[Topic Commun] Le bal de la longue nuit

04/02/2024

Le bal de la longue nuit

31.10.24

TW : parents âgés en fin de vie - légère angoisse

Il ne voulait pas venir. Pas avec tout ce qui se passe chez les Volcans, pas avec une Souveraine à surveiller H-24 côté humain avec Teddy, pas avec ces rumeurs qui commencent à prendre de l'ampleur chez les sien·nes. Y'a quelque chose qui enfle en lui, une sorte d'inquiétude pour les pyromancien·nes qu'il peine à nommer. Et Judd, ce qu'il ne comprend pas, ça l'agace.

Mais ses parents lui ont demandé, de se rendre au Bal en leur nom. Car elleux ne peuvent pas et que les familles Jacobson et Rivera ont le droit de rester en mémoire, même s'iels passeront bientôt de trois à un. Au début, Judd a refusé en prenant comme argument des jours et des nuits à rallonge et une charge mentale aussi lourde que l'égo des aéros, puis il a fini par accepter. Sally et Gelder savent surtout que leur fils a toujours rêvé de retourner au Bal de la Longue Nuit. A toujours espéré y aller en tant que nécromancien. Au moins, ce soir, il aura le droit à sa part de nuit.

"Tu n'as pas de masque" lui rappelle Nilsa.
"Mais si regarde". Il remonte sa paire de lunettes rondes sur son nez.
"Ce sont tes lunettes, Judd. N'me prend pas pour une lynx" qu'elle siffle, sa prise de tête avec un autre familier des semaines auparavant toujours en travers de la gorge.
"C'est en l'honneur du Coven." Argument qui ne pèse rien, mais qui lui coupe toute envie de répliquer : le pyromancien a raison, les lunettes de soleil, c'est un peu le symbole des Vagabond·es. Sauf que Judd en porte tout le temps par mimétisme. Un masque n'en est pas un, quand il est une extension de votre existence.

Sa tenue, il ne l'a même pas réfléchi, a pris sa première veste, sa première paire de chaussures, ses premiers bracelets, sa première broche et s'est gentiment tapoté l'épaule pour se remercier d'avoir autant de goût au quotidien.

"Tu préfères que je me cache ?" Judd ne sait pas trop, a envie de lui dire oui, qu'elle se glisse dans sa poche de veste et pique un roupillon. Et s'iels ne sont pas là, il la réveillera avec un club-sandwich de remerciement.
"Ça ne te dérangerait pas ?"
"Nan." Pour ne pas rappeler à Carmen et Cecil que Cari et Effie ne sont plus là, Nilsa serait capable de ne mordre personne pendant tout un mois. Alors se cacher, c'est simple.

Veste ouverte pour que sa familier se glisse dans la poche intérieure, ceinture reserrée, Judd s'engouffre enfin dans les lieux en essayant de ne pas trop se faire remarquer. De toute façon, dans deux heures, il retourne côté humain pour reprendre sa garde rapprochée.

Résumé

Spoiler:

25/09/2024

Le bal de la longue nuit

31.10.24

« Un pas après l’autre. Qui va sano va piano, comme on dit. »

Il est question de bousculer un style vestimentaire bien implanté depuis au moins la moitié de mon existence, lorsque j’avais pu m’affirmer et choisir mes vêtements au grand dam de ma mère, cette amoureuse de la nature, des couleurs qu’elle nous offre. Doucement mes vêtements s’étaient assombris pour ne devenir que ténèbres dans mon dressing. Mais depuis ma rencontre avec la jeune femme, depuis que j’ai décidé de remonter la pente, de croquer à nouveau la vie à pleine dent, je me suis mise en tête de m’inspirer de sa passion pour la couleur pour en mettre davantage dans ma vie, dans mon cœur.

« J’ai utilisé l’astuce que tu m’as donnée pour teindre ma robe, merci ! Bon, c’est pas parfait, elle n’a pas franchement apprécié, mais cette soirée sera son chant du cygne de toute manière ! »

Je tourne rapidement sur moi-même, comme une enfant, la laisse admirer le travail d’une grande novice en matière de mode, de couture… et de teinture ! Je sais que la couleur n’est pas uniforme, qu’il y a encore des taches plus claires, mais cela ne rend que le costume plus réaliste. Une robe d’outre-tombe, ou presque.

« Avec plaisir ! Je n’ai pas encore repéré toutes les nouveautés depuis mon retour mais je te sers de guide quand tu veux. »

Une femme arrive à notre hauteur et commente l’attroupement que je viens de quitter. Mon regard s’y porte aussitôt. J’en profite pour observer mon frère toujours en pleine conversation et pour détailler une nouvelle fois le profil de celui qui m’a écartée de l’accident avec habileté. Quand Penny manque de s’étouffer, je ne peux m’empêcher de passer une main dans son dos, doucement, le temps de m’assurer que sa respiration est normale. J’arque un sourcil devant sa blague avant que mes lèvres ne s’étirent dans un sourire appréciateur.

« Tu t’adaptes vite au quartier, dis ! » Je reporte mon attention sur le serveur qui ne doit plus savoir où se mettre. « Le pauvre. Il se pourrait que j’ai participé à sa chute… »

Je me tourne à présent vers celle qui nous a rejoint et écarquille les yeux. Que ce soit le masque assorti à la robe au dégradé de couleur que nous offre la longue retombée, ou encore le scintillement sous l’éclairage de la pièce… Je suis en admiration devant la tenue de la renarde.

« Votre robe est tout simplement magnifique ! » que je m’exclame dans un parfait ravissement.

Résumé:

25/01/2024

Le bal de la longue nuit

31/10/24

“Prête ?”, bras proposé à son amie, regard cherchant le sien dans le but de la rassurer. Je suis là. Oui, il l’était. Et pourtant, les esprits savent ô combien Ryung aurait aimé rester chez lui. Au début, non… Au départ il avait accepté avec plaisir. Un bal, pourquoi pas, ça faisait longtemps. Carmen avait su le convaincre. Et puis les nuits passant, il avait de moins en moins l’envie d’y aller. Carmen était donc son ancrage pour cette soirée. S’il était là, c’était pour elle. On ne laisse pas Carmen dans un coin.

C’est ainsi qu’il se retrouvait au bal, franchissant l’entrée avec Carmen à son bras. Tout de vert et noir vêtu, il avançait masque noir, vert et doré ornant son visage. Mais quand on le connaissait, on savait que même derrière le masque son visage restait de marbre face à la décoration. Il ne trouvait pas ça moche, loin de là, mais ce n’est pas quelqu’un de très démonstratif. Un bruit de verre se fait entendre, ça l’interpelle un temps, cherchant d’où ça venait. Finalement, son regard s’arrêta sur sa cavalière de ce soir qui eut la même idée que lui. “Justement, j’allais te dire la même chose, que tu n’es pas la seule représentante du chaos du coin.”, il sent que quand elle parle elle n’a pas la même énergie habituelle, alors il tente de lui dire ce qu’il aurait répondu en temps normal. L’idée est de passer cette soirée, pas de parler de ces derniers jours, plutôt de faire presque comme si de rien était. Presque.

Telle les commères, mais l’énergie un peu manquante, les deux acolytes observaient la scène, Ryung se servant un verre et attrapant au passage une mignardise. D’une oreille, il entendait Carmen parler avec deux femmes proches d’eux. Un petit four au saumon plus tard, il prit part au paris qui se met en place. “Pour le pari j’aurais bien dit que ça déclenche des hostilités, mais je crois que c’est perdu d’avance.”, puis il tendit un verre à son amie. “Si tu as soif.”, bien évidemment du soft. Il connaissait ses habitudes et même si elle n’était pas tout à fait la sorcière habituelle, on reste sur du soft. Compliment d'une des dames envers Carmen qu’il entends, il eut une légère expression de surprise au niveau de son regard. Très légère. “Quand je dirais à Alaois qu’on t'a vouvoyer…”, dit-il sur l’instant de la surprise. “Enfin, c’est polie de votre part, c’est juste que je ne suis pas habitué à entendre quelqu'un la vouvoyer.”, finit-il par dire à l’adresse de la sorcière qui s’était exclamée. “En tout cas vous êtes toutes ravissantes ce soir.”, et il le pensait, même si c’était aussi une petite pirouette pour changer de sujet.

Résumé:

27/09/2024

Le bal de la longue nuit

31.10.24

L'écarlate posa son regard paresseux sur la date du jour, ou plutôt de la soirée. C'était une des nuits les plus importantes de l'année, du coven, des vagabonds et c'était aussi son anniversaire. Un égregor tellement puissant pour un seul jour qu'il en était presque éreintant.

Elle soupira avec agacement, à la énième remarque de son père.
- Nous allons être en retard ! Pesta Callum avec son accent marqué du nord du pays, qui réajustait une nouvelle fois son tartan " Dalhousie " avec minutie. L'enfant unique des Ramsay, détestait assister à ce genre d'événements, elle préférait de loin la tranquilité de sa demeure et de ses activités, loin du coven. Au grand désespoir de ses parents et particulièrement de son père. Dès sa naissance, il avait annoncé que sa fille, née un 31 était destinée à devenir un plus grand nécromancien que lui, et à reprendre sa fonction honorifique de Tisseur de récits. Cassandra avait refusé de suivre les pas de son géniteur, entraînant une rupture dans la tradition familiale presque irrévocable. L'épouse de Callum, Sybille tentait à chaque occasion de réconcilier le père et la fille, et d'apporter une nuance à cet héritage bien trop lourd à porter ou à transmettre. Mais Monseigneur Ramsay était aussi têtu qu'un mort, et c'était peu dire.

Les récents événements avaient confortés la position de la sorcière. Celle de se tenir à distance de la foule, et le décés " brutal " de l'ami le plus proche de la famille avait réveillé de vieux souvenirs et des angoisses chez la jeune femme. Les cartes étaient devenues agités depuis cette cérémonie et les conversations qu'elle avait provoqué. Depuis, Cassandra avait voilé les miroirs, et fais taire les bougies. Les morts s'agitaient, et leurs murmures lui donnait des migraines atroces.

Elle cacha son regard d'écume derrière des lunettes noires, et camoufla sa rousseur indécente sous un chapeau de mousseline. Une rose rouge ornant sa robe aux allures victoriennes. Si son visage n'était pas recouvert de peinture, son allure s'était orné d'étoffes d'un autre siècle. Ses signes distinctifs avaient sombrés dans le noir, lui permettant un semblant d'anonymat.

Callum désapprouva la tenue de sa fille. Lui, qui aimait par dessus tout arborer la beauté de son enfant et de son épouse. Il était un père fier, parfois un peu trop. Mais dans son clan, les femmes à la chevelure de feu étaient synonymes de grande magie. On les disait filles du feu, ou filles de Morrighàn, la déesse guerrière à l'apparence d'un corbeau ou d'une corneille au plumage de sang.

Elle ignora royalement son paternel, et appela son fidèle compagnon d'un geste gracieux de la main. Sans prévenir, elle quitta la demeure. Sa silhouette se perdant dans la brume de la ville. L'entrée dans la Grande Salle lui sembla venir d'un autre monde. Une sensation unique l'envahit, était ce de la frayeur ou de l'excitation.

Résumé:

23/04/2023

Le bal de la longue nuit

31.10.24

tw Anxiété
L'anxiété ça ne réussit à personne et surtout pas au couple que l'Oniromancien forme avec Nero. Il sent son corps se tendre, quand un accident survient le bal à peine ouvert. Lucius n'a pas bien vu ce qu'il s'est passé, a juste entendus le fracas du verre suivi d'une exclamation et d'un attroupement autour d'un serveur malheureux étalé sur le sol. Lui est mal à l'aise par proxy, s'imaginant que ça aurait pu être lui qui s'était étalé par terre comme ça comme un idiot de tout son long (un peu comme à la dernière fête de Yule, d'ailleurs, où personne ne l'avait reconnu non plus grâce à son masque lui couvrant le bas du visage) Les flashback de la gêne de l'hiver dernier reviennent à Lucius. Au moins, ce n'est pas ce soir qu'il tomberas par terre devant son crush de l'Académie qui n'a pas l'air présente. Ou tu moins, trop bien masquée pour être reconnue. Comme lui et Nero qui avec leurs masques de Docteurs de la peste sont tout simplement méconnaissables. Et c'est ce qui l'aide à se rassurer un peu, de se dire que personne ne le reconnaîtras pour le moment, pour ne pas être alpagué immédiatement pour qu'on vienne lui parler des arrangements floraux. Pour ne pas non plus qu'on lui demande immédiatement qui est l'autre personne l'accompagnant.

C'est paradoxal, parce que c'est pour ça qu'ils sont là aussi aujourd'hui. Pour effecteur leur première sortie officielle en publique. Nero est stressé aussi, le bruit du verre l'a peut être un peu secoué également ? Après tout, "l'accident" est encore relativement récent, le mois d'Août c'était il n'y a pas si longtemps. Scannant la salle rapidement, Lucius attrape la main de son petit ami pour l'entraîner plus loi, et aperçoit au loin un homme élégant qu'il reconnaît bien. Souriant sous son masque, incitant Nero à le suivre, l'Oniromancien se dit qu'il sera plus facile de présenter officiellement son compagnon à quelqu'un qu'il connaît déjà. Quelqu'un qui ne jugeras pas, il le sait. Quelqu'un dans la confidence également, puisque Judd s'est occupé de tout, pour le bracelet qu'il offriras demain à l'enfant des vents pour son anniversaire afin de sceller leur amour.

« Viens, je vais te présenter à quelqu'un. Mais tu le connais sans doute déjà. T'en fais pas, il sera heureux, c'est un ami de la famille. »

Se faufilant au milieu des convives, repérant la silouhette haute de la sentinelle un peu plus loin, Jager se plante devant lui avant d'annoncer sur un ton guilleret :

« Judd ! Bonsoir, c'est moi, Lucius.»

Qu'il juge bon de préciser, pour que le Pyromancien puisses savoir qui lui adresse la parole.

« Je te présentes mon compagnon, Nero. Enfin. »

Et c'est quelque chose qui immédiatement, libère un peu le fleuriste qui sous son masque, affiche un sourire de soulagement profond. Il sait qu'ils seront bien reçus, par Judd. Qu'il ne jugeras pas. Et ça met du baume au cœur, de savoir qu'au moins, lui les accepteras à bras ouvert pour ce qu'ils sont sans poser de questions.

Résumé Lucius est toujours stressé, sent @Nero Karlsson tendu et décide de les éloigner. Lulu pense que c'est le bruit du verre un peu soudain et ignore qu'il est en réalité mal à l'aise de voir son crush de l'Académie. Il est stressé de cette sortie en couple après avoir été si longtemps caché. Heureusement, il voit @Judd Rivera arriver et se dis que présenter son petit ami à quelqu'un avec qui il se sent Safe, c'est une bonne étape et une avancée pour peut-être finir le bal plus à l'aise. Il se dirige donc vers le compagnon de son Oncle et lui présente le bourrasqueur. Qu'il connaît sûrement déjà de manière plus professionnelle.

14/02/2024

Le bal de la longue nuit

31.10.24

Les dorsales du serveur vont bien, et c'est tout ce qui compte. Plus de peur que de mal, d'autres gens arrivent pour nettoyer et Lorenzo se retrouve mêlé au groupe de @Caleb Reid lui annonçant avoir décidé de rester. C'est une bonne chose, de prendre le temps de réfléchir. De se laisser vivre, un peu.

« Finalement, tu vas peut-être prendre racine ! »

Parcourant le groupe de ses yeux noisettes, Lorenzo voit une femme qu'il ne reconnaît pas réellement. Peut-être la sœur de Caleb ?... Oui, vu ce qu'elle dit, ça doit être elle, @Abigail Reid. Et un autre homme, qui se permet un trait d'humour faisant rire le fan inconditionnel de cucurbitacées :

« Rien que je ne puisses pas déplier et remettre en place heureusement. »

Hum, @Adriel Rhodes peut-être ? Ils étaient proches, à l'Académie Caleb et lui. Alors ça doit être ça ? Fouillant le buffet à côté du quel ils se trouvent, Lorenzo est ravi de trouver un assortiment Vegan assez conséquent, les Vagabonds se sont adaptés en sachant qu'il y aurait des enfants des vergers présents en nombre pour cette édition du bal, et ça le met en joie. Prenant le temps de choisir, c'est avec sa petite verrine au mascarpone vegan et aux champignons qu'il retrouve une conversation parlant de chiffons. Oh, c'est pas trop son truc, ça... Saluant poliment de la main les femmes s'étant rejointes au groupe, engloutissant une première bouchée, le voilà agréablement surpris du goût :

« Hum fé bon quand même ! »

Se rendant compte qu'il parle à moitié la bouche pleine devant des dames et que ce n'est pas toujours perçu comme socialement acceptable, Lorenzo se masque la bouche d'une main gantée pour avaler.

« Pardon mesdames. »

résumé Plus de peur que de mal pour le serveur, Lorenzo rejoint le groupe et se sert au buffet. Il devine qui est la soeur de caleb, reconnaît à peu près Adriel mais ne connaît pas les autres femmes présentes. Il est très content de sa verrine, et parle la bouche pleine comme le malotru qu'il est (les Hyde...) et s'excuse au près de @Carmen Callaghan @Penelope Chatterton & Abigail d'avoir parlé la bouche pleine de girolles délicieuses.

Ps Pardon de la notif fantôme de tag avec lucius, j'ai posté ma rep avec le mauvais compte flat

27/07/2024

Le bal de la longue nuit

Topic commun

tw: //

Cecil te remercie et sous le masque, un sourire s'étire en même temps que ton cœur flanche, la courbe de tes lèvres s'adoucit encore. Tu penches la tête sur le côté, les ornements de ton masque scintillant sous la lumière vacillante des bougies. « Je n'allais pas décliner une invitation de toi. » Tu le rassures, tu lui assures à nouveau. Ni hier, ni aujourd'hui, ni demain tant qu'il t'acceptera dans sa vie, dans son quotidien. Tant que tu pourras l'accompagner, le soutenir.

Tu seras toujours là pour lui.

« Merci, madame. » Tu souffles dans une inclinaison du corps. Si la familiarité marque de son sceau ta relation avec Cecil, la présence que la matriarche Galbreath change tout. Une politesse solennelle enrobe tes gestes, une prudence respectueuse teinte tes mots. Helen Galbreath est ton aînée, doit être respectée en tant que telle - à hauteur du respect que tu apportes à ta mère, à ta tante Zhen Zhen. « C'est un honneur de participer à un évènement de votre coven. »

Puis Cecil parle. Il met des mots sur ce que tu n'as pas su voir dans ton échange avec l'oniromancienne (ta présence dérangeante, malvenue entre elle et son fils). Mais ce n'est pas ce qui amène le choc sur ton visage (pas totalement), ni ce qui glisse la réprobation dans ton regard clair. Ce sont les accusations qu'il assène à sa mère qui te choquent, t'abasourdissent. Tu ne connais pas Helen, ou seulement à travers de très brèves salutations et les mots de Cecil. Mais tu ne l'imagines pas honteuse de son fils aîné. Tu ne la peins pas mère cruelle avec ses enfants - pas après tout ce que Cecil t'a raconté. « Cecil, tu saisis sa main fermement pour le stopper quand il parle de cette nuit, cette affreuse nuit qui te fait encore cauchemarder : ne parle pas ainsi à ta mère. » Tes doigts serrent les siens dans un remerciement silencieux pour cette défense que tu ne mérites pas. « J'ai été insensible en interrompant ainsi votre conservation. Je vous présente mes excuses, madame Galbreath. » Et lentement, tu relâches la main de Cecil, tu inities un geste pour t'effacer et les laisser discuter - clarifier sans doute la situation. « Je vais t'attendre un peu plus loin, Cecil. Entre audace et timidité, tu glisses un baiser sur la joue découverte : Rejoins-moi quand tu auras fini ta discussion, d'accord ? »

Résumé & jets de dés:

08/07/2024

Le bal de la longue nuit

ft. everyone

tw: dissociation en sous-texte, mention de nourriture

Des échos de conversations déjà eu - dans les mots qui s'étirent entre Ryung et Carmen. « Faut croire que j'ai pas le monopole du chaos, j'en serais presque déçue.» Y a le coin des lèvres qui s'étire un peu - un instant, et surtout les épaules haussées dans une moue désinvolte ; ça lui demande moins d'effort.

Près du buffet, il y a l'indifférence qui se fend un peu - sous le sourcil arqué, lorsque celle qui semble être la plus jeune des deux femmes auprès desquelles elle se retrouve semble manquer de gagner un aller simple auprès des ancêtres. « Je sais que je fais de l'effet, mais quand même.» L'audace qui donne un peu de reliefs aux mots et l'amusement étirant un peu les lippes qui montre qu'il n'y a rien de sérieux dans ses mots ; juste son éternel humour bancal - qui manque pas de confiance. « Un peu plus, et cet incident risquait de ne pas être la seule chose glissé sous le tapis...» Étire sur l'incident de l'instant précédent et suit le registre qui aurait peut-être des airs d'offenses, le regard qui glisse sur la zoomancienne dont-elle apprécie l'humour.

Il y a le verre que Ryung lui glisse - un merci silencieux dans l'inclinaison du visage et la conscience suffisante - pour faire attention à ce qu'il se sert, lui. Parce-qu'elle oublie pas la dernière conversation qu'iels ont eue. Puis les mots s'emmêlent - s'entremêlent, vont un peu trop vite pour elle. Il lui faut un moment - pour les comprendre, parvenir à les resituer et les traiter. Et un autre - pour répondre. « Quand tu lui diras rien du tout, après il va s'mettre à me vouvoyer à chaque phrase et je vais me prendre vingt ans dans la gueule à chaque fois.» A l'intention du pyromancien. Ouais, ça ressemblerait bien à Alaois - mais peut-être pas maintenant, peut-être pas quand y a plus le sens de rien. « Tu, c'est très bien.» C'est pas le genre de remarque qui lui ressemble, c'est plus aimable ~~(la perte de pouvoirs pourrait-elle avoir des effets miracles insoupçonnés ?)~~ qu'à son habitude, alors qu'elle se tourne vers celle aux roses rouges dans les cheveux.

L'impression de devoir répondre à tout - quand elle glisse habituellement entre les mots et ne se saisit que de ce qui plaît. Il y a les doigts qui se perdent un instant dans le tissu - au compliment. L’hommage discret au faurenard - pour l'ascendance enchantée, mais surtout pour Cari qui demandait toujours si à s'y frotter, elle pourrait provoquer des illusions elle aussi. « Le bal est l'occasion de l'année de sortir sa meilleure tenue, pause un instant, le regard qui s'accroche aux nuances de noirs et de gris sur le visage d'Abigail, la précision du maquillage qui la retient un instant ou maquillage, ce serait dommage de s'en priver.» Un compliment détourné en sous-texte, au milieu de mots qui se veulent amusés - malgré le manque de contraste dans la voix.

Et une nouvelle arrivée - une affirmation à l'égard de mignardises du buffet et une excuse, probablement pour les mots énoncés la bouche à moitié pleine. Y a les épaules haussées - l'air de dire qu'elle en a pas grand chose à faire, prend un instant pour trouver la même verrine que l'homme-lapin et d'en prendre un bout. « Fé vrai.» Distinction/20 à parler elle aussi la bouche à moitié pleine, lui demander pas pourquoi elle a décidé d'agir en miroir, mais elle regrette pas - la terrine est effectivement bonne.

Résumé:

10/05/2024

Le bal de la longue nuit

@Cecil Galbreath @Xie Jingyi

nuit du 31 octobre 2024, Plaines oniriques

TW : Désillusion, pression familiale, heurt, solitude

Les enfants étaient grands maintenant, et certaines choses se faisaient plus rares avec les années. Ce genre de soirées en faisaient partie. Cecil avait son propre foyer maintenant, et Matthew semblait davantage se préoccuper de sa popularité et du maintient de sa vie sociale trépidante que de que passer du temps avec sa mère. Ou son père d'ailleurs. Quant à la petite dernière, les évènements mondains ne semblaient pas avoir sa préférence. Ou du moins, pas accompagnée des ses parents car je ne doutais pas qu'elle sache s'amuser et qu'elle ait hérité de l'aisance naturelle de sa mère pour s'approprier la piste de danse. Ainsi, déambuler au bras de mon fils était devenu un moment rare, mais précieux. Et c'était un petit plaisir d'autant plus appréciable que nous le faisions devant le coven entier.

Du moins, jusqu'à ce que les choses se gâtent.
Si mon invitation n'avait été acceptée qu'à demi-mots, je constatais alors que ce n'était pas une généralité. La jeune sorcière devant moi en était la preuve et force était de constater qu'elle était même parvenue à lui soutirer un bref sourire. Chose que je n'étais pas parvenue à faire ce soir. Et alors que je dévisageais la privilégiée, une pointe de jalousie s'immisça dans la poitrine. Était-ce donc cela, l'échec ? Ce petit pincement qui se distillait lentement dans le cœur, comme un poison chargé d'amertume ? Pourquoi n'avais-je pas été capable d'en faire autant ? Je suis sa mère, celle qui le comprends mieux que personne, celle qui l'a accompagné durant tous les chapitres de sa vie, celle qui connait ses joies, ses peines, ses doutes. Alors pourquoi était-ce si difficile ? Pourquoi mes efforts semblaient aujourd'hui insuffisants ? Cecil retira brusquement son bras, affichant une mine de dédain que je ne lui connaissais pas.
Et les mots claquent, heurtent, blessent.
Je sens son regard froid, je sens l'humiliation planant alentour alors que cette image pernicieuse de notre relation est dépeinte aux yeux et aux oreilles de tous. Je sens l'estime absente qu'il me porte, la dépréciation dans ses propos. Je sens les accusations déguisées, les gifles qui criblent l'égo, les certitudes qui s'effondrent, la rancœur depuis longtemps étouffée qui sans crier gare, ressort. Et enfin, l'intruse placée sur son piédestal, inatteignable. Je cillais, faute de mieux. Faute de répartie. Faute d'attirer davantage l'attention sur nous. Parce que rien ne m'avait préparée à cela, et parce que c'était sans doute beaucoup trop pour une seule et même tirade. Parce que cela remettait tout en question, et parce que...j'avais de la peine. C'était nouveau, c'était rude et je devais bien avouer que ce n'était pas le masque que j'avais souhaité revêtir ce soir.

Silencieuse, je regardais Jingyi prendre la main de mon fils. Elle le rabroua brièvement avant de me présenter ses excuses pour l'intrusion. Je hochais la tête, me faisant violence pour ne pas la rendre responsable de tout ceci. Peut-être que si la sorcière n'était pas venue, nous serions encore là à vanter les mérites de Jager. Peut-être que nous serions en train de porter un toast. Peut-être même que nous serions rentrés à la maison, faisant fi des obligations et des festivités du Coven pour passer un peu de temps rien que lui et moi. Comme avant. Mais peut-être qu'il aurait continué à taire son malaise, à m'en vouloir et à cultiver les reproches. Et ce n'était pas une option que je voulais envisager, maintenant qu'elle était à découvert. Oh...voilà une illusion que je n'avais pas su déceler...cruelle ironie qu'il m'était difficile d'avaler, moi qui d'ordinaire, excellait dans ce domaine. Difficile oui. Presque autant que ce baiser, donné affectueusement sur la joue, comme le signe d'une nouvelle frontière abolie. Était-ce un test ? Une provocation ? Tu en as déjà assez fait. Prends donc tes distances plus loin.

Je regardais la zoomancienne tourner les talons, laissant le silence s'épaissir. Ayant perdu le goût de la fête, je retirais mon masque et m'autorisais quelques instants pour reprendre contenance.❝Si tu as autre chose à ajouter, je t'écoute.❞ fis-je enfin, avec un certain détachement. Le visage fermé, je levais la tête, quitte à m'exposer de nouveau au regard méprisant de mon fils.❝Dans le cas contraire, je te suggère de ne pas la laisser patienter trop longtemps.❞ Ca fait mauvais genre de laisser ses invités sur le côté. Et ça restera toujours mieux que de retourner se cacher au manoir.

NB : La robe portée par Helen est celle du gif d'en-tête.

crédits ; i'm-possible (gif)

RESUME:

14/07/2024

Penny ne s'attendait pas à ce que sa présence solitaire soit maintenant entourée de tant de monde, d'autant plus du monde qu'elle ne connaissait pas. C'était une chance - ironiquement - que Volusa ne puisse pas être là, elle qui n'aimait pas socialiser avec d'autres. Son familier faisait rarement un effort, alors que la sorcière parvenait davantage à se fondre dans la foule... Enfin, façon de parler. « Tu es parfaite darling » assura la zoomancienne lorsque son amie se justifia d'avoir utilisé l'astuce qu'elle lui avait donné la dernière fois qu'elles s'étaient vues. A dire vrai, Penny avait hâte de se promener davantage dans les rues de ce quartier. Elle connaissait peu ce coven qui revêtait pour elle un aspect particulier et original. De toute façon, elle était prête à mettre sa main à couper qu'elle s'y sentirait mieux que dans son coven...

A l'inconnue son amie fit un compliment et silencieusement Penelope hocha la tête d'un air appréciateur. Elle savait reconnaître du bon travail mais son côté réservé pris le pas et elle décida de ne rien ajouter, regardant les uns et les autres se succéder. Elle trouva la réflexion sur le vouvoiement un peu étrange, mais elle ne connaissait peut-être pas assez les coutumes des autres pour se permettre un jugement. Dès lors, elle observa l'échange, un peu silencieuse derrière son verre de jus de fruit. Néanmoins, le compliment la fit hocher la tête, un sourire se dessina sur ses lèvres et elle remercia l'individu d'un "merci" silencieux mais visible.
Un homme intervint alors, la bouche pleine, l'on reconnaissait facilement leurs mauvaises habitudes. Elle fronça le nez mais sourit malgré tout sous son masque et rétorqua, un peu piquante : « Ne vous étouffez pas, même si c'est la soirée pour ». Pas grand chose n'arrêtait Penelope lorsqu'elle décidait de plaisanter un peu. Elle se resservit un petit four en mettant sa main en coupelle sous sa bouchée pour ne pas en perdre une miette. « Doit-il se passer quelque chose de particulier ce soir ? » intervint-elle, ne sachant pas très bien si la soirée allait consister majoritairement à se goinfrer de petits fours ou non.

résumé:

04/02/2024

Le bal de la longue nuit

31.10.24

"Judd ! Bonsoir, c'est moi, Lucius."

Et heureusement qu'il le précise, l'oniromancien ! Avec son masque de.... corbeau ? Non, ce n'est pas un corbeau. Ça lui dit quelque chose, mais il ne réussit pas à se souvenir d'où il a bien pu voir ce type de masque Judd. Un peu trop "camouflage" pour lui, on ne perçoit pas même pas les yeux de Lucius et ses fossettes quand il sourit. Tragique.

"Oh Lucius. Quel... costume intriguant ma foi."

Ça passera pour de la surprise, voir une forme de compliment.

"Je te présentes mon compagnon, Nero. Enfin."

"Ooooh."

Ça, ça, c'est bien plus intriguant ! Et positivement intriguant ! Enfin une bonne nouvelle dans cette période catastrophique. Le regard qui se décale de quelques centimètres à droite.... puis vers le bas, le pyromancien ne peut dissimuler un sourire de bonheur de mettre enfin un... bec sur l'identité de ce cher Nero. Quoique... Nero.... Il y en a bien un Nero, dans sa mémoire. Un bourrasqueur d'une famille tristement célèbre. Enfin célèbre d'abord et tristement après. Peut-être que ce n'est pas lui, même si la qualité de son costard lui donne un air de déjà-vu : ils ont le même goût en matière de finitions et de tissus et surement le même compte en banque pour s'offrir une telle étoffe.

"Enchanté Nero. Judd, un ami de Lucius. C'est un plaisir de vous rencontrer. J'espère que les b..."

Et puis il y a un doute. Il ne sait plus pour quelle occasion Lucius voulait offrir les bracelets serties de l'aigue-marine qu'il a lui même taillé. Alors aussi vite qu'une tendance tok-tok lancée, Judd se reprend sans perdre son sourire.

"... bactéries vont se tenir loin de vous, avec ces superbes masques ! Les rhumes circulent vite dans ce genre d'évènements."

Car ayez, il se souvient d'où il a vu ses deux becs sombres : dans un livre d'histoire humaine, évoquant la Peste et ses médecins dignes d'un cauchemar.

Résumé

Spoiler:

11/05/2024

Le bal de la longue nuit

31/10/24

“On dirait une boule à facette…”, voix qui se fait entendre sur le rebord de la fenêtre. Doigts fins qui arrangent quelques mèches de cheveux en ordre, des yeux bleus se tournèrent vers la fenêtre. “Mais, je suis une boule à facette. Je brille de milles feux naturellement et encore plus le jour de mon anniversaire.”, sourire adressée vers son familier, Phoebe finit par se lever et attraper un manteau en fausse fourrure et son sac. “Allez, c’est parti !”.

“Tadaaaaaah !”, dit-elle en retrouvant son frère et ses meilleures amies pour aller au bal. Maquillage doré partout sur son corps, un soutien gorge pailleté, une jupe pailleté, un collier en chaîne doré avec d’énormes créoles aux oreilles, même son masque brille de mille feux et son sac aussi. Doré et argenté, tout est fait pour qu’on la voie et pour faire ressortir ses yeux. Même si elle est masquée, bon nombre de personnes pourraient reconnaître celle qui a décidé aujourd’hui d’être l’étoile la plus brillante qui soit. C’était sa journée, elle faisait comme elle le souhaitait déjà tous les jours, mais encore plus en ce jour précis. “En tout cas vous êtes tous trop canon ! Wiwi tous les yeux vont être braqués sur toi avec une telle tenue.”, sourire sincère, elle adorait vraiment la tenue de son frère. “Et alors vous les filles ? Beaucoup trop fière d’entrer à vos bras, le nombre de personnes qui vont me jalouser.”, dit-elle alors à ses amies pour les complimenter.

Bras de Maeve puis celui d’Astrae attrapé, la jeune femme au milieu fit un clin d’œil à son frère, lui souhaitant une bonne soirée, avant d’entrer. Talons qui se font entendre sur le sol de l'entrée, ses yeux sondent la salle face à elle. La jeune femme est émerveillée devant ces tas de jolies masques et tenues. Seulement… il y a un hic. “Bon par contre euh..., je veux pas dire, mais pour un bal ça ne danse pas beaucoup.”, et si elle se doute que ce ne sont pas ses accompagnatrices qui vont se mettre à danser, pour l’instant l’ambiance qu’elle voit lui rappelle plutôt les soirées mondaines d’un ennui mortel. Quoique là, c’était au moins un peu mieux : elle avait ses amies, et le décor lui plaisait bien plus !

Résumé:

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