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[Abandonné] Our values unite us - ft Meera

Seo Ryung
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Seo Ryung

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La discordance des temps modernes
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Trombinoscope : [Abandonné] Our values unite us - ft Meera H8cy
Face claim : Hyun Bin
Pronoms RP : Il
Âge : 40 ans
Tuer le temps : Simple membre de son coven, Ryung est officiellement [comptable] au Friday. Officieusement il est [RAT] le bras droit de [CAT].
Familier : Prénommé [Hwan], son rat est un véritable paresseux et frileux. Gentil comme tout, il ne faut toutefois pas le chercher... Un si petit être qui paraît adorable peut devenir vraiment insultant.

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Arrivé.e le : 25/01/2024
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08/02/2024



La question n’est pas : Peuvent-ils raisonner ? ni : Peuvent-ils parler ? mais : Peuvent-ils souffrir ?
TW : mention de vente de drogue

Bercé par ses habitudes, Ryung ne profitait guère de sa matinée pour dormir, mais partait courir à Holyrood park. Pourtant sa nuit ne fut pas la plus reposante. Accompagné de Ferret et Chameleon, Rat avait dû se glisser dans la soirée d’un gros client pour ainsi vendre ses produits en toute discrétion. Si ça paraît simple d’apparences, Ryung se méfiait de ce genre de coup car les autorités peuvent parfois s’y caché… D’où le besoin d’avoir des informateurs avec lui. Un travail d’équipe qui a payé, mais a fatigué Rat qui a dormi à poing fermés une fois rentré.

Pour autant, il a fait son rituel matinal malgré les cernes apparente. Et même s’il manquait de sommeil, il ne comptait pas faire une sieste puisque cette après-midi il devait passé au bar pour parler au boss.

C’est ainsi qu’il se préparait ayant malgré tout une certaine hâte de pouvoir rentrer chez lui. À croire que son familier voulait le soutenir puisque celui-ci, au lieu de dormir, vint se nicher dans la poche de manteau du Ryung qui, emmitouflé dans celui-ci, partit en direction du Friday 13th. Partant à pieds, il le regrettait un peu vu le froid du jour… Et il le regrettait d’autant plus lorsqu’il se mit à croiser la plupart des piétons qu’il détestait à savoir : celle qui pue le parfum, le groupe de dindes qui prend toute la place sur le trottoir, le gars pressé qui te bouscule sans s’excuser… Non, vraiment, il n’était pas sous un bon jour et ça se voyait à sa tête. “Pouah, elle puait vraiment celle-là.”, Hwan semblait en accord avec le pyromancien alors qu’une autre personne passe à côté d’eux. “Disons que le mélange tabac plus parfum ne fait pas bon ménage. On prendra les transports au retour.”, l’air renfrogné il finit par se calmer un peu une fois arrivé à bon port et en présence de ses amis. Oh il ne s’empêchait pas de parler de ce trajet bien trop long à son goût et rempli de désagrément, mais il semblait plus ouvert que dans la rue.

Réunion passée avec Alaois, il finit par retourner dans la salle ouverte aux publics. Normalement de repos, il n’avait plus qu’à rentrer chez lui comme c’était prévu, mais un visage interpellait Ryung. Une assez bonne mémoire des visages, il mit toutefois un peu de temps avant de finalement se souvenir. Watson, c’était son nom de famille, mais impossible d’avoir son prénom. En général aux conférences elle est plutôt présentée par son nom, alors il n’a pas retenu, mais il se souvenait très bien d’elle puisqu’il avait suivi quelques-unes des interventions publique de cette hydromancienne dont une il y a quelques semaines de cela. Curieux, mais peu enclin à poser ses questions en public, il avait profité de la fin pour aller lui poser quelques questions en privé, mais il n’était pas le seul ce jour-là. Alors il avait attendu, mais ça durait, durait et le sorcier ne voulait pas retenir la demoiselle trop longtemps. Alors il était parti, gardant ses questions enfouie dans sa tête.

Poussée par cette curiosité suite à la conférence qu’elle a donné, il ne put s’empêcher de s’approcher de la demoiselle assise à priori seule. “Bonjour.”, une entrée en matière polie, mais il se doutait que ça pourrait paraître mal venue de simplement dire cela sans même expliquer pourquoi il vint lui parler, il ne voulait pas qu’elle s’imagine des choses. “Excusez-moi de vous déranger. Je vous ai aperçu et euh… En faite je voulais vous dire que j’avais adoré votre conférence de l’autre jour.”, mais il tut ses questions encore, laissant le soin à l’hydromancienne de lui laisser ou non l’opportunité de le faire. Pendant ce temps-là, Hwan observait la demoiselle sans un mot, perché sur l'épaule du sorcier.

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08.02.2024



Il arrive un moment où vous aurez suffisamment souffert, alors, ce jour-là, vous devrez savoir lâcher prise.

TW mention d'alcool

Les jeudis, Meera les détestait autant qu’elle les aimait. Déjà parce que le jeudi soir, elle avait son cours de tango. Cela lui permettait de passer une heure à se vider la tête, à simplement se laisser porter par son, ou sa, partenaire de danse, au rythme de la musique. Elle rêvait du jour où elle pourrait mettre les pieds à une vraie soirée dansante - pour ne pas dire bal. Et puis les jeudis étaient aussi agréables car cela voulait dire que la moitié de la semaine était passée, et cela voulait aussi dire l’approche du dernier jour de la semaine - si on ne comptait pas les week-ends bien évidemment. Mais ils étaient aussi signe d’étudiants mal lunés, impatients d’être en week-end, parfois saoulent de la veille, ou pour se préparer aux fameux “jeudredi”, penchés volontiers dans le thé et papotages plutôt que sur le cours que la jeune femme s’était tuée à préparer. Cela n’était pas sans lui rappeler sa conférence, donnée quelques semaines plus tôt, juste avant les vacances de Noël, à l’université d’Édimbourg.

Bien que ce soit des adultes qui y avaient assisté, le schéma était le même que lors de ses cours magistraux, d’autant plus à l’ère d’aujourd’hui, où les téléphones portables étaient vissés aux mains de leur propriétaire. Son public étant majoritairement masculin, ses yeux qui parcouraient la salle ne cessaient de tomber sur ces vieillards dont les cheveux avaient décidé de se faire la malle, penchés sur les polycopiés qui accompagnaient la conférence, scannant de leurs petits yeux perçants et remplis de jugement les mots que la jeune sorcière avait soigneusement tapés. Il y avait aussi ces hommes, dans la cinquantaine et qui avaient tout vu et tout vécu, qui étaient penchés sur leur téléphone, leurs yeux qui allaient et venaient entre le polycopié et leur écran, comme pour vérifier la véracité des propos de la jeune femme. Cela l’avait profondément agacé, d’autant plus lorsqu’à la fin de sa conférence, la plupart de ses interlocuteurs étaient venus remettre en doute ce qu’elle avançait. Alors que ses propos n’étaient que le résultat de plusieurs années de recherches intensives, à s’en arracher parfois les cheveux, et à ne pas en dormir, à en être exécrable auprès de ses proches, à en envoyer bouler son frère et sa soeur qui voulaient simplement lui apporter un peu de soutien, et qui s’étaient retrouvés parfois en larmes face à la détresse de leur aînée.
Alors devoir passer des dizaines de minutes à écouter ces vieux croûtons lui avait mis le moral dans les chaussettes, d’autant plus lorsqu’elle remarqua du coin de l'œil cet homme, dans la quarantaine et dont l’origine n’était clairement pas écossaise. Elle se rappela que son regard avait croisé le sien plusieurs fois durant la conférence, et il était la raison pour laquelle elle n’avait pas tout jeté par terre ce jour-là. Il l’écoutait, réellement. Il l’écoutait, versé dans ce qu’elle disait, lisant attentivement le polycopié qu’il avait dans les mains. Mais à cause de ces vieux hommes mal lunés, elle n’avait guère eu la possibilité de lui accorder de son temps, alors qu’elle l’aurait fait volontiers.
Depuis ce jour, elle ne cessait de se demander qui il était, ce qu’il faisait dans la vie, et surtout elle se demandait quelle discussion ils auraient eu si elle en avait eu le temps. Mais les impératifs de la vie ne lui laissaient guère le temps de s’attarder sur tout cela, alors elle avait fini par ne plus y penser, laissant les jours s’écouler, se succédant encore et toujours, emprunts d’une lassitude non dissimulée.

Alors quand un de ses partenaires de danse lui avait parlé du Friday 13th, bar planté au milieu de Leith, pour ne pas dire planté à deux pas de chez la jeune femme, Meera sut que ce bar allait devenir sa deuxième maison. Elle qui aimait sortir pour se vider la tête, elle ne pouvait rêver mieux. Alors elle s’était promis d’aller y faire un tour, d’autant plus depuis que Alaois, rencontré grâce (ou à cause de ?) de Seele, lui avait dit en être le propriétaire. Les étoiles semblaient être alignées dans ces moments-là. 


---

L’hydromancienne poussa la porte du Friday 13th dans la soirée, après son cours de danse, son sac contenant ses affaires sur l’épaule. Elle était passée récupérer Seele au passage, et l’avait déposée avec Bart, autant pour avoir la paix que pour saluer Alaois et de prendre de ses nouvelles, étant donné que les occasions de le faire se faisaient rares. Aussi étonnant que cela puisse paraître, le jeune homme avait un emploi du temps bien rempli - un peu trop au goût de Meera qui ne pensait pas qu’un propriétaire d’un bar pouvait être autant demandé. Mais elle ne se posait pas plus de questions que cela, ce que faisait Alaois ne regardait que lui, et personne d’autre. 
Elle se laissa tomber contre la banquette d’une table au calme, et commanda deux cocktails ainsi qu’une pinte de bière. Les semaines étaient longues depuis le début de l’année, c’est ce qu’elle dirait pour justifier sa consommation d’alcool - parfois excessive.

Le nez dans son verre, elle ne remarqua pas le corps qui venait de s’approcher. C’est la voix de cet étranger qui lui fit relever la tête. “Bonjour.” Son cerveau mit quelques secondes à assimiler le visage de l’homme qui se tenait au-dessus d’elle, pourtant elle le reconnut presque immédiatement, tout du moins le croyait-elle, elle ne faisait confiance à son intuition bien trop rarement. Alors lorsqu’il mentionna la conférence d’il y a quelques semaines, son intuition se confirma. La jeune femme posa son deuxième verre - presque vide - à la hâte puis se leva et tendit sa main poliment, inclinant légèrement la tête, lançant un petit sourire courtois au familier de l'homme, perché sur son épaule - Seele devait d'ailleurs être en train de voler des cacahuètes avec Bart. “Merci beaucoup, je vous avais aussi remarqué. Je tiens à m’excuser de ne pas avoir pu vous accorder du temps ce jour-là, j’espère que vous ne m’en voulez pas de trop, monsieur … ?” 

Seo Ryung
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Tuer le temps : Simple membre de son coven, Ryung est officiellement [comptable] au Friday. Officieusement il est [RAT] le bras droit de [CAT].
Familier : Prénommé [Hwan], son rat est un véritable paresseux et frileux. Gentil comme tout, il ne faut toutefois pas le chercher... Un si petit être qui paraît adorable peut devenir vraiment insultant.

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La question n’est pas : Peuvent-ils raisonner ? ni : Peuvent-ils parler ? mais : Peuvent-ils souffrir ?
TW : Nada

Le pyromancien essayait d’entamer la conversation vers Meera, sans être maladroit ou inconvenant. Il ne voulait surtout pas qu’elle s’imagine quoique ce soit, mais il se demandait si elle aurait retenu son visage. C’est qu’à cette conférence il y avait eu pas mal de mondes, beaucoup d’hommes ou des vieux. Lui ? Il n’était pas encore parmi les vieillards, ni parmi les bonhommes qui se disaient spécialistes, il était simplement curieux. Soif d’apprendre, le coréen aimait aller à des conférences sur les sujets qui le passionnaient. L’hydromancienne face à lui parlait de ce type de sujet. Biologiste marine, ses recherches intéressaient le passionné des animaux. Dans une autre vie, peut-être qu’il aurait pu être zoomancien qui sait ? Protéger les animaux est en tout cas quelque chose qui lui tient à cœur et il a tendance à soutenir les zoomanciens ou toutes personnes qui œuvrent vers cette cause. La vie a décidé en quelque sorte pour lui, l’a poussé vers un tout autre chemin, mais il s’intéresse dans l’ombre. Se fait petit lorsqu’il est en présence de chercheurs, ne se sent pas toujours légitime de parler, de poser ses questions qu’il pense idiotes. Mais il apprends. Tâtonne encore dans des univers qu’il ne maîtrise pas.

En tout cas, c’est ce qui l’avait poussé à suivre cette conférence la dernière fois. Et ce qui le poussait à aborder la demoiselle face à lui. Charmant, respectueux, il montrait un tout autre visage que le Ryung râleur quelques heures plus tôt. Pour autant, il ne cherchait aucunement à importuner celle qui profitait d’un moment au calme avec son verre et il fut content lorsqu’elle se mit à répondre sans l’envoyer balader. Un sourire vint étirer ses lèvres alors qu’il se montrait réellement agréable vers la chercheuse. Surtout qu’elle se souvenait de lui et mine de rien ça lui faisait plaisir. “Seo. Seo Ryung, mais vous pouvez m’appeler Ryung. Et vous ? Je n’ai pas retenu votre prénom pardonnez-moi.”, dit-il en serrant sa main d’une poigne un peu ferme, mais pas trop face à cette main plus fine que la sienne. Peut-être pouvait-il la tutoyer, mais il n’osait pas allez jusqu’ici pour le moment. “Je ne vous en veux pas du tout, il y avait du monde aussi ce jour-là.”. Hwan, sur son épaule eu un regard vers celle qui lui a adressé un sourire courtois et il ne put s’empêcher d’ajouter son grain de sel. “Oh, c’est rare qu’on me salue avec tant d’élégance. Certains ont peur de moi.”, dit le petit rat qui semblait vraiment content qu’elle n’ait pas eu de regard méchant à son égard. Pour ça qu’il ne parlait pas forcément de suite. “Rien que pour ça, je l’aime bien.”, dit-il en regardant son maître. Le sorcier eut un petit soupir. “Tu sais qu’elle t’entends ? … Je vous présente, Hwan, mon familier.”, présentation en bonne et dû forme, il savait que sinon Hwan allait le bouder. D’ailleurs, il relevait légèrement sa petite tête par fierté. “Enchanté mademoiselle.”, ça y est, le rat était tout content. “Par contre… Vous allez rester longtemps debout ?”, ajoutait-il un peu amusé de voir les deux adultes encore debout. “Je ne vais pas m’inviter à sa table Hwan, enfin sauf si ça ne vous dérange pas, mais je ne veux pas vous imposer ma présence.”, pourtant il brûlait d’envie de lui poser des questions. Et son familier le savait. Si le pyromancien était charmant, il ne savait pas toujours comment aborder certaines situations et celle-ci en faisait parti et c’était là que Hwan lui donnait en quelque sorte un coup de pouce -ou plutôt un coup de petite patte-. Un duo de choc inséparable depuis toujours.

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Il arrive un moment où vous avez suffisamment souffert, alors, à ce moment-là, vous devrez savoir lâcher prise.

TW mention d'alcool

La jeune femme serra la main forte et plus grande que la sienne entre ses doigts, un sourire aux lèvres. Le contact était doux et agréable, malgré la différence de taille entre les deux. D’ailleurs, l’hydromancienne ne lui en voulait pas de ne pas avoir retenu son prénom. Elle savait ce que c’était, la vie suit son cours, s’arrête un court instant pour un petit évènement qui sort de la routine, de l’ordinaire, et on repart de plus belles sur les rails tortueux mais rassurants du train-train quotidien. “Meera, Meera Watson.” Elle nota mentalement le nom de son interlocuteur, nom qui glissait sur la langue de manière agréable, qui venait caresser les oreilles de part son origine étrangère, elle retint l’intonation et la manière de le prononcer à la coréenne. Seo Ryung. Elle repensa alors au jour de la conférence, qui portait sur l’évolution des milieux marins et de l’impact de l’activité humaine sur ces derniers, sur la manière dont les Hommes modifient les milieux et, par extension, la façon de vivre des espèces marines. Elle trouvait admirable que cet homme face à elle ait fait le déplacement, surtout qu’il n’avait pas l’air du milieu scientifique. Il était extrêmement rare de voir des civils lors de ces conférences, bien qu’elles soient ouvertes au public. “Il y avait certes du monde, mais peu de personnes ce jour-là s'intéressaient réellement à ce que je disais.” La brune eut un regard appuyé envers Ryung, elle espérait lui faire comprendre qu’elle lui était sincèrement reconnaissante d’avoir porté une attention toute particulière à son discours. Parfois, Meera ne se sentait pas légitime, de baigner dans ce milieu presque uniquement masculin, d’être reconnue, écoutée. L’hydromancienne avait parfois l’impression d’avancer à contre-courant, que ses recherches étaient vaines, que de toute façon, un autre gars à l’autre bout du monde allait trouver des réponses avant elle, soulever des questions avant elle, alors à quoi bon ? À quoi bon vouloir se faire un nom, à quoi bon être écoutée ?


Prenant une grande inspiration, Meera chassa ses pensées qui venaient lui grignoter les neurones. Elle ne devait pas se laisser emporter, pas lorsqu’elle n’était pas seule. Elle posa les yeux sur le petit rat, toujours perché sur l’épaule de son propriétaire, mais dont les moustaches toutes pointées vers la jeune femme indiquaient un intérêt certain pour cette dernière. Elle haussa d’ailleurs un sourcil, lorsqu’il mentionna que certaines personnes avaient peur de lui.
Je suis désolée si la question est indiscrète mais … Pourquoi feriez-vous peur à quelqu’un ?” Mauvaise habitude que de vouvoyer les familiers aussi. “Ne vous méprenez pas, je ne doute pas qu’il se cache beaucoup de choses derrière votre jolie frimousse, mais à mes yeux, aucun animal n’a réellement la possibilité de faire peur.” Meera se mordit la lèvre alors qu’elle était prête à avouer l’inavouable. J’adore les rats. Sans qu’elle ne le veuille, le rouge lui monta aux joues lorsque Hwan mentionna le fait qu’il l’aimait bien. L’hydromancienne n’avait pas l’habitude qu’on soit si honnête envers elle - aussi fallait-il avouer que l’alcool le ventre vide jouait pas mal.
Elle se frappa la main sur le front alors que le familier de Ryung relevait le ridicule de la situation. Les deux jeunes gens debouts, à côté de la table, en train de discuter. “Quelle idiote je fais. Je vous en prie, asseyez-vous ! (un sourire tendre étira ses lèvres alors qu’elle remarquait l’alchimie entre Hwan et son propriétaire. Elle adorait voir cette relation qui lie un familier à son sorcier ou sa sorcière, cette tendresse partagée avec leur compagnon de toujours. Les relations humain-animal fascinait Meera. Elle tenait cela de son père zoomancien d’ailleurs.) Commandez ce que vous voulez, c’est pour moi ! En plus ça me permettra d’aller voir où mon familier traîne ses pattes palmées.” L’hydromancienne jeta un rapide coup d’oeil vers le bar, elle n’y vit cependant pas Seele, ni Bart. Depuis leur affaire de chapeaux volés, les deux étaient devenus presque inséparables, au grand damne de la sorcière. "Bon, Ryung. Je vous écoute. Dites-moi tout ! Quelles questions vouliez-vous me poser ce jour-là ?"

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La question n’est pas : Peuvent-ils raisonner ? ni : Peuvent-ils parler ? mais : Peuvent-ils souffrir ?
TW : Rien

Meera Watson, ça y est ça lui revenait. Il pouvait à nouveau poser un nom sur ce visage qu’il avait observer en long, en large et en travers le temps d’une heure de conférence. Moment qui avait rameuter du monde, mais au final dans la salle Ryung semblait avoir été l’un des seuls intéressés d’après l’hydromancienne. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi, mais ne cherchait pas plus.

Présentation faites, c’est au tour de Hwan de se manifester. Le petit rat observait la sorcière et semblait content qu’elle montre un intérêt pour lui. Bombant presque son petit torse, il était content lorsque la brune lui avouait adorer les rats. Intérieurement, le sorcier de Hwan retint un petit rire en s’imaginant déjà son familier amoureux de cette nouvelle connaissance. “C’est que, il n’y a pas tout le monde qui adore les rats.”, mais là c’était le cas et les yeux du rat pétillaient face à la demoiselle. Si Hwan était humain, il aurait rougit à coup sûr !

Puis le rat fit une remarque des plus perspicace. Ils étaient actuellement debout l’un et l’autre ce qui peut sembler un peu ridicule et gênant. Donc le familier essayait d’aider un peu. Invité à s’asseoir, le plus âgé pris donc place, et écoutait la chercheuse qui se proposait d’offrir à boire. Il en lui avait pas dit qu’il travaillait là. Il n’eut même pas le temps de réfléchir à ce qu’il allait dire, de peser le pour et le contre entre être honnête et avoir une boisson gratuitement que son familier prit les devants. “Ah non, non, Ryung s’en occupe pour la boisson, pas vrai Ryung ?”, regard insistant de son petit rat vers lui, visiblement Hwan aimait beaucoup Meera et ne voulait pas que Ryung fasse preuve de goujaterie envers la demoiselle. “Ahem… Oui. En faite je travaille ici, donc laissez, ce sera offert par la maison.”, coincé le pyromancien… “Je m’occupe de passer le mot au bar.”, dit Hwan qui, après avoir récupérer la commande de la sorcière, se dirigeait vers le bar avec agilité en sachant très bien ce que commandait son sorcier.

Maintenant qu’ils étaient assis ils pouvaient lui poser les questions qui brûlaient ses lèvres. “Une de mes questions c’était concernant les parcs éoliens maritimes. En faite, je me demandais quel impact ça pourrait avoir sur l’écosystème maritime ? Lors de votre conférence vous avez parler de l’impact de certaines inventions humaines, mais pas forcément des éoliennes et c’est une question que je me pose depuis un moment, sans réellement trouver la réponse quelque part. J’ai un peu tout les sons de cloches et ça me donne l’impression que les humains n’arrivent pas à comprendre ce monde maritime. Ce qui ne serait pas tiré par les cheveux, après tout ce n’est pas leur milieu.”, ni celui de Ryung, mais il s’y intéressait grandement. Sûrement car sa mère était hydromancienne… Il a cette envie de faire attention à l’environnement qui l’entoure, sans pour autant être un spécialiste, mais sa curiosité le pousse à s’informer pour bien faire les choses.  Il ne savait pas vraiment que la sorcière face à lui était hydromancienne, ce n’est pas marqué sur son front, mais au vu de ses recherches il s’en doutait et se disait qu’avec son lien maritime elle était plus à même de répondre à cette question que des humains qui ne semblent pas toujours au faite de ce que peuvent ressentir les organismes qui peuplent les mers et océans.

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