L'Ordre de Saint Patrick

Créé par Saint Patrick lui-même vers le Ve siècle, l'Ordre de Saint Patrick est à l'origine le nom donné aux soldats et évangélistes de l'Eglise Chrétienne qui suivent les ordres et aident à purger l'Irlande des druides, les poursuivant jusqu'au nord de l'Ecosse. Ce n'est qu'une fois certains qu'ils ont éradiqué le dernier d'entre eux que la croisade prend fin, bien que les historiens pensent plutôt que la mort de Saint Patrick lui-même est responsable de ce répit.

L'Ordre perdure dans l'ombre sans son fondateur, soutenu par le Vatican de l'autre côté de l'Europe. Si les guerres entre les différents pays d'Europe freinent son avancée, les sorcier·ères de Grande Bretagne n'ont aucun répit. Incapables de les combattre et souhaitant préserver leur population, iels vivent dans la crainte dans de petites communautés recluses et éloignées de la société, espérant échapper à ces fanatiques qui savent déjà comment les traquer.

Ce n'est donc qu'en 1350 après le Grand Sacrifice, c'est-à-dire la création de l'Edimbourg Sorcier, que la communauté sorcière de Grande Bretagne connaît enfin un semblant de paix.

Lors des premières tensions religieuses entre la Grande Bretagne et l'Eglise Chrétienne du Vatican, l'Ordre vacille pour la première fois et perd peu à peu de son influence. Ses dirigeants décident qu'il est plus sage de suivre la tendance religieuse autour d'eux, et adoptent le protestantisme. Le mot "Saint" est alors censé disparaître, cependant un changement de nom est trop confusant pour ses membres et demande trop de ressources financières afin de le modifier sur tous leurs biens.

Ce n'est qu'au XIXe siècle après quelques centaines d'années d'un calme relatif que l'Ordre revient à la charge, recrutant à tour de bras et s'illustrant dans de nombreux attentats et assassinats dans la communauté sorcière. Le chef de l'époque, Lord Matthews, opère un remaniement total de son organisation et relance une sorte de culte de la personnalité, tant autour de lui qu'autour de Saint Patrick lui-même. C'est sous sa direction que l'Ordre se renforce et commence à sérieusement s'étendre à l'international, y compris hors d'Europe en Asie et outre-Atlantique.

Aujourd'hui, grâce à la mondialisation et une paix relative dans de nombreux pays à travers le monde, l'Ordre de Saint Patrick - considéré comme une secte par certains gouvernements - comporte environ 100.000 adeptes répartis tout autour du globe. Son quartier général reste à Dublin (Irlande), où officie son chef, portant le titre "d'Eminence".

La Relique de Saint Patrick

Il est fait mention dans les livres d'histoire d'un pouvoir spécial qu'aurait possédé Saint Patrick : une relique lui permettant de résister à la magie des druides, qui malgré leur puissance, furent incapables de combattre l'oppresseur. Bien que cette histoire relevait plus du mythe que de la légende, de nombreuses rumeurs circulaient encore à ce sujet-là tant du côté sorcier que dans les rangs des adeptes de l'Ordre. Depuis plusieurs années déjà des recherches étaient financées par l'organisation, sans pour autant trouver une quelconque preuve de son existence. Du moins, jusqu'à ce que les pistes pointent vers Edimbourg et son Parlement Ecossais.
Actuellement détenue par l'Ordre dans le laboratoire de l'Alchimiste pour y être étudiée, son pouvoir n'est pas encore entièrement connu ni de l'Ordre, ni des sorcier·ères.

Bien qu'il s'agisse d'une organisation secrète, l'Ordre de Saint Patrick s'est illustré brillamment dans l'histoire. Voici quelques dates recoupant ses actions les plus célèbres.

445 : Création de l'Ordre par Saint Patrick lui-même, en pleine croisade contre les druides d'Irlande.

1612 : Condamnation à mort des sorcières de Pendle. De nombreux adeptes de l'Ordre ayant infiltré des positions de pouvoir ont pesé dans la balance, et montré aux sorcier·ères ce à quoi le monde ressemblerait s'ils prenaient le pouvoir du côté humain.

1750 : Assassinat par des sorcier·ères de l'Eminence de l'époque. L'Ordre se fait plus discret, les sorcier·ères pensent même avoir détruit l'organisation.

1890 : Lord Matthews devient Eminence. Il redonne un coup de fouet à l'organisation et adopte une politique radicale expansionniste. Mystique, il est encore vénéré aujourd'hui par certains membres qui regrettent cette époque.

1942 : L'Ordre de Saint Patrick profite des ravages de la Seconde Guerre Mondiale pour recruter davantage d'adeptes, tirant avantage de la confusion générale pour mener des actes barbares envers les sorcier·ères qui ont le malheur de croiser leur route.

2016 : L'Ordre parvient à infiltrer les hautes sphères du gouvernement en ayant quelques adeptes dans chaque Parlement des pays membres de l'ONU. Son Eminence actuelle s'intéresse particulièrement à la Relique de Saint Patrick, et investit des millions dans des expéditions aux quatre coins du monde.

1er Juin 2024 : L'Ordre organise un attentat au Parlement Ecossais, où la Relique de Saint Patrick est détenue et protégée par les sorcier·ères. Il parvient ainsi à mettre la main dessus, et le sécurise au sein de leur quartier général, au château d'Edimbourg. Là, la Relique est étudiée par l'Alchimiste dans son laboratoire, dans la crypte du château.

L'Eminence (PNJ) : Il est le chef de l'Ordre, figure publique connue de tous. Une sorte de culte de la personnalité entoure son rôle, les membres pensant sincèrement que Dieu murmure à son oreille au quotidien. Depuis l'émergence de l'Ordre, ce rôle a toujours été tenu par un homme.

⨳ L'Opus Dei : Il a un contact régulier avec l'Eminence, et prend ses ordres uniquement chez lui. C'est lui qui gère la Garde, lui donne ses missions et récolte les rapports. Il peut également effectuer des missions spéciales pour le compte de l'Eminence. Généralement, il est sélectionné parmi les membres les plus illustres de la Garde, et est donc toujours un homme.

⨳ Lea Conseiller·ère : Iel a un contact direct avec l'Eminence et son Opus Dei, et c’est ellui qui fait passer les ordres et informations aux Adhérents. Iel est au courant de tout ce qui se passe dans le monde concernant l'Ordre, et peut prendre des décisions à la place de l'Eminence en cas de nécessité absolue. Iel travaille également d'arrache-pied pour aider l'Ordre à se moderniser et s'étendre.
- @Isaac Matthews

⨳ L'Alchimiste : C'est lea scientifique en chef de l'Ordre. Régulièrement enfermé·e dans son laboratoire, iel effectue de nombreux tests afin d'extraire la magie pour pouvoir l'utiliser. Son but ultime : parvenir à entrer dans l'un des Sanctuaires Sorciers connus de l'Ordre. Parce qu'iel manipule des forces obscures, la plupart des membres lea méprisent ou lea détestent par principe, quand bien même son rôle est crucial.

⨳ Lea Dicastère : Véritable rat de bibliothèque, c'est ellui qui s'occupe des recherches historiques concernant l'Ordre de Saint Patrick, mais surtout concernant la Relique et son fonctionnement. Erudit·e avant tout, ses connaissances religieuses et historiques dépassent l'entendement.

⨳ Lea Trésorier·ère en chef : C'est ellui qui s'occupe des finances globales de l'Ordre. Basé·e à Edimbourg, iel communique directement avec les autres trésorier·ères, qui gèrent les finances de leur propre détachement de l'Ordre à l'étranger.

⨳ ∞ La Garde : Exclusivement masculins, les membres de la Garde s'occupent des attaques directes contre les sorcier·ères. Ils prennent leurs ordres de l'Opus Dei, et n'ont que de très rares contacts avec l'Eminence. Pour faire partie de la Garde, un Adhérent doit passer une série d’épreuves de confiance et prouver sa valeur sur le terrain, ou se faire pistonner par un autre membre.
-  @Gabriel Selvaggi ; @Lazarus Matthews

⨳ ⨳ Les Chasseur·ses de têtes : L'un des rôles les plus importants pour l'Ordre. C'est elleux qui gèrent les nouvelles recrues, leur font passer le rite d'entrée, et partent à la recherche de nouveaux·elles candidat·es à embrigader. Iels sont souvent tenu·es en haute estime par l'Opus Dei, lea Conseiller·ère et même l'Eminence pour leur travail essentiel.

⨳ ∞ Les Adhérent·es : Qu’iels suivent le mouvement depuis des années ou quelques mois à peine, les Adhérents sont les membres de l'Ordre ayant passé le rite d'entrée. Iels peuvent participer à certaines missions, donner des informations, mais surtout participer aux rassemblements de l'Ordre. S'iels font leurs preuves, iels peuvent accéder aux postes plus importants. Une certaine pression pèse sans cesse sur leurs épaules : les Chasseur·ses de têtes surveillent le moindre de leurs faits et gestes, de peur que certain·es dévoilent les secrets de l'Ordre à des non-adhérents.
- @Raphael Selvaggi

⨳ ∞ Les Aspirant·es : Iels ne font pas partie de l'Ordre, mais sont tout de mêmes des sympathisant·es à leur cause. Approché·es par les Chasseur·ses de têtes, iels donnent des informations, ressources financières ou simplement leur force de travail sans pour autant avoir le droit de participer aux rassemblements. Nombreux·ses sont celleux qui finissent par passer le pas et devenir Adhérents.

- 17 Mars Cette date marque la Saint Patrick. Pour les membres de l'Ordre, il s'agit d'une date importante : plutôt que de porter du vert et de célébrer l'évènement dans des Pubs, iels se réunissent pour célébrer l'homme ayant éradiqué les druides d'Irlande et étant à l'origine de la formation de leur ordre.

La plupart des membres de l'Ordre de Saint Patrick célèbrent les fêtes religieuses protestantes, vous pouvez trouver un calendrier des fêtes de 2024 ici !


• Lors de son intronisation officielle dans l'Ordre, un·e membre suivra un rite de passage. Ces cérémonies groupées ont lieu le dimanche suivant la Saint Patrick chaque année lors d'une messe composée uniquement des membres, où lea nouveau·elle membre prête allégeance à l'Ordre devant ses paires.

• Une fois par an, généralement à la période de Noël, les membres de l'Ordre de St Patrick payent la dîme. Généralement d'une centaine de livres (ou équivalent local) cet impôt persiste dans le temps afin de financer les activités du groupuscule. Il est néanmoins possible, pour celleux qui le souhaitent, de faire un don plus généreux.

• Certain·es membres afin de prouver leur dévotion, portent un tatouage de trèfle à trois feuilles sur leur corps. Autrefois, la tradition exigeait que lea membre soit marqué·e au fer rouge d'un trèfle, mais cette pratique est tombée en désuétude.

• Afin de préserver leur anonymat, les gardes optent pour des noms de code lors des missions que leur confie l'Ordre. Celui-ci est laissé au choix du garde.

• L'organisation étant secrète, les réunions sont elles aussi toujours en comité restreint. Elles se tiennent dans le château d'Edimbourg, mais d'autres encore plus secrètes et réunissant uniquement les membres des plus hautes sphères se tiennent quand à elles, dans la crypte.