Accueil
Calendrier
FAQ
Rechercher
Membres
Groupes
S'enregistrer
Connexion
::
Flood et archives
:: ✦ Archives :: ✧RPs :: RPs abandonnés[abandonné] Bleu azuréen
Invité
En ligne
TW : Misogynie, sexisme, masculinisme, religion, culte/secte, violence, vulgarité
Ils n'en s'en cachent même plus, avait sifflé Tabaré avec haine. Même plus la décence de vivre dans l'ombre, de n'être qu'une poignée de contes destinés à effrayer les gamin·e·s du monde entier, connus comme réels par une flopée d'initiés déterminés à les traquer et leur réserver le sort qu'iels méritent. Le scroll infini des petites heures des nuits perdues, de celles où il n'écume pas les bars et les soirées à la recherche de la perle rare, n'avait pas été, contrairement à ce que tout le monde pense et clame comme de terribles moutons, du temps perdu qu'il aurait pu consacrer à des choses infiniment plus intelligentes (ou au sommeil, tout simplement).
Non, entre les quelques tiktoks envoyés çà et là (Ceux de mecs sans personnalité qui copient son contenu à Eli, ceux d'Eli sur le Discord pour créer de l'interaction et forcer l'algorithme à le proposer aux autres, un super drôle qu'il a envoyé à une fille avec qui il discute un peu sur Tinder qui lui a surtout tapé un vu magistral), il y avait ceux de tou·te·s ces sorcier·ières new age dont il se fout allègrement. Vraiment, l'humanité, c'est plus ce que c'était, depuis quelques temps. Parfois, il les envoie à quelques Membres de l'Ordre pour en rigoler ensemble, pour se dire que leur tâche est loin d'être fini tant que les gens lambda continueraient de vénérer ces engeances de démons et à se détourner de la Lumière divine.
Mais parfois, depuis peu, il y a ceux qui retiennent son attention. Où la façade grotesque titille son instinct peaufiné avec les années d'études, d'expérience. C'est peut-être bien ça, finalement, le véritable mal du siècle, c'est qu'iels prennent trop la confiance, aidé·e·s par des ignorant·e·s. Recruteur, pas chasseur, Tabaré avait partagé sa découverte avec la personne la mieux placée à ses yeux, évitant les plus hautes instances comme la peste pour des doutes, ne souhaitant ramener que la coupe (un superbe trophée destiné au bûcher, bien évidemment) à la maison. Pierres en plastique, tarots si généralistes que tout le monde, surtout les désespéré·e·s s'y retrouvent, et entre deux, tours de magie trop vrais pour être faux. Il y mettrait sa main au feu. Mais de préférence avec un pompier à côté, pour l'éteindre s'il s'avérait qu'ils se sont trompés et qu'il aurait mieux fait de garder ses mains dans ses poches.
Posté dans le Sainbury's local situé par miracle juste en face, il n'a pas à attendre Darius sous la pluie. Il n'a pas vraiment à attendre, de toute manière, ayant à peine le temps de souffler sur le café horrible de la machine en libre service (mais qui permet de se poster à l'intérieur pour observer sans attirer l'attention du personnel beaucoup trop à l'affût pour des gens dont ce n'est pas le magasin de leurs parents). Camarade qui arrive, lui arrache un sourire et une salutation d'un geste de tête très viril, très professionnel comme leur mission du jour. " Prêt ? " comme s'il pouvait en être autrement. Bien sûr qu'ils le sont, le but d'une vie, non ? " Tu rentres en premier et je te suis deux minutes après ou on y va en même temps ? "
Dans tous les cas, il rentrera derrière l'armoire à glace.
Ils n'en s'en cachent même plus, avait sifflé Tabaré avec haine. Même plus la décence de vivre dans l'ombre, de n'être qu'une poignée de contes destinés à effrayer les gamin·e·s du monde entier, connus comme réels par une flopée d'initiés déterminés à les traquer et leur réserver le sort qu'iels méritent. Le scroll infini des petites heures des nuits perdues, de celles où il n'écume pas les bars et les soirées à la recherche de la perle rare, n'avait pas été, contrairement à ce que tout le monde pense et clame comme de terribles moutons, du temps perdu qu'il aurait pu consacrer à des choses infiniment plus intelligentes (ou au sommeil, tout simplement).
Non, entre les quelques tiktoks envoyés çà et là (Ceux de mecs sans personnalité qui copient son contenu à Eli, ceux d'Eli sur le Discord pour créer de l'interaction et forcer l'algorithme à le proposer aux autres, un super drôle qu'il a envoyé à une fille avec qui il discute un peu sur Tinder qui lui a surtout tapé un vu magistral), il y avait ceux de tou·te·s ces sorcier·ières new age dont il se fout allègrement. Vraiment, l'humanité, c'est plus ce que c'était, depuis quelques temps. Parfois, il les envoie à quelques Membres de l'Ordre pour en rigoler ensemble, pour se dire que leur tâche est loin d'être fini tant que les gens lambda continueraient de vénérer ces engeances de démons et à se détourner de la Lumière divine.
Mais parfois, depuis peu, il y a ceux qui retiennent son attention. Où la façade grotesque titille son instinct peaufiné avec les années d'études, d'expérience. C'est peut-être bien ça, finalement, le véritable mal du siècle, c'est qu'iels prennent trop la confiance, aidé·e·s par des ignorant·e·s. Recruteur, pas chasseur, Tabaré avait partagé sa découverte avec la personne la mieux placée à ses yeux, évitant les plus hautes instances comme la peste pour des doutes, ne souhaitant ramener que la coupe (un superbe trophée destiné au bûcher, bien évidemment) à la maison. Pierres en plastique, tarots si généralistes que tout le monde, surtout les désespéré·e·s s'y retrouvent, et entre deux, tours de magie trop vrais pour être faux. Il y mettrait sa main au feu. Mais de préférence avec un pompier à côté, pour l'éteindre s'il s'avérait qu'ils se sont trompés et qu'il aurait mieux fait de garder ses mains dans ses poches.
Posté dans le Sainbury's local situé par miracle juste en face, il n'a pas à attendre Darius sous la pluie. Il n'a pas vraiment à attendre, de toute manière, ayant à peine le temps de souffler sur le café horrible de la machine en libre service (mais qui permet de se poster à l'intérieur pour observer sans attirer l'attention du personnel beaucoup trop à l'affût pour des gens dont ce n'est pas le magasin de leurs parents). Camarade qui arrive, lui arrache un sourire et une salutation d'un geste de tête très viril, très professionnel comme leur mission du jour. " Prêt ? " comme s'il pouvait en être autrement. Bien sûr qu'ils le sont, le but d'une vie, non ? " Tu rentres en premier et je te suis deux minutes après ou on y va en même temps ? "
Dans tous les cas, il rentrera derrière l'armoire à glace.
|
|
|