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[Terminé] Raging on a Sunday Ft. Aydan

Alaois Ó Fearghail
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Alaois Ó Fearghail

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Tuer le temps : Gérant du "Friday 13th" officiellement, dans les affaires louches officieusement. Non pas que ça le comble dans sa vie, au contraire, il déteste quand il voit la dépendance parler, mais au moins, l'argent est facile. Sale, c'est vrai, mais il peut subvenir à ses besoins et surtout ceux de sa famille depuis bien longtemps grâce à cette source de revenus.
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Barthelemy Aristide Celestine Booth of Dunham Massey, Emperor of trash, raton-laveur excentrique qui n'a pas la langue dans sa poche et aime se mettre dans des situations périlleuses.


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Raging on a Sunday
25/12/23



Standing at the gates of hell
TW : aucuns pour le moment.

Aydan n'est pas là, maman s'inquiète, tente de garder le sourire, mais Alaois voit bien les larmes aux bords de ses yeux. On tente de la rassurer, le petit dernier allait arriver, il n'avait juste pas vu l'heure, avait peut-être dû aller chercher un truc à la dernière minute, on ne savait pas trop, mais on lui trouvait toutes les excuses du monde, pour éviter à la matriarche de penser au fait qu'il lui était arrivé quelque chose, que peut-être, il était en train de rendre son dernier souffle quelque part ou encore, qu'il ne voulait plus les voir, plus en entendre parler, qu'il n'aimait plus sa mère. Pourtant, l'heure tourne et rien n'y fait, l'ainé laisse un dernier message vocal sur le téléphone du petit dernier et finalement, il n'y tient plus, quand il voit que Malise commence à peiner à garder leur mère souriante.

" Je vais le chercher, il est peut-être juste coincé chez lui, tu sais, ça arrive parfois, quand ta porte se ferme toute seule à peine tu la claques."


On hoche la tête, on le remercie et une fois sa veste sur le dos, le brun part affronter le froid, se demande ce qui a bien pu arriver à son frère, il ne dit rien, il fait genre, mais il s'inquiète un peu, Cat, Aydan avait un sale caractère après tout, est-ce qu'il s'était attiré des ennuis ? Ou bien est-ce qu'il avait juste décidé de couper les ponts, à partir d'aujourd'hui.

" Caaaaat, je voulais encore des petits fours, pourquoi tu pars comme ça ? C'est vraiment pas cool ! Et puis porte moi, j'ai froid, je maudis la personne qui a inventé cette neige, c'est vraiment pas pratique, t'y crois ça ? Mes pauvres pattes... Tu as l'air pas content, ça fait peur, c'est le mioche qui te met encore dans cet état ? Tu sais, s'il veut pas venir, il veut pas venir, faut pas trop chercher..... Et puis comme ça, je récupère sa part du repas ! "

Le sorcier soupire un peu en entendant son familier, s'il avait si froid et voulait continuer de manger, il pouvait rester à la maison non ? En plus, il n'a pas vraiment le temps, là, il veut juste aller chercher Aydan pour le ramener illico au repas, il ferait sa petite rébellion plus tard.

" Hého j'ai froid Cat, dépêche-toi, je vais finir comme un esquimau, tu as déjà vu un raton esquimau, toi ? Moi non et j'ai pas envie d'être le premier."

Familier attrapé et enfourné dans la veste, enfin, Cat peut reprendre sa route, pressant le pas parce que vraiment, plus les minutes avance, plus il a un mauvais pressentiment.

" Va pas trop vite ! Les frottements du tissu sur mes poils me rendent électrique, j'aime pas ! "

" J'ai pas le temps, ça sent mauvais...."

" Pourtant, j'ai pris un bain avant de venir."

" Mais, pas toi, idiot, cette histoire, le fait qu'Aydan n'est pas là, ça pue."

" Il a peut-être juste glissé dans la douche, si ça fait plusieurs jours, oui, ça peut commencer à sentir. "

L'aéromancien roule un peu les yeux, mais ne dit rien de plus, de toute façon, s'il commençait à rentrer dans le jeu du raton, ils n'avaient pas fini et il y avait plus urgent. Enfin devant la porte de l'appartement de son cadet, après avoir monté les marches des escaliers deux par deux, le grand frère n'attends pas, vient tambouriner à la porte d'entrée.

" Aydan, ouvre."


Aucune réponse. Il cogne encore plus fort, mais toujours rien. Décidément, ça commençait vraiment à l'agacer. Nouveau coup de téléphone, qu'il entend sonné de l'autre côté, au moins, le pyromancien était bien là ....

" Je te jure que si tu ne m'ouvres pas dans les trente secondes, je défonce ta porte, alors OUVRE. "
" Ouais on va la défoncer et tu auras froid après ! "

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25/12/2023



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TW : Mention de substances illicites

Il avait juste oublié. Oublié que c'était Noël, oublié qu'il fallait faire semblant parce que maman aime les traditions et qu'elle préfère croire que ses enfants s'apprécient tous et n'ont aucun soucis alors que c'est probablement l'une des seules fois qu'ils se voient dans l'année. D'habitude, il y en avait toujours un pour rappeler à Aydan que c'était bientôt Noël quelques jours avant parce qu'ils savaient qu'on ne pouvait pas compter sur lui pour ce genre de choses. Cette année, il n'avait pas reçu de message pour le prévenir. Ou peut-être qu'il était juste passé à côté. Peut-être que c'était un soir où il avait trop fumé, qu'il avait cliqué sur le message sans le lire et que c'était sorti de sa tête ensuite. Il avait juste oublié, c'était pas si grave. Ils se passeraient de lui pour une fois et pourraient tous faussement s'amuser sans avoir un garçon à côté qui refuse de faire semblant.

La veille, Aydan n'avait pas bougé de chez lui. Il était resté tout seul dans son appartement parce que le salon de tatouage était fermé et que les gens fêtaient le réveillon de Noël avec leur famille. Heureusement que chez les Ó Fearghail, il n'y avait que le vingt-cinq que maman voulait célébrer en famille. Ainsi, quand la journée s'est mise à paraître interminable, que même le familier voulait plus écouter Aydan se plaindre de tout et de rien et qu'il ne trouvait plus de nouvel air à jouer à la guitare, le garçon a pas réfléchi bien longtemps avant d'aller fouiller au fin fond de son placard pour y récupérer des sachets de cannabis auxquels il devrait pas toucher. Il avait remarqué que le stock avait quand même pas mal baissé par rapport au moment où il l'avait récupéré. L'idée qu'il en prenait peut-être un peu trop et peut-être trop souvent lui est passée par la tête une seconde, appuyée par le familier qui lui a dit : « Tu devrais pas, Aydan, t'en as déjà pris hier. » ignoré par un « Je t'ai pas demandé ton avis. » du pyromancien.

✩✩✩

« Aydan, ouvre. » Endormi entre les draps sur son lit, quelques joints encore sur la table de nuit en guise de décoration, il entend des bruits qui lui paraissent venir de très loin. Il s'imagine même que c'est juste dans sa tête. Puis, au bout de quelques minutes, ça le réveille parce que ça devient vraiment fort. Il a un peu du mal à comprendre où il est quand il ouvre les yeux - sûrement qu'il avait trop fumé hier soir. « Je te jure que si tu ne m'ouvres pas dans les trente secondes, je défonce ta porte, alors OUVRE. » Aydan se lève de son lit en se frottant les yeux et il sort de sa chambre avec son familier qui lui coure déjà dans les pieds. Les coups contre sa porte d'entrée sont juste de plus en plus forts jusqu'à ce qu'il ouvre la porte et que son regard devienne noir. « Putain, mais c'est quoi ton problème ?! » Qu'il lance immédiatement à la vue de son frère, confus parce qu'il n'y a aucune raison que son frère ne vienne chez lui et en colère parce que, justement, c'est son frère. « On peut jamais dormir tranquille... » Il marmonne en fusillant Alaois du regard.
Alaois Ó Fearghail
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Barthelemy Aristide Celestine Booth of Dunham Massey, Emperor of trash, raton-laveur excentrique qui n'a pas la langue dans sa poche et aime se mettre dans des situations périlleuses.


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Standing at the gates of hell
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Trente secondes, ça passe vite, très vite même, à moins que ce soit juste lui qui n'a plus assez de patience, mais dans tous les cas, Aydan n'a pas répondu à temps alors le grand-frère vient poser le raton-laveur par terre avant de commencer à s'acharner sur la pauvre porte, s'il avait su, il aurait pris ses outils de crochetages....

" J'entends des pas, Cat, il semblerait qu'il soit enfin réveillé ! "

Et ça ne loupe pas, la porte finit par s'ouvrir sur un pyromancien à peine sorti du lit, les yeux encore tout collant. Mais si Alaois s'inquiète dans un premier temps, la suite l'agace encore plus. Est-ce que son cadet était en train de le foudroyer du regard et de lui demander c'était quoi son problème ? Ce gamin était irrécupérable, vraiment. Ni une, ni deux, le brun qui attrape le plus jeune et le faire reculer dans l'appartement, fermant la porte lorsque Barthelemy entre enfin.

" Mon problème ? Ça fait deux heures qu'on t'attend, maman commençait à s'inquiéter. Tu ne pouvais pas décrocher ton téléphone ? Ça m'aurait évité de tenter de défoncer ta porte."

Cat regarde un peu autour de lui, observe chaque centimètre du logement de son frère, il y avait un truc étrange, enfin surtout, une odeur étrange, qu'il connaissait bien.

" Tu as pris quoi ? "

Il savait la réponse, mais il voulait voir si Aydan esquivait ou bien mentait sur la situation ou bien s'il était honnête. En attendant la réponse, le plus âgé fait comme chez lui, part vers la chambre de son cadet, découvrant ainsi les quelques cigarettes qui restent dans le cendrier... Merde.

" Ça fait combien de temps que tu as fumé ? "

Alaois revient dans le salon, s'approche de son frère pour tenter de voir les possibles effets qu'avait la drogue sur son frère.

" Tu sais quel jour on est au moins ? Malise a pas arrêté de t'envoyer des messages, sans avoir de réponse... Vraiment, tu n'as pas géré sur ce coup-là. Tu te sens comment ? "

Parce que s'il n'était pas un minimum éveillé et vif au repas, ça allait être une galère sans nom et il était hors de question que les autres sachent que le petit dernier avait décidé de fumer autre chose que du tabac.

" Tu as pris que ça ? Ou il y a autre chose ? "

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Poussé par son frère dans son propre appartement alors qu'il est à peine éveillé, Aydan tente à son tour de pousser Alaois mais, il a déjà refermé la porte de l'appartement et laissé son raton-laveur rentrer par la même occasion. « Mon problème ? Ça fait deux heures qu'on t'attend, maman commençait à s'inquiéter. Tu ne pouvais pas décrocher ton téléphone ? Ça m'aurait évité de tenter de défoncer ta porte. » Le plus jeune ne comprend rien à ce qu'il se passe, ça lui file mal à la tête. Il ne sait pas que tout le monde l'attend chez maman. Il ne sait même pas que c'est Noël, il est encore trop dans les vapes pour que ça lui revienne en tête. Pour lui, son frère a juste complètement pété les plombs. « Non, je pouvais pas décrocher mon téléphone parce que, tu vois, je dormais. » Il dévisage Alaois qui regarde tout autour de lui comme s'il cherchait quelque chose, ce qui est bien loin de plaire au plus jeune. « Tu as pris quoi ? » Aydan fronce les sourcils alors que son frère se met au même moment en route pour la chambre du cadet. « De quoi tu parles ?! Tu vas où là ?! » Qu'il répond en faisant comme s'il ne comprenait pas de quoi parlait son frère, avant de réaliser qu'en allant dans sa chambre, il verrait assez vite les joints bien en évidence sur la table de chevet. Il pouvait même plus mentir maintenant. « Ça fait combien de temps que tu as fumé ? » Il ignore la question, fixe le sol du salon pour éviter de s'énerver tant qu'Alaois n'est pas revenu. C'était pas ses affaires, puis il avait rien à faire là de toute manière. En voyant son frère revenir et fourrer son nez partout dans l'appartement, ça rappelle à Aydan les trop nombreuses visites des services sociaux chez maman quand ils étaient petits. Ça ne fait que renforcer sa colère. « Tu sais quel jour on est au moins ? Malise a pas arrêté de t'envoyer des messages, sans avoir de réponse... Vraiment, tu n'as pas géré sur ce coup-là. Tu te sens comment ? » Maintenant que le grand-frère avait fini sa petite visite, il avait décidé de revenir au salon pour se mettre à observer Aydan qui se remet en colère. « Mais, j'en ai rien à foutre de quel jour on est ! J'ai eu aucun message de Malise ni de personne d'autre, je dormais, tu comprends ça ou pas ?! Pourquoi tu veux savoir comment je me sens ? Qu'est-ce que tu me veux ?! Je comprends rien là ! » C'était comme un mauvais rêve, l'inspection surprise d'Alaois n'avait aucun sens. « Tu as pris que ça ? Ou il y a autre chose ? » Après un soupir, Aydan venait enfin de décider que la petite visite était terminée. Là, il posait vraiment trop de questions qui le regardait absolument pas. Il n'y avait rien qui énervait plus Aydan que d'être pris pour un gamin. « Bon, là tu commences vraiment à me faire chier. C'est bon, t'es content ? T'as joué au grand-frère qui en a quelque chose à foutre pendant cinq minutes, c'est fini maintenant, lâche moi. »
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Il dormait, sans blague, Cat ne l'aurait pas deviné en voyant sa tête et ses cheveux en bataille. Les tentatives du plus jeune de le repousser semble assez veine, le dealer rentre quand même, pire même, il vient observer autour de lui, le moindre petit indice qui l'aide à comprendre l'état de son frère, jusqu'à cette odeur, c'est froid, un peu effacé, mais c'est là, bien présent. Et il ne faut pas être un génie pour comprendre d'où viennent la fragrance fruité, si Aydan vient de se lever, alors c'est forcément dans sa chambre. D'ailleurs, la réaction du locataire vienne confirmer l'hypothèse de Cat, avant qu'il ne rentre dans la pièce et découvre les preuves. Bien nouveau problème qui s'ajoute à la liste mentale d'Alaois : Aydan se drogue. Reste à savoir quoi et depuis combien de temps, pour voir pour le sevrer. Le pourquoi est assez évident, avec la famille qu'ils ont, c'est presque un miracle si l'un des enfants O Fearghail n'a rien touché de sa vie, mais il y a toujours un moment où ça pêche, parce qu'au fond, c'est un peu la norme pour la fratrie qui, depuis leurs plus jeunes âges, voient leur mère s'essayer à différentes choses. Cependant, l'aéromancien n'a pas envie de voir l'un des siens tomber trop bas dans cette addiction, connaissant bien les effets de celle-ci, pour en être l'un des principaux vendeurs par ici. Les questions fusent pendant que Cat tente de comprendre à quel stade son petit frère est, mais ce dernier se montre assez agressif, c'est navrant mais c'est comme ça et au fond, Cat comprend que le plus jeune réagisse comme ça, après tout, il arrive et s'introduit dans l'appartement, découvrant certaines choses et tentant de creuser le sujet, personne n'aimerait.

" Toi, tu en as peut-être rien à foutre, mais c'est un jour important, on est le 25 décembre, Aydan. Et si, Malise t'a bien envoyé des messages, même un hier soir, pour te rappeler que le repas commençait à midi... "

Il soupire, le grand frère, la situation avait l'air de dégénérer, il fallait qu'il se pose, qu'il réfléchisse, parce que, de toute évidence, il avait braqué le pyromancien et s'il continuait, c'était foutu. Réfléchis, réfléchis....

" Je comprends, tu dormais tu ne pouvais pas répondre ni voir tes messages. Désolé, j'étais en total panique, j'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose."

La dernière pique touche l'aéromancien de plein fouet, mais il ne dit rien, reste calme, de toute façon, il avait l'habitude de ce genre de reproches, maintenant, ça faisait quoi .... plus de dix ans maintenant ? Pourtant, ça le touche toujours autant, le sorcier a juste apprit à bien masquer la petite pointe au cœur qu'il ressentait.

" Je ne cherche pas à jouer un rôle, vraiment, je me soucis de toi, peut-être de manière un peu maladroite, c'est vrai, mais tu restes mon petit frère, alors forcément."


Combien de fois est-ce qu'il avait dit ça " je me soucis de toi." des millions de fois, peut-être, mais avec Aydan, avec eux, c'était toujours authentique.

" Est-ce que je peux tenter d'expliquer la situation de manière calme et posée ? Comme ça, tu m'expliquera ta situation après, si ça te va ? "

Peut-être que comme ça, il arriverait à calmer son cadet et aussi obtenir d'autres informations, mais si déjà, il ne se souvenait pas de la date et n'avait pas vu les messages de Malise.... ça n'annonçait rien de bon.

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Il y avait toujours cette odeur froide de drogue qui traînait chez Aydan. D'abord parce qu'il avait des sacs pleins de cannabis en permanence au fond de son placard à vêtements, puis parce qu'il en fumait de plus en plus régulièrement. Ainsi, il avait pris l'habitude de ne recevoir personne chez lui, encore moins sa famille - pas comme s'il allait les recevoir même sans l'odeur constante de drogue. Maman avait pourtant déjà dit qu'elle aimerait voir l'appartement de son petit dernier, mais il avait toujours réussi à trouver des excuses. Maintenant, c'est foutu, il y en a un qui sait et paraît déterminé à récolter le plus d'informations possible sur la consommation d'Aydan. Il lance des tas de questions, comme lors d'un interrogatoire, en pensant probablement que le pyromancien finira par se prendre au jeu. « Toi, tu en as peut-être rien à foutre, mais c'est un jour important, on est le 25 décembre, Aydan. Et si, Malise t'a bien envoyé des messages, même un hier soir, pour te rappeler que le repas commençait à midi... » Son frère n'a donc pas pété les plombs, il est bien là pour une raison comme s'en doutait déjà Aydan. Il lève les yeux au ciel, Alaois le prenait vraiment pour un idiot. « J'ai pas vu les messages. De toute façon, je serais pas venu. » C'était déjà un miracle qu'il soit venu les deux dernières années alors qu'il n'habitait déjà plus dans la maison familiale. Il y allait bien avoir une année où il allait oublier ou simplement décréter qu'il ne viendrait plus. Bien sûr qu'il sait que c'est important pour maman de voir tous ses enfants réunis, mais il n'est vraiment pas sûr d'avoir besoin de voir les faux triplés et encore moins Cassidan avec sa femme et ses enfants. C'est mieux pour tout le monde qu'Aydan ne vienne plus à ce genre d'évènements, il passerait son temps à bouder dans son coin sinon. Il ne voulait plus rien avoir à faire avec cette famille.

« Je comprends, tu dormais tu ne pouvais pas répondre ni voir tes messages. Désolé, j'étais en total panique, j'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose. » Voilà qu'Alaois avait décidé de sortir la carte du grand-frère inquiet. Ça énerve juste un peu plus le pyromancien, qui ne répond même pas et se contente de dévisager à nouveau l'homme en face de lui. « Je ne cherche pas à jouer un rôle, vraiment, je me soucis de toi, peut-être de manière un peu maladroite, c'est vrai, mais tu restes mon petit frère, alors forcément. » Les poings se serrent alors qu'Aydan détourne maintenant le regard de son frère. Les tentatives de manipulation de l'aéromancien ne fonctionnaient pas avec Aydan, ça l'enrageait juste encore plus. « Arrête de mentir. Arrête de faire semblant comme les autres. Arrête ou tu dégages. » Il ne supportait pas les mensonges pareils, encore moins en sachant que son frère ne s'était jamais soucié de lui à part quand il s'agissait de l'agacer. « Est-ce que je peux tenter d'expliquer la situation de manière calme et posée ? Comme ça, tu m'expliquera ta situation après, si ça te va ? » Aydan lève les yeux au ciel avant de répliquer : « J’ai rien à t’expliquer. Pas besoin que tu m'expliques ta situation, j'ai compris. T’en as rien à foutre de comment je me sens, t'es juste venu me chercher pour qu'on aille faire semblant tous ensemble de bien s'entendre devant maman. Mais, je viendrais pas. Tu pourras pas me forcer. Je m’expliquerais avec maman plus tard. »
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" Je ne serais pas venu." Ces mots résonnent dans la tête de Cat, en vrai, il s'en doutait un peu, qu'au fond le plus jeune de la fratrie ne souhaitait pas prendre part à ce genre de festivité, ou du moins, pas avec cette famille. Mais ça ne marchait pas comme ça, tout le monde devait être là, sinon c'était l'apocalypse, parce qu'une mère pas très stable avait tendance à partir dans les extrêmes, qu'importe lesquels et ça bien souvent, Alaois était l'un de ceux en première ligue, ce qui était très désagréable, il avait déjà assez donné alors tout le monde pouvait bien prendre un peu sur soi pour quelques heures. Et puis, c'était aussi un moyen de protéger son cadet, des possibles remontrances, des possibles critiques qu'il pourrait se recevoir de la part de ses ainé.es, ce qui viendrait fracturer encore plus cette fratrie bien assez éclatée. Alors, non, Aydan devait venir, quitte à reste dans son coin.

Et puis, le bébé de la famille s'énerve encore plus, vient lui dire d'arrêter de mentir, de faire semblant et il faut avouer que ça ne plait pas à Cat, parce qu'il ne faisait pas semblant, surtout pas avec lui, c'était même tout le contraire, mais Aydan semble un peu trop buté pour s'en apercevoir, il n'avait pas encore fini sa crise d'ado ? Non parce que ça commençait à l'énerver aussi, Cat. Pour autant, il sait qu'il est le seul dans un état normal actuellement, si on ne comptait pas les deux familiers qui regardaient la scène, avec un mélange de fascination, d'agacement et de désespération. Alors, il se devait d'être celui dans le contrôle de lui-même et de ses émotions, parce que le pyromancien ne pouvait actuellement pas le faire. Est-ce qu'il a déjà su le faire, de toute façon ? Mais encore une fois, Cat semble maladroit, comme bien souvent avec le plus jeune et qu'est-ce que c'était frustrant de voir que l'enfant au tempérament de feu ne se laissait plus avoir par ses paroles, par ses mots milieux, ça lui rendait la tâche encore plus compliquée.

" Tu vois, c'est ça ton problème, tu es tellement focalisé sur toi et ta colère que tu fais des hypothèses totalement incorrectes, qui t'agace encore plus. "

Est-ce que ça valait vraiment le coup de tenter de discuter avec lui ? L'aéromancien ferait mieux d'aller lui passer un coup d'eau froide sur le visage pour espérer que ça lui remette les idées en place, quoique, pour commencer une bagarre, c'était la meilleure chose à faire. Se massant un peu les tempes, Cat tente de contrôler sa respiration, pour ne pas laisser ses mots plus blessants sortir.

La situation, c'était qu'on n'avait pas de nouvelles de toi depuis plusieurs jours, je me suis inquiété, j'ai même cru qu'il t'était arrivé quelque chose."

" J'ai même suggéré que tu étais tombé dans la douche, vu qu'il a dit que ça puait, le fait que tu répondes à personne."

" Maintenant, si je te pose toutes ces questions, c'était pour savoir où tu en étais, genre si tu étais encore en plein dans les effets ou bien si tu étais sur la fin et donc apte à parler de ce qui te pousse à fumer joint sur joint, parce que oui, je suis con, mais pas à ce point et je sais que ce n'est pas le quotidien d'une personne qui va bien dans sa tête, d'avoir un cendrier remplit de mégot sur sa table de chevet. "

"Enfin si, pleins de personnes font ça, mais Cat est un peu dramatique.... Oh, c'est bon, je me tais."

Une fois le raton silencieux après un regard meurtrier de son sorcier, ce dernier reprend, dans un soupire, un peu las de cette situation merdique.

" Et maman va juste péter un câble, tu la connais, elle ne t'écoutera pas parce qu'elle sera en crise."


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Peut-être qu'il y serait allé s'il n'avait pas passer sa soirée de la veille à fumer. S'il avait vu les messages de Malise ou même qu'il s'était réveillé plus tôt ce matin, il aurait peut-être eu le courage de bouger. Mais, là, à imaginer les visages de la famille en voyant les traits du garçon bizarrement ressemblants à ceux de maman quand elle testait de nouvelles substances, la question était vite répondue. Il n'irait pas. Il s'imaginait déjà l'un des faux-triplés se moquer en disant que c'était même pas surprenant qu'il tombe là-dedans aussi parce qu'on savait déjà que c'était un raté et ça lui suffit amplement à savoir qu'il ne quittera certainement pas cet appartement aujourd'hui pour se rendre au repas de Noël familial. Le grand-frère, lui, paraît pourtant un peu trop confiant dans le fait qu'il ne ressortira de cet appartement qu'avec Aydan sous le bras. « Tu vois, c'est ça ton problème, tu es tellement focalisé sur toi et ta colère que tu fais des hypothèses totalement incorrectes, qui t'agace encore plus. » Les poings se resserrent à nouveau, alors qu'il jette un énième regard noir à son frère pour lui faire comprendre qu'il faut arrêter maintenant. Déjà qu'Aydan est souvent à bout de nerfs pour pas grand-chose, la fin des effets de la drogue sur lui ne fait qu'amplifier ça. Alors, il peut très bien se passer des analyses de l'aéromancien. « La situation, c'était qu'on n'avait pas de nouvelles de toi depuis plusieurs jours, je me suis inquiété, j'ai même cru qu'il t'était arrivé quelque chose. Maintenant, si je te pose toutes ces questions, c'était pour savoir où tu en étais, genre si tu étais encore en plein dans les effets ou bien si tu étais sur la fin et donc apte à parler de ce qui te pousse à fumer joint sur joint, parce que oui, je suis con, mais pas à ce point et je sais que ce n'est pas le quotidien d'une personne qui va bien dans sa tête, d'avoir un cendrier remplit de mégot sur sa table de chevet. » Ça revenait encore et toujours à la même chose. À un gamin qui se fait faire la morale par son grand-frère, accompagné en plus de son familier cette fois-ci. Encore la même tentative d'Alaois de jouer au grand-frère attentionné et super inquiet, alors qu'il n'a jamais été comme ça. Garçon tellement à bout de nerfs que ça lui donne envie de pleurer, mais en même temps ça renforcerait trop le côté gamin. De toute façon, la colère prenait toujours le dessus avec Ayda « Tu veux jouer au psy maintenant, Alaois ? Hein ?! Mais, tu sais rien de ce qu'il se passe dans ma tête, c'est même pas ton putain de problème ! Et avant de faire ton petit jeu là, regarde-toi dans un miroir si tu penses vraiment que toi tu vas bien dans ta tête. » Personne n'allait bien dans cette famille de toute façon. Il y avait juste ceux qui préfèraient rester dans le déni et ceux qui faisaient à peine semblant.

« Et maman va juste péter un câble, tu la connais, elle ne t'écoutera pas parce qu'elle sera en crise. » Je sais. Mais, il ne le dit pas à voix haute, reste muet et prend sa tête entre ses mains parce que ça commence à lui donner sérieusement mal à la tête et qu'il n'arrive pas à réfléchir. Il ne regarde plus son frère, préfère s'asseoir sur le canapé miteux et souffler un coup en essayant de faire du tri dans son esprit embrouillé pour éviter d'avoir l'impression de devenir fou. Pourtant, ses pensées restent en bloc et mélangées entre elles sans laisser Aydan les remettre en place. Il arrive juste à dire le premier truc qui lui vient en tête pour le moment : « Si je viens, elle va se rendre compte que j'ai fumé. »
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Alaois a l'impression que quoi qu'il fasse, quoi qu'il dise, son petit frère continuerait d'être en colère, d'aboyer et de lui faire des reproches. Depuis quand est-ce que c'était comme ça ? Cat se voile un peu la face, il a encore du mal à accepter, que ce choix qu'il avait il y a quelques années, avait toujours des conséquences sur son présent. C'était frustrant de voir que malgré qu'il ait essayé de tout faire bien, de les protéger, on lui en voulait. Après, c'était un peu logique, disparaitre comme ça, du jour au lendemain pour revenir comme une fleur sans jamais expliquer le pourquoi du comment... Mais au fond de lui, il espérait qu'ils finiraient par tourner la page, qu'on accepterait que ce qui était fait ne pouvait plus être changé et qu'on ne lui demanderait jamais des comptes. Pourtant, c'était toujours le contraire, la preuve...

" Je n'ai jamais dit que j'allais bien, tu sais. Et si, c'est mon problème quand je vois que tu as recours à ce genre de substance."

Parce que maman était dans le même bateau et que le père ne faisait pas partie de la vie du plus jeune. Parce que Cat était le seul à vraiment se soucier du bébé ou du moins, était le seul à oser dire les choses, à accepter de se prendre la colère en pleine face à chaque fois, parce que Malise et Bodb s'inquiétaient, mais avaient peur de froisser le pyromancien. Les autres s'inquiéteraient certainement aussi, mais manquerait de tact pour aborder le sujet, prononceraient surement des mots blessants sans s'en rendre compte, ce qui ne ferait que faire exploser encore plus la colère du cadet de la famille.

Enfin, Aydan semble s'apaiser ou du moins, ne pus répondre qu'à la colère, va s'asseoir sur le canapé, comme s'il tentait de faire du tri dans sa tête, c'était déjà un grand pas, non ? Et finalement, quelques mots censés. C'est vrai, leur mère risquait de le voir, surtout qu'elle allait surement être dans son dos, vu qu'il était en retard et qu'elle s'était inquiétée. Pendant quelques instants, Cat se demande si c'est vraiment une bonne idée de ramener le jeune homme dans la sphère familiale, est-ce qu'il arriverait à y survivre ? Il devait prendre une décision, est-ce qu'il devait écouter les besoins de son frère, son envie de ne pas y aller ou répondre encore au besoin de cette famille qui, de toute façon, risquait d'écraser encore plus Aydan ? Quelques secondes d'hésitation encore avant que le brun n'attrape son téléphone, composant un numéro et attendant que ça réponde.

" Maman, c'est moi. Oui, Aydan est vivant, arrête de te faire des scénarios catastrophes... Il est juste bien malade... Non, ne t'en fais pas, je m'en occupe, reste avec les autres, on vous rejoindra peut-être plus tard si jamais il se sent mieux... Oui je repasserais prendre ce qu'il restera, promis. Non, il a tout ce qu'il faut pour se soigner... Bien sûr, si jamais j'ai besoin je vous dis... Malise ? Oui je suis devant lui, tout va bien, je m'en charge, profite de la journée avec les autres et surveille bien maman, à plus tard. "

Et finalement, Alaois vient raccrocher, avant que sa mère ne reprenne le téléphone et continue de s'inquiéter au lieu d'aller manger.

" Comme ça, elle ne s'en rendra pas compte. "

"Et mon repas ???? Cat j'ai faiiiim tu peux pas me faire ça, je te déteste, je sens mon âme partir là, ma vie est FICHUE"

" On récupère notre part ce soir, sinon tu peux toujours y retourner"

"Et affronter le froid et ta famille cinglée ? Non merci."


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« Je n'ai jamais dit que j'allais bien, tu sais. Et si, c'est mon problème quand je vois que tu as recours à ce genre de substance. » - « C'était juste une fois. » Le cendrier, sur la table de chevet, bien trop rempli pour que tous les mégots ne viennent que de la veille, disait le contraire. Pauvre garçon en train de prendre exactement le même chemin que sa maman à qui il en a pourtant toujours voulu d'être tombée dans la drogue et d'encore réussir à le nier. Le pire, c'est sûrement qu'il ne s'en rend même pas compte. Enfin, Aydan sait bien qu'il ment à son frère en disant qu'il n'a touché à ce genre de substance qu'une seule fois, mais il croit également dur comme fer que ce n'est pas une addiction si c'est juste quelques joints de temps en temps puis qu'en plus, c'est même pas si souvent que ça qu'il en consomme.

Maintenant assis sur le canapé, essayant de ne pas complètement perdre la tête, Aydan se fait une raison : il n'a pas le choix. Alaois va l'emmener au repas de Noël et le petit dernier se tapera la honte avec son air encore défoncé. Maman sera déçue, les trois bruyants se moqueront et le reste s'inquiètera peut-être mais, ils diront rien. « Maman, c'est moi. » Voilà, le grand-frère appelle maman pour lui dire qu'ils vont bientôt arriver. Le plus jeune reste sur le canapé, toujours la tête entre ses mains, en attendant la fin de l'appel. « Oui, Aydan est vivant, arrête de te faire des scénarios catastrophes... Il est juste bien malade... » Aydan se tourne vers son frère, l'air confus. « Non, ne t'en fais pas, je m'en occupe, reste avec les autres, on vous rejoindra peut-être plus tard si jamais il se sent mieux... Oui je repasserais prendre ce qu'il restera, promis. Non, il a tout ce qu'il faut pour se soigner... Bien sûr, si jamais j'ai besoin je vous dis... Malise ? Oui je suis devant lui, tout va bien, je m'en charge, profite de la journée avec les autres et surveille bien maman, à plus tard. Comme ça, elle ne s'en rendra pas compte. » Alors, son grand-frère avait quand même finalement décidé d'épargner à Aydan le repas en famille en mentant à maman alors qu'il n'avait aucune raison de le faire. Peut-être qu'il ne mentait pas en disant qu'il était inquiet.

Après la courte intervention du familier d'Alaois, dont la mention de la famille cinglée arrive même à faire sourire Aydan, le petit frère lâche finalement un « Merci » à son frère qui est en plus suivi d'un « Désolé » murmuré. Enfin, Aydan restant Aydan, après un moment de silence, il se relève du canapé et va vers son frère. « Tu vas vraiment rester là ? » Qu'il lui demande avant de partir en direction de sa chambre pour aérer un peu parce que l'odeur du cannabis arrive enfin à son nez et que ça lui donne envie de vomir. Il en profite également pour jeter un œil au cendrier qui déborde presque et le récupère pour aller le vider dans la poubelle de la cuisine. En repassant devant son frère sur le chemin, Aydan finit tout de même par dire : « Ok, c'était peut-être pas la seule fois où j'ai fumé hier soir. Mais, je fume pas souvent. C'est juste des fois, même si tu me crois pas. Je suis pas comme maman et j'ai pas besoin d'aide ou un truc comme ça parce que j'te vois déjà venir. »
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C'était qu'une fois. Bizarrement, l'ainé à du mal à y croire, retient un roulement d'yeux : il a bien vu le cendrier dans la chambre, ce n'était pas un seul joint, ni même le premier, il y en avait eu bien d'autres et il y en aura sûrement d'autres également. Mais Cat préfère ne rien dire, ça ne valait pas le coup de se disputer encore, Aydan était persuadé de ça, alors autant le laisser un peu dans son déni. Alaois préfère prendre son téléphone, appelle maman pour la rassurer, lu dire que tout va bien, qu'il gère la situation, comme bien souvent. La matriarche est encore pire que lorsqu'il l'avait quitté tout à l'heure, elle sanglote et lui demande si son fils, son tout petit est mort, de quelle façon, etc., un brin dramatique, à deux doigts de l'hystérie, comme bien souvent pour cette femme qui ne semble pas se rendre compte de tout tout ce qu'elle fait, tout ce qu'elle leur a fait, qui croit dur comme fer que sa famille est solide, unie, qu'importe les épreuves. Bien que c'était tout le contraire... Le téléphone est bien vite passé à Malise, que Cat rassure à son tour, c'est vrai que les deux petits derniers étaient proches, mais au moins, ce n'est pas la même inquiétude que Maman, elle est plus calme, raisonnée et après lui avoir demandé de veiller sur leur mère, le bouclé raccroche, assurant ainsi au petit camé qu'ainsi, la mère ne saurait rien de tout ça.

Quand un merci est prononcé, suivi d'un désolé, Alaois sourit presque tendrement, secouant doucement la tête, signe qu'il ne fallait pas. C'était normal de faire ça, pour lui, pour eux, ainsi, le faible équilibre qu'il y avait ne serait pas brisé, il n'y aurait pas de nouvelle crise, du moins jusqu'à la prochaine, mais ça allait à Cat, de repousser l'échéance, il avait mieux à faire que d'essuyer les pots cassés, comme par exemple, s'occuper d'un petit frère visiblement bien perdu dans sa vie de jeune adulte.

" Oui, je ne bougerais pas, enfin sauf si vraiment tu veux me voir disparaitre."

Bon, en réalité, peut-être qu'il ne partirait pas, sauf si le plus jeune le jette à la porte, mais vu son état, ça l'étonnerait. Le grand frère regarde Aydan partir dans sa chambre, devine qu'il a décidé de se débarrasser de certaines preuves l'accablant dans cette histoire et dans un sens, il a raison, si maman décide de venir par ici, il valait mieux tout cacher... L'aéromancien se retient un peu de rire, quand l'autre lui dit que ce n'était peut-être pas la seule fois qu'il a fumé hier soir, il aurait aimé lui dire un petit " sans blague" ou autre pique du genre, mais il se retient, maintenant que le dialogue était possible, il ne fallait pas le braquer de nouveau.

" Je te crois, Aydan"
Pas vraiment, en réalité, mais ça c'était un autre sujet." Et je range mes propositions d'aides, j'ai compris... Je voudrais juste comprendre." Et ça serait déjà un bon début, pour savoir comment aider son frère à sortir de cette mauvaise passe, parce qu'il était hors de question qu'il le laisse s'enfoncer sur ce chemin.


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Les yeux encore un peu rouges et les traits fatigués du garçon laissent transparaître le mensonge, en plus du cendrier débordant dans la chambre. La honte à peine cachée sur son visage lorsque même la colère ne veut plus sortir et qu'il se retrouve assis sur son piteux canapé avec seulement ses mains pour se cacher. Garçon aurait bien voulu se terrer dans son lit pour retourner dans le monde plus calme du sommeil, sinon simplement sangloter un peu contre son oreiller pour laisser les émotions, qui restent bloquées, s'en aller. Tout d'un coup, il est tellement perdu qu'il se retrouve à remercier et s'excuser auprès de son grand-frère, alors qu'il serrait les poings rien qu'en l'écoutant parler quelques minutes avant. L'impression de ne plus avoir le contrôle lui fait un peu peur, ça lui ressemble pas de réagir comme ça. La colère qui fait rage est habituelle. Mais, ce chagrin et ce regard vide qui viennent quelques minutes après, ça lui arrive jamais. « Oui, je ne bougerais pas, enfin sauf si vraiment tu veux me voir disparaitre. » L'air un peu ailleurs alors qu'il vient de poser sa question et que le grand-frère y a répondu immédiatement, le pyromancien fixe un instant son frère en entendant les trois derniers mots. "Me voir disparaître". Il l'avait déjà vu disparaître. Enfin, c'était il y a longtemps. Il n'est plus censé y penser. « Non, non, tu peux rester. Assieds-toi sur le canapé, si tu veux. » Sans plus attendre, le garçon est à nouveau debout pour aller vider le cendrier, pensant déjà au moment où il pourrait le remplir à nouveau.

Revenant dans le salon, l'aveu est fait à moitié, comme si ça n'était pas déjà assez évident que ce n'était pas la première fois qu'il avait décidé de fumer. « Je te crois, Aydan », qui sort de la bouche d'un grand-frère qui paraît pas tellement convaincu, mais Aydan n'y fait pas attention. « Et je range mes propositions d'aides, j'ai compris... Je voudrais juste comprendre. » Il fronce un peu les sourcils, le plus jeune, en entendant ça. Mais, comme il a encore l'air ailleurs, il ne se met pas en colère. « Je vois pas ce que tu veux comprendre, c'est pas important », qui sort pourtant d'un ton sec alors qu'il observe le sol du salon comme s'il y cherchait quelque chose sans savoir quoi. Quelques minutes plus tôt, c'était comme si ses pensées tournaient dans tous les sens. Maintenant, il a l'impression que sa tête est entièrement vide. Enfin, il y a bien une idée qui vient s'y glisser. Celle que s'il fumait maintenant, il ne se sentirait plus tout bizarre comme ça. Ça ne lui arrivait jamais d'habitude de penser autant au moment où il pourrait à nouveau glisser un joint entre ses lèvres, ou peut-être qu'il avait simplement l'occasion de fumer à chaque fois avant d'en arriver là. Il ne se rend pas compte, réalise que ça fait peut-être une semaine ou deux qu'il a décidé de consommer trop régulièrement mais en même temps il n'en est pas complètement sûr. Ça l'angoisse tout d'un coup. « Je suis pas comme maman, hein ? » La phrase sort toute seule, alors qu'elle aurait dû rester nichée dans sa tête. Le regard qui refuse toujours de quitter le sol, Aydan porte maintenant ses doigts jusqu'à ses lèvres pour ronger un peu ses ongles en pensant que ça va l'aider un peu. Puis, quand la respiration s'accélère trop, qu'il a complètement l'impression de perdre le contrôle, il se relève encore du canapé. « Je vais aux toilettes, je reviens. » Mais il ne va pas aux toilettes, se rend plutôt à la salle de bain, ouvre le robinet et passe ses mains sous l'eau froide pour ensuite les passer contre son visage. Il reste un moment là, probablement deux minutes mais ça lui semble plus long. Quand ça va mieux, il récupère une serviette pour s'essuyer le visage et peut enfin retourner au salon pour s'affaler à nouveau dans le canapé en faisant comme si son frère n'était pas là.
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Encore debout au milieu de la pièce Alaois n'ose pas s'asseoir ou bouger plus, après tout, il est un peu entré de force dans cet appartement et il n'a pas envie de paraitre encore plus malpoli aux yeux de son cadet. Alors, quand ce dernier lui dit que non, il pouvait rester et surtout s'asseoir sur le canapé, Cat s'exécute, attendant que l'hôte des lieux finisse ce qu'il a à faire avec son cendrier. L'aéromancien prononce quelques mots, pour continuer d'endormir le feu dévastateur d'Aydan, assure qu'il le croit, devant ces mensonges, mais aussi qu'il range ses propositions d'aides, même s'il les ressortira plus tard. Par contre, il fronce les sourcils dans le pyromancien reprend un ton sec, alors qu'il semble plongé dans une contemplation intense du sol.

" Bien sûr que c'est important ..."

Cat prononce ces mots le plus doucement possible, véritablement peiné de voir que son petit frère était à ce point méfiant ou du moins, si peu regardant sur ce qu'il devenait. Mais ce qui finit d'achever le cœur du pauvre dealer, c'est la question angoissée qu'Aydan. Je ne suis pas comme maman, hein ?" C'est une pointe qui lui transperce le palpitant, une douche froide qui s'abat d'un coup sur lui, Cat ne sait pas quoi faire, semble avoir perdu sa langue. Est-ce qu'il devait dire la vérité ou bien la nier ? Bien sûr que si, il était comme maman, aussi accro qu'elle, visiblement, c'était un camé, il fallait dire le mot, parce que sa consommation était arrivée au point où fumer devenait vital, au point où il en oubliait ses obligations, comme maman. Mais c'est si violent, dit comme ça et malgré qu'il soit son grand-frère, qu'il doive lui dire la vérité, Alaois hésite, se mord l'intérieur de la joue, alors que son frère s'enfuit, pour aller aux toilettes. Au fond, l'ainé le remercie de venir couper ce moment, voir son petit frère dans une telle détresse était douloureux pour le bouclé, ainsi, il aurait un peu de temps devant lui pour réfléchir à quoi dire, à quoi faire, parce que, de toute évidence, il ne pouvait pas laisser Aydan dans ce déni complet. Il y a encore un petit blanc, quand le locataire des lieux revient et finalement, Cat se lance, tentant d'être le plus doux possible, de ne pas faire de bêtises, pour éviter de réveiller le volcan.

" Pour répondre à ta question... je ne dirais pas que tu es comme maman actuellement, mais que tu ressembles à notre mère il y a quelques années, quand elle a commencé..."


Voilà que maintenant, c'était lui qui trouvait le sol beaucoup plus intéressant que ce qu'il y avait autour de lui, mais c'était si compliqué de parler de ce sujet-là, que ce soit la consommation de leur mère ou même celle d'Aydan, la première parce que c'était un peu la cause de beaucoup de leurs maux et la deuxième parce qu'il était juste devant lui, dans un déni profond, menaçant d'exploser à n'importe quelle seconde.


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« Bien sûr que c'est important ... » Les yeux figés vers le sol se remettent en mouvement pour retourner observer le grand-frère d'un regard furieux. Combat confus entre la haine et la peine dans l'esprit d'un pyromancien complètement perdu et les effets qui traînent encore des joints fumés la veille n'aident pas. Il sent bien qu'il a perdu le contrôle, sans comprendre pourquoi, laisse alors l'agacement reprendre le dessus, semblant être la seule option possible pour libérer une infime partie de cette colère brûlante au fond de lui. « Je t’ai dit que c’était pas important, donc c’est pas important. T’écoutes quand je parle ? » Il ne voit pas en quoi ça peut être si important, ou en quoi ça peut bien importer à ce point son grand-frère. Cet intérêt soudain de savoir ce qu'il se passe dans la tête du petit dernier lui paraît bizarre. Alaois a forcément une idée derrière la tête, pour le piéger.

Quand la colère lui laisse un peu de répit, c'est la peine qui revient et serre son cœur tellement fort qu'il y a cette comparaison à leur maman qui lui vient en tête et qui en sort d'ailleurs à voix haute. Elle fait mal, cette comparaison. Tellement mal qu'il se retrouve dans la salle-de-bain à s'asperger le visage d'eau en pensant que ça va l'aider à récupérer un peu le contrôle. C'est impossible qu'il soit comme maman, pas après toute la souffrance qu'elle leur a infligée à tous en grandissant et qu'elle leur infligeait encore en leur demandant de faire semblant d'être la famille unie qu'ils n'avaient jamais été. Le petit dernier n'est pas comme ça, ça peut pas être trois malheureux joints fumés quelques fois qui le font être comme maman. Retournant dans le salon, l'air toujours aussi absent qui se reflète dans son regard, il se rassoit sur le canapé et tente d'oublier cette réflexion qui s'est immiscée dans son esprit. « Pour répondre à ta question... » Jusqu'à ce que son frère revienne dessus. « Je ne dirais pas que tu es comme maman actuellement, mais que tu ressembles à notre mère il y a quelques années, quand elle a commencé... » Il croit pouvoir entendre un craquement dans son cœur, quand Alaois lui répond, en sentant également la rage bouillonner, n'attendant que de pouvoir exploser. Il ne peut pas entendre ça, encore moins venant de son grand-frère, c'est trop dur. C'est tout ce qu'il avait toujours voulu éviter, d'être comme maman, ce qu'il avait pensé éviter même quand il avait choisi de fumer son tout premier joint il y a longtemps maintenant. La réalité est bien trop violente, cherche à le frapper de plein fouet mais Aydan est obligé de se raccrocher au déni. Il ne peut pas faire face à tout ça d'un coup. Ses yeux deviennent humides, mais il ne va pas pleurer, pas devant Alaois. Ça serait dire au revoir à toute sa fierté. Ça serait balayer tous ses efforts de prouver qu'il est grand lui-aussi à son frère. Alors que même la colère et la tristesse semblent s'éteindre, Aydan ne regarde plus le sol. Il regarde encore son frère, sans regard de haine, juste d'un regard bien trop vidé d'émotions. « Bah pourquoi tu souris pas ? Ça devrait te faire plaisir de me voir comme ça, non ? T’attends que ça, de toute façon, que je finisse comme maman pour pouvoir dire que tu me l’avais dis. » Qu'il prononce d'un ton trop calme, trop détendu, cherchant peut-être juste à faire mal autant que la phrase de son frère qui l'avait blessé.
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Il ne dit rien, lorsque son frère redevient volcanique, se contente de le fixer, en se demandant comment ils allaient faire pour sortir de tout ça et surtout, comment il avait fait pour ne pas remarquer qu'Aydan, n'allait pas réellement bien. Venant s'asseoir sur le canapé, il ne sait pas trop quoi dire, pour une fois mais quand en plus son cadet lui demande s'il ressemblait ou non a leur génitrice, c'est pire encore. Aucun mot ne sort, ni même n'apparaît dans son esprit, il est juste sans voix devant la question, devant ce qu'elle signifie. Cat a quelques minutes pour réfléchir, pour décider de ce qu'il va dire au pyromancien qui est partit se rafraichir le visage. La décision prise, le dealer sait bien que ça n'allait pas être simple, autant pour lui que pour le plus jeune, mais il estime que la vérité prime sur tout le reste, parce qu'il ne s'agit pas de n'importe qui, parce que ça serait peut-être un déclic pour celui qui côtoyait les substances illicites d'un peu trop prêt, en tant que consommateur. Alors, quand Aydan revient, le grand frère prend son courage à deux mains et ose dire tout haut, la vérité qu'il aurait pourtant préféré cacher. Il s'attend à tout, à ce que l'autre explose de colère ou même de tristesse, qu'il reste silencieux ou lui demande de partir, mais c'est tout le contraire et Cat le voit bien, ce regard sans émotions, qui le fait paniquer tout au fond de lui.

" Pourquoi ça me ferait plaisir ? Aydan, c'est n'importe quoi ce que tu dis..."


Et qu'est-ce qu'il aimerait le prendre dans ses bras là, tout de suite, l'envelopper, le cacher de ce monde si étrange, si brutal, il aimerait le protéger plus que de raison, pourquoi est-ce qu'il n'avait rien vu avant ? Pourquoi est-ce qu'il avait été si aveugle sur l'état d'Aydan ? Il était censé le protéger, lui montrer le bon chemin, pas le laisser plonger dans toute cette merde, parce qu'il s'était promis que jamais un membre de sa famille, encore moins les plus jeunes ne connaitrait le même sort que lui, d'une façon ou d'une autre. Mais il avait échoué.

" Je suis désolé.... je suis vraiment un horrible frère pour ne rien avoir vu ou même pour te faire penser que je serais capable de réagir comme ça...."


Alaois était capable de faire ça, c'est vrai, mais dans d'autres situations, dans d'autres contextes moins grave que celui-ci.

" Je n'ai pas envie que tu finisses comme maman, bien au contraire, je m'inquiète pour toi, mais je me disais que tu étais adulte, maintenant et que je n'avais pas à être tout le temps sur ton dos, que ça allait t'agacer plus qu'autre chose, mais j'aurais peut-être dû faire plus attention à toi. "



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Son regard vide est lourd de sens, comme s'il n'était pas là, comme s'il y avait un voile qui recouvrait ses yeux de la vérité trop brutale. Le chaos gronde dans sa tête et enflamme la colère qui est enfouie dans son esprit. Les mots sont prononcés d'un air tellement blasé qu'on pourrait croire qu'il ne ressent plus rien, mais il y a bien une lueur quelque part dans ses yeux qui le trahit. « Pourquoi ça me ferait plaisir ? Aydan, c'est n'importe quoi ce que tu dis... » C'est la rage qui parle, c'est le chagrin et la haine, mais ce n'est pas Aydan. C'est tout ce qui est caché au fin fond de sa tête et de son cœur, qui se battent pour sortir en même temps. « Je sais pas, c'est ce que ça t'as toujours pensé, que j'allais finir comme elle, non ? » C'est ce qu'il avait retenu de toutes ces engueulades avec son grand-frère, de toutes ces fois où il s'était fait tirer par les oreilles après avoir fait une bêtise et qu'Alaois lui répétait ce qu'il ne voulait jamais entendre. « Je suis désolé.... je suis vraiment un horrible frère pour ne rien avoir vu ou même pour te faire penser que je serais capable de réagir comme ça.... » Pas d'autre choix que de détourner le regard, incapable de continuer à paraître vidé d'émotions face à son grand-frère, le silence est lourd pendant que le plus petit encaisse les paroles sans y répondre.

Un coup d'œil sans cesse vers la porte de la chambre, en se disant qu'il pourrait aller fumer rapidement et que ça le calmerait. Le besoin devient urgent, le manque trop évident. « Je n'ai pas envie que tu finisses comme maman, bien au contraire, je m'inquiète pour toi, mais je me disais que tu étais adulte, maintenant et que je n'avais pas à être tout le temps sur ton dos, que ça allait t'agacer plus qu'autre chose, mais j'aurais peut-être dû faire plus attention à toi. » C'est peut-être juste un mot ou un bout de phrase. C'est peut-être la nouvelle mention de son inquiétude pour le petit-frère ou le fait qu'il dise ne pas avoir assez fait attention à lui. Mais, il y a quelque chose qui fait mal dans les paroles de son frère. Très mal. Trop mal. « J’ai pas besoin que tu fasses attention à moi ni que tu t'inquiètes. J’ai pas besoin de toi. » Les mots s'échappent sans qu'il ait le temps d'y penser. Tellement vite qu'il ne réalise pas que ses joues sont trempées. « T’es parti au seul moment où j’avais besoin de toi, Alaois... T'es plus mon frère depuis. » En voulant s'abriter le visage derrière les paumes de ses mains à nouveau, il remarque que ses joues sont mouillées. Trop vite, il se lève. Trop vite, il part s'enfermer dans sa chambre pour se cacher. Il n'y a que quelques mots qui peuvent encore sortir : « Pars, s’il te plaît, laisse moi. Je veux plus te voir. » Puis, la voix se brise sur le dernier mot. La honte le recouvre, mais les sanglots sont plus forts. Debout de l'autre côté de la porte, l'oreille collée dessus pour s'assurer que son frère s'en aille, il pleure comme si ça ne pouvait jamais aller mieux.
Alaois Ó Fearghail
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Alaois Ó Fearghail

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Tuer le temps : Gérant du "Friday 13th" officiellement, dans les affaires louches officieusement. Non pas que ça le comble dans sa vie, au contraire, il déteste quand il voit la dépendance parler, mais au moins, l'argent est facile. Sale, c'est vrai, mais il peut subvenir à ses besoins et surtout ceux de sa famille depuis bien longtemps grâce à cette source de revenus.
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Barthelemy Aristide Celestine Booth of Dunham Massey, Emperor of trash, raton-laveur excentrique qui n'a pas la langue dans sa poche et aime se mettre dans des situations périlleuses.


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Mais malgré tout, Alaois n'arrive pas à calmer les esprits, n'arrive pas à désamorcer l'explosion qui approche à grands pas. Et petit à petit, le cœur du pauvre grand frère se retrouve briser en millier d'éclats, une première fois en voyant ce regard vide de toutes émotions, la deuxième fois en voyant les larmes qui commencent à couler sur les joues d'Aydan et une troisième fois, en entendant des mots durs, auxquels il ne s'habituera jamais " tu n'es plus mon frère." Ils en étaient vraiment arrivés à cette extrémité ? Non, il disait juste ça sous le coup de l'émotion, ça ne pouvait pas être vrai, mais au fond, une petite voie n'arrête pas de dire que tout ceci est bien vrai. Cat aurait aimé dire quelque chose, ouvre même la bouche pour tenter de sauver un peu les meubles, mais rien ne sort, la faute à l'émotion qui le traverse de part en part alors qu'il a l'impression que son cœur pèse dix tonnes. L'ainé se doutait qu'il y avait toujours de la colère vis-à-vis de son départ précipité pendant près d'un an, mais il ne pensait pas que c'était aussi fort, qu'Aydan était toujours coincé avec ça sur le cœur, ça faisait plus de dix ans maintenant et pourtant...

Le cadet finit par se lever rapidement, partant dans sa chambre, s'y enfermant, comme un enfant qui fuit ses parents après une dispute. Et Cat ne sait pas ce qui finit de lui arracher le cœur, si ce sont les paroles lui demandant de partir ou si bien si c'est les sanglots du pauvre frère. Il a la mine triste, l'aéromancien, alors qu'il tente de réfléchir, peut-être qu'il ferait mieux de partir, après tout, il avait dit qu'il le ferait, si c'était vraiment ce que voulait Aydan, mais il ne pouvait pas le laisser une fois de plus, ça serait lui confirmer le fait qu'il n'en avait rien à faire de lui, ce qui n'était absolument pas le cas. Il prend quelque seconde pour souffler, faire passer l'émotion qui lui pique les yeux alors que son familier vient lui donner quelques petits coups de patte sur son dos, comme on ferait pour apaiser quelqu'un.

Finalement, Alaois se lève, mais pas pour s'enfuir encore une fois. Non, cette fois-ci il allait assumer pleinement son rôle et ses actes d'un autre temps. Se dirigeant vers la chambre de son petit frère, le brun vient s'arrêter devant la porte, hésitant un instant à tenter d'ouvrir la porte, mais il se retient finalement, se disant qu'Aydan avait peut-être besoin de cette séparation.

" Je ne partirais pas, Aydan je te l'ai dit tout à l'heure. "


Et il savait aussi qu'au fond son petit frère ne voulait pas réellement qu'il parte, que c'était sous la colère, la rancune qu'il avait dit ça. Au fond, c'était l'enfant intérieur du pyromancien qui parlait, celui qui s'était senti abandonné, délaissé par celui qui s'occupait le plus de lui.

" Et si tu veux vraiment que ça arrive, alors ça sera à toi de me mettre dehors, mais moi, je ne bougerais pas. "

Il tente d'être ferme, mais il faut avouer que sa voix tremble un peu.

" Je... sais que j'ai disparus au mauvais moment, tu étais jeune encore mais... mais je devais le faire, je ne pouvais pas faire autrement, sinon crois moi que je n'aurais jamais fais ça."

C'était pour les protéger, eux, pour éviter qu'un drame n'arrive, qu'on se serve de sa famille pour lui faire du mal, mais ça, il ne pouvait pas le dire au plus jeune, parce qu'il était hors de question qu'il connaisse ses plus sombres secrets.

" Est-ce que tu veux me raconter ce que tu as vécu pendant cette année ? Je te promets d'encaisser, ça t'a fait tellement de mal, je le vois bien... il faut bien que j'assume maintenant..."

Posant son front contre le bois de la porte, l'aéromancien attend, venant se mordre un peu l'intérieur de la joue, pour continuer de retenir ses larmes, fouillant dans ses poches à la recherche d'un anti-stress qui, de toute évidence, était absent.

" Et tu sais, même si tu me considères plus comme tel, tu resteras mon petit-frère, quoi qu'il arrive."

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Le bruit venant du salon laisse penser à Aydan que son frère s'en va, avant de l'entendre tout près de la porte de la chambre, là où le plus jeune a collé son oreille. « Je ne partirais pas, Aydan je te l'ai dit tout à l'heure. » Le flot de larmes qui dévale ses joues est brutal. Le garçon a l'impression de jamais avoir autant pleuré, en tout cas pas depuis bien longtemps. C'est la première fois que ça lui arrive avec son grand-frère à côté, la fierté qui arrivait encore à l'en empêcher avant. Mais, là, la pression du flot d'émotions est trop forte et il est incapable de gérer. Il aimerait crier à son frère de partir, de ne plus jamais revenir, mais ce sont les sanglots qui l'emportent et qui l'en empêchent parce que son cœur sait qu'il n'y a que son frère pour le consoler. « Et si tu veux vraiment que ça arrive, alors ça sera à toi de me mettre dehors, mais moi, je ne bougerais pas. » La bataille est perdue de toute façon, alors Aydan abandonne et s'assoit derrière la porte, le visage caché sur ses genoux qu'il a ramenés contre son torse.

Ses pleurs sont bruyants, c'est évident que son frère doit l'entendre de l'autre côté de la porte. Il sanglote comme un bébé, complètement inconsolable, avant de sursauter en entendant du bruit vers le lit. Il lève la tête et aperçoit son familier qui s'est abrité ici lorsque la discussion entre les deux frères est devenue houleuse. Il se niche alors tout près des jambes d'Aydan, sans rien lui dire parce qu'il connaît son sorcier et sait que ça ne servira pas, mais sa présence peut au moins apaiser rien qu'un peu le sorcier. « Je... sais que j'ai disparu au mauvais moment, tu étais jeune encore mais... mais je devais le faire, je ne pouvais pas faire autrement, sinon crois-moi que je n'aurais jamais fait ça. » Alors que son frère parle, il y a les souvenirs qui lui reviennent en tête. La confusion en ne comprenant pas où son frère avait bien pu partir ni quand il allait revenir. Puis, les affreux sanglots en attendant que quelqu'un se décide au moins à lui expliquer ou juste à lui parler. Il revoit même les pauvres lettres, écrites à l'Académie pendant les premiers mois ayant suivi la disparition de son frère, pour lui raconter ses journées et lui dire combien il espérait le voir de retour aux prochaines vacances, puis jetées en rentrant à la maison quand il a fini par se dire qu'Alaois ne reviendrait jamais. Les souvenirs sont peut-être flous, mais ils sont là et Aydan se sent tellement bête d'encore y penser et que tout lui paraisse si précis. « Tu m'as laissé tout seul... J'avais dix ans. Tu m'as laissé alors que tu savais... Tu savais que personne s'occuperait de moi. » Cette rancune, cette peine, elles ne sont jamais parties. Aydan a juste fini par apprendre à vivre avec, même si ça voulait dire que ça détruisait complètement sa relation avec son frère. « Est-ce que tu veux me raconter ce que tu as vécu pendant cette année ? Je te promets d'encaisser, ça t'a fait tellement de mal, je le vois bien... il faut bien que j'assume maintenant... » À nouveau debout sur ses deux pieds, le voilà qui rejoint le placard de vêtements pas bien loin vu la taille de la chambre et qui en ouvre la porte pour aller y chercher tout au fond ce qu'il convoite tant. « C'était pas juste l'année où t'étais pas là, c'est ça que tu comprends pas. Et ça a rien changé quand t'es revenu. Peut-être même que t'aurais juste mieux fait de pas revenir. » C'est dit sur un ton tellement monotone que là, on pourrait croire qu'il ne ressent plus rien. Puis, ce qu'il dit fait même pas tellement sens parce que c'est juste des bouts de pensées emmêlés. Le sachet d'herbe maintenant entre les mains, Aydan a arrêté de pleurer. Ou peut-être qu'il pleure encore un peu. Ses joues sont humides, ça coule encore de ses yeux, c'est juste que c'est redevenu silencieux. « Quand t'es... Quand t'es parti... Ça m'a juste fait comprendre que personne allait jamais rester. » Sa voix se remet déjà à trembler, comme si elle allait à nouveau se briser. Il va maintenant jusqu'à la table de chevet, fouille dans le tiroir pour en sortir une feuille à rouler, puis il croise le regard de son familier, l'air encore tellement déçu de lui, secouant son museau en regardant Aydan. Mais, même si ça fait dévaler encore trop de larmes le long de ses joues, il l'ignore.

À nouveau assis devant la porte, le cendrier à ses pieds et le joint qui est coincé entre ses lèvres, il hésite à prendre son briquet. « Et tu sais, même si tu me considères plus comme tel, tu resteras mon petit-frère, quoi qu'il arrive. » Même si je finis comme maman ? Il garde la réflexion pour lui, cette fois-ci, préfère prendre le briquet posé à côté du cendrier et allumer le joint sans faire attention à l'odeur parce que de toute façon, son frère sait qu'il fume maintenant. Aydan a même pas réellement relevé la dernière remarque de son frère, peut-être bien que c'est à nouveau la colère qui veut reprendre le dessus. « C'est bon, tu peux t'en aller. Je viendrai au prochain repas de maman, je crois que ça te préoccupe beaucoup. »
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L'entendre ainsi fait du mal à Alaois, plus qu'il ne l'aurait pensé, c'était rare de voir Aydan dans cet état. Parce que d'habitude, il faisait le gros dur, ne montrait pas ses émotions si ce n'est la colère, alors Cat c'était habitué depuis le temps. Bien entendu, il savait qu'au fond, ce n'était pas réel, que le pyromancien n'était pas que colère, justement, que ça venait montrer qu'il y avait bien d'autres choses au fond, mais il n'avait jamais vraiment creusé, parce qu'il ne se sentait pas légitime de le faire, parce que, de toute façon, à chaque pas qu'il faisait vers le plus jeune, celui-ci le repoussait et que les aléas de la vie faisaient qu'il n'avait plus autant de temps qu'avant. Mais maintenant, il entend bien les dégâts qui ont été causés par tout un enchainement de choix plus stupides les un que les autres. L'aéromancien entend du bruit derrière la porte, les sanglots semblent se diriger vers le sol, alors il en fait de même, vient s'asseoir par terre, s'adossant à la planche en bois alors qu'il écoute les reproches que son petit frère lui fait.

" Bobd s'occupait de vous aussi, iel était juste plus discret.e... "


Parce que l'ainé.e a toujours été comme ça, si effacé.e que parfois, on oubliait son existence et qu'iel préférait les choses ainsi.

" Si j'avais pu faire autrement, crois moi que je ne serais pas partis, malheureusement c'était nécessaire ..."


Pour les protéger, tous, surtout les plus jeunes de la fratrie qui n'étaient même pas encore majeurs. Les mots cinglants reprennent ensuite, ce n'était pas juste sur un an, c'était le reste de la vie du pauvre sorcier de feu, que la sensation d'abandon se faisait sentir et même si la dernière phrase envoie un coup dans le cœur du grand-frère, il sert les dents, pour ne pas se laisser trop aller dans l'émotif.

" Tu penses que ta vie serait mieux si je n'étais pas revenu ? "

La question était sincère, même si Cat avait peur de la réponse, il voulait connaitre le point de vue d'Aydan, peut-être même qu'il pourrait mettre en œuvre son désir de le voir disparaitre de sa vie, si ça lui tenait vraiment à cœur.

" Ne dis pas ça, Aydan... Regarde, tu as Malise avec toi, des amis, surement d'autres personnes encore qui resteront pour toujours..."


Tenter de voir le positif malgré que tout semble perdu, c'était bien Cat ça, quand il parlait d'une situation qui n'était pas la sienne, positif pour les autres, négatif pour tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à sa vie à lui... c'était bien hypocrite de sa part. Et puis, la rage commence à bouillir en lui, quand il entend le plus jeune reprendre ses grands airs, lui dire de partir, parce qu'il se préoccupait plus d'un repas avec une génitrice incapable d'assumer sa progéniture que d'un gosse complètement perdu, mais c'est surtout le ton qui l'agace et Alaois ne peut s'empêcher de venir frapper la porte derrière lui, avec son point, juste pour faire sursauter un peu le plus jeune, dans l'espoir de lui faire comprendre qu'il allait trop loin. Il se contient depuis longtemps, Cat et voilà que maintenant, la limite venait d'être franchie.

" Mais tu es con ou tu le fais exprès ?? Réfléchis deux secondes, si un repas dans une famille complètement cinglé me préoccupait plus que ça, je n'aurais pas menti maman pour lui dire que tu étais malade. "

C'est vrai ça, il avait menti sur ça pour le protéger, de leur mère, des autres enfants qui auraient très certainement adoré le provoquer, lui lancer des piques et c'est comme ça qu'il le remerciait ? En remettant son masque de connard qui n'a besoin de rien ni personne ?

" Si je m'en foutais vraiment de toi, je ne serais pas là, à tenter de savoir ce qui ne va pas et ne vient pas dire que c'est parce que je veux me moquer de toi ou je ne sais pas quoi, je peux être comme ça mais j'ai au moins la décence de ne pas faire ça à ma famille, aussi merdique soit-elle."


Le ton monte, Cat la sent bien, cette colère qui traverse ses veines, comme un doux poison.

" Et tu sais quoi ? Si j'en avais vraiment rien à foutre de toi, je ne serais même pas venu ici, j'aurais laissé maman continuer à se faire des scénarios catastrophes, j'aurais même peut-être été le premier à lui proposer de prendre quelque chose pour qu'elle soit plus calme, parce que, de toute façon, dans cette famille, il n'y a que moi qui me bouge pour faire les choses, pour tenter de maintenir tout le monde à la surface et tu sais c'est quoi le pire ? C'est qu'aucun de vous ne semble le voir, aucun de vous ne me remercie pour toutes ses années que j'ai sacrifié pour être sûr que chaque bouche supplémentaire à nourrir crève pas de faim ou de froid, non, j'ai le droit qu'à des reproches parce que je n'ai pas pu faire ça pendant UNE malheureuse année. Alors, oui, je sais qu'à 10 ans, on ne se rend pas compte de tout ça, tu as de la rancœur, tu t'es senti abandonné, mais au lieu de t'énerver toujours sur moi, de me faire porter tous tes malheurs, parle, au lieu de tout garder pour toi, au lieu de m'exploser dessus dès que tu le peux. Tu as 24 ans, puis 10 ans, tu es adulte, merde. "

Alaois en pleure même, de rage, de tristesse, de voir qu'on l'accuse encore et toujours des mêmes choses, il en a marre de voir que quoiqu'il fasse, ça ne sera jamais bien, jamais assez, qu'on le pensera toujours fautif, pour tout et rien à la fois, mais qu'on reviendra toujours chouiner dans ses jupes dès qu'un problème arrivera, dès qu'il y aura un besoin d'argent. Et c'était triste à dire, mais il endossait ce rôle, se contentait de soupirer parfois, de garder son sourire, quoiqu'il arrive, parce qu'au fond de lui, il y avait cette fichue culpabilité qui le rongeait. Mais même si sa disparition avait été le déclencheur de beaucoup de choses, la situation avait toujours été catastrophique et il avait, de toute façon, accepté le fait qu'il serait l'un des pilier de cette famille au bord du naufrage.
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Assis contre la porte en bois de sa chambre, laissant la distance nécessaire entre son frère et lui, il arrive à balbutier quelques mots entre les sanglots, à libérer un peu de ce qui traîne dans son cœur depuis bien longtemps. Mais, les réponses de son frère ne sont pas satisfaisantes, chagrinent un peu plus le petit dernier qui garde cette impression d'être incompris par un grand-frère qui semblait pourtant enfin essayer. La mention de Bobd rappelle seulement un grand-frère qu'il n'a pas l'impression de connaître et à qui il a dû à peine parler depuis qu'il est petit. Puis, Alaois répète encore qu'il n'avait pas d'autre choix que de partir l'année où il l'a fait et ça paraît tellement absurde à Aydan qui ne comprend toujours pas. Mais, il n'essaye pas de demander pourquoi ce départ était si nécessaire parce qu'il sait qu'il n'aura pas de réelle réponse et que ça l'enfoncera encore plus dans sa peine. « Tu penses que ta vie serait mieux si je n'étais pas revenu ? » Elle serait mieux si tu n'étais pas parti. Mais, les mots ne sont pas dits à voix haute. Le garçon reste simplement le visage collé à ses genoux à pleurer en se demandant si ça aurait été si différent sans la disparition de son frère pendant un an. Peut-être qu'aujourd'hui, il s'entendrait bien avec son frère, que les notes seraient restées bonnes, qu'il s'en serait sorti aussi malgré cette famille et qu'il n'aurait jamais touché à la drogue. Ou alors, peut-être qu'il a juste toujours été voué à ça, qu'il n'aurait jamais eu de chance de s'en sortir à l'école, de faire de bonnes études et de ne pas finir comme sa mère.  

« Ne dis pas ça, Aydan... Regarde, tu as Malise avec toi, des amis, sûrement d'autres personnes encore qui resteront pour toujours... » Mais, toi, t'es pas resté. C'est la seule chose qu'il retienne, qui appelle alors la haine à revenir et qui le décide à préférer coincer un joint entre ses lèvres plutôt que d'essayer de parler un peu plus parce que ça fait trop mal. II choisit la facilité, abandonne cette tentative d'ouvrir un peu son cœur et reprend ce ton désagréable qui pousse son frère à cogner la porte avec son poing, faisant sursauter le petit dernier assis juste derrière. « Mais tu es con ou tu le fais exprès ? Réfléchis deux secondes, si un repas dans une famille complètement cinglée me préoccupait plus que ça, je n'aurais pas menti à maman pour lui dire que tu étais malade. » Le garçon, qui avait pourtant commencé à arrêter de pleurer, retombe dans les larmes silencieuses qu'il laisse tomber le long de ses joues en écoutant les paroles de son frère. « Si je m'en foutais vraiment de toi, je ne serais pas là, à tenter de savoir ce qui ne va pas et ne vient pas dire que c'est parce que je veux me moquer de toi ou je ne sais pas quoi, je peux être comme ça mais j'ai au moins la décence de ne pas faire ça à ma famille, aussi merdique soit-elle. » Le ton de son frère est tellement dur que c'est plus ça qui le fait pleurer que ses paroles en soit. « Je t'ai dit que ça allait, putain, c'est quoi ton problème à vouloir m'aider alors que j'en ai pas besoin ? » La voix est toute faible, ça ressemble même plus à la voix d'Aydan. Il réalise bien qu'il est en train de tout gâcher une dernière fois avec son frère, que ça ne peut mener qu'à une discussion pareille chaque fois que les deux se parlent et que Alaois finira bien par lâcher l'affaire un jour ou l'autre. Alors qu'il se fait gronder comme un enfant par son grand-frère, qu'il en pleure tellement que ça lui en donne mal à la tête, Aydan fume le joint qu'il tient entre ses doigts en espérant qu'il pourra en ressentir les effets rapidement malgré le regard dépité de son familier sur le lit. Les paroles de son frère s'enchaînent, Aydan a franchi la limite et il le comprend bien, mais c'est trop tard pour revenir en arrière. C'est trop tard pour les excuses, trop tard pour essayer de ne pas totalement briser le dernier semblant de lien qui le lie à son grand-frère. Alors, quand ce sont les dernières phrases qui sont lâchées, qu'elles sont tellement brutales qu'elles sont ressenties comme des coups de poignards dans le cœur et qu'on entend à nouveau le petit dernier qui sanglote bruyamment derrière la porte, il essaye malgré tout de répondre à son tour. « Je t'ai jamais... Je t'ai jamais rien demandé, Alaois, et je te remercierais jamais parce que... t'as rien fait pour moi. Tu sais quoi ? Oui, j'pense que ma vie serait mieux si t'étais jamais revenu. » Il en pense pas un mot, veut simplement blesser parce qu'il a été blessé même si on entend bien à sa voix toute tremblante qu'il est complètement épuisé de la situation. « Et... si ça te tient vraiment à cœur... donne-moi le prix de tout ce que t'as bien pu payer pour moi. J'te rembourserais, vraiment, j'te donnerais ce qu'il faut, tant que tu sors de ma vie et que t'arrête de faire semblant de vouloir m'aider. » Peut-être bien qu'il n'arrivera jamais à s'arrêter de pleurer après tout ça. Peut-être bien qu'il n'aura pas besoin que d'un seul joint pour que ça aille mieux après tout ça. « Je t'en supplie, pars maintenant... »
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25/12/23



Standing at the gates of hell
TW : substances illicites, famille dysfonctionnelle.

"Bien sûr que non ça ne va pas, arrête de vouloir te voiler la face bordel ! "


C'était peut-être ça qui faisait le plus mal au fond. Ce n'était pas les paroles blessantes, les piques bien trouvées qui atteigne en plein cœur qui faisait souffrir le plus Cat, mais bel et bien le fait de voir son tout petit frère partir à la dérive, sans qu'il ne puisse y faire grand chose. Au fond, Cat avait juste peur de perdre une personne qu'il aimait, encore une fois et voir que le plus jeune de la fratrie ne semblait même pas s'en préoccuper était le pire. Ça le faisait sortir de ses gonds, comme bien souvent quand sa famille était au centre de ses pensées, il perd pied, le dealer, se sent impuissant et surtout incompris, tout autant qu'il ne comprend pas comment il a pu laisser glisser cette situation de ses mains, comment il avait fait pour ne pas trouver le moyen de reconstruire son lien avec Aydan, il pensait avoir tout fait, mais visiblement, il n'avait pas fait assez et c'était ça qui le tuait à petit feu. Les barrières tombent peu à peu alors que l'aéromancien se lance dans une tirade, vide un peu son sac, dans l'espoir de faire réagir son frère, pour lui prouver que malgré tout, il était là, humain, qu'il avait fait tant de choses pour eux, pour lui, mais que ça ne semblait servir à rien. Bien entendu, il évite les sujets les plus épineux, refuse de dire à son petit frère ses sombres secrets, surtout que le plus gros viendrait mettre en péril son envie d'aider le pyromancien à sortir de cette addiction, un dealer ne peut pas aider les victimes à s'en sortir, après tout, ce n'est pas bon pour le commerce... Mais là, ce n'était pas n'importe qui, c'était Aydan, son petit frère, celui qu'il avait presque élevé comme son propre enfant, alors qu'il était encore tout jeune, c'était particulier, le lien, encore plus depuis qu'il s'était brisé.

Tirade terminée, il se mord les lèvres pour ne pas laisser ses propres sanglots se faire entendre, alors que l'autre sorcier, reprend la parole, de l'autre côté de la porte. On lui dit encore une fois de partir, qu'il n'aurait jamais dû revenir, on lui dit même que s'il le faut, on rembourserait chaque dépense faite pour lui, mais qu'il fallait sortir de sa vie. Mais tout ceci est dit avec si peu de conviction, qu'il a du mal à y croire, le grand-frère.

" Mais je m'en fous de ce que j'ai dépense pour toi, on ne compte pas ce genre de choses quand on aime..."


Et c'était un fait, il aimait Aydan, d'un amour fraternel, c'était parfois bancale, maladroit, mais c'était là et il ne pouvait pas faire autrement. Alaois finit par ne plus tenir, vient se redresser sur ses jambes qui tremblent presque à cause de l'émotion, mais le bouclé ne s'en va pas, non, il vient poser sa main sur la poignée, tente d'ouvrir la porte.

" Laisse-moi entrer, Aydan..."


Il est tellement fixé sur son objectif de rentrer qu'il ne fait même pas attention à l'odeur particulière qui commence à revenir dans ses narines, qu'importe ce que fumait Aydan, il devait rentrer, même pas pour l'arrêter, mais parce qu'il était urgent d'agir. Le plus âgé voit bien que ça ne marche pas réellement, qu'on n'accède pas à sa demande d'ouvrir cette porte, mais rien à faire, il commence à forcer un peu plus, poussant ainsi le plus jeune qui finit par se pousser, bon gré, mal gré. Et enfin dans la pièce, Cat ne réfléchit plus, attrape son frère pour venir le serrer contre lui, parce qu'ils jugeaient que c'était ce qu'il leur fallait, là, maintenant et si le pyromancien décidait de se débattre, il tiendrait bon.

" Je te l'ai dit, je ne partirais plus et arrête de dire que je fais semblant, j'ai rarement réussi avec toi."

Et cette fois-ci, c'est lui qui fond en larmes, alors qu'il tient Aydan contre lui, il était là, bien vivant, pas si pieds sous terre, il était donc encore temps pour l'aider, mais avant tout, ils devaient se calmer, passer ce cap difficile.

" Je suis désolé pour tout ça, encore une fois, crois moi, je t'en supplie Aydan, tu peux penser ce que tu veux, je m'en fiche, mais arrête de te blinder derrière un masque... "
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« Bien sûr que non ça ne va pas, arrête de vouloir te voiler la face bordel ! » Les mots de son frère sont agressifs, mais c'est peut-être ce dont le petit dernier a besoin. Encore persuadé qu'il va bien depuis trop longtemps, tout est en train de s'effondrer et il ne peut rien y faire. Son cœur ne lui a jamais fait aussi mal. Ou c'est plutôt qu'il a l'habitude d'anesthésier toute sa douleur avec la drogue. Même si c'est ce qu'il pense, Aydan n'a jamais fumé parce qu'il s'ennuie et qu'il ne trouve rien d'autre à faire. Il fume quand ses pensées sont trop lourdes et qu'elles l'inquiètent. Il fume quand il a l'impression qu'il n'arrivera pas à tenir sans la sensation d'euphorie que les joints lui procurent. Il fume pour apaiser les pleurs, quand les journées sont mauvaises et puis qu'il a déjà passé une heure à se morfondre contre son oreiller. Il fume quand ça ne va pas et la quantité de mégots dans sa poubelle montre bien qu'il va mal trop souvent.  

Si les pleurs ont su s'apaiser pendant un moment, ils reprennent bien plus fort une fois que le grand-frère reprend la parole, entre les reproches et les tentatives de faire voir la réalité en face à Aydan, qui se sent tout d'un coup bien seul, là, derrière cette porte. Il ne voit pas bien quoi répondre, si ce n'est que de tenter de blesser en retour pour ne pas être le seul à avoir mal. Mais, l'idée est stupide parce qu'on l'entend bien qui sanglote après chaque mot. « Mais je m'en fous de ce que j'ai dépensé pour toi, on ne compte pas ce genre de choses quand on aime... » Les joues sont toutes trempées de larmes et les yeux sont encore plus rougis que lorsqu'il se drogue, tandis qu'Aydan écoute son frère laisser sortir qu'il l'aime. Même s'il a beau dire que pour lui Alaois n'est plus son frère, ça serait mentir que de dire qu'il ne l'aime pas aussi de tout son cœur.

Alors qu'il a le joint entre les lèvres, à supplier son frère de partir en attendant que la souffrance le laisse tranquille, voilà que Alaois tente maintenant d'ouvrir la porte. « Laisse-moi entrer, Aydan... » Mais, il ne peut pas le laisser entrer. Pas alors qu'il est dans un état pareil, son frère ne peut pas le voir comme ça alors qu'il est si misérable, en train de fumer pour tenter de s'apaiser, parce que c'est la preuve exacte qu'il n'y a plus rien qui va. « Non, s'il te plaît, je t'ai déjà dis de partir... » Mais, Alaois ne veut pas lâcher l'affaire et se retrouve à pousser trop fort contre la porte et contre un garçon qui n'a pas assez de force là tout de suite pour l'empêcher de passer. Aydan finit même simplement par se pousser, écrasant le pauvre joint qu'il avait à peine eu le temps de commencer à fumer dans le cendrier qui est à ses pieds. Il baisse la tête une fois que son frère entre dans la pièce, attendant de savoir ce qu'il peut bien avoir à dire de plus maintenant qu'il est là. Le plus jeune a tout juste le temps de comprendre ce qu'il se passe, qu'il se retrouve déjà tiré vers le haut pour être remis debout et voilà qu'il est désormais dans les bras de son frère. « Je te l'ai dit, je ne partirais plus et arrête de dire que je fais semblant, j'ai rarement réussi avec toi. » Le garçon tente de se débattre avec le peu d'énergie qu'il lui reste, de s'éloigner d'Alaois parce que ça lui fait peur ce contact physique avec un frère qu'il a l'habitude de mépriser. « Lâche-moi ! Me touche pas ! » Qu'il crache, reprenant son attitude bien connue du petit-frère de mauvaise humeur. « Je suis désolé pour tout ça, encore une fois, crois-moi, je t'en supplie Aydan, tu peux penser ce que tu veux, je m'en fiche, mais arrête de te blinder derrière un masque... » Mais, le grand-frère refuse de lâcher l'affaire. D'un coup, même lui se met à pleurer. Aydan est tellement surpris qu'il arrête de tenter de s'échapper, passe aussi ses bras autour de son frère pour le serrer encore plus fort contre lui en espérant tout au fond de lui qu'il ne ment pas en disant qu'il ne partira plus jamais. « Pardon... Je voulais pas que tu pleures aussi... » Qu'il dit en fermant les yeux contre l'épaule de son frère.
Alaois Ó Fearghail
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Trombinoscope :  [Terminé] Raging on a Sunday Ft. Aydan 19d7f1648d4d62518140fe4111f7fdc4f0c90fe2
Face claim : Robert Sheehan
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Âge : 34 ans
Tuer le temps : Gérant du "Friday 13th" officiellement, dans les affaires louches officieusement. Non pas que ça le comble dans sa vie, au contraire, il déteste quand il voit la dépendance parler, mais au moins, l'argent est facile. Sale, c'est vrai, mais il peut subvenir à ses besoins et surtout ceux de sa famille depuis bien longtemps grâce à cette source de revenus.
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Barthelemy Aristide Celestine Booth of Dunham Massey, Emperor of trash, raton-laveur excentrique qui n'a pas la langue dans sa poche et aime se mettre dans des situations périlleuses.


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Bien sûr, Aydan se débat, aimerait qu'on le lâche, mais c'est normal, dans un sens, depuis longtemps maintenant, les étreintes fraternelles avaient laissé place à des gestes plus durs et violents, quand ils en arrivaient là. Mais ce soir, c'était différent, Cat l'avait décidé, il tiendrait bon, pour donner un peu de douceur à Aydan, peut être lui permettre de retrouver un peu son calme, d'apaiser son enfant intérieur, celui qui ne cessait d'hurler à la terre entière sa haine. Et puis, il en avait besoin, l'aéromancien, de sentir que le plus jeune était bien vivant, presque en bonne santé. Parce que ça le rassurait, parce qu'il était ainsi certain qu'il ne se berçait pas dans des illusions, comme il avait pu le faire pour quelqu'un d'autre. Et puis, sans crier gare, les barrières du bouclé cèdent et le voilà qui se met à pleurer toutes les larmes que son corps avait pu accumuler ces derniers mois, voire même années, Alaois est totalement vulnérable, mais ce n'est pas grave, il peut se le permettre, vu qu'il s'agit du pyromancien, n'est-ce pas ? Et puis, les gestes pour se débarrasser de lui cessent, au contraire, les bras qui se faisaient violents viennent l'enlacer, le serrer contre le petit frère qui, pour la seconde fois de la soirée, vient s'excuser sincèrement.

Alaois est surpris, ne s'attendant absolument pas à ça et, si avant, il n'y avait que des larmes de fatigue et de tristesse, maintenant, une nouvelle émotion s'y mêle : la joie. La joie de voir qu'ils sont encore capables d'avoir de l'empathie, de voir qu'Aydan n'est pas si perdu dans sa rancune... Tout ça annonçait de jolies choses, ça n'allait pas forcément être parfait du jour au lendemain, mais cet élan de tendresse vient certifier à l'aéromancien que tout n'était pas perdu.

" Non, c'est juste moi... désolé... "


Il n'arrive plus à rien dire ensuite, tant l'émotion lui prend la gorge, préfère rester ainsi, en essayant de se calmer quelque peu, bien qu'il avait l'impression que c'était fichu, maintenant que le barrage émotionnel était ouvert, tout sortait, c'était un peu déstabilisant et il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir un peu honteux de se montrer ainsi devant le plus jeune, mais peut-être que c'était de ça dont Aydan avait besoin : voir que son frère n'était pas un surhomme sans émotions, juste quelqu'un d'humain, comme lui en fait. À force, son énergie le quitte et Alaois sent ses jambes commencer à trembler, il hésite, tente de tenir encore un peu, il ne veut pas briser ce moment, mais il doit se rendre à l'évidence, il doit s'asseoir.

" Ne panique pas, j'ai juste besoin de m'asseoir..."


Qu'il préfère prévenir, avant de se décoller un peu du plus jeune, l'embarquant avec lui pour venir s'asseoir sur le lit. Ça puait un peu le tabac froid et d'autres choses moins légales, mais tant pis, il s'en contenterait pour le moment. Et une fois que l'autre sorcier est aussi assit, il vient le reprendre dans ses bras, ayant une fois de plus peur qu'il s'échappe.

" Promis, je ne te lâcherai pas, qu'importe ce qui se passe, d'accord ? Et je pense qu'on reparlera de nos problèmes une prochaine fois, quand on sera en état, t'en penses quoi ? "

En attendant la réponse d'Aydan, le sorcier vient fermer les yeux, la fatigue commençant à l'emporter doucement, alors qu'il frotte affectueusement le dos de son frère, comme il faisait lorsque Aydan était plus jeune et qu'il était en proie à une grande colère ou tristesse.

" Et promis, je ne dirais rien aux autres..."

Parce qu'encore une fois, il était hors de question de donner aux ainés tdu pyromancien de quoi l'attaquer, ça serait leurs secrets, même quand Aydan s'en serait sorti.


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TW : Mention de substances illicites et addiction

Le cendrier avec un joint à peine fumé à l'intérieur est caché sous le placard à vêtements une fois que le grand-frère arrive à rentrer de force dans la chambre, mais l'odeur est toujours là. Pourtant, il ne dit rien, Alaois, remet juste le pyromancien sur ses deux pieds pour ensuite le serrer contre lui alors que le plus jeune tente de s'éloigner. Mais, dès qu'il entend son frère se mettre à pleurer, il se calme, comprend qu'il est vraiment allé trop loin cette fois et il finit alors par se laisser faire. Réfugié entre les bras de son frère qui le serre contre lui, il se sent en sécurité. Il a cette impression qu'il ne peut rien lui arriver, là. Peut-être que c'est le petit garçon qui est encore blessé au fond de lui qui s'apaise, il n'en sait trop rien, mais il voit bien en tout cas qu'il a arrêté de pleurer. « Non, c'est juste moi... désolé... » Comme son grand-frère s'est mis à sangloter à son tour, Aydan se retrouve même à passer ses bras autour de lui. Il n'a jamais aimé reconnaître ses torts, le petit dernier, pourtant là, il sent bien qu'il n'a pas le choix. « C'est pas toi. J'ai dis des choses que je pensais pas. Mais, je voulais pas que ça te fasse pleurer. » Le visage caché contre l'épaule de son frère, il réalise qu'il ment quan même encore un peu parce qu'il a bien cherché à blesser son frère avec ses mots. C'est juste qu'il ne s'attendait vraiment pas à le voir craquer devant lui.

« Ne panique pas, j'ai juste besoin de m'asseoir... » Le pyromancien se retrouve tiré pour s'asseoir sur le lit et il a à peine le temps de poser les yeux sur le sol pour tenter de faire un minimum de tri dans sa tête que son frère le reprend déjà dans ses bras. « Promis, je ne te lâcherai pas, qu'importe ce qui se passe, d'accord ? Et je pense qu'on reparlera de nos problèmes une prochaine fois, quand on sera en état, t'en penses quoi ? » Le petit-frère hoche la tête pour répondre, en sachant pourtant qu'il n'y aura pas de prochaine fois. Impossible qu'il veuille un jour reparler de tout ce qui vient d'être dit. Il va juste chercher à éviter son frère encore plus que d'habitude pour le tenir bien à distance de ses problèmes et pour qu'il ne cherche plus à s'en mêler. « Et promis, je ne dirais rien aux autres... » Aydan les a complètement oubliés, les autres. Les autres, qui sont peut-être en train de se demander ce qu'a le petit dernier pour que ça lui fasse louper le repas de Noël. Les autres, dont certains manqueraient pas de rire aux éclats en apprenant que le bébé, qui sait juste se mettre en colère, est en train de chuter comme leur mère. « Merci. » Voilà qu'il s'éloigne un peu, Aydan, pour s'asseoir sur le bord du lit, creusant à nouveau le fossé entre son frère et lui. Voilà que le visage est redevenu inexpressif, alors que ses joues ont séché et qu'il ne regarde que le sol de la chambre en se disant que s'il reste silencieux, son frère finira par proposer de s'en aller. Voilà qu'il ne dit plus rien, Aydan, et qu'il y a des chances pour qu'il ne veuille plus jamais rien dire.
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