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Au clair de la lune mon ennemie l'angoisse| Nero
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Tuer le temps : Étudiant.e en Langues celtiques et Anglaise avec option Archéologie + Livreureuse Uber-witch
Familier : Poney Highland du nom de Rainbow Dash
Compte en banque : 226
Arrivé.e le : 08/12/2023
Messages : 119
Ce matin j'avais rendez vous avec Kaia et mes potes de conservatoire pour que nous puissions parler d'une éventuelle représentation ensemble comme au bon vieux temps.
Rainbow Dash avait râlé de ne pas pouvoir venir avec moi, mais à quoi bon ? personne en dehors de moi et éventuellement des quelques sorciers qui auraient décidé de passer du côté humain, ne pourrait la voir ou l'entendre. Je lui avais dit d'aller voir Si Moonbean était disponible pour passer l'après-midi avec, elle. Si je ne comprenais pas comment ces deux-là pouvaient s'entendre aussi bien, vu leurs caractères aux antipodes, ils étaient les meilleurs amis du monde depuis une plombe, enfin depuis le début de mon amitié avec Aster finalement.
Je pris le portail et me retrouvais dans le old town humain sans difficulté. Le conservatoire n'était guère loin et j'étais en avance, alors j'avais un peu de temps pour flâner aux corneilles. Une jeune femme et son enfant me dirent bonjour l'enfant était intrigué sur la couleur de mes cheveux et par mon étui à violon rose à paillettes - non je ne suis pas une poupée barbie, juste un.e fan de licorne.
L'enfant me demanda si je pouvais jouer "Au clair de la lune" avec mon violon, oui je le pouvais la maman me demanda si je pouvais le jouer, je regardais l'heure en réalité j'avais trois bonne heure d'avance - il était 13h j'avais rendez-vous à 16h30. Je sortis donc mon violon et jouais la comptine. Au bout d'une minute et une trentaine de secondes l'enfant et sa mère repartirent le sourire aux lèvres, c'était pour ça que je faisais de la musique pour le bonheur qu'elle faisait éprouver aux autres. Lorsque je rangeais mon violon mon regard croisa celui d'un autre sorcier, dont je ne connaissais que par son nom de Famille Karlsson, je n'avais jamais vraiment su qui était Ichabod et qui était Nero, je savais juste que l'un d'eux m'avait jeté une tornade de neige dans la tronche durant les fêtes de Yule et que c'était son regard que je venais de croiser.
Contrairement à Yule, l'homme semblait pris de panique ou en tous cas il semblait terrifié. Si cet homme m'avait rappelé mes harceleurs de l'académie lors des festivités de fin d'année. Il semblait avoir besoin d'aide et bien qu'il soit possible que mon empathie me mène à ma perte un jour; je ne pouvais pas décemment le laisser dans cet état de détresse sans au moins essayer de l'aider.
Une fois mon violon complètement rangé je m'approchais doucement pour ne pas effrayer le jeune homme plus que ça
- Hey, ça n'a pas l'air d'aller, est-ce que je peux faire quelque chose pour t'aider ? avais-je demandé d'une voix calme
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Tuer le temps : Bourrasqueur des Enfants des Vents depuis 2016, il est destiné à avoir un grand avenir en politique. Avenir dont il ne veut pas, assurément, mais qu'il n'a pas vraiment d'autre choix que de poursuivre sous peine de conséquences désastreuses.
Familier : 
Freja, la chouette chevêche qui semble en permanence en colère. Ce n'est pas qu'une apparence, croyez-le ; elle déteste tout et tout le monde. Attention aux coups de bec !
Freja, la chouette chevêche qui semble en permanence en colère. Ce n'est pas qu'une apparence, croyez-le ; elle déteste tout et tout le monde. Attention aux coups de bec !
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Arrivé.e le : 09/10/2023
Messages : 1232
Respire. Il ne se passe rien. Respire, putain. Pourquoi est-ce que tu t'infliges ça ? Respire. Encore. Il ne se passera rien. RIEN.
Vingt-cinq ans. Ca fait presque vingt-cinq ans que ma vie a basculé. On aurait pu croire que depuis le temps la douleur s'est atténuée, que la culpabilité s'est évanouie, que les souvenirs se sont érodés. On pourrait croire que j'ai guéri, enfin. Que le traumatisme s'est résorbé tout seul, à force de l'ignorer purement et simplement. La vérité, c'est que dès la moindre contrariété, tout me revient à la tronche. Et ces derniers temps, je n'ai que ça, des contrariétés.
Il y a cette histoire de mariage, tout d'abord. Malgré les efforts de plusieurs personnes, il semble inévitable. Je vais enfin être lié à une femme, comme mes parents l'ont souhaité des années durant. Je ne peux m'échapper de cette obligation. Fuir n'est pas une option ; ils me retrouveraient...NOUS retrouveraient. Et ce qu'ils feraient subir à Lucius me ferait regretter d'avoir un jour posé le pied sur cette foutue planète. J'ai eu la chance d'oublier les chaînes à mes chevilles pendant des mois...maintenant, celles-ci se rappellent à moi avec plus d'insistance que ceux qui en tiennent le bout.
Respire.
Mon coeur bat la chamade, des sueurs froides coulent le long de mon dos. Mes bras croisés sur ma poitrine sont crispés, mes doigts plantés dans ma chair, les jointures blanches. Je ne sais même pas pourquoi je m'impose cette horreur. Pourquoi je suis revenu ici. Ou peut-être que si...j'en sais rien. Depuis que Thanikos a essayé de contacter Aurelius, je ressens cette furieuse envie de revenir à cet endroit où tout est arrivé. Cette ruelle où sa vie s'est arrêtée, en même temps que la mienne. J'ai besoin de le revivre, comme une pensée masochiste qui ne peut que faire plus de mal que de bien. Est-ce parce que j'ai l'impression d'être heureux ? Non...avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, ce mariage qui scellera mon sort, je ne ressens plus ce bonheur presque insouciant des premiers mois passés aux côtés de mon amant. Alors pourquoi ? Pourquoi est-ce que je m'impose ça ?
Respire. Res...
Les sons s'éloignent, comme étouffés. Mes oreilles bourdonnent, je n'entends plus qu'une respiration difficile. Des étoiles apparaissent devant mes yeux ; malgré mes efforts, l'oxygène semble manquer à mon cerveau. Est-ce que je respire, au moins ? Est-ce que je ne fais que le répéter en boucle dans ma tête, sans vraiment agir ? J'en sais foutrement rien.
Là. C'est là qu'ils l'ont...
Je m'accroupis, la main droite posée contre le mur pour ne pas basculer, les jambes trop tremblantes pour me garder debout sans conséquences. Vingt-cinq ans...et la douleur est toujours aussi vive. J'ai dix ans de nouveau. Petit garçon stupide, coupable du pire crime qui soit ; un fratricide.
La voix de Madame Karlsson résonne à mes oreilles, s'insinue dans mes veines comme un poison. Mes yeux fixent encore cette ruelle, ce mur qui a pourtant bien changé depuis le temps. Je suis...complètement perdu dans ce monde fait d'angoisse et de douleur. J'ai besoin d'aide.
Mais je n'en veux pas, de l'aide. Je ne la mérite pas. Pas pour ça, pas pour cette raison. Je mérite cette douleur. Cette angoisse qui me prend à la gorge, me noue les entrailles, me donne envie de vomir. Si bien que lorsque je ressens la présence de quelqu'un d'autre, mon premier réflexe est de détourner le regard. Garder les apparences, sauver ce qu'il reste de mon ego en miettes.
Tout mon être lui hurle de me tendre la main, mais ce foutu ego s'en mêle une fois de plus. Je suis un Karlsson. Je n'ai besoin d'aide de personne, et je n'autoriserai personne à me voir dans cet état. Je suis du côté humain, heureusement...ça atténue peut-être un peu l'influence de mon nom. Mais je reste désespérément accroché à ce qu'il signifie.
Ma voix s'étrangle toute seule dans ma gorge, et je sens l'angoisse remonter une nouvelle fois. Désormais à genoux, je croise de nouveau les bras sur ma poitrine et tente de contenir ce hurlement qui cherche à s'échapper.
Respire. Tu es en sécurité. Tu n'es plus impuissant maintenant, Nero. Ta magie peut détruire la ville entière si tu la laisses agir. Si d'autres tentent de t'attaquer, tu peux les éliminer toi-même. Tu l'as déjà fait. Enfin...Jake l'a déjà fait. Il ne te laissera pas tomber, jamais. Il fait partie de toi, désormais.
J'ai beau tenter de me rassurer, mon esprit n'est pas rationnel. Il ne cesse de se remémorer cette horreur, de l'enjoliver même, ou la rendre pire encore que les véritables souvenirs. Si j'avais été si puissant alors, Aurelius aurait survécu. J'aurais pu le défendre. J'aurais dû le défendre. Je mérite cette douleur. Je veux rentrer à la maison...
Expansionniste
En ligne
La discordance des temps modernes
La bosse de l'écrivain
Nano-quoi?
Trombinoscope :
Face claim : Lachlan Watson
Pronoms RP : Je/Iel
Âge : 24 ans
Tuer le temps : Étudiant.e en Langues celtiques et Anglaise avec option Archéologie + Livreureuse Uber-witch
Familier : Poney Highland du nom de Rainbow Dash
Compte en banque : 226
Arrivé.e le : 08/12/2023
Messages : 119
[quote="Sunny Blyth"]
TW : Mention d'angoisse et de peur
S'il espérait que j'allais bouger de là. Il rêvait
- Oui oui c'est ça et moi je m'appelle Charlotte de Windsor 3ème en ligne pour le trône d'Angleterre.
Avais-je dit sur un ton qui se voulait ironique. Est-ce qu'il l'était vraiment ? je n'en savais rien mais en tous cas l'intention était là.
- Tu peux toujours râler ou agir comme les bully de l'académie, je ne te laisserai pas dans cet état d'angoisse seul. Je sais ce que ça fait d'avoir l'impression qu'on va mourir à cause de l'angoisse et jamais je ne laisserai l'un des miens seul face à cela ... même si tu m'as fichu de la neige dans la tronche au marché de Noël
Évidemment je parlais de Noël et non de Yule car peu de gens fêtaient Yule chez les humains et nous serions passé.es pour des timbrer fan de sorcellerie. Même si ça n'aurait pas été si loin de la vérité quand on nous connait.
Je soupirais et m'accroupis à sa hauteur, sans pour autant le coller, dans ce genre de situation nous avions besoin d'espace pour reprendre nos esprits et je ne voulais guère l'oppresser plus qu'il ne l'était déjà:
- Je ne sais pas ce qui te met dans cet état et je ne veux pas le savoir —À moins que tu souhaites en parler, dans ce cas je serai de toute ouïe— mais tu es en sécurité, je ne laisserai rien ni personne t'approcher, tu es en sécurité et ces souvenirs qui t'envahissent ne sont que des souvenirs rien de tout cela n'est réel, tu es totalement en sécurité.
Je déposais mon étui à violon au sol, lui montrant ainsi que rien ni personne ne me ferait partir, même pas lui. Il pourrait hurler ou me menacer de mort je ne bougerai pas d'un pouce. Alors que sa voix s'étranglait alors qu'il me demandait encore de partir, je secouais la tête:
- Je vais plutôt essayer de t'aider à faire passer ta crise d'angoisse. Non ça ne va pas si j'étais un chien je pourrais entendre donc cœur barre à 200 battement minute. Je sais que j'ai l'air d'un Bisounours mais je ne suis pas stupide, Beettlejuice.
Je lui laissais le temps d'assimiler mes dires avant de tenter de lui expliquer une des techniques que m'avait apprise mes psychologues pour calmer mes crises d'angoisse.
- Pour que la crise passe il faut distraire ton esprit de ce qui te terrifie. On pourrait changer d'endroit si tu le souhaites. Il y a des petits café tout autour on pourrait aller s'asseoir ou juste trouver une ruelle avec un peu moins de passage...
Je disais cela car je m'étais déjà déplacé.e deux fois pour ne pas attirer l'attention de plusieurs humains. Heureusement que nos portails étaient invisibles aux yeux des humains sinon nous aurions été grillé.es depuis bien longtemps.
- Une autre technique qui fonctionne sur moi c'est que la personne qui se trouve à mes côtés me demande de lui citer 5 choses qui m'entourent que je peux voir, 3 choses que je peux toucher et enfin deux choses que mon odorat peut capter
J'avais expliqué cela calmement, beaucoup plus lentement que d'habitude. Ainsi il pouvait assimiler les informations tranquillement, sans que mon tdah qui me faisait parler aussi vite que speedy Gonzalez ne le stresse.
- À toi de me dire ce que tu préfères...
avais-je ajouter toujours aussi calmement. Bien que sa réaction première avait été quelque peu agressive, comme à chaque -rare- fois où j'avais pu le croiser, je tenais absolument à l'aider. Si par contre il continuait à me hurler dessus je n'étais pas certain.e de pouvoir rester calme ad vitam eternal.
Crédits ; ImmortelleKim sur Tumblr
Au clair de la lune mon ennemie l'angoisse
27.06.2024
ft @Nero Karlsson et @Sunny Blyth
la musique adoucit les moeurs
S'il espérait que j'allais bouger de là. Il rêvait
- Oui oui c'est ça et moi je m'appelle Charlotte de Windsor 3ème en ligne pour le trône d'Angleterre.
Avais-je dit sur un ton qui se voulait ironique. Est-ce qu'il l'était vraiment ? je n'en savais rien mais en tous cas l'intention était là.
- Tu peux toujours râler ou agir comme les bully de l'académie, je ne te laisserai pas dans cet état d'angoisse seul. Je sais ce que ça fait d'avoir l'impression qu'on va mourir à cause de l'angoisse et jamais je ne laisserai l'un des miens seul face à cela ... même si tu m'as fichu de la neige dans la tronche au marché de Noël
Évidemment je parlais de Noël et non de Yule car peu de gens fêtaient Yule chez les humains et nous serions passé.es pour des timbrer fan de sorcellerie. Même si ça n'aurait pas été si loin de la vérité quand on nous connait.
Je soupirais et m'accroupis à sa hauteur, sans pour autant le coller, dans ce genre de situation nous avions besoin d'espace pour reprendre nos esprits et je ne voulais guère l'oppresser plus qu'il ne l'était déjà:
- Je ne sais pas ce qui te met dans cet état et je ne veux pas le savoir —À moins que tu souhaites en parler, dans ce cas je serai de toute ouïe— mais tu es en sécurité, je ne laisserai rien ni personne t'approcher, tu es en sécurité et ces souvenirs qui t'envahissent ne sont que des souvenirs rien de tout cela n'est réel, tu es totalement en sécurité.
Je déposais mon étui à violon au sol, lui montrant ainsi que rien ni personne ne me ferait partir, même pas lui. Il pourrait hurler ou me menacer de mort je ne bougerai pas d'un pouce. Alors que sa voix s'étranglait alors qu'il me demandait encore de partir, je secouais la tête:
- Je vais plutôt essayer de t'aider à faire passer ta crise d'angoisse. Non ça ne va pas si j'étais un chien je pourrais entendre donc cœur barre à 200 battement minute. Je sais que j'ai l'air d'un Bisounours mais je ne suis pas stupide, Beettlejuice.
Je lui laissais le temps d'assimiler mes dires avant de tenter de lui expliquer une des techniques que m'avait apprise mes psychologues pour calmer mes crises d'angoisse.
- Pour que la crise passe il faut distraire ton esprit de ce qui te terrifie. On pourrait changer d'endroit si tu le souhaites. Il y a des petits café tout autour on pourrait aller s'asseoir ou juste trouver une ruelle avec un peu moins de passage...
Je disais cela car je m'étais déjà déplacé.e deux fois pour ne pas attirer l'attention de plusieurs humains. Heureusement que nos portails étaient invisibles aux yeux des humains sinon nous aurions été grillé.es depuis bien longtemps.
- Une autre technique qui fonctionne sur moi c'est que la personne qui se trouve à mes côtés me demande de lui citer 5 choses qui m'entourent que je peux voir, 3 choses que je peux toucher et enfin deux choses que mon odorat peut capter
J'avais expliqué cela calmement, beaucoup plus lentement que d'habitude. Ainsi il pouvait assimiler les informations tranquillement, sans que mon tdah qui me faisait parler aussi vite que speedy Gonzalez ne le stresse.
- À toi de me dire ce que tu préfères...
avais-je ajouter toujours aussi calmement. Bien que sa réaction première avait été quelque peu agressive, comme à chaque -rare- fois où j'avais pu le croiser, je tenais absolument à l'aider. Si par contre il continuait à me hurler dessus je n'étais pas certain.e de pouvoir rester calme ad vitam eternal.
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