échoppe plus proche de chez lui. Mais symphonie verte ça serait, comme toujours. Au moins, l’échoppe était-elle proche des portails devenus désormais son quotidien. La situation depuis quelques semaines était éprouvante, stressante. Raison de plus pour continuer à garder une once d’habitudes au sein du chaos perpétuel. Et déconnecter un peu des pensées incessantes qui le tourmentaient depuis que la souveraine ignée était dans une situation déplaisante, et surtout hors de contrôle. Là était tout le challenge pour un Teddy qui avait accepté depuis bientôt 2 ans que les journées se suivaient et ne se ressemblaient définitivement pas. Mais de là à voir ainsi l’organisation même du coven bouleversée, et son rôle devenir plus central encore lui semblait-il… Bientôt deux ans et encore, souvent, cette sensation de ne pas être l’homme de la situation - un jour,  sûrement, ça viendrait. Mais certainement pas en ces jours que son esprit pessimiste ne pouvait voir que tristement sombres.

Le simple fait de tirer la poignée l’apaisa un peu. C’était un geste normal, habituel. Simple. « Bonjour Lucius ! » prononcé d’une voix calme et enjouée tout de même, malgré la confusion qui ne quittait plus son esprit depuis quelques temps. Comme souvent, perturbé par l’avalanche d’odeurs qui mettaient à mal son instinct, Perceval s’était posé devant la vitrine, profitant d’un rayon de soleil qui tapait sur son pelage pour faire sa toilette au chaud ou presque. Les yeux sombres du pyromancien cherchèrent le maître des lieux, ou du moins celui qui s’occupait depuis près de 7 ans d’embellir un peu plus son environnement. La surveillance et le relai des Flammèches le faisait finir ses journées plus tard, l’heure était donc plus avancée que d’habitude, et une cliente devant lui le fit serrer les lèvres, comme s’il avait commis un impair en se pensant seul ici. Oups, mais pour qui se prenait-il ? Le temps de patienter poliment, et pour se faire oublier un peu, l’anglais grimpa l’escalier où l’attendait l’odeur caractéristique de plantes, de terreau et d’humidité qui lui firent froncer le nez. Déambulant dans l’espace sans trop savoir quoi faire, son regard fut finalement happé par une Calathea Ornata, et ses étonnantes lignes roses sur le feuillage. Percevant finalement le pas léger de Lucius qui le rejoignait certainement, Theodore l’interpella, intrigué. « Tu as laissé un enfant colorier ta précieuse plante ? » demanda-t-il, amusé, alors que ses yeux suivaient les lignes imparfaites. Ayda aurait adoré ça. Cette absence de symétrie, cette façon d'être unique. Elle aurait aimé, oui.
Lucius Jager
Isolationniste
Lucius Jager

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Bêta testeur.se aguerri.e
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Trombinoscope : Discovery in pink w/Lucius 08a553ee6b2a831e58c8b3f28443877ff44c3c94
Face claim : Noah Sebastian
Pronoms RP : he/him (il/lui)
Âge : 29 Ans
Tuer le temps : Fleuriste qui s'en conviens, ne s'implique pas dans le Coven des Enfants Vagabonds par manque d'ambition.
Familier : Chat Himalayen à l'air incroyablement ahuri, familier semblable à un nuage, 5kg dont un de poils.
Petite star des réseaux sociaux, Lucius et Party Nuggets arrondissent leurs fins de mois avec un compte instagram dédié à son Altesse.
Discovery in pink w/Lucius HeghgaI

Compte en banque : 620
Arrivé.e le : 23/04/2023
Messages : 1597
   

discovery in pink
9 octobre 2024



tw : dépression, workhaolisme.

Sa city pop Japonaise des années quatre vingt n'y fait plus rien en ce moment, en ce qui concerne son humeur morose. Là où d'habitude ces sonorités nostalgiques avaient le don de lui remonter le moral, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Son Energy drink lui semble insipide, ne servant plus à rien d'autre qu'à le maintenir debout. Et à chaque fois que son regard se pose par automatisme et habitude sur le coussin qu'occupais Nuggets derrière le comptoir de la fleuristerie, son cœur se serre. Pourtant, Lucius est souriant. Plus que d'habitude. Il s'efforce d'afficher une bonne humeur contagieuse, discute d'avantage avec les client·es qui passent la porte de la symphonie verte lorsqu'iels en expriment l'envie.

« Bonjour Lucius ! »  

Relevant le nez de son plan de travail pour faire un signe à l'homme venant d'entrer, il se rappelle de quel jour il s'agit. Mercredi. C'est le jour de Teddy. Facile de s'en souvenir avec les mots qui riment, on pourrait même s'amuser à la faire avec son nom de famille: Lansbury. Le client dont il s'occupe ne semble pas s'en formaliser : tant que le fleuriste lui donne le bouquet pour sa mère qui fête son anniversaire ce soir-même. C'est important d'offrir des fleurs et de passer du temps avec ses proches.  

« ... Parce qu'on ne sait jamais quand ce sera la dernière fois. »

ça lui échappe au fleuriste, qui se complait dans sa désillusion. Tout va bien. Non, rien ne va. Mais il ne préfère pas y penser un seul instant et annonce cette parole sinistre tout en souriant et en finissant de nouer un beau ruban autour de l'emballage en papier kraft. La carte de l'échoppe florale est aggrafée d'un geste trahissant l'habitude, avant qu'il ne lui tende le bouquet.

« Oui, bonne soirée. J'espère qu'elle ne vous serviras pas des boulettes hahaha ! »

C'est vrai qu'il s'en est plaint, qu'à chaque fois c'est pâtes aux boulettes et à la sauce tomate quand sa mère reçoit. Lucius à sa place, s'en conviendrait bien. Mais après tout, il est celui heureux d'avoir fêté son diplôme de fin d'études avec des pâtes bolognaises. C'est peut être nostalgique, pour sa mère, de lui faire son plat préféré de quand il était enfant.
Remontant les quelques marches le séparant de l'étage deux par deux, le fleuriste continue de rire comme si de rien était. A trop en faire, à être trop heureux, il ne se rend pas bien compte qu'il inquiète tout le monde plus qu'il ne les rassures. Surtout quand comme tout à l'heure, sans s'en rendre compte, dans un moment de lucidité, la réalité le rattrape pour laisser place à des paroles sinistres.

« Ha, non, elle est juste très en forme. On teste un nouvel engrais, le fournisseur nous en a envoyé quelques sacs pour essayer. Maon patron·ne voulait qu'on l'expérimente avant de le proposer aux client·es ! ça a l'air de lui plaire. Par contre, je recommande pas pour les plantes grasses, tu devrais voir la tronche des Crassula... Elles font peine à voir. On va les remettre en bonne forme. »

Heureusement qu'ils n'ont testé que sur quelques spécimens, pour ne pas risquer d'empoisonner toutes les plantes du magasin. ça leur permet de se familiariser avec le produit avant de le vendre ou non : la décision ne reviendra pas à Lucius le Manager de la fleuristerie.

« Tu voulais acheter une plante, cette semaine ? Tu changes tes habitudes ?  »

Parfois ça a du bon. Lui est d'une nature trop anxieuse pour s'autoriser ce genre de changements trop abruptes dans sa vie. Et c'est bien pour ça, qu'il ne veut pas prendre conscience se sa situation.


Theodore Lansbury
Isolationniste
Theodore Lansbury

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La discordance des temps modernes

Trombinoscope : Discovery in pink w/Lucius Ba486a959c61c4313e32138cbc001b9f-Convert-Image
Face claim : Jonathan Bailey
Pronoms RP : Il
Âge : 33
Tuer le temps : Sentinelle incandescente. L'écrire, le dire, tout ça semble encore irréaliste.
Familier : Perceval, caracal aussi adorable que son maître, à l'instinct aiguisé et au calme quasi olympien.
Compte en banque : 374
Arrivé.e le : 27/09/2024
Messages : 26
   

discovery in pink
9 octobre 2024


ft.  @Lucius Jager   

tw : mention de deuil et d'angoisses.

Sans qu’il ne sache expliquer pourquoi, la plante le fascinait. Comme cette impression que la nature avait voulu faire d’elle quelque chose, mais qu’elle avait décidé de développer sa pointe d’originalité toute seule, d’émerger au milieu de cette masse de plantes toutes vertes avec ce rose discret, mais unique. Peut-être était-ce parce qu’il pensait toujours à elle en venant ici, mais décidément, le parallèle avec Ayda lui vint sans réfléchir. Elle l’aurait achetée sans aucun doute, il le savait. Sur ces coups de tête caractéristiques qui amenuisaient souvent leur budget pas si astronomique, que Theodore avait toujours essayé de tenir au mieux sans jamais pourtant savoir lui refuser quoi que ce soit. Et aujourd’hui, il avait cet argent dont il ne savait que faire - à part acheter des fleurs. Mais Lucius vint le couper dans ses divagations mentales, et Theodore répondit à sa présence par un sourire avant de lui poser sa question pas vraiment réfléchie, comme sortie toute seule de sa bouche - la réalité, en vérité.

Le fleuriste se lança dans un petit monologue sur l’entretien des plantes - sujet auquel Theodore ne connaissait évidemment rien - et le pyromancien l’écouta avec attention, comme si c’était la conversation la plus intéressante qui soit. Mais il avait toujours aimé écouter les gens passionnés, réellement passionnés par leur métier. Lui-même avait été cet homme de passion il y avait encore de ça pas si longtemps, capable de parler de ses créations et de technique des heures durant sans se lasser à qui voulait bien l’écouter - Ayda, ses apprentis, quelques clients. Et retrouver cette étincelle dans les yeux des autres lui plaisait toujours, même si cela lui rappelait aussi que la sienne s’était éteinte en même temps que la femme de sa vie. Au moins la discussion l’éloigna de ses préoccupations du moment. « Je n’en doute pas. » répondit-il, poli et encourageant alors qu’il savait bien que si quelqu’un avait la main verte dans cette ville, c’était définitivement Lucius. « Oh non, non ! » répondit-il avec spontanéité à la question qui suivit. Theodore, changer ses habitudes ? La vie s’en chargeait bien assez comme ça pour lui dernièrement, merci. « Enfin, ton discours était convaincant et je ne doute pas de la parfaite santé de ces beautés, mais… » Mais Theodore était venu pour ses dahlias, qu’on se le dise.

Se détournant de la Calathea, le pyromancien fit face au fleuriste et le trouva quelque peu préoccupé. Il n’aurait su dire quel signe l’alertait réellement, mais quelque chose dans sa façon d’être, le ton de sa voix. En même temps, la période était compliquée pour tout le monde. Pour un peu, il aurait bien osé une question personnelle, mais même s’il avait noué une certaine proximité un peu plus chaque mercredi avec le jeune sorcier, l’idée de le mettre mal à l’aise par sa question le mettait lui même mal à l’aise en retour. « Mais sinon ce sera des dahlias. Pour le choix des couleurs, je te fais confiance. » Ayda préférait ceux aux teintes violacées, mais détestait la routine, alors Theodore avait appris à panacher parfois. Aujourd’hui, il aurait volontiers choisi des teintes sombres, pour coller à l’humeur, à la couleur qui monde qui s’embrasait. Mais Lucius saurait sûrement trouver de quoi égayer son appartement plutôt que le faire ressembler à un mausolée. « La journée était bonne ? » Le genre de bavardage un peu futile, mais qui comblait un silence. Au fond, Theodore se demandait si en ce moment, les gens étaient d’humeur à acheter des fleurs. A sortir de chez eux, même. D’ailleurs, une idée lui traversa l’esprit tout à coup, alors qu’il suivait le fleuriste pour revenir à l’étage du bas. « Tiens, j’aimerais un autre bouquet. Pour offrir. » Peut-être que ces fleurs sauraient mettre un peu de baume au coeur à Fil. Fil tristounette dans son lit, qui ne parlait plus, se laissait dépérir. Theodore ne savait plus quoi faire pour elle. Mais les fleurs, ça, il n’avait jamais essayé.
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