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I wish I could say I am a light that never goes out ; ft. Marilou

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Filomena Barclay-Nave
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Trombinoscope : I wish I could say I am a light that never goes out ; ft. Marilou 29f546919dcc18ae69993271c40faea6
Face claim : sadie sink
Pronoms RP : elle/she
Âge : 27 ans
Tuer le temps : SOUVERAINE IGNEE des Enfants des Volcans. Unanimité désunie, légitimité remise en question par une poignée. Prise au milieu de rapports d'influence quand tu essaies de mener ton office avec sincérité et dignité.
Familier : MILTON est un SURICATE. Présence constante, ou presque, à tes côtés - éternel compagnon de vie, partenaire qui ne t'abandonnera jamais.
Compte en banque : 884
Arrivé.e le : 25/08/2024
Messages : 720
   
I wish I could say I am a light that never goes out



tw: blessure par balle (mention), désespoir

Cette nuit, la bruine tombe sur Edimbourg, elle lave les traces de ce qui vient de se passer. Demain, les gens, les autres se réveilleront comme si de rien n'était. Leur vie continuera comme si rien ne s'était passé.

Mais toi, tu ne vois pas de lendemain.
Pas alors que tu fais face à ce mur lisse.
A cette rue vide. A ce portail qui se refuse à toi.

« Je veux rentrer, les larmes explosent, tracent leurs sillons sur tes joues. Tu t'effondres sur le trottoir trempé de pluie. Tu as mal partout - dans tes muscles, dans tes os. Mais c'est au cœur que la douleur est la pire. Tu as l'impression que ton âme est explosée en mille morceaux dont les bords tranchants te coupent les doigts. Laissez-moi rentrer à la maison. Je veux rentrer, s'il vous plaît. »

Mais il n'y a personne pour te répondre.
Tu es seule dans cette rue - comme dans ce qui te reste de vie. Même ton lien s'est rompu avec Milton, est-il encore en vie ? Un autre sanglot te traverse à cette idée terrible. Et s'il te fallait désormais vivre sans ton familier, sans ton ami de toujours ? Sans ton seul ami pour la vie. Et il y a une avalanche de regrets pour t'avaler, t'engloutir - pour toutes les choses que tu lui as refusées, que pour tout ce que vous n'avez pas fait ensemble. Tout ce que vous auriez pu, dû vivre encore.

En tremblant, tes doigts s'accrochent à ton portable. Larmes et pluie s'abattent en gouttes lourdes sur l'écran tactile et il te faut un long moment avant d'atteindre le contact recherché. Un encore plus long moment avant d'appeler. Les bip se succèdent jusqu'à te diriger sur le répondeur. Jusqu'à te renvoyer à la solitude qui est désormais la tienne. « Je, Gabriel ... » Tu commences avant d'hésiter. D'envisager de raccrocher. Mais tu te brises sur tes propres émotions, sur les mots qui ne viennent pas. Le besoin de dire, et l'incapacité de le faire. « Je ne peux pas rentrer à la maison. » Tu commences par le plus simple. Le plus évident. « J'ai mal. » Puis tu éclates dans un sanglot. « Et j'ai froid, Gabriel. » J'ai froid à l'âme, j'ai froid au cœur.

Tellement froid que tu en trembles, que tu es sûre que c'est la mort qui t'enlace et qui t'embrasse. Dans une vaine tentative de te protéger de la pluie, du monde extérieur, tes bras se resserrent autour de ton corps alors que tu repars, titubante, vacillante, en quête d'un abri, d'un lieu où t'allonger et ... et tu ne sais pas, advienne que pourra. Tu es tellement fatiguée. Tellement vidée, usée. Les larmes, la perte de ta magie, de Milton et ta blessure - c'est trop. C'est trop pour ton esprit que tu sens glisser à nouveau.

Un dernier sursaut de lucidité te rappelle l'autre numéro favori de ton répertoire. Tu ne sais même pas si le bip final t'envoie vers la messagerie ou vers elle. « Bonsoir Marilou, un reniflement. Tu tentes de ravaler tes larmes, tu te raccroches à l'élémentaire - à la politesse. Et ta voix reprend, hachée par chaque respiration tremblante que tu prends : je suis désolée ... désolée de te déranger ... au milieu de la nuit. Mais je, tu es la seule. Et je, j'ai besoin d'aide, s'il te plaît. »

S'il te plaît, aide-moi.
S'il te plaît, sauve-moi.
Marilou de Mercœur
Candide
Marilou de Mercœur

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Nano-quoi?

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Face claim : Dove Cameron
Pronoms RP : ELLE ; pronoms féminins
Âge : 24 ANS ; même pas un quart de siècle.
Tuer le temps : CHANTEUSE, POPSTAR, INFLUENCEUSE ; l'amour de la scène dans les veines, une voix enchanteresse, un sourire innocent et parfois un peu canaille.
Familier : AUCUN ; longtemps, son absence te pinçait le coeur. Longtemps, tu n'as pas compris pourquoi tu n'étais pas aussi spéciale que tes demi adelphes. Mais maintenant, tu en as pris ton parti.
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Arrivé.e le : 11/09/2024
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I wish I could say I am a light that never goes out


tw: blessure, désespoir


La pluie est dure aux hautes fenêtres alors que tu as les yeux perdus sur les partitions, que la musique dégueule des enceintes. Tu chantes à certains moments sur tes tubes et sur celleux des chanteuses que tu aimes, adores. Ces jours-là, tu bénis Thalassadora de les amener car il te laisse le temps de travailler, gratter quelques notes sur le papier. Il te laisse une bulle de douceur, de chaleur au milieu du tumulte de la vie, des froids et des questions. Il t'arrive souvent de penser à la rouquine rencontrée quelques semaines plutôt, à la chaleur de votre baiser. A la salle de concert plongé dans le noir, où tu ne l'as plus vue. Il t'arrive de penser aussi à ta vengeance, à la montagne qu'il te faut gravir. Tu ne sais pas trop par où commencer, comment calculer les choses. De tes longs ongles fins et manucurés, tu te demandes constamment, perpétuellement, si tu vas y arriver, en froissant papiers et articles. Alors tu chasses tes pensées en créant des chansons, des morceaux envoutants, entêtants pour s'aimer soi-même, pour ne pas s'égarer. Il y a même une chanson intitulée "Mapa" égarée dans ton classeur. Peut-être qu'un jour, tu auras le courage de la chanter. Peut-être qu'un jour, les larmes cesseront de monter en en parlant.

Un soupire et tu te laisses tomber dans le canapé bleu canard, les yeux rivés vers le plafond, les mains sur ton ventre. Il faut que tu penses à manger et puis te coucher. Tu as un photoshoot demain et tu dois être jolie, présentable, impeccable. Le rêve doit se poursuivre, le rêve de la sirène doit perdurer, durer. La nuit te semble pourtant si loin du sommeil alors que tu coules un regard vers ton portable. Il vibre brutalement contre le tissu et le prénom sur l'écran t'étire un sourire comme un soleil ardent, plaisant. Tu le saisis sans hésiter, poussant du pouce l'icone pour décrocher " Hiii Filo-Bonsoir Marilou, son reniflement à l'autre bout du combinée te fait froncer les sourcils, battre des cils lentement. Il y a un problème, un gros problème. Tu n'as pas besoin de mot pour le savoir. Je suis désolée ... désolée de te déranger ... au milieu de la nuit. Mais je, tu es la seule. Et je, j'ai besoin d'aide, s'il te plaît. Tu es où ? Tu expires dans un soupire alors que tu sors du canapé, délogeant Tab' endormi à tes côtés. Très vite, tu attrapes un hoodie avec un logo immonde, un legging. Fil, restes avec moi, ok ? Je vais te trouver. J'arrive vite, je te le promets, tu appuies sur le bouton pour sonner chez tes gardes du corps, signe que tu veux sortir. Est-ce que tu as encore de la batterie ? Partages-moi ta géolocalisation. Je suis là vite, vite. La panique gonfle ton coeur alors que tu enfiles une doudoune qui va jusqu'à tes chevilles, que tu sautes dans ta première paire de chaussures fermées - des baskets hautes et dégueulasses. Tu rabats ta capuche en sortant et dévales quelques marches avant de te jeter dans l'ascenseur.  La clé t'échappe sous le stress, tu jures mais te reprends : ne t'inquiètes pas, ce sont juste mes clés. Tu les tournes en tapant le code et tapant sur le bouton -1. Là le garde du corps t'attend aussi et te lâche un : est-ce que c'est pour un moka ? Non, pour une amie, Al'. Le garde du corps est habitué à tes envies nocturnes. Tu n'as saisi que le nom d'un pub, qu'elle ne sait pas où elle est et par delà ses pleurs, il y a le ping de sa géolocalisation. Je suis là, Fil'. On prend la voiture, ok ? Tu te penches vers le garde du corps qui entre la localisation dans le GPS. Très vite, la scène prend des allures de film d'action. Pourtant, ça ne te fait pas rire quand tu invectives le pauvre Al' de faire plus vite, qu'il faut vous dépêcher. On est plus qu'à quelques mètres. Je sors de la voiture, d'accord ? Restes avec moi, tu continues d'une voix douce, rassurante. Le garde lâche un regard désapprobateur mais te laisse filer alors que tu rabats la capuche. "

Tu te mets à courir vers l'endroit et tu la vois. Sa crinière flamboyante collée à son cou, les épaules secouées de sanglots. " Fil, Fil, je te vois. Tout va bien aller, tu souffles dans le combiné et en un instant, tu es sur la sorcière. Tu l'enveloppes dans tes bras : Shhhh, je suis là, Fil'. Tout va bien, je te promets. Tu vois sa joue, tu vois ses airs apeurés, son regard perdu. Est-ce que tu peux marcher ? Tu coupes l'appel, attrapant la taille de ton crush. Il faut qu'on aille jusqu'à la voiture. Est-ce que tu t'en sens capable ? Tu désignes la voiture mal garée qui attend à l'autre bout de la place. Tu l'aides doucement, l'encourageant d'une poussée de main : Par Thalassadora, tu laisses échapper, pourquoi tu saignes ? Fil, qu'est-ce qui s'est passé ? " La voix est calme mais tes yeux ne chassent pas la peur de la voir dans cet état. Et tu ne comprends pas, ne sais pas pourquoi, soudainement, tout vous échappe. Tout dérape.

Filomena Barclay-Nave
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Âge : 27 ans
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Familier : MILTON est un SURICATE. Présence constante, ou presque, à tes côtés - éternel compagnon de vie, partenaire qui ne t'abandonnera jamais.
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I wish I could say I am a light that never goes out



tw: blessure par balle (mention), désespoir, mention de mort de familier

« Hiii Fil- »

Un autre jour, un autre moment, tu aurais souri à la voix séductrice de Marilou. En temps normal, tu aurais renchéri de mots joueurs en sous-entendus enjôleurs - avec le goût de votre dernier baiser sur les lèvres, cette sensation de trop peu qui s'étire et t'attire à elle.

Mais, ce soir, rien n'est normal. Tu le sens en toi, sur toi. Il y a quelque chose de différent, une partie de toi amputée, envolée - il y a ta magie que tu essaies d'appeler pour te réchauffer alors que tes doigts tremblent autour du téléphone, il y a l'absence de Milton qui te tord les entrailles. Il y a tout un pan de ton identité qui s'effondre dans ce qui vient de se passer cette nuit. Il y a tout ton monde qui vient de te rejeter dans ce portail scellé, cette rue vide. Seule. Tu es seule.

A ton oreille, tu entends la voix de Marilou et tu t'y accroches comme si c'était ton fil d'Ariane, ta dernière ligne de vie. Entre tes sanglots et les « d'accord » que tu renifles au hasard entre deux silences à combler, tu ne comprends ses mots mais ce n'est pas ce qui compte. Ce qui importe, c'est qu'elle te fait te sentir un peu moins seule. Un peu moins désespérée. « J'ai, j'ai froid, Marilou. » Tu lui avoues la solitude glacée qui t'enveloppe, qui te bouffe. « Je crois qu'il est parti, il est parti, tu renifles au téléphone, incapable de dire ce que tu crains réellement - que Milton ait disparu, qu'il soit mort : je ne le sens plus, je ne sens plus rien. » Et ton corps se recroqueville - cherche à s'abriter de la pluie. Du froid. Du monde.

Plus loin, une voiture s'arrête. Tu ne la remarques pas immédiatement. « Je crois que je suis toute seule maintenant. » Après avoir perdu Papa Gabriel, après t'être séparée de Maman. Il ne te reste même plus Milton, et c'est ta faute. C'est ta faute si le lien s'est brisé, c'est toi qui l'as cassé. « Shhhh, je suis là, Fil'. Tout va bien, je te promets. » Ses bras t'enveloppent en même temps que son parfum et c'est comme si une digue cédait en toi. C'est comme si, après avoir frôlé la noyade, on t'offrait une goulée d'air frais, une salvation que tu n'espérais plus. Et tes doigts s'agrippent à la doudonne et les larmes explosent à la hauteur du réconfort que sa présence t'apporte. « Je, pardon de t'avoir dérangée. Je ne voulais pas mais - » Tu es incapable de finir ta phrase, les mots restent bloqués, empêtrés dans ta gorge.

A sa question, tu obéis, tu te lèves - les jambes tremblantes, l'équilibre chancelant. La conscience prête à glisser. Tu saisis à peine la mention de Thalassadora quand elle remarque ta blessure, la douleur qui pulse dans l'épaule - mais qui n'est rien face à la perte de cette moitié de toi, de ton identité, ce manque qui irradie partout en toi. « Je, je, ce n'est rien, tu devrais dire, mentir mais tu ne réfléchis pas aux mots choisis, tu ne laisses glisser des demies vérités sans réaliser que tu frôles le Secret : Je, je, c'est ma faute. Je voulais aider, tu voulais juste les protéger, c'était ça ton devoir, ton ultime rôle, non ? Mais iels avaient des fusils, et des morts, il y a eu tellement de morts à cause de moi, et il y a eu une lumière, et maintenant je suis perdue, je ne peux plus rentrer chez moi, je suis toute seule, est-ce que Pyroluxion t'a rejetée pour en avoir tellement abandonné‧es, avoir laissé tant de sorcier‧es derrière toi pour le plus grand bien ? Est-ce que ça n'est pas toi qui aurais dû te sacrifier ? Est-ce que ce n'est pas ce qu'Iel attendait de toi ? Et j'ai tellement froid. » Si froid. Mais pas comme à l'arrivée de l'hiver. Pas comme lorsque la neige tombe et que tu grelottes rien qu'à la regarder. Là, tu as froid comme lorsqu'on est seul‧e, comme lorsqu'on perd toute source de chaleur dans sa vie.

Comme si tu avais perdu ton feu intérieur ce soir.
Comme si tu ne pouvais plus sentir l'amour de Pyroluxion sur toi.

Comme si, toi aussi, tu t'éteignais - flamme soufflée par la pluie et le vent qui s'abattent autour de vous - alors que ta conscience cède, t'abandonne ; que le noir t'enveloppe, t'avale entière. Et que ton corps glacé s'effondre contre celui de Marilou.
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