Juniper Stirling
Enfant des vergers
Tw : stalking, décès (cancer)
Identité - Juniper n’a rien contre son prénom, mais ça ne l'empêche pas d'avoir une préférence pour les petits sobriquets indiquant une certaine intimité, comme June ou Juni. Et si pour beaucoup de sorcier.ère.s porter le nom d’une humaine – Stirling – serait le sujet de moqueries, la jeune personne assume les syllabes tête haute, les porte comme une couronne ornée rubis et de diamants. Cadeau précieux d'une femme qui a eu le courage de l'élever seule.
Naissance - Née le 17 juin 1997, Juni est aujourd'hui âgée de 26 ans (et a encore presque toutes ses dents, le butterscotch lui ayant causé quelques problèmes).
Nationalité & Origines - Du sang écossais, gallois et anglais circule dans ses veines ; elle a passé une petite partie de sa vie au cœur de la campagne britannique pour éventuellement retrouver la patrie de ses ancêtres maternels. Les moutons au milieu de la route elle connaît ça.
Magie & palier - Zoomancien de pallier 2. Elle se spécialise dans la métamorphose, emprunte sans cesse la peau d'un autre être pour jouer des tours, en vient à préférer le vol à la promenade.
Familier - Pie bavarde répondant au nom de Gwydion, figure mythologique des Quatre Branches du Mabinogi - récits épiques gallois. Charmant indice qui annonce la nature fauteuse de trouble de l'animal. Tout ce qui brille attire son attention de corvidé (Juni s'est retrouvée plusieurs fois sans fouchette).
Tuer le temps - Élevée par une simple humaine, la jeune sorcière n'a jamais été très active au sein de la communauté magique. Elle a voulu remédier à cette situation gênante en intégrant la Société secrète des vipères, une association étudiante hermétique exclusivement composée de sorcier.ère.s universitaires à l'Université d'Édimbourg. Elle en est rapidement devenu la responsable des communications en raison de sa facilité avec les gens. Juni ne sait pas trop où se catapulter dans la vie. Elle n'en est pas à son premier programme à la fac ; à vrai dire, elle a enchaîné les années d'éducation. Pour l'instant, elle se complaît en tant qu'étudiante en architecture à l'Université d'Édimbourg.
Philtre d'amour - Demisexuelle homoflexible ; se laisse surtout tenter par les gentes demoiselles, mais s'est parfois intéressé aux hommes plus délicats. Célibataire, elle aime flirter et pourrait se poser n'importe quand, pour peu qu'on lui promette quelque chose de stable et de profond. A un petit faible pour les femmes plus âgées... et mariées (par extension, le drama.)
L'enfer c'est les autres - Go with the flow. Juni se laisse porter par les opinions des autres, frappe mollement la balle quand elle arrive dans son camp. Les arguments sont pertinents des deux côtés. Elle connaît la destruction qu'apportent les sans-magies, mais elle connaît aussi la bonté de certains humains. C'est d'ailleurs sa proximité avec le monde normal qui lui fait pencher un peu plus du côté des expantionnistes, bien qu'elle se prétend neutre.
Pseudo - Zap(senic)
Âge - 20+
Comment as-tu connu le forum? - Bottin des RPGs
Géo - Québec (scusez mwa)
Face claim - Florence Pugh my queen
Crédits - wanky
Caractère
Juniper est une créature
sociale et
charismatique. On pourrait presque la confondre avec un.e aéromanci.ne.
Populaire auprès de son entourage, y compris ses camarades à la fac, on apprécie son côté
amical,
enjoué et
énergique.
Désinvolte, elle a peu de manières ou fait fi de celles-ci, préférant plutôt adopter une attitude
familière et
détendue.
Sa
curiosité est insatiable. Non seulement elle aime approfondir ses connaissances (et se débrouille très bien en classe, d'ailleurs), mais elle s'intéresse aussi de près aux gens, les analysant sans scrupules. Si quelqu'un capte son attention, son intérêt peut vite se transformer en passion, voire en
obsession. C'est une véritable
commère qui a tendance à ne pas se mêler de ses oignons et à chercher la vérité coûte que coûte. Les rumeurs, elle gobe ça comme un repas de luxe cinq services.
Juni s'amuse à jouer des tours, notamment en
adoptant une forme animale pour se faufiler là où elle ne devrait pas - et ainsi découvrir des secrets. Elle pourrait éventuellement s'en servir pour se protéger ou manipuler. Véritable
hypocrite, elle pousse parfois les personnes à bout en se montrant trop
persistante et
indiscrète.
Histoire
Jolie petite histoire de rêve.
Ou pas. Papa est zoomancien. C'est à peine si elle l'a connu. Il n'a pas de visage dans sa mémoire, rien qui lui appartienne entre ses mains. Mort ? Disparu ? Parti bâtir sa vie ailleurs ? C'est un mystère. L'un des rares auxquels Juni ne s'est jamais penché dessus. N'en voit pas la pertinence. Ça serait manquer de respect envers les femmes qui l'ont toujours regardé avec dévotion et amour, qui ont toujours pris soin d'elle sans rien demander en retour. C'est grâce à elles si l'enfance de la petite est paisible, presque bucolique. Dans la campagne anglaise elle court après les brebis et les apaisent lorsqu'elles s'égarent du pâturage, suit les écureuils dans la forêt et écoute les oisillons crier dans le nid. Puis un jour c'est le silence. Tout se tait. Y'a que des murmures tristes pour bercer Juniper.
Maman est partie. Elle laisse dans son sillon sa femme et son enfant, l'une en pleurs et l'autre ahurie. C'était une nécromancienne, elle. Comme quoi la mort n'épargne personne. Elle l'avait vu et ressenti tôt.
Les deux mamans de Juniper s'étaient rencontrés lorsqu'elle était encore haute comme trois pommes, à peine agile sur ses deux trognons de jambes. L'humaine a toujours fait partie de son paysage. C'est elle qui lui a tenu la main lorsqu'elle s'est mise à marcher, elle qui a soigné ses piqûres d'abeille lorsqu'elle a osé insulter la reine des alvéoles, elle qui l'a supervisée au parc et l'a forcé à recracher le sable. On dit que maman nécromancienne avait décidé de vivre auprès des sans-magies à cause d'une vieille querelle familiale. Ça, c'est un mystère qui intrigue Juni.
La mère humaine ne pouvait élever convenablement un sorcier. À six ans, Juniper s'est retrouvée dans le labyrinthe d'Édimbourg. Retour aux sources. Elle avait un accent à perdre et des mots à retrouver (si elle arrivait à les prononcer). Les moqueries n'ont pas tardé. Au primaire on la regardait avec des yeux ronds comme des billes quand elle mentionnait sa mère. On lui disait qu'elle serait mieux en orpheline, qu'il faudrait effacer la mémoire de cette femme qui prétend pouvoir prendre soin d'elle.
Moodboard - Thème
N'a aucun concept de bulle personnelle, fait aveuglément confiance. Même sous forme d'oiseau elle atterit et se réfugie sans aucune gêne sur les bras, les épaules ou la tête de ses proches.
Aime bien confondre les ornitologues en prenant la forme d'espèces étrangères, telles que les cardinaux ou les mésanges à tête noire.
On peut dire qu'elle suit la philosophie du
yolo.
Contrairement à la plupart des botanicien.nes et des zoomancien.nes, elle n'est pas végétarienne et consomme sans culpabilité de la viande et des produits d'origine animale.
N'est pas si intime avec la nature, mais ne peut s'en éloigner trop longtemps. Les grandes villes lui donnent le vertige.
Maîtrise habilement la transformation et le vol, peut alterner d'une forme à l'autre en plein air. Néanmoins, les métamorphoses successives et rapides lui donnent le tourni, surtout en altitude.
Affectionne les hauteurs, se perche souvent sur les toits des hauts immeubles et les branches des arbres centenaires.
S'attire parfois l'attention des femmes en prenant l'apparence d'un oiseau tout mignon ou en leur sifflant une jolie mélodie.
Ses espèces préférées : rossignol philomène, merle noir, geai des chênes, moineau domestique, rouge-gorge et troglodyte.
S'est débarassé de son uterus parce que
fuck yeah.
Se considère genderfluid et utilise tous les pronoms. Préfère les formes animales masculines, puisqu'elles sont souvent plus colorées et plus imposantes.
Célèbre autant les traditions sorcières que les traditions humaines.
La vie est dangereuse pour un petit oiseau. Est parfois la cible des chats de gouttière, des rapaces ou des refuges (si elle commet l'erreur d'imiter une espèce exotique).
Garde un journal intime rempli de notes sur toutes les rumeurs qu'elle entend.
Vit dans le monde des sans-magies, à deux pas d'un passage vers l'Édimbourg sorcier.