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Gimme a man after midnight| ABIGAIL

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Penelope Chatterton
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La bosse de l'écrivain
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Trombinoscope : Gimme a man after midnight| ABIGAIL 561d60366fbea802d8301784f019158d366e0379
Face claim : Kaya Scodelario
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Familier : Un lynx ibérique, une femelle nommée Volusa. Assez peu sociable, à la fâcheuse tendance à mordre les fesses qui passent devant elle...
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Arrivé.e le : 14/07/2024
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17 octobre 2024.


L'ambiance frissonnante qui habillait Edimbourg à l'approche de Halloween fascinait Penelope depuis l'enfance. Elle trouvait ça fabuleux que des adultes puissent continuer à s'amuser comme des enfants, touche de folie à laquelle les sorciers comme les non-sorciers se laissaient toujours aller. Les non-sorciers ne se rendaient pas compte à quel point leurs déguisements pouvaient être réalistes, sauf pour les sorcières, trop souvent dépeintes avec un nez cassé auréolé d'une verrue à la Blanche Neige. Quoiqu'il en soit, le quartier des pyromanciens était un bon refuge à ses yeux alors que l'hiver arrivait, parce que la fraîcheur semblait presque équilibrée avec la chaleur que dégageait ce coven. Sans doute que Penelope était la seule à ressentir cela, mais elle s'y sentait drôlement bien. Ce soir-là, ce n'était pas encore Halloween, et la sorcière n'avait pas à essayer de se masquer ou de se déguiser pour s'amuser. Elle devait retrouver Abigail avec qui elle avait sympathisé quelques temps auparavant et elle avait vu une affiche dans le quartier des pyromanciens où elle habitait pour une soirée karaoké. Pas le choix, ce soir, elle allait chanter et danser !

Elle attendait son amie devant Cowan and Sons. Elle ne comptait pas s'y arrêter mais le petit café la voyait souvent déposer son royal séant pour boire un café. Celui-là, généralement, elle le payait, pour la bonne et simple raison qu'elle habitait non loin et qu'elle ne voulait pas devenir persona non grata ! « Il commence à cailler » fit remarquer Volusa en s'asseyant à côté de sa maîtresse, le regard posé sur une poubelle en face comme s'il y avait des souris dedans. « Tu es pourtant la plus couverte de nous deux ». La raillerie désignait la fourrure de l'animal dont Penelope se plaignait constamment, vu qu'elle perdait ses poils sur SON lit à elle. « Ça fait sortir les souris » se contenta de répondre le lynx. La touche d'humour la fit lever les yeux au ciel, dégagé pour une fois de façon surprenante vu la période de l'année. La passion souris de son félin la dégoûtait un peu, surtout quand elle retrouvait ses offrandes n'importe où, ou bien qu'elle disparaissait furtivement pour aller les chasser. Elle était un peu en avance et sorti une cigarette de la poche de sa veste qu'elle avait créée elle-même. Veste bordeaux, bordure des poches jaunes, Penelope portait également un béret du même jaune, un pantalon noir coupe droite et des bottes à talon dessous. Elle se trouvait très chic, probablement que la touche de jaune perturberait le commun des mortels, mais pour une fois, elle avait fait sobre. Son iconique rouge à lèvre rouge, dupe de la marque Dior, agrémentait joliment ses lèvres bien dessinées. La marque de celui-ci se déposa sur le rouleau de tabac alors que sa deuxième main se déposait entre les oreilles de son familier. « J'aime bien Nyx » commenta Volusa, « elle est gracieuse ». Traduction également de ce que Penny pensait de sa sorcière, qu'elle était drôlement contente d'avoir rencontré au détour d'une soirée dans un bar.

« Abigail ! » fit-elle en levant la main qui tenait sa cigarette au dessus de sa tête pour que son amie l'aperçoive - comme si elle en avait besoin alors qu'elle était affublée d'un béret jaune, tout de même. « Comment vas-tu, darling ? » lui demanda-t-elle lorsqu'elle arriva à sa hauteur. Elle la gratifia d'une pression exercée avec sa main libre sur l'épaule. Penny essayait de ne pas trop envahir l'espace vital des autres, surtout parce qu'il lui fallait quelques verres dans le gosier pour devenir plus tactile. « J'ai une su-per idée pour ce soir ! » l'informa-t-elle en l'entrainant à sa suite pour remonter la rue, « soirée karaoké, au bar au bout de la rue. Ça fait des LUSTRES » - elle en fit totalement des caisses sur le mot - « que je n'ai pas chanté "Gimme!" dans un bar alors que ça pourrait m'aider à enfin trouver quelqu'un avec qui partager mon talent ». Son talent, sa vie, son lit, et tout ce qui va avec, y compris son caractère de cochon.
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Abigail Reid
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Tuer le temps : Elle vient de demander son transfert comme Préparatrice de Sommeil Éternel suite à son retour à Édimbourg.
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Gimme a man after midnight
17 octobre 2024


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La mi-octobre est déjà passée et je savoure l’automne qui s’abat sur les paysages. Les feuilles se colorant tantôt d’un rouge vif, tantôt d’un jaune d’or, avant qu’elles ne tombent. La pluie qui commence à l’emporter sur le soleil mais surtout les nuits qui s’allongent, comme une promesse. Mon corps se réadapte doucement au climat écossais mais je ne quitte pas pour autant l’écharpe et mon lourd manteau de laine. Nyx, elle, a refusé que je la couvre pour la soirée, ne voulant pas passer pour une faible devant nos nouvelles amies. Sauf que c’est moi qui vais devoir endurer ses éternuements, l’entendre se plaindre, agoniser, et il me faudra retenir un je te l’avais bien dit qui risquerait de réveiller son mauvais caractère.

En entendant mon prénom, je lève les yeux et vois Penelope. Un grand sourire née sur mes lèvres alors que je la rejoins. Nyx s’approche tranquillement de Volusa et la salue alors que j’arrive enfin au niveau de la jeune femme au couvre-chef criard. C’est ce qui m’a tout de suite plu chez elle. Cette non envie de conformisme, cette volonté à être elle-même peu importe le qu’en dira-t-on ! Son goût pour les couleurs vivent contraste totalement avec mes tenues le plus souvent monochromes. Depuis enfant je ne jure que par le noir, couleur du deuil, des ombres, de la nuit, ce qui surprend quand on découvre mon tempérament solaire. Peut-être finirais-je par m’inspirer de ma nouvelle amie en me créant une nouvelle garde-robe qui mettrait un peu plus de couleur dans la vie terne des gens ? Ayant laissé la majeure partie de mes vêtements de l’autre côté de l’Atlantique, ce serait l’occasion.

« Bien, et toi ? »

Je mens, évidemment, parce que c’est plus simple. Les Reid ne s’épanchent jamais sur leurs problèmes, ayant pris l’habitude de tout garder pour eux jusqu’à ce que le vase déborde. Une qualité nécessaire selon leur père, un défaut pour ceux qui les aiment réellement. Et là, le vase commence à être sérieusement plein, faisant de mon anti cerne mon nouvel allié. Fermer les yeux pour sombrer dans un sommeil est devenu aussi risqué qu’une roulette russe. Mes songes sont peuplés de cauchemars, tous liés de près ou de loin à mon père et mon ex-mari, au sentiment de peur qu’ils m’ont soufflé. Je me réveille en sueur, fiévreuse, la boule au ventre, m’attendant à les voir au pied du lit… Et plus j’appréhende de dormir, pire c’est. J’en suis à tester tous les remèdes de grand-mère, à essayer d’innombrable tisanes, sans effet. Je suis parvenue à tuer dans l’œuf l’inquiétude de mon grand-frère @Caleb Reid jusqu’à présent mais ce midi il m’a trouvée endormie cachée au fond de mon armoire, comme lorsque nous étions enfant, signe d’un somnambulisme déclenché par le stress bien trop présent. On n’en a pas encore parlé mais ça ne saurait tarder. A moins que je ne l’évite quelques jours ? Peut-être pourrais-je demander à @Adriel Rhodes si son offre est toujours valable, si je peux profiter de sa chambre d’amis, histoire de lier l’utile à l’agréable… Un karaoké ! Mon sourire s’agrandit, j’en oublie aussitôt la fatigue qui pèse sur mes épaules.

« Oh c’est parfait ! J’ai essayé de motiver mon frère mais jusque-là j’ai fait chou blanc ! »

Le club des divorcés, dont le nom n’est pas encore validé par monsieur le difficile, n’a pas encore démarré les réunions mensuelles. Parce que nous avons encore beaucoup à faire avec la succession, la réadaptation dans la maison familiale, à devoir réapprendre à vivre tous ensemble sans avoir des envies de meurtre quand la salle de bain est monopolisée par la reine mère…  Alors, oui, cette idée tombe à pic, pour me changer les idées avec la jeune femme.

« Je ne sais pas chanter, par contre. C’est un don que Caleb n’a gardé que pour lui. Mais, à défaut, je déchire tout au playback ! »

La nature est mal faite, vraiment. Mon frère a un talent qu’il n’exploite pas le moins du monde, préférant se vouer à son métier plutôt que d’en saisir un autre, hors cadre, sous la lumière des projecteurs. Alors que j’aurais adoré faire partie d’un groupe ! Je n’ai jamais eu la patience de faire mes doigts aux cordes d’une guitare, et je n’arrive pas à gérer la double pédale d’une batterie, pas faute d’avoir essayé. Le monde de la musique n’est malheureusement pas pour moi si ce n’est pour l’écouter. Il me reste la danse, une autre passion. Non seulement pour le rituel mis en place avec mon frère, mais par les cours de danse classique imposés par mes parents et auxquels j’ai pris goût. Danser, c’est ne faire qu’un avec la mélodie, c’est se laisser transporter… Mais ce n’est pas un talent utile pour un karaoké.

« Abba, c’est audacieux ! Donc, on est là pour te trouver quelqu’un ? Ce qui fait de moi ta copilote, ça me va ! Alors, hormis le fait que cette personne doive connaître ses classiques, qu’est-ce qu’on recherche ? Cheveux bruns ? Blonds ? Qui est née avant Google ? »


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Lorsque Penny se décidait à sortir, c'était généralement pour passer la soirée pompette et s'amuser un peu. Un karaoké avait l'avantage de pouvoir facilement dégénérer en battle de chant avec des inconnus et permettait accessoirement de faire de jolies rencontres. Si Volusa bâillait généralement devant les pitreries de la sorcière, désintéressée au possible par la situation, elle s'amusait généralement bien avec les autres familiers si elle les connaissait assez. Elle qui avait tendance à commettre des attentats sur ceux qu'elle ne connaissait pas, savait se montrer étonnamment affectueuse avec ceux qu'elle connaissait. Suffisait-il de passer au delà de ses crocs et de ses griffes. Un peu comme la sorcière finalement. La nature est donc bien faite. Le sourire de Penny suffisait à répondre à la question miroir de la sorcière. Elle allait bien, aussi bien que l'on pouvait aller avec ce type de perspectives en soirée. « Tssss » répondit Penny en faisant un geste inutile de la main, « si tu me présentes ton frère, j'essaierai de le convaincre ». Elle faillit ajouter que personne ne lui résistait, mais elle préférait faire montre de retenue, ne connaissant Abigail que depuis peu et ayant surtout peur de faire chou blanc avec lui. Après tout, ils étaient de la même famille, mais peut-être était-il beaucoup plus austère que sa nouvelle amie. Quelle gêne ce serait si elle n'avait aucune réponse et que l'individu agissait comme une porte de prison ? Si Penelope essayait de composer avec la gêne avec facilité, elle était malgré tout toujours mortifiée dans ces situations. Et cela stressait son familier qui commençait à se faire les griffes n'importe où.

Lorsqu'Abi lui confia en prime que son frère chantait bien, cela agita grandement la curiosité de la zoomancienne qui leva un sourcil et répondit : « Le but d'un karaoké c'est justement de rire de ne pas savoir chanter ! C'est presque plus ennuyeux quand on sait chanter ». Bien qu'elle voulait bien admettre qu'un homme qui sait chanter, cela a son charme... « On chantera mal ensemble » décréta la jeune femme en continuant d'avancer vers le bar. La conversation sur ces messieurs entre filles avait toujours un petit quelque chose en plus. C'était rigolo, trouvait-elle, quoiqu'un peu futile, de noter les têtes qui passaient. Comme tout début de soirée dans le quartier des pyromanciens, l'agitation commençait à se faire et de jeunes têtes commençaient à se montrer. « Je ne suis pas vraiment difficile je crois » affirma Penny alors que si l'individu était trop petit, c'était un non catégorique pour elle. Mais elle savait que c'était un peu limite et n'osait pas l'avouer à sa copine. « L'humour, l'humour c'est le plus important pour que je ne m'ennuie pas ». Elles arrivèrent devant la devanture de l'établissement, duquel de la musique sortait. Le videur les regarda sans rien dire, bien qu'il dévisagea un peu Penelope. Sans doute qu'il la voyait souvent passer devant le bar et qu'il la reconnaissait. « Y'a pu beaucoup d'places les filles » les informa-t-il d'une voix un peu rocailleuse, « mais si v'voulez tenter vot' chance, y'a pas à hésiter ». Un peu excentrique, Penny claqua des mains : « Magnifique ! ».
Elles croisèrent deux garçons de leur âge qui faisaient chemin inverse, sans doute pour s'en griller une. « Et toi Abigail, quels sont tes goûts ? » - elle baissa la voix et désigna le dos des deux hommes qui venaient de passer - « 7,5 pour le premier, moins 0,5 pour la taille, et 7 pour le second à sa droite ». Elle lui fit un clin d'oeil alors que des sons des années 70 se faisaient entendre. De la lumière sortait de leds de différentes couleurs pour assombrir la pièce et lui donner une ambiance de bar-boîte. Le boumboum incessant de la musique accompagnait modestement les chanteurs du dimanche que les gens applaudissaient. Difficile de dire s'ils se moquaient où s'ils appréciaient le spectacle. L'ambiance semblait malgré tout bon enfant ce qui était une très bonne chance, parce que cela aurait frustré la sorcière si cela n'avait pas été le cas. Elle repéra un canapé rouge qui n'était pas encore occupé et se décida à déposer ses fesses pendant que Volusa grimpait à côté d'elle. De là où elles étaient, elles avaient une belle vue sur la scène et sur le public.

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Je souris rien qu’à imaginer @Caleb Reid face à ce brin de femme ! Lui qui semble encore plutôt taciturne depuis son retour au pays, qui persiste à rester dans sa coquille, ça ne lui ferait pas de mal de se faire secouer par un pareil tempérament. Mon sourire s’agrandit quand elle me donne sa vision du karaoké, qui est bien éloignée de l’éducation stricte que j’ai reçu, là où les échecs ne sont pas toléré, où l’important n’est pas de participer mais de briller. De quoi vous décourager quand vous voulez vous lancer dans un nouveau projet. Alors, le regard frais de ma nouvelle amie est appréciable. Et si mon absence de talent peut s’avérer utile ce soir, si elle peut nourrir notre bonne humeur, qu’il en soit ainsi !

« Ah bah dans ce cas on va beaucoup rire ce soir ! »

Sa réponse quant au genre de personne qu’elle recherche me plait, là aussi. Car ce qui ressort n’a rien de physique et va bien au-delà, un critère qui me parle, moi qui retrouve une certaine joie de vivre de retour en Ecosse.

« L’humour est un excellent critère. »

Que je confirme avant qu’on n’arrive face au vigile. Je m’étonne quand il nous dit qu’il n’y aurait plus vraiment de places pour nous alors que la soirée ne fait que commencer. Soit les pyromanciens ont vraiment un rythme décalé au mien, sachant que pour moi la nuit ne faisait que commencer, soit il y avait foule et mon assurance risquait de se dégonfler devant un micro… Je fronce les sourcils le temps de comprendre qu’elle me parle des inconnus que nous venons de croiser et à qui je n’avais vraiment pas prêté attention si ce n’est pour éviter de les bousculer. Je me retourne, alors, tente de voir à quoi correspondrait ses notes mais l’éclairage est trop faible pour que je ne distingue leurs visages. Alors qu’on s’enfonce dans la salle, mes questions se retournent contre moi. Ma bouche s’étire dans un sourire en coin alors que je réponds, la voix plus forte pour qu’elle puisse m’entendre à travers le chant des courageux.

« Je te rejoins sur l’humour. Trouver quelqu’un qui soit capable de nous faire rire dans les moments les plus sombres… ça n’a pas de prix. La gentillesse, aussi. J’ai passé l’âge de rêver d’un bad boy, ces nids à emmerdes. Non, un homme gentil, attentionné, celui qui fera attention à ce que tu ne remarques même plus… » Plus j’avance dans ma réponse et plus des yeux verts me viennent en tête. Pétillants, doux, de ceux qui illuminent votre vie d’un simple regard. Des yeux qui m'extirpent un sourire doux bien qu'ils ne soient pas présents. Je m’assois à ses côtés sur le canapé, retire mon manteau sur lequel vient se poser la Whippet qui observe attentivement ce qui nous entoure, probablement émerveillée par les couleurs projetées sur les murs. « Mais on s’en fout de mes goûts ! Je viens à peine de retrouver mon nom de jeune fille, laisse-moi souffler que diable ! »

Que je conclus en claquant des mains sur mes cuisses. L’année dernière il m’aurait été impossible de sortir sur un coup de tête pour rejoindre une amie, seule. Il m’avait fallu du temps pour réaliser que ma relation n’était pas des plus saines pour ne pas dire toxique et j’avais l’impression de redécouvrir la vie maintenant que je m’en sentais vraiment libérée, un océan entre nous. J’interpelle un membre du personnel qui passe, plateau en main.

« Je vais vous prendre... Une Piña colada, s’il vous plait ! » Je me tourne aussitôt vers Penny, la bouche en cœur. « Et pour mademoiselle ? C’est moi qui régale pour la première tournée ! »


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Avoir quelqu'un avec qui sortir et ne penser à rien d'autre qu'à s'amuser, c'était somme toute, toujours l'objectif de la zoomancienne lorsqu'elle parvenait à se faire de nouveaux amis. "Parvenait", bien entendu, parce que son caractère particulier la conduisait toujours un peu à s'ostraciser malgré elle. De son style loufoque qui pouvait rebuter certaines personnes à son côté rentre dedans, finalement, les raisons étaient nombreuses pour qu'on ne veuille pas d'elle dans son cercle amical. Mais la douce Abigail l'avait adopté, pour son plus grand bonheur. Volusa aussi était heureuse puisqu'elle avait trouvé une amie avec qui échanger. Quoi de mieux pour une soirée légère que de parler du sexe faible - le sexe opposé donc. Sans doute était-ce le plus grand drame de sa vie que celui de ne pas être attirée par ces dames, mais parait-il, disait souvent Penelope, qu'il fallait bien avoir un défaut à un moment donné. Elles étaient arrivées devant le bar et leur conversation se poursuivit à l'intérieur. Pour Penny qui n'avait connu de sérieux qu'une relation qui l'avait finalement réduite en miettes, la question de se trouver quelqu'un de façon permanente la terrifiait autant qu'elle l'intriguait. Une partie d'elle-même voulait qu'on l'accepte enfin pour ce qu'elle était et qu'on l'aime réellement sans contrepartie. D'une certaine façon, elle avait besoin de rattraper ce qu'elle n'avait pas eu inconditionnellement dans l'enfance, alors même qu'il était si difficile de parvenir à trouver ce type d'amour dans une relation moderne. Il lui semblait que tout le monde papillonnait et que seuls les plus romantiques restaient seuls, terrible ironie. Il avait fallu qu'elle tombe malgré elle dans la seconde catégorie, car si la zoomancienne n'était pas connue pour être très sociable, ni tactile, elle n'en demeurait pas moins amoureuse de l'idée d'aimer. Après tout, les sorciers montraient qu'ils étaient capables d'aimer à ce point, suffisait-il de voir combien ils aimaient leur familier. Alors certes, c'était un peu différent, parce que le familier est une émanation de l'âme mais tout de même, tout de même. Elle avait un peu oublié que son amie avait déjà été mariée, peut-être même qu'elle ne le lui avait jamais dit, parce qu'on ne parle pas de son divorce à la première cuite, non ? De toute façon, l'information fut gravée au fer rouge dans l'esprit de Penny. Cette dernière préférait parler des méchants garçons.

« T'as déjà connu des vrais bad boys ? » gloussa Penelope qui, pour une raison qu'elle s'ignorait, ne parvenait pas à imaginer son amie avec l'un d'eux.
Elle était trop gentille et douce pour tomber dans les filets d'un mec comme ça, qui ne pense qu'avec ses hormones et pas avec ses sentiments, si ? Et puis, Penny était mal placée pour la juger, elle qui fricotait avec des types pour les jeter comme des mouchoirs utilisés. C'était un peu cruel, mais si elle aimait l'idée d'un couple fort et solide, elle fuyait également cela comme la peste afin de ne pas souffrir. Un psychologue lui dirait qu'elle avait un attachement évitant, elle hausserait juste les épaules en se demandant où était le problème de toute manière. Peut-être que son psychologue,  @Ethel Hasting , lui en ferait mention, mais elle ne saurait le dire. Elle n'était pas dans sa tête ! Et c'était de toute manière pour ne pas penser à ce genre de très ennuyeux problème qu'elle avait pris la décision d'emmener Abi ici.
L'heure était cependant aux boissons et comme pour rejoindre tout le propos de leur conversation, elle lança, joyeusement, en dévoilant toutes ses dents qu'elle désirait « un pornstar martini, s'il-vous-plait ! ». Abigail l'invitait pour la première tournée et dieu sait combien Penny aimait qu'on l'invite, elle se sentait davantage comprise, et son entourage lui paraissait de ce fait tout à fait à la hauteur. « Je ne sais pas si tu traines beaucoup dans le quartier des pyro » commença-t-elle alors qu'une nana avec une afro incroyable montait sur scène pour commencer une reprise d'une chanson d'Adèle, « mais j'y vis, j'ai dû te le dire ! Ce quartier est TELLEMENT vivant ! ». En tout cas trouvait-elle. C'était d'autant plus drôle de dire cela quand on connaissait le coven d'Abigail. On leur servit leur commande avec une efficacité exceptionnelle, tandis que la chanteuse entamait le prochain refrain. « On boit nos verres et on monte sur scène ? ». Elle supposait qu'il valait mieux commencer à compter les grammes dans leur système sanguin avant de se lancer dans une reprise de Paul McCartney...
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TW : mention de relation toxique, de famille dysfonctionnelle


Je hausse un sourcil face aux gloussements de la jeune femme, trouvant sa question étrange.

« J’en ai épousé un ! » J’en perds mon sourire. « Bon, j’exagère… Un peu. Il avait le répondant qui me manquait, n’avait pas peur de rentrer dans le lard quand on essayait de lui marcher sur les pieds. C’était quelqu’un qui pouvait dire merde aux conventions, du moins, tant que ça allait dans son sens. Tout n’était pas à jeter, chez lui. »

Nyx me lance un regard lourd de sens mais reste silencieuse. Et vous prendrez encore plus d’édulcorant avec ça ? que je la devine penser. Enjoliver la sombre réalité reste ce qu’il y a de plus facile, pour le moment. J’ignore à quelle étape du deuil de ma relation j’en suis. J’ose espérer en être à la dernière maintenant que j’ai posé mes valises à Edinbourg, malgré toute cette couche de déni verbalisée. Mais je n’ai jamais fait les choses dans l’ordre, pour quoi que ce soit. Ces foutues étapes, je les mélange, certains matins je les pioches au hasard. Un soupçon de tristesse, une pincée de colère, une cuillerée de résignation… pour arriver sur un cocktail souvent imbuvable, qui me retourne l’estomac. De toutes manières, ce n’est certainement pas le moment des confidences, surtout pas quand mon propre sang n’y a pas eu droit.

« J’ai naïvement pensé qu’à nous deux on aurait un juste milieu, qu’on se tempèrerait, mais on était comme l’eau et l’huile, t’as beau touiller ça ne marche pas. Et les mauvais côtés m’ont clairement vaccinée ! »

D’une main, je balaie les souvenirs qui menacent tels de gros nuages sombres. Non, ce soir je ne ruminerais pas, je vais savourer cette nouvelle vie, libérée de toutes entraves. Que le passé reste au Texas, ou sous terre avec mon père. Si mes démons rodent toujours, tels des ombres que je perçois parfois du coin de l’œil, j’ai un avenir plus radieux en perspective et je m’y accroche pour garder la tête hors de l’eau quand je les sens trop proche. La nouvelle Abi a retrouvé sa joie de vivre en même temps que les bonnes choses de son ancienne vie.

« Meh. Vivant. Mort. Tout est relatif ! » Je ris doucement à ce trait d’humour avant de répondre plus sérieusement. « Je ne connais pas vraiment le coin, non. J’ai grandi à Old Town puis surtout trainé dans le secteur des vagabonds. Comment t’as atterri ici, d’ailleurs ? Vous n’êtes pas censé rechercher les espaces verts, vous, les hippies des vergers ? »

C’est avec un plaisir non dissimulé que j’accueille nos verres, agitant mes doigts en me saisissant du mien. Je viens le faire tinter contre celui de Penny et sirote une gorgée fraîche. J’acquiesce de la tête à sa suggestion bien que je ne me sente pas encore prête à affronter le public. Je me sens encore sur la réserve pour ne pas dire un peu éteinte. Comme si je me cherchais encore, comme si je ne savais pas encore doser ce qu’il fallait garder de mon ancienne moi pour renaître.

« Comme tu veux, ce soir c’est toi qui diriges vu que tu sembles connaître les lieux ! » Des yeux je cherche une quelconque explication quant au fonctionnement de l’endroit, repère un code à scanner avec mon téléphone qui me mène à un énorme choix de chansons. « Tu restes sur la pop suédoise so seventies ? »


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