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[Abandonné] Toast with the devil

Judd Rivera
Expansionniste
Judd Rivera

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La discordance des temps modernes
Le début des emmerdes
Bronzer à l'ombre
Batman & Robin
Nano-quoi?

Trombinoscope : in love with the night
Face claim : Colman Domingo
Pronoms RP : il
Âge : 52 ans
Tuer le temps : Sentinelle Incandescente, rang acquis dix ans en arrière / Représentant des Volcans au Conseil d'Edimbourg depuis Octobre 2024 / Ancien lapidaire freelance qui répond parfois à des commandes de son cercle proche.

Familier : Nilsa, belette à longue queue au pelage aussi doux que ses canines sont aiguisées.
[Abandonné] Toast with the devil N8f6AtF8_o

Compte en banque : 820
Arrivé.e le : 04/02/2024
Messages : 499
   


Toast with the devil

début février feat @"Darius Hartwell"

TW: y'aura peut-être du classisme léger / capitalisme lover

S’il y avait bien un plaisir sur lequel Judd n’avait pas tiré un trait depuis l’incident du sauvetage, c’était bien les restaurants. Il avait évité tous les lieux nocturnes underground qu’il portait dans son cœur par crainte de croiser l’une des deux personnes qu’il avait sauvées cette nuit-là, mais les restaurants… Oh ça, c’était un non direct. Et puis, c’était un tout autre monde : la chance de tomber sur une connaissance de ce milieu entre deux nappes blanches égalait celle de se retrouver un jour avec son compte bancaire à zéro.
Pour Judd Rivera, diner était un art à part entière : chaque semaine avait le droit à une nouveauté ET à un classique, qu’il piochait sans ses dix lieux favoris d’Édimbourg. Mais ce soir, c’était l’heure de la nouveauté et comme à chaque fois, Judd avait pris toute la soirée précédente pour choisir ledit lieu. S’il avait des goûts plutôt simples, il fallait tout de même que le restaurant propose une carte végétalienne complète, de l’entrée au désert. Il n’était pas le genre à se satisfaire d’une salade de quinoa avec trois feuilles d’épinards et quelques grains de grenade. Alors oui, il avait des goûts simples, mais il lui fallait bien quatre heures pour dénicher la nouvelle perle rare.

Son dévolu s‘était jeté sur un restaurant traditionnel, qui avait ajouté à sa carte habituelle une offre végétalienne complète suite à l’engagement d’une nouvelle collaboratrice, elle-même vegan. D’où tenait-il l’information ? Il avait tout simplement appelé et demandé à parler à la cheffe avant de chercher des informations supplémentaires sur Internet. L’argent avait ses avantages et celui de faire miroiter une jolie Stratus reward Visa et une belle publicité à son cercle amical en était un. Le restaurant n’était pas plus huppé que ça, mais c’était aussi ce qui plaisait à Judd : de ne pas s’enfermer dans un seul type de lieu parce qu’il en avait les moyens. C’était sa façon de soutenir des entreprises qui méritaient d’exister une fois la crise passée (si elle passait un jour ! )

Il était 21h et le restaurant était bien rempli, mais heureusement, sa table l’attendait. Le lieu était sobrement décoré, et les boiseries faisaient une majeure partie du charme. Pas d’enfants à l’horizon, ce qui signifiait plus de chance de profiter de la douce musique en fond : un bon point ! La Sentinelle avait enfilé une veste en velours bleu canard sur une chemise à jabot blanc immaculée. Porté avec un pantalon en tissu sombre, l’ensemble était simple, mais de qualité, rehaussant la chaleur de sa carnation.
On venait de lui servir un verre de D'Artigny Flower quand il vit une autre personne s’installer en face, à 2 mètres, lui aussi sur une table à une place. C’était rare que le pyromancien croise quelqu’un qui appréciait assez sa propre compagnie pour diner seul. Il lui leva son verre en guise de salutation et se fit la remarque que l’inconnu avait bien besoin d’un brushing pour rehausser le volume de ses boucles brunes.


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Toast with the devil

début février feat @Judd rivera

TW: RAS pour l'instant

Darius, c’est un solitaire. Il l’a toujours été. Il fuit la compagnie des foules, des groupes d’amis. D’ailleurs, ceux-ci sont rares. Darius a toujours été très sélectif, ou peut-être est-il trop étrange pour les autres. On lui a souvent, sa sœur surtout, reproché d’être trop cartésien, de manquer de nuance, d’avoir des comportements non adaptés à la société. Il s’est jamais vraiment senti à sa place le Darius, alors il s’emmerde pas à être trop entouré. Si c’est pour se sentir jugé, non merci. Il voit bien que des fois il est à coté de la plaque, qu’il n’comprends pas le sarcasme ou les jeux de langue, qu’il passe pour un abruti parce que ses réactions n’sont pas celles attendues. Il a fini par apprendre à s’en foutre et à apprécier sa propre compagnie. Et si y’a bien quelque chose qu’il aime faire seul (hormis se balader dans la nature), c’est dîner en tête à tête avec lui même.

Vêtu d’un simple jeans, de bottines en cuir donc un coup de cire serait appréciable et d’un t-shirt blanc surmonté d’une chemise rouge à carreaux, Darius s’engouffre dans un restaurant un peu trop chic à son goût. C’est lors d’une discussion avec des fidèles de la paroisse de Père Matthews qu’il a entendu parler de ce restaurant. Apparemment, les pâtes à l’encre de seiche sont à tomber, et leurs déserts sont à se taper le cul par terre. Ce n’est pas les mots que le type a utilisés, mais c’est comme ça que Darius à perçut l’information. Darius avait cherché le nom du restaurant sur internet, avait téléphoné et réservé une table sans se soucier du type d’individus qui fréquentent l'établissement. Darius, il roule pas sur l’or, alors ce genre de petit plaisir, ça lui prend une à deux fois par mois. Au vu de la décoration du restaurant et de la manière dont on le regarde, peut-être que le mois prochain, il devra faire une croix sur son petit péché mignon.

Nappe blanche rutilante, couverts blinquants, Darius observe avec attention la décoration sobre de la table. Se plait à constater que la fleur est étonnamment bien conservée dans son vase, et se dit que ça doit être un sacré budget pour le restaurant d’avoir des fleurs fraiches sur chaque table. Un serveur vient lui apporter la carte traditionnelle et leur nouvelle carte végétalienne. Darius la lui rend immédiatement. Un type comme lui mange de la viande. Et plus elle est saignante, mieux c’est. Aux autres tables, y’a des couples et des familles. Peu son seuls comme lui. Parfois, il sent des regards curieux, mais il s’en fiche. Y’a des moulures au plafond. Au vu des prix sur le menu, on est loin d’un restaurant de luxe, mais pour Darius, les prix indiqués sont onéreux. Darius laisse son regard faire le tour de la salle, croise un autre solitaire, à deux mètres de lui. Pas d’autres couverts sur la nappe blanche. Darius observe l’homme. Ils jouent clairement pas dans la même cour. Leurs regards s’entrecroisent et l’inconnu lève son verre vers lui. Darius hausse un sourcil. Lui, on lui a pas encore demandé ce qu’il voulait boire, alors il lève son verre vide et le retourne, mime une moue déçue en haussant les épaules. Voilà. Geste de sympathie est fait. Son quota est atteint. Darius plonge la tête dans le menu avec la désagréable sensation qu’il doit faire quelque chose, comme si quelque chose d’évident était sous son nez.

Il abaisse son menu, braque ses yeux sur l’autre solitaire. Putain. Ça serait quand même une drôle de coïncidence. C’est … On ne croise pas un type comme ça à tous les coins de rue. Sa peau brune, sa carrure, sa dégaine. Tout concorde. Darius oserait-il ? Le serveur l’importune, le sort de son dialogue intérieur. Il commande un coca light (comme à son habitude) et les linguines à l’encre de Seiche avec un steak. Ceci étant fait, Darius est convaincu qu’il doit faire quelque chose. Faut pas laisser passer l’occasion. Ok. Réfléchissons. Stratégie finalisée, il se lève et s’approche de la table en face de lui. « Excuse-moi, on se s’rait pas déjà vus quelque part ? ton visage me dit un truc. » Darius montre la chaise vide en face du type, et demande « J'peux ? » avant de s’assoir sans attendre sa réponse.


Judd Rivera
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début février feat @Darius Hartwell

TW: none

Quand l’inconnu leva son verre, vide, pour répondre au geste de politesse, le pyromancien ne put réprimer un sourire amusé : au moins, l’autre avait le sens de l’humour à défaut d’avoir déjà pu commander. Il se nota dans un coin de tête de lui offrir un apéritif à la fin, pour ne pas concurrencer son verre qui serait certainement bientôt rempli. Mais déjà, il devait se concentrer sur sa propre boisson, dont le sureau faisait frémir ses papilles. Judd était un fin connaisseur et ne pouvait résister à un mocktail bien réalisé, avec assez d’acidité pour contrebalancer le sucre de la boisson. Le d’Artigny Flower faisait parti de ses préférés, surtout lorsque les rondelles de citron étaient aussi joliment posées sur le rebord du verre. Il était bien trop occupé à loucher dessus pour se rendre compte que l’inconnu de tout à l’heure le regardait toujours. Seul un mouvement l’arracha au moment pour lui faire relever les yeux et prendre conscience que l’homme se rapprochait de lui : avait-il cru à une invitation ? Ce serait gênant, mais Judd lui ferait vite comprendre que sa propre compagnie lui suffisait amplement.

- Excuse-moi, on se s’rait pas déjà vus quelque part ? Ton visage me dit un truc.

Il le regarda de haut en bas, les yeux pas plus ouverts qu’en habitude, mais avec l’air de Ryan Gosling au Critic Choice Award (oui, Judd était de ces personnes qui aimaient suivre l’actualité people en particulier pour saluer le choix des tenues). Non, ils ne se connaissaient pas et si l’autre l’avait déjà vu quelque part, ce n’était pas le cas de la Sentinelle : son regard était toujours parallèle au sol et l’inconnu semblait mesurer quelques centimètres de moins que lui. C’était mathématiquement impossible qu’il l’ait vu. Quant au tutoiement… Judd n’était pas du genre à respecter les convenances sociales à tout bout de champ, tout comme ce n’était pas dans ses habitudes de garder les vaches avec le monde entier.

Mais pas le temps de répliquer que l’homme prit place sans attendre une réponse à un “j’peux” aux syllabes mangées par un accent texan que le pyromancien connaissait bien : il avait fait affaire pendant quelques mois avec un bijoutier du coin. Une sacré histoire.

Avant de répondre, il prit le temps d’inspirer longuement, pour que l’autre comprenne qu’il faisait des efforts. Quant à Nilsa, elle était déjà debout sur son épaule, invisible à l’oeil de l’humain et montrait les canines prêtes à se lancer sur le champ de bataille. Si Judd savait éteindre les explosions avant le drame, la belette, elle, était plutôt du genre bâton de dynamite entre les crocs.

- Je pense que je me rappellerai de vous si c’était le cas.

Lui et ses boucles sans formes. Ce n’était même pas du sarcasme tant le visage fermé de Judd transpirait le manque d’intérêt et l’agacement d’être dérangé.

- Je n’attends personne, mais je vous demanderai de partir malgré tout. Mon verre levé n’était pas une invitation, simplement une marque de politesse. Je vous propose de vous en inspirer pour la suite de votre soirée.

Petit geste de la main vers ladite table juste avant de prendre une courte gorgée de son mocktail. Si Judd était quelqu’un de plutôt avenant en soirée, ce n’était pas le cas dans les restaurants : il aimait sa tranquillité et profiter des saveurs de son repas sans avoir à scinder son attention pour suivre le cours d'une conversation. Comme un bon vieux moment au cinéma en solitaire finalement ! Quant à l’apéritif qu’il s’était noté de lui offrir en fin de repas… La pensée fut supprimée instantanément. À défaut d'être le nécromancien qu'il aimait tant, il pouvait aisément trafiquer sa propre mémoire.


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début février feat @Judd rivera

TW: Incendies, Mort


Darius n’est pas un maître des conventions sociales. Ça le rend aussi mal à l’aise que les autres, mais parfois, faut dire que ça lui profite bien d’avoir l’air d’un abruti. Il prend place face à l’homme, n’attend pas son accord. Darius n’a pas de temps à perdre. Quand il s’agit d’une potentielle mission pour l’Ordre, y’a pas à lambiner. Ça serait quand même complètement fou s’il se trompe de personne, mais la coïncidence est trop grosse pour ne pas tenter le coup. On parle quand même d’un type capable de traverser les flammes. Le garde prend le problème de front. De toute façons, que pourrait-il lui arriver ? Il est dans un établissement, un lieu public. La pire chose qui pourrait lui arriver, c’est qu’on le mette dehors sans lui demander son reste. Bon. Ça serait quand même dommage de ne pas profiter des pâtes à l’encre de seiche, mais Père Mathews et l’Ordre passent avant tout.

Malgré qu’il se fasse détailler de bas en haut, Darius s’installe confortablement face au type. Il lisse la nappe devant lui, ses lèvres sont subtilement souriantes. Il glisse une mèche de ses cheveux bouclés derrière son oreille. Elle s’est échappée de son bun.  Il fait mine de réfléchir, n’écoute rien de ce que l’autre à lui dire. A son tour il agite la main. Et rapproche sa chaise près de la table, déterminé à rester. Ses yeux gris croisent le regard sombre de l’inconnu. Darius prit le temps de détailler son visage et sa carrure. « En fait, si, j’me souviens ».

Y’a quelques temps, Darius et ses collègues ont dû intervenir sur un incendie. L’affaire avait fait grand bruit. Si les incendies ne sont pas monnaie courante à Edimbourg (Darius ne compte même plus les chats qu’ils a aidés à descendre d’un arbre), celui-ci a fait les gros titres. Un club underground situé en dehors de la ville s’était embrasé en plein milieu de la nuit. Le feu s’est déclenché à l’arrière de la salle pendant que les clubbeurs vivaient leur meilleure soirée. Ce fut rapide. Un simple défaut électrique et c’en était fini. Les flammes ont rapidement rongé l’arrière salle pour pénétrer dans la vaste salle où les fêtards se la mettaient à l’envers. Si les pompiers sont arrivés rapidement et qu’une majorité de personnes ont pu sortir à temps, il y eu tout de même une victime à déplorer. Darius a fait son possible, mais les flammes, trop puissantes, barricadaient les possibles entrées. Ce n’est que plus tard, qu’il découvrit dans une ruelle adjacente, deux clientes à moitiés inconscientes dont la respiration subissait les conséquences de la fumée.

«Ca fait quoi de traverser des flammes sans r’sentir la moindre douleur, hein ? » Il croise les mains devant lui, faut pas qu’il grille sa position au sein de l’Ordre, car si le gars face à lui est vraiment capable de traverser le feu sans se brûler, c’est que c’est un sorcier. Et, Darius, déteste les sorciers. Fils de Satan. Vaut mieux savoir dans quel camp le type en face est avant de faire la moindre connerie. Surtout, que y’a des témoins. Ça serait malvenu de lui planter trois balles dans le crâne avant d’foutre le feu à son cadavre. Darius eu une mine sincèrement désolée. Les gens qui meurent, ça lui fait toujours un petit truc malgré le temps qu'il officie à la caserne. C'est généralement vu par un échec au sein de l'équipe.

« Y’en a qu’une des deux qui a survécu. » Il se râcle la gorge, se tortille sur son siège « Mais ça aurait pu être pire si t'étais pas entré. J'suppose qu'au nom de mes collègues, j'dois t'dire merci. »
Judd Rivera
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début février feat @Darius Hartwell

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Le voir s’asseoir lui fit relever légèrement le menton et plisser des yeux, étonné de voir une telle défiance chez quelqu’un de si mal habillé. Judd les connaissait bien, celleux qui prenaient le monde de haut en s’accaparant chaque espace. Il les avait côtoyé quotidiennement, dans le passé, à l’aise avec leurs manières et faisant même partie de leur cercle amical. Parfois, il se prêtait à leur jeu mais jamais lorsqu'il était question de manquer de respect à quelqu’un. Et cet homme, avec ses cheveux emmêlés et son petit air de rat ne faisait pas parti de cette sphère mais en avait certaines manières. Comme celle de prendre trop d’espace et de parler quand on ne l’y invitait pas.

Si lui se souvenait d’avoir croisé Judd, le pyromancien avait beau se triturer la mémoire, rien ne revenait. Alors qu’il lui explique où leur chemin s’étaient croisés, pour passer à autre chose et retrouver un peu de sa tranquillité ! Mais quand l’information arriva finalement, d’un air un peu trop théâtral pour Judd, elle le laissa de marbre. Traverser le feu sans ressentir de la douleur. Fuck. Nilsa serra ses pattes sur son épaule, les griffes prêtes à laisser des traces sur le tissu cotonneux. Si les flammes ne lui faisaient rien, cette phrase fit bourdonner  son coeur  un peu trop rapidement dans sa cage thoracique. Ce gars était bel et bien humain, vu la façon dont il lui causait et cela signifiait qu’il l’avait vu quelque part, utiliser sa magie. Et le seul endroit où Judd avait dévoilé ses dons… Oh. Pas de nouveau battement plus fort cette fois-ci, juste un de loupé, qui brisa la cadence effrénée. Quelqu’un était décédé. Judd n’était pas doué pour dissimuler ses émotions mais quand il était question du secret magique, son rôle de Sentinelle venait barder son visage de milles et une façade en béton armé. Alors si à l’intérieur, il sentit son myocarde manquer un battement en apprenant le décès d’une de personnes qu’il avait aidé, son visage, lui, resta aussi impassible que possible. Car ce n’était pas de lui qu’il était question ici, mais de toute la communauté qu’il chérissait comme un rubis.

- Mais ça aurait pu être pire si t'étais pas entré. J'suppose qu'au nom de mes collègues, j'dois t'dire merci.

Judd fronça des sourcils, prenant une longue pause avant de réagir. Il ne reviendra pas sur le tutoiement une nouvelle fois même s’il en avait très envie.

- … Hein ?

Lui qui était connu pour tout enrober dans de jolies phrases et être pointilleux sur chaque mot manqua à sa réputation pour le bien du secret magique. Sa bouche de mua en une grimace d’incompréhension alors qu’il posait son verre sur la table.

- Excusez moi mais… Je ne comprends rien de ce que vous raconter. Je ne suis pas artiste de cirque mais lapidaire à la retraite.

C'était dit avec tout le sérieux du monde. Car qui dit d’autres pourrait traverser un feu sans une brûlure ?

- Vous devez faire erreur sur la personne mais désolé pour… votre … collègue décédé ? Je présume ?

Le ton se voulait mi-inquiet, mi-gêné de ne pas être la personne visée. Mais entre les mots de cet inconnu, il y avait tellement d’informations que Judd devait se les répéter intérieurement pour ne pas oublier. Il devait être ambulancier ou pompier. Quelqu’un l’avait vu et en avait parlé. Une des victimes étaient décédées malgré sa tentative. Comment allait-il rattraper ce merdier ? Son familier avait quitté son épaule, posée sur la table, plus proche de l'inconnu assis. Il ne faudrait pas grand chose à Nilsa pour lui sauter à la tronche et le faire paniquer, sans voir ce qui l'attaquait.

- On peut lui… porter un toast si vous voulez. Un hommage.

Car le renvoyer à nouveau ne serait qu’un autre indice de sa responsabilité. L’inviter à rester à sa table était surement la meilleure solution pour montrer que le pyromancien n’avait rien à cacher.

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