Cecil Galbreath ⨳ Heavy is the head that wears the crown

Trop sérieux ; Couronné d'un calme olympien, serein ; Du sang froid dans les veines jusqu'à la froideur stoïque ; Digne de confiance ; Charismatique & éloquent, tu es né pour être un meneur; Inflexible devant ton devoir, tes responsabilités ; Difficulté à exprimer ses émotions, les mots ne trouvent pas ta bouche pour s'étirer dans l'air ; Anxiété à l'idée de ne pas être à la hauteur, de flancher et de t'effondrer ; Si peur de l'abandon, si peur d'être seul au sommet ; Veux rendre fier‧e‧s papa et maman (surtout maman) ; Docile, obéissant à ce que tu penses être ton devoir, à ta mère ; Travailler jusqu'à t'épuiser, t'effondrer ; N'as jamais remis en question l'éducation reçue, les préceptes familiaux ; Protecteur de ton coven, de ta famille, de celleux auxquels tu tiens.

20 AOUT 1993
Naissance de Cecil (Ecosse) tw mention d'infertilité familiale
Cette année-là, la chaleur est forte et tu nais par une nuit d'orage. Premier enfant de la deuxième branche, tes parents t'accueillent avec réjouissance et aussi un léger pied de nez paternel à ton oncle incapable d'engendrer plus d'un enfant. Quelques heures plus tard, Effie apparaît à son tour, petit panda roux lové contre ton petit corps somnolant.

ENTRE 1996 ET 1998
Naissance de Matthew tw rivalité fraternel
Le deuxième pointe son nez comme une comète dans un ciel sans orage. Tu avais maman pour toi, tu ne partageais rien jusqu'ici : ni l'attention, ni tes jouets, ni les sucreries. Tu fronces du nez en l'observant, tu murmures : " L'est tout petit, quand même. " Comme si le si petit frère, le bébé dans son berceau était fragile et qu'il pourrait s'envoler au vent en un instant. Et pourtant, dans ton coeur d'enfant, il y a la peur, la peur de ne pas être le premier, la peur d'être surpassé alors que Maman et Papa se tournent vers cet enfant tout neuf. Tu cries, tu hurles, tu quémandes de l'attention et on te rabroue en te disant que tu es grand maintenant. Et tu envies même ton cousin de n'avoir rien à concéder, à négocier avec un frère voleur de parents. Et puis tu réalises ; en effet, t'es grand, tu te dois de montrer l'exemple, d'être parfait.

SEPTEMBRE 1999
Entrée à l'académie tw pression familiale
Tu rentres à l'Académie, en internat. Comme des centaines d'autres enfants. L'adaptation n'est pas difficile et tu ne pleures même pas. Tu gonfles le torse, tu veux rendre ta mère fière alors qu'elle veille sur toi. Et tu n'es que le deuxième de cette génération de Galbreath à fouler ses marches. Ton cousin l'a fait trois ans plus tôt ; tu le dépasseras, t'as promis à papa. Sous les yeux bienveillants mais intransigeants de ta mère, tu défiles avec un tas d'autres gamin‧e‧s. Tu as déjà hâte des premiers cours de magie. Toi, tu veux devenir quelqu'un de grand. Tu veux devenir chuchoteur onirique.

ENTRE 2000 ET 2002
Naissance d'Abigail
Cette fois, tu es plus grand et tu observes avec attention le bébé gazouillant qu'est ta soeur. La petite princesse est déjà superbe et même Effie tombe sous le charme quand elle fait des cabrioles et couvre le familier et la dernière-née de son épaisse queue pour ne pas qu'iels aient froids. Tu as l'impression que ta soeur t'a pris tout ton coeur et toute la tendresse qu'il existait dans ce monde pour le placer entre ses paumes. Et tu promets d'être toujours là pour elle, de la protéger, de la chérir. De lui offrir le monde.

SEPTEMBRE 2001
Rencontre avec Jingyi
La petite pleure à chaudes larmes au détour d'un couloir. Tu ne sais pourquoi tu t'arrêtes alors que tu allais à ton entraînement de rugby. Pourtant, tu ne peux l'ignorer et tu t'approches en douceur, tentant de lui demander si tout va bien. Et elle explose encore plus fort en pleurs, en t'expliquant maladroitement qu'elle n'a pas eu de bonnes notes et que sa famille va la gronder. Tu ne sais pourquoi, ni comment mais tu proposes ton aide à l'Enfant des Vergers, en séchant ses larmes dans ton mouchoir. Et puis de fil en aiguille, vous vous retrouvez pour de l'aide aux devoirs, quelques petites leçons d'anglais et en échangeant quelques douceur (même Effie lui offre des noix qu'elle cache tu-ne-sais-où).

JUILLET 2004
Fin du cycle primaire tw abandon, épuisement scolaire, fiançailles imposées, age-gap.
Ton premier cycle à l'Académie s'achève sur des lauriers, des compliments, des milliers de félicitations. Tu vois la fierté dans les yeux de ton père, le hochement de tête de ta mère. Tu es si heureux alors que tu somnoles contre elle, tu lui racontes comme tu as beaucoup travaillé. Comme tu t'es battu pour faire mieux qu'Alasdair, que tu ne t'es pas reposé. En plus, tu as intégré le club de rugby. Tu es un bon joueur et tu promets, tu feras encore mieux. Tu paves une exigence cruelle, brutale sur toi. Tu as, pourtant, tellement besoin de leur fierté pour exister.
C'est sans doute pour ça que tu ne te rebelles pas, ne te questionnes pas quand on te fiance à Carmen, amie de la famille de longue date. Votre union est comme tant d'autres : planifiée, élaborée et faite pour engendrer une progéniture magique. Tu trouves ça un peu bizarre ; pour toi, c'est ta grande soeur, c'est l'amie avec laquelle tu as grandi. Et puis Carmen s'enfuit sans demander son reste. Tu supplies, quémandes, tu es sûr qu'elle n'est pas partie, que quelque chose lui est arrivé. " Carmen, c'est une personne bien. " Tu finis par te faire une raison, à force de remontrances de ta mère, à force de comprendre qu'elle est partie. Qu'elle t'a abandonné.

JUILLET 2005
Puberté et rituel tw pression familiale
Tu étais prêt pour ce moment et tu l'attends avec une excitation palpable lorsque ta puberté pointe le signe de son nez. Plongeant dans un rêve aux côtés de lae Prophète‧sse des Songes, c'est le plus beau rêve que tu n'aies jamais fait. Au réveil, Prophète‧sse et Tisseur‧euse s'entretiennent, puis iel consulte les esprits de tes ancêtres. L'avenir qu'on te souffle est rayonnant, brillant. Les mots tournent encore dans ta tête : Tu deviendras quelqu'un d'important, tu feras des grandes choses. Si tu ne te perds pas toi-même en route. Tu y vois le signe qu'il te faut continuer à suivre le destin tracé pour toi. Qu'il ne faut surtout pas en dévier.

SEPT 2004 A JUIN 2008
Cycle secondaire
Tu continues une scolarité sans anicroche, sans écart. La perfection semble ruisseler de toi avec une évidence latente, tendre. T'es pas vraiment conscient que t'enfermes de plus en plus tes rêves, que tu te noies dans ce qu'on attend de toi. Mais le parcours est exemplaire, l'excellence scolaire présente et sportive jamais loin. Tes dons se développent aussi sous un travail acharné, des leçons supplémentaires. Tout semble te réussir, te sourire. Et tu commences à recevoir quelques lettres enamourés de quelques sorcier‧e‧s, que tu  prends par politesse mais que tu n'ouvres jamais. A quoi bon rêver quand ta vie est déjà toute tracée ?
Tu ne fais pas d'erreurs sur ton examen final. Tu es inébranlable, indélogeable de cette place de celui à qui tout réussit, à qui la vie sourit.

SEPT 2008 A JUIN 2012
Cycle tertiaire tw pression familiale, épuisement mental
Tu sors de l'Académie avec tous les honneurs, auréolé de gloire et de puissance. Tu as amplement dépassé ton cousin, on loue tes louanges aux repas de famille. On te promet un avenir glorieux mais l'épuisement se fait sentir. Tu résistes pourtant, tu continues. Coûte que coûte quoiqu'il t'en coûte. Même ta santé.

SEPT. 2012 A DECEMBRE 2018
Entrée dans l'organisation parallèle d'investigation d'orinomancie du paternel tw intrusion de la vie privée (espionnage par les rêves), chantage
Avant de briguer une poste au sein du coven, tu décides de faire tes armes dans l'organisation de ton père. Tu y entres avec les yeux brillants, éclatants d'ambitions. Et tu plonges dans les rêves comme un jeu, arrachant secrets sur secrets, faisant chanter tes victimes. Tu n'as pas de doutes sur ce que tu fais. Tu n'as aucune morale et tu n'hésites pas. Tout ça, tout ce que tu fais c'est pour le plus grand bien.

JANV. 2019 A 2024
Promotion au titre de Gardien des Limbes tw intrusion de la vie privée (espionnage par les rêves), chantage, cauchemars
Tu attires de plus en plus l'attention de ton coven et tu te retrouves promu au poste de Gardien des Limbes. Si tu l'acceptes, tu n'oublies pas ta véritable ambition et tu es persuadé que tu y arriveras, plaçant peu à peu tes pions, tes ambitions. Tu y arriveras, tu le sais.

JANVIER 2024
Départ et abandon d'Alasdair tw abandon familial
Il est parti. C'est tombé comme un couperet, comme une violence de plus dans le coeur, un couteau planté profondément, violemment. Tu as senti ton monde trembler, s'ébranler, se tuer. Et d'un coup, Alasdair n'était plus là. D'un coup il a été balayé, raturé des registres. Son nom n'a jamais existé. Plus personne ne semble avoir le droit de le prononcer. Plus personne ne semble existé. Et toi, il ne te reste que des questions, des regrets, l'impression qu'on t'a arraché un morceau de toi. Comme à chaque fois que tu es désemparé, que tu es triste, tu viens rejoindre les bras de ta mère, tu lui susurres tes peines. Qu'elle balaye peu à peu. Elle te murmure : vois le bon côté des choses, plus personne n'est là pour te faire de l'ombre. Et pourtant, toi, tu sais que le soleil ne peut exister que dans l'ombre de la nuit. Tu aurais préféré qu'elle reste, son ombre.

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01 / MAMA'S BOY ou le garçon encore accroché à sa maman
Très attaché à ta mère, tu as toujours un geste tendre pour elle, une attention inattendue comme un geste de reconnaissance envers tout ce qu'elle a toujours fait pour toi. Toujours dans l'idée de cet amour de parent à enfant qui ne s'est jamais essoufflé, qui n'a jamais connu une seule ombre au tableau. Il faut dire qu'Helen Galbreath t'a façonné, soigneusement taillé. Et il n'y a rien de plus précieux pour toi que de voir la fierté briller dans ses yeux. Il n'y a rien de plus évident que sa tendresse quand le monde s'effondre. Alors tu la protèges farouchement, tu la soutiens religieusement et tu serviras toutes ses ambitions. Qu'importe où elles sont. Qu'importe ce qu'elles sont. Après tout si c'est ta mère qui le dit, c'est que c'est forcément bon, non ? Bien entendu.

02 / GO HARD OR GO HOME ou l'amour des sports.
A l'Académie, tu as découvert le rugby. D'abord, tu as intégré le club parce que le sport c'est bien. Pour compléter ton éducation. Peu à peu, tu t'es épris, amouraché, enivré de ce sport. Tu n'as eu de cesse de vouloir te perfectionner, jouer parce que ça te vidait la tête, ça te permettait d'avoir autre chose. Parce que sur le terrain, il n'y a plus que le ballon qui compte. Parce qu'il n'y a plus ni poids, ni pression familiale. Et on t'a susurré (loin des oreilles de ta mère) que tu aurais pu avoir une carrière côté humain‧e‧s dans ce domaine. Tu en as ris, à secouer la tête et balayer l'idée. Que de sottises . Il y a longtemps que tu as arrêté ce sport - en sortant de l'Académie. Mais tu aimerais parfois aller à quelques matchs et t'enflammer pour les équipes professionnelles. Tu aimerais ça oui mais quand aurais-tu le temps ?

03 / VRAC ou tout ce qu'il y a à savoir.
Tu préfères le thé au café, le salé au sucré. Tu laisses même facilement certains de tes desserts à Effie ; Dans tes manières, dans tes postures, ton phrasé, tout respire l'éducation donnée. Tu es poli, toujours tiré à quatre épingle, absolument sophistiqué, raffiné. Tu es bien-né et tu ne t'en caches pas ; Quelques notes de piano s'évadent encore dans l'air sur le parcours de tes doigts. Tu en joues avec ta soeur, lors des réunions familiales où les rires pleuvent ; Le doudou d'enfance est encore en ta possession, c'est un petit crocodile qu'Effie s'entête à cacher pour venir se lover dans tes bras à la place ; Tu rougis sur la nuque et non sur les joues ; Tu n'as aucune expérience amoureuse malgré les intérêts, les tentatives de flirts. Ca te gêne un peu et t'avoues tu sais pas quoi faire quand une fille t'aborde. Surtout depuis que tu as ce crush dévorant, brûlant pour Jingyi ; Amoureux de la musique, tu aimes lorsque les notes s'élèvent de ton tourne-disque alors que tu travailles, consciencieux.