Pour les très curieux·euses

Depuis la nuit des temps, les sorcier·ères se tiennent au courant des avancées technologiques humaines. Bien loin d'être en retard, le monde magique en est au même stade que le monde humain sur ce point. De nombreux·euses ingénieur·es travaillent d'arrache pied au sein de tous les sanctuaires pour mettre en place toujours plus de solutions innovantes.



Radiophonie Depuis l'invention de la radio, iels ont mis en place un système d'ondes courtes sur fréquences AM afin de ne pas risquer d'être trop entendu·es par les humain·es. Quelques incidents sont arrivés, et une niche de passionné·es humain·es cherche encore à percer le mystère de ces mystérieuses ondes radios qu'iels parviennent parfois à capter lorsque les conditions météorologiques sont favorables. Pour cette raison, les antennes radios sont toutes placées au sein des quartiers Aéromanciens des sanctuaires, où le vent est souvent bien plus fort et présent qu'ailleurs.

Internet Passant par des réseaux chiffrés et sécurisés, les sorcier·ères jouissent d'une connexion internet à laquelle les humain·es n'ont pas accès. Iels ont perfectionné le système des restriction géographique pour les diverses applications. Leurs appareils électroniques sont légèrement différents de ceux des humain·es. Ayant une technologie équivalente aux derniers modèles, les téléphones et autres ordinateurs sont néanmoins modifiés pour ne passer que par le réseau chiffré sorcier. Les sorcier·ères ont développé leurs propres réseaux sociaux ; ainsi, on trouve tous les équivalents humains (même Tinder, rebaptisé Mystic Match). Spellstagram et Hex restent néanmoins les applications les plus prisées de la jeunesse sorcière. Iels peuvent également accéder aux applications humaines, mais doivent faire très attention à ne rien divulguer. Le Conseil Sorcier décourage fortement cette pratique.



Tout comme les humain·es, nos sorcier·ères ont accès à l'univers du divertissement. En reprenant la logique de la zone géographique limitée pour les services de streaming, iels ont accès à une plateforme nommée Wizflix, équivalent sorcier de Netflix. On y retrouve ainsi plusieurs catégories, semblables à celles trouvables de l'autre côté : films, séries, téléréalité, documentaires... ainsi que quelques œuvres humaines populaires. Il est à noter que les œuvres cinématographiques humaines traitant de la magie (comme Harry Potter our Charmed) sont classées dans la catégorie "humour" de Wizflix et considérées comme des navets par la plupart des sorcier·ères.  

Sur leurs télévisions reliées au réseau sorcier, les spectateur·ices ont également accès à tout un panel de chaînes gratuites du service publique local. A Edimbourg, en plus d'une chaîne d'informations, on retrouve aussi la diffusion d'une telenovela sorcière extrêmement populaire tous les après midi du Lundi au Vendredi sur la Chanel 6. Amour, gloire & potions est suivie par de nombreuses personnes, surtout des retraités, et a su trouver un public en dehors des hispanophones à l'internationale.

Pour ce qui est du Cinéma, la ville projette des nouveautés très régulièrement, qu'elles soient humaines ou sorcières. Privilégiant des projections de films sorciers à la programmation, seul les énormes blockbuster humains (comme Oppenheimer et Barbie) sont relayés au sein des cinémas sorciers.

Enfin, la musique sorcière est également disponible et présente. Que ce soit sur Leith FM tout au long de la journée, ou via la plateforme de streaming Charmcast : les artistes du monde magique produisent des chansons et autres œuvres musicales toutes aussi variées !

N'hésitez pas à faire un tour dans l'univers étendu, dans la partie objet et au sein de l'onglet technologie, pour trouver quelques exemple de réseaux sociaux sorciers !

L'économie sorcière à Edimbourg se développe en parallèle de l'économie humaine. Iels ont leurs propres banques et leur propre circulation d'argent, bien que la devise soit la même qu'au sein du Royaume-Uni (le livre sterling, également appelées "pound" en Anglais). Afin d'éviter toute traçabilité de la part des administrations humaines et ne pas risquer de dévoiler le secret magique, iels utilisent uniquement du liquide de l'autre côté de la barrière. Au sein de l'Edimbourg Sorcier et des autres Sanctuaires Sorciers du monde, iels peuvent néanmoins utiliser des cartes de crédit. Depuis peu, un système de paiement en digital s'est mis en place grâce aux smartphones.

Dans la plupart des pays, les comptes sont tenus par les pyromancien·nes et plus particulièrement par la Solargentrie.

Les sorcier·ères qui souhaiteraient tout de même ouvrir un second compte humain pour plus de facilité passent généralement par des banques en ligne comme Revolut ou N26 par exemple.

Pour celleux vivant et travaillant du côté humain, le phénomène inverse se produit : iels ont généralement des comptes en banque de ce côté là, et payent donc en liquide du côté sorcier.



Les fiches d'impositions se font par quartier et donc par Coven. Certains quartiers comme New Town ont une taxation plus élevée qu'à Leith, qui est un endroit plus populaire. Cet argent permet d'entretenir les espaces publics gérés par les Coven, mais aussi plus globalement d'être redistribué sous forme d'aides pour celleux qui en seraient bénéficiaires. Par exemple, pour les familles les plus modestes, des bourses d'étude sont dispensées pour assurer la scolarité des enfants à l'Académie des Serpenchantements. Toustes les sorcier·ères cotisent également pour le droit au chômage, la santé et la retraite. Depuis 2018, le prélèvement se fait à la source sur leurs fiches de paie.

Les portails permettant le passage entre l'Edimbourg humain et le Sanctuaire Sorcier sont situés principalement à Old Town, et surveillés des deux côtés par des groupes de sorcier·ères. Certains atterrissent dans des établissements éternellement fermés pour les humain·es, tandis que d'autres font débarquer dans des rues perpétuellement en travaux, ou bien investies par des sorcier·ères préférant vivre du côté humain. Les sorcier·ères gardien·nes des portails s'occupent de rediriger les humain·es un peu trop curieux·ses loin du trafic, n'hésitant pas à utiliser des techniques magiques pour cela (la verve des aéromancien·nes, les illusions des oniromancien·nes etc.)

Les automobilistes sont bien plus contrôlés que les piétons. En effet, il est plus complexe de dissimuler le trafic de véhicules qui se mettent à disparaître ! Pour cela, les sorcier·ères sont invités à utiliser d'autre portails sur les extérieurs de la ville, en banlieue, ce qui correspond à la limite d'existence du Sanctuaire Sorcier (les frontières). Néanmoins, il existe tout de même quelques passages à Old Town laissant circuler voitures et deux roues. Le passage est surveillé à l'image d'une douane, et peut être temporairement clos en cas de suspicion du côté humain. Dans ce cas, le flux sera redirigé vers les extérieurs.

Note : On invitera un·e sorcier·ère à déménager du côté humain s'iel travaille de ce côté, tout comme on l'invitera à emménager du côté sorcier s'iel a un emploi au Sanctuaire. Bien que la circulation soit libre entre les deux zones, le Conseil Sorcier préfère limiter le trafic au maximum, notamment depuis la recrudescence de l'Ordre de Saint Patrick dans la région.


Voie Aérienne La voie aérienne est la plus simple. Si certain·es sorcier·ères passent par des compagnie humain·es pour économiser quelques pounds, d'autres préfèrent s'offrir un service premium et voyager avec une compagnie sorcière. La seule existante à ce jour pour les vols commerciaux civils est tenue par une éminente famille d'aéromancien·nes originaire d'Arabie Saoudite : Arcane Skies. Elle relie tous les Sanctuaires Sorciers les uns aux autres et a la mainmise sur le marché.

Voie Maritime Les sorcier·ères étant inséparables de leur familier, il faut parfois ruser si la forme de ces derniers s'avèrent un brin trop encombrante pour passer par les voies aériennes. Ainsi, des lignes de croisières destiné·es aux sorcier·ères et à leurs familiers ont vu le jour. Ces bateaux permettent d'accueillir les différents animaux exotiques dans de bonnes conditions et relient les Sanctuaires Sorciers entre eux à travers le globe. Lorsque ces derniers se trouvent dans les terres (comme à Salem par exemple), les sorcier·ères doivent se débrouiller seul·es pour rejoindre leur destination.

Liste des villes portuaires sorcières:

Les pratiques spirituelles varient d'une culture à l'autre. Bien que les croyances de base soient les mêmes, que tous·tes les sorcier·ères pensent descendre des Esprits Elémentaires et croient au mythe de la création, certains rituels diffèrent en fonction de la culture locale.

Voici quelques petits exemples :

• En Amérique du Sud, les aéromancien·nes ont pour coutume de souffler sur une plume blanche avant de méditer, dans l'espoir d'obtenir des conseils des ancêtres portés par le vent. On dit que si la plume s’envole rapidement, cela signifie que l’esprit du vent approuve et veille sur cellui qui consulte. En revanche, si la plume tombe à terre, cela indique un besoin de prudence dans les jours à venir.
• Aux États-Unis et au Canada, les pyromancien·nes pour chasser la peine et les énergies négatives, laissent brûler une bougie toute la nuit afin de se réveiller l'esprit serein le lendemain matin.
• En Asie du sud-est, les hydromancien·nes pensent que l'esprit élémentaire de l'eau est toujours présent sur terre : iel habiterait les nombreuses rivières, sous la forme d'un gigantesque poisson dragon. Son nom varie en fonction des régions et des langues.
• En Europe de l'est, les botanomancien·nes doivent choisir une plante rare dans la forêt et y attacher un ruban coloré. La couleur est importante : vert pour la guérison, bleu pour la prospérité, et rouge pour la protection. Une prière murmurée à cet esprit se transmet alors de branche en branche, et si le ruban reste intact après trois nuits, la bénédiction est acceptée.
• En Afrique de l'ouest, les zoomancien·nes sculptent des amulettes représentant des animaux totems. Iels méditent avec leurs amulettes et, au lever du soleil, les enterrent sous un arbre pour sceller leur lien spirituel avec leur totem jusqu’à la prochaine célébration.
• Dans le Caucase, les nécromancien·nes préparent une soupe aux herbes dont iels versent une portion sur le sol pour honorer les morts. Ce rituel est censé apaiser les esprits et leur demander protection. On raconte que, parfois, des visions du passé ou des secrets oubliés peuvent se manifester dans le bol de soupe.
• En Océanie, il est dit que les oniromancien·nes ne doivent surtout pas parler de leur rêves prémonitoires, sous peine que leurs prophéties ne se réalisent pas. Iels les notent donc secrètement dans un journal des rêves.


(cette liste est non exhaustive et pourra s'étoffer au fur et à mesure de vos RPs, n'hésitez pas à biper l'un·e des membres du staff )

Au temps des chasses aux sorcier·ères, afin de lutter contre les membres de l'Ordre de St Patrick, les premiers Conseils Sorciers ont décidé d'envoyer cinq personnes de la communauté pour agir discrètement et rapidement. Les attaques étaient ciblées, souvent menées au cœur de la nuit, pour éliminer les têtes pensantes et ainsi préserver les civils, ou leur permettre de fuir loin des communautés sorcières visées par la chasse. Nommées les Vipères, en pied de nez à Saint Patrick ayant chassé les serpents d'Irlande (comprendre les druide·esses de l'époque), iels sont celleux que l'on envoyait en temps de crise.

Après la création des Sanctuaires et une période de paix relativement longue, l'organisation des Vipères a finalement été dissoute. Reformée cette année suite aux attentats du 1er Juin, le Conseil Sorcier d'Edimbourg a sélectionné cinq personnes jugées compétentes. Souvent issu·es des postes offensifs de leurs covens respectifs, iels sont en somme des mercenaires travaillant pour le Conseil. L'organisation des Vipères reste secrète et n'est pas connue du grand public : iels agissent en sous-marin lors de missions relativement secrètes commanditées par le Conseil Sorcier.

Missions d'infiltrations et de renseignements afin de prévoir des offensives plus larges, assassinats ciblés, renfort envoyé aux combattant·es des covens & lors des missions... Leurs actions sont variées. La force du groupe réside en son nombre réduit. En étant peu nombreux·euses, iels sont plus discret·ètes pour agir rapidement et sans laisser de traces.

D'autres personnes extérieures aux Vipères peuvent néanmoins graviter autour d'elleux : les membres du Conseil bien entendu, mais également quelques personnes à responsabilité au sein des différents covens. Il est courant par exemple que le Conseil Sorcier demande à un·e espion·ne aéromancien·ne ou oniromancien·ne d'enquêter sur une cible en particulier, avant de transmettre les informations collectées aux mercenaires.

Membres des Vipères  
@Nero Karlsson ; (son Alter Jake)
Aéromancien Bourrasqueur proche du palier 3
@Aleksis Voronina ;  (Baba Yaga)
Hydromancienne Ancienne Lancière de la Froideur palier 2
@Emilio Hernández ; (Izel)
Nécomancien Gardien des Limbes palier 3
@Yoon Su-Ah ; (Altaïr)
Aéromancienne Bourrasqueuse palier 3
& 1 réservée ;
Pyromancienne Architecte palier 3



D'apparence, iels ne sont que les serveur.euses du bar Friday 13th, mais la bande de Cat ne sont pas des enfants de choeurs, bien au contraire. Cat, Rat, Bat, Ferret, Chameleon et Bear sont les piliers de cette petite bande versant dans l'illégalité. Spécialisée dans le domaine des stupéfiants, iels ont su, depuis plus de 20 ans, se renouveler et surtout étendre leur réseau, gagnant de plus en plus d'importance et de poids dans ce monde si particulier.

Un seul mot d'ordre : la qualité plutôt que la quantité. Iels n'aiment pas ajouter n'importe quoi à leurs recettes, c'est d'ailleurs leur marque de fabrique : on paye un peu plus cher, mais on sait que c'est de la bonne. Si certaines drogues sont faites en gros (drogues de synthèse), d'autres sont produites en plus petites quantités (drogues douces) et vendues à des personnes de confiance qui payent le prix fort. Certaines potions sont aussi à l'essai dans la vente, mais il s'agit là d'un marché encore en test.

Si la bande ne présente que 6 grandes têtes, il existe dans leur réseau des centaines de petites mains pour les différentes étapes de création de substance, que ce soit au moment de perfectionner les recettes, de les mettre en applications, de la vente, etc. La bande de Cat est un véritable réseau tentaculaire qui sait autant jouer sur le plan humain que sorcier grâce à tout ceci.

Le bar est d'ailleurs un moyen pour blanchir l'argent gagné, permettant ainsi de pouvoir justifier des rentrées d'argent sans trop éveiller les soupçons, même s'iels savent qu'iels sont surveillé·es de très près. Aucun n'hésite à faire ce qui est nécessaire pour se protéger, même si ce n'est jamais vraiment de gaité de cœur. ((lien vers les pls)

Membres du Friday
@Alaois Ó Fearghail ; Cat
Aéromancien ; Patron.
@Seo Ryung ; Rat
Pyromancien Bras droit/tête des revendeur.euses.
@Carmen Callaghan ; Bat
Oniromancienne Émissaire/négociatrice.
Ferret et Chameleon ;
au choix, informateur.rices
Bear ;
au choix ; garde du corps.

(cette liste est non exhaustive et pourra s'étoffer en fonction de vos envies, n'hésitez pas à biper l'un·e des membres du staff )