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Let's ride (ft. Ichabod)

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Maddy Christensen
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Tuer le temps : Assistante couturière chez Assunção depuis fin août 2024.
Familier : Un renard polaire du nom de Søren
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Arrivé.e le : 21/08/2024
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Let's ride
Dimanche 1er septembre 2024


ft. Ichabod

If you're happy, ride. If you're sad, ride. If you're angry, ride. If you're scared, ride and never stop.

En cette matinée du premier septembre, il semblait que l’automne avait déjà déposé son manteau de grisaille sur l’Ecosse. Le temps n’était pas à l’orage, mais la couleur du ciel et le vent qui se levait doucement semblaient vouloir rappeler à tous que bientôt, le froid et la pluie reviendraient s’abattre sur le pays. Mais Maddy avait vécu au-delà du cercle polaire quasiment toute sa vie et les températures écossaises n’étaient pas de nature à l’effrayer, bien au contraire. Chez elle, le premier jour de septembre aurait marqué le début du compte à rebours avant de devoir ranger sa moto au chaud pour les six prochains mois. Ici, c’était simplement le signal que le paysage écossais allait peu à peu se modifier pour lui offrir chaque jour de nouvelles choses à découvrir. A ses yeux, c’était le début d’une série de balades qui n’allait pas connaître de fin et elle avait hâte de voir cela. Ainsi, même si Ichabod avait décliné son invitation à la rejoindre pour une balade aux alentours d’Édimbourg, elle s’y serait tout de même rendue, se perdant dans les petites routes de campagne et heureuse de n’avoir aucune idée de sa position exacte. Mais le jeune homme avait accepté. Elle aurait donc un guide et un compagnon de route, ce qui n’était pas pour lui déplaire.

Elle ne connaissait pas l’homme depuis bien longtemps, deux semaines à peine. Elle était rentrée en Écosse un peu avant la rentrée de Rune à l’Académie, ce dernier ayant été invité par la famille de son meilleur ami à passer la fin des vacances avec eux dans le sud de l’Italie. C’était sans aucune inquiétude que Maddy avait confié son neveu aux parents. Ils se connaissaient depuis des années et elle savait qu’au moindre souci, elle en serait la première informée. Une fois revenue sur ses nouvelles terres d’adoption, elle avait confié sa moto au garage du coin et lorsqu’elle l’avait récupéré, elle n’avait pas pu s’empêcher de vouloir aller l’essayer tout de suite. C’était à cette occasion qu’elle avait rencontré Bobod. Ils avaient tout de suite bien accrochés et lorsqu’elle était remontée en selle, Maddy avait le numéro d’un potentiel compagnon de route dans son répertoire.

Ils s’étaient donnés rendez-vous à proximité d’une petite place d’où il était apparemment facile de rejoindre l’extérieur de la ville. Les lieux étaient calmes en ce dimanche matin, comme si la ville dormait encore. Cela convenait plutôt bien à Maddy qui n’avait eu qu’à passer du côté humain pour rejoindre assez facilement le point de rendez-vous. Assis sur le caisson sécurisé et renforcé, spécialement destiné à l’accueillir, Søren commençait à s’impatienter. Ce n’était pas visible de l’extérieur, son familier étant du genre à ne pas montrer ce genre de choses, mais pour Maddy c’était évident. Elle murmura en norvégien « -Détends toi, il va arriver. ». Le renard lui adressa un simple regard avant de retourner à son observation, sous le sourire amusé de Maddy. De l’extérieur, Søren semblait n’être affecté par rien, intéressé par rien. Mais il n’en était rien. Søren était particulièrement sensible aux stimulis extérieurs, notamment à tout ce qui était de l’ordre du toucher. De la même manière qu’il adorait se rouler dans les fougères, il appréciait énormément le vent dans son pelage et la moto était un merveilleux moyen de le ressentir. Finalement, Maddy aperçut Ichabod arrivant à l’angle d’une rue et se redressa pour lui faire un signe, attrapant son casque au passage. Elle adressa un sourire à l’homme lorsqu’il s’arrêta près d’elle « -Salut ! Prêt à prendre la route ou tu veux qu’on s’arrête boire un café avant ? ». Maddy savait bien que Søren devait intérieurement la maudire, mais elle n’allait pas se montrer malpolie simplement pour lui faire plaisir… Enfin ça lui était déjà arrivé, mais pas avec les gens qu’elle venait de rencontrer. D’autant qu’elle appréciait le trentenaire et elle n’avait pas envie de le faire fuir.

Norvégien
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Ichabod Karlsson
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Tuer le temps : Tatoueur chez BAD DECISIONS à Leith. Etudes d'architecture qu'il n'a pas terminées, au lieu de créer des plans il les encre sur la peau de ses client.e.s.
Familier : Let's ride (ft. Ichabod) Depositphotos_299572594-stock-photo-flying-grey-long-eared-bat
DANTE minuscule chauve-souris discrète qui murmure à l'oreille de son sorcier, mutique le reste du temps.

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Dimanche 1er septembre 2024



If you're happy, ride. If you're sad, ride. If you're angry, ride. If you're scared, ride and never stop.
Se lever tôt le matin, c'est un crime pour certaines personnes. Aussi pour Ichabod, en un sens, qui ne semble jamais dormir assez. Il a essayé la mélatonine, qui n'a rien donné. Les extraits de lavande relaxants non plus n'ont pas eu un grand succès. Et malgré son histoire d'amour récente avec une Oniromancienne qui pourrait normalement palier à ses problèmes, le tatoueur est tombé amoureux de la seule insomniaque de son coven. Ce problème de sommeil, le brun le traîne depuis l'enfance. Déjà bébé, il dormait peu et ne faisait pas ses nuits correctement. Il est habitué à fonctionner avec quatre ou cinq heures de repos, c'est à peu près la norme pour lui. Est-ce que c'est pour cette raison, que sa magie a décidé de prendre la forme d'une chauve souris ?... Son frère Nero a une chouette et lui non plus, ne dort pas énormément. Des Aéromanciens qui peinent à trouver le sommeil la nuit, tu parles d'une équipe. En se rappelant ses cours de religion, Ichabod sait pourtant que leur coven est plutôt lié à l'aube et aux aurores qu'aux heures nocturnes. Si le monde était parfait, tout les enfants des vents seraient des lèves tôt. Ce genre de personnes insupportables, à ses yeux, qui sont de bonne humeur sans un café et qui ne peinent pas à ouvrir les yeux dès que le réveil sonne.

Il a prévenu Liya, qu'il ne serait pas là aujourd'hui. Un tour en moto, le besoin d'être un peu seul pour remettre ses idées en place et éviter de trop divaguer. Une solitude qu'il partageras à deux aujourd'hui. S'il espère ne pas regretter ce choix, le tatoueur se dit sur le moment que c'est une bonne idée. Sociabiliser un peu ne lui feras pas de mal, puis être gentil c'est gratuit. Maddy est une botanomancienne venant d'arriver à Edimbourg. Norvégienne, qui ne connaît que peu les recoins écossais qui pourtant valent le détour selon lui. Il n'a pas beaucoup voyagé pourtant : mais sait qu'il n'a pas besoin d'aller à l'autre bout du monde pour profiter des paysages qui s'offrent à lui. A seulement quelques pas de l'Edimbourg sorcier, sur les côtes où apprécier l'air marin qui revigore instantanément. De l'iode il en a toute l'année dans le nez en ayant choisi de vivre à Leith chez les enfants des Vagues. Mais en dehors de la ville, c'est un peu différent.

Déjà un café dans le sang, Dante sa chauve souris pendue à l'intérieur de son blouson et le voilà parti pour rejoindre le lieu de rendez-vous et être à l'heure. Il y tiens, à la ponctualité. Ce n'est jamais agréable pour personne d'attendre et c'est du temps perdu sur une journée qui ne fait déjà que vingt quatre heures. Heureusement, sa nouvelle compagne de route est elle aussi ponctuelle. En avance, même sur l'heure donnée. Souriant à l'idée du café, l'Aéromancien hoche la tête après avoir retiré son casque, qu'il bourre dans le sac sans fond à la maie Onirique. C'est le meilleur achat qu'il ait pu faire : ça tiens dans le coffre sous la selle, et on peut y mettre tout un tas de merdes. Très pratique pour les courses, pour toujours avoir un casque en plus aussi au cas où.

« C'est une très bonne idée un café. »

Histoire d'avoir les yeux en face des trous c'est sans doute pas plus mal qu'elle propose d'en boire un avant d'y aller. Est-ce qu'elle est matinale d'ailleurs, Maddy ?

« En terrasse si ça ne te déranges pas, pour fumer. »
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If you're happy, ride. If you're sad, ride. If you're angry, ride. If you're scared, ride and never stop.

A la réponse d’Ichabod, Maddy a presque l’impression qu’elle peut sentir l’agacement émaner par vagues de son familier. Pourtant, comme à son habitude, ce dernier ne dit rien, se contentant de quitter son perchoir d’un bond souple pour les suivre. L’idée d’avaler une boisson chaude avant de partir plaît plutôt bien à la norvégienne. Elle a l’habitude de se lever tôt et d’être active tout au long de la journée, mais elle adore s’offrir des petites pauses, des moments de réconfort où elle se repose cinq minutes pour repartir de plus belle par la suite. Elle opine tandis qu’ils se dirigent vers un des rares établissements ouverts en ce dimanche matin, une boulangerie qui semble également faire café et ayant placer trois tables en guise de terrasse « -Pas de soucis, ce n’est pas comme si il faisait froid. ».

Søren est allé évacuer sa frustration et son impatience un peu plus loin et Maddy ne se préoccupe pas vraiment des états d’âme du renard qui déteste que les choses n’aillent pas dans son sens. La norvégienne ne se fait pas de souci : il suffira simplement qu’elle allume le moteur pour le voir revenir à tout allure. Elle se débarrasse rapidement de son blouson de moto, son casque trouvant naturellement sa place sur l’une des chaises vacantes « -Je penses que je vais me prendre un chausson aux pommes pour aller avec le café. Tu veux quoi ? C’est moi qui offre. ». C’est sa façon de le remercier de bien vouloir jouer les guides, mais il n’y a rien de plus derrière. La blonde est simplement heureuse de s’être trouvée un compagnon de route et les petits gestes de ce genre lui ont toujours été naturels. Puis elle vient d’être embauchée dans un nouveau job, elle peut bien se faire un peu plaisir maintenant et en faire profiter les autres par la même occasion.

Quelques minutes plus tard, elle est de retour à table avec leur commande. Après ça, il ne lui faut pas bien longtemps avant de croquer dans sa viennoiserie. Maddy est gourmande depuis son enfance et voyager pour découvrir la gastronomie étrangère a toujours été un de ses rêves et bien que l’Écosse ne soit pas l’Italie ou la France, le changement est déjà bien plaisant. D'un coup d’œil elle s'assura que les alentours étaient vides et elle baissa d'un ton en l'interrogeant « -Ton sac de tout à l’heure avait l’air bien pratique, c’est quoi exactement ? ». Il faut reconnaître que se balader à moto est plaisant, mais parfois bien plus casse-tête qu’avec une voiture disposant d’un coffre et d’un habitacle qui peut être encombré à loisir. D’autant plus lorsque, comme Maddy, on apprécie particulièrement avoir des passagers avec soi. Certes il y a Rune, mais pas que et la réflexion que les casques à eux seuls prenaient déjà pas mal (voir trop) de place lui a plus d’une fois traversée l’esprit. Alors oui, le sac d’Ichabod l’intéresse pas mal, désireuse qu’elle est de s’offrir le luxe d’avoir les avantages d’un passager sans les inconvénients. Elle l’observa avec curiosité, attentive à sa réponse. Si elle a les moyens de se procurer quelque chose de semblable, il va falloir qu’elle y réfléchisse très sérieusement.
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Heureusement qu'Ichabod n'a pas la même empathie naturelle qu'un enfant des Vergers. Il aurait autrement senti le mécontentement du familier de la sorcière, qui semble ennuyé à l'idée de remettre la balade à un peu plus tard. Ne s'en rendant pas bien compte, souriant et hochant la tête lorsqu'elle précise qu'il ne fait pas si froid, l'Aéromancien précise :

« Pas si froid, pour l'instant. Mais tu as sans doute connu des hiver plus rudes en Norvège. »

Il peut faire très frais, à Edimbourg. Encore plus au sein du quartier de Leith, où il habite et travaille. La magie hydromancienne est à son plein potentiel lorsqu'il neige en hiver, les enfants des vagues sont nombreux.euses à se faire plaisir avec la glace lorsqu'elle est présente. Il y fait souvent plus frais que dans le reste de la ville, on conseille généralement une petite laine lors d'une balade au port.
Une fois en terrasse, Ichabod hausse un sourcil un peu surpris qu'elle l'invite. Si elle y tient, pourquoi pas : il lui revaudra ça la prochaine fois pour qu'ils soient quittes.

« Oh, rien du tout. Juste un Americano, c'est gentil merci. »

Allumant sa cigarette en attendant Maddy, regardant du coin de l'oeil le Renard de cette dernière, l'homme se rend enfin compte que le familier semble bouder. Dante sa propre chauve souris s'agite un peu à l'intérieur de son blouson en cuir. Ouvrant légèrement pour permettre à la bête de bouger, le voilà sortant ses grandes oreilles de sous le col du sorcier pour regarder la botanomancienne revenir avec leur commande.

« Ah ! Oui c'est super pratique. C'est une cliente qui me l'a conseillé. »

Lui non plus ne connaissait pas, jusqu'à il y a quelques mois. Il a fallu mettre de côté pour se l'offrir, mais depuis qu'il possède un sac sans fond, l'Aéromancien ne regrette pas un seul pound dépensé.

« Je suis tatoueur. »

Qu'il ajoute, pour donner quelques informations sur sa vie. Parce qu'il ne l'a jamais précisé à Maddy. A bien y réfléchir ce n'est pas un métier très surprenant étant donné que lui-même est bien encré.

« C'est un sac sans fond. Ils coutent dans les quatre cent pounds, c'est un peu cher, mais vraiment... c'est tellement pratique. Surtout si t'es toujours à moto. La vendeuse m'avait dit qu'ils ont un modèle en cuir vegan, aussi. »

Probablement pour s'adapter au marché des enfants des vergers. Soufflant sur son café après avoir fait tombé sa centre de cigarette, Ichabod juge bon de donner quelques indications.

« Si tu en veux un, tu trouveras ton bonheur à St James Center. C'est un gros centre commercial à New Town, il y a un magasin de maroquinerie au premier étage et c'est là. »
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La petite chauve souris qui sort sa tête du col de son humain lorsqu’elle pose le plateau sur la table donne l’envie à Maddy de sourire. Le tableau est adorable, mais elle ne fait aucune remarque, se contentant de sourire simplement en écoutant l’homme parler. Son métier n’est pas si étonnant lorsqu’on voit les nombreux dessins qui ornent sa peau, bien que tous les tatoués ne soient pas tatoueurs. Heureusement d’ailleurs. Ichabod a la gentillesse de lui détailler le sac qu’elle a vu un peu plus tôt et c’est avec grande attention qu’elle l’écoute. Quatre cent pounds, ce n’est pas si cher payé pour un sac permettant de transporter pas mal de matériel sans s’encombrer. Au-delà de la moto, cela pourrait même lui permettre de pouvoir transporter son matériel de couture, de tricot et de crochet sans avoir besoin d’avoir constamment un sac en plus. Le fait qu’ils aient également des modèles en cuir vegan est un argument non négligeable pour l’enfant des vergers qu’elle est. « -Il faudra que j’aille y faire un tour quand j’aurais un peu de temps, ça a l’air d’être un must have ! Et niveau poids ça donne quoi ? J’imagine que tu sens quand même l’entièreté de ce qu’il y a dans le sac... ». Autrement dit, transporter 5 rouleaux de tissu, une machine à coudre, des pelotes de laine, sans parler de tout le matériel annexe serait sans doute un peu ambitieux…

La viennoiserie et le café lui font vraiment du bien et malgré sa hâte de se lancer sur les routes, cette conversation simple autour d’un petit déjeuner est toute aussi agréable. Elle note mentalement le nom de la boulangerie, il faudra qu’elle y repasse à l’occasion. « -Tu as fais certains de tes tatouages toi-même ? ». Maddy a eu quelques amis tatoueurs par le passé et c’est ainsi qu’elle a apprit qu’ils étaient souvent leurs propres cobayes à leurs débuts, le temps de se perfectionner. Son regard se balade quelques instants sur les œuvres qui parsèment la peau d’Ichabod. Certains lui plaisent, d’autres moins, mais ce n’est pas important : ce n’est pas son corps, le plus important c’est que l’homme les aiment. Elle ne se permettra pas d’exprimer un avis sur les tatouages de qui que ce soit, c’est tellement personnel qu’il est facile de heurter la personne en face. Il n’y a pas de jugement à poser à partir de moment où ce ne sont pas des symboles de haine. Alors elle sourit et écoute ce qu’il veut bien lui raconter, observe ce qu’il veut bien lui montrer, parce que c’est encore ce qu’elle sait faire de mieux. Qu’elle apprécie ça. Apprendre à connaître les gens, accueillir avec un sourire les interactions et songer que la vie est parfois simple, aussi simple que deux personnes qui discutent autour d’un café.
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« La magie a ses limites oui, malheureusement. »

Quoi que, avec son don de télékinésie, si Ichabod évaluait suffisamment bien le poids du sac, il pourrait probablement le faire bouger sans y toucher, sans réellement en sentir le poids qui tire sur ses bras. Il devrait essayer la prochaine fois qu'il iras faire des courses. Ou la prochaine fois que Liya aura une idée brillante un 24 Décembre. L'année dernière, c'était un canapé. Qu'est-ce que ce sera en 2024 ? Un dressing ?... Ce ne serait même pas si bête dans le fond, d'avoir une nouvelle armoire maintenant qu'ils sont deux. Si aucun déménagement n'a officiellement été fait chez l'un ou chez l'autre, l'enfant des vents sait que c'est la prochaine étape logique entre eux. Au moins, le tatoueur sait déjà quel repas de Noël ils finiront par partager : une pizza, comme l'an dernier. C'est leur tradition, qui n'appartient qu'à eux et il y tient.

« Comme quasiment tout les tatoueurs, oui. Je me suis entraîné sur moi avant de commencer à vraiment piquer les gens. J'ai commencé sur des oranges, avec trois fois rien. Puis je suis passé à ma cuisse, de la peau synthétique et des vrais clients. »

Aujourd'hui ses premiers test immondes ont été recouverts, pour cacher la misère. Certes, on ne voit pas beaucoup les jambes de quelqu'un, surtout celles d'un homme qui contrairement à une femme ne porte généralement pas de petite robe en été. C'est plus facile de cacher ses erreurs sous un jean ou un short un peu plus long que ceux généralement portés par les femmes. Mais dès qu'il en a eu l'occasion, Ichabod l'a saisie pour recouvrir son smiley de travers en stick and poke, et un papillon aux lignes tremblantes pour tester l'une de ses premières machines. Maintenant, il peut tatouer avec du meilleur matériel. Ses gestes sont plus sûrs qu'ils ne l'étaient autrefois et son agenda se remplit sans trop de soucis. Il y a parfois des creux dans l'année, mais le salon de Leith qui n'est pas très loin des pubs peut compter sur des clients venus à l'improviste après une ou deux bières de trop. Dix ans qu'il travaille comme tatoueur, et le salon de tatouage porte très bien son nom. Des mauvaises décisions, mais qui pour sur, apportent leur lot de souvenir.

« C'est un beau métier. J'ai toujours aimé dessiner, à l'académie c'était sur les bras des copains avec des feutres et finalement, j'en ai fais une carrière. J'ai étudié l'architecture aussi, le plan, c'était de devenir architecte. Mais j'ai tout arrêté parce que c'était pas assez créatif dans les faits. Alors, je me suis spécialisé dans les dessins de bâtiments en tatouage, mais je fais beaucoup de lettrage aussi. C'est moi qu'il faut venir voir si on a envie de se tatouer le prénom de quelqu'un pour le regretter après. »

Ou l'assumer totalement et en rire. Ichabod a quelques prénoms féminins sur lui, des femmes qui ne sont plus dans sa vie et même l'une dont il n'a aucun souvenir. Probablement une soirée au pub l'ayant conduit à cette décision, sans se souvenir le lendemain matin de qui était cette fille.

« Et toi, qu'est-ce que tu fais dans la vie du coup ? »

Autant savoir ce que Maddy fait de ses journées. Ou ce qu'elle aimerait en faire. Après tout elle est arrivée il y a peu de temps à Edimbourg. Il faut parfois un peu de temps, pour trouver ses marques dans une nouvelle ville. Alors dans un nouveau pays ? ça ne doit pas être évident comme situation au début. En la regardant comme ça, l'enfant des vents qui aime imaginer des histoires aux gens n'en trouve pas une seule qui convienne à la Norvégienne. Qu'est-ce qu'elle pourrait faire ? Peut-être quelque chose de créatif aussi ? Ou bien, un travail de bureau chiant mais stable qui la pousse à sortir en moto pour s'échapper de ce quotidien monotone ?
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Sa réponse n’a rien de surprenant : comme il l’a dit lui-même, la quasi totalité des tatoueurs ont été leur première toile. Pour sa part, elle avait failli être une des cobayes d’une de ses amies, alors apprentie tatoueuse. Enfin, c’était avant que cette dernière ne décide de changer totalement de carrière et de trajectoire de vie… Une autre époque, même si en y repensant, Maddy ne peut s’empêcher de sourire. Autre époque veut simplement dire différent, parfois lointain, mais sûrement pas mauvais. Elle en avait eu pas mal des coups de tête dans son adolescence et avant de récupérer la garde de Rune, mais se faire tatouer n’en avait pas été un. Pas par manque d’attrait, bien au contraire. Simplement, elle n’avait pas trouvé le bon motif au bon moment… Et par la suite, manger et s’assurer que son neveu resterait entre de bonnes mains (à savoir les siennes) lui avait semblé bien plus important que d’encrer sa peau. Mais maintenant qu’elle allait être un peu plus posée avec quelques économies, il était peut-être temps d’y songer à nouveau… Pourquoi pas après tout, cela pourrait être un projet sympa.

Elle en est d’autant plus convaincue alors qu’elle écoute Ichabod parler de son métier. Il semble véritablement animé par ce qu’il fait. Visiblement il a trouvé sa voie dans le tatouage. Maddy ne peut retenir un rire lorsqu’il achève sa tirade. Ainsi, les tatouages aléatoires du prénom d’une conquête du moment ne sont pas si rares que cela ? Voilà qui a de quoi prêter à sourire. Maddy avait toujours songé que ce n’était qu’une légende. « -Le prénom je m’en passerais merci ! », rit-elle, « Mais je n’ai jamais vu de tatouages style architectural. Tu réalises surtout des grandes pièces du coup ? Tu as des photos ? ». Représenter un bâtiment ne doit pas demander le même espace qu’un petit animal… Ni le même temps de travail d’ailleurs. Maintenant, la norvégienne est une peu curieuse de voir ce que cela pourrait donner. « -J’avais songé à me faire tatouer quand j’étais un peu plus jeune, mais ça ne s’est pas fait finalement. Je me dis que ça pourrait être une bonne idée, mais je ne sais pas encore ce que je voudrais. ». Comme l’immense majorité des décisions qu’elle prenait aujourd’hui, la proposition allait sans doute être soupesée et examinée sous tous les angles avant que la norvégienne ne rende son verdict. Mais maintenant que cette graine avait été plantée dans son esprit, elle allait sûrement faire son petit bout de chemin. Peu importait la décision finale pour l’instant, mais il était certain que Maddy allait y repenser.

Alors qu’Ichabod la questionne, la norvégienne s’appuie contre le dossier de sa chaise, comme pour s’éloigner inconsciemment de la conversation. Même si elle a quitté son précédent travail, elle n’aime pas vraiment y repenser. Elle préfère se concentrer sur le positif de ce qui est en train de lui arriver, alors elle élude rapidement « -Jusqu’à mai dernier, je bossais en tant que secrétaire dans un bureau, mais l’ambiance n’était vraiment pas bonne. ». Un doux euphémisme pour dire que c’était l’ambiance la plus toxique qu’elle n’avait jamais connu dans le monde professionnel. « -Mais j’ai commencé un nouveau boulot il y a deux jours. Je travaille en tant qu’assistante couturière chez Assunção. J’adore la couture depuis que je suis petite, c’est ma grand-mère qui m’avait apprit en plus du tricot et du crochet. Mais jusque là c’était seulement une passion. J’avais juste vendu quelques pièces et fait quelques commandes. Du coup c’est un peu le grand saut dans l’inconnu, mais ça a l’air super intéressant. ». Un sourire se dessine sur les lèvres de Maddy qu’elle masque dans sa tasse. Elle ne peut s’en empêcher lorsqu’elle songe à la journée de vendredi qui a dépassé toutes ses attentes et de loin.
Crédits ; fredomotophoto
Ichabod Karlsson
Isolationniste
Ichabod Karlsson

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Trombinoscope : Let's ride (ft. Ichabod) 55ead6f9c7860bc1a04f2f61e037484071e5bf82
Face claim : Andy Biersack
Pronoms RP : he/him (il/lui)
Âge : 33 ans
Tuer le temps : Tatoueur chez BAD DECISIONS à Leith. Etudes d'architecture qu'il n'a pas terminées, au lieu de créer des plans il les encre sur la peau de ses client.e.s.
Familier : Let's ride (ft. Ichabod) Depositphotos_299572594-stock-photo-flying-grey-long-eared-bat
DANTE minuscule chauve-souris discrète qui murmure à l'oreille de son sorcier, mutique le reste du temps.

Compte en banque : 822
Arrivé.e le : 10/11/2023
Messages : 1501
   

Let's ride
Dimanche 1er septembre 2024



If you're happy, ride. If you're sad, ride. If you're angry, ride. If you're scared, ride and never stop.
« J'comprend tout à fait, mais c'est plus courant que ce qu'on pourrait croire ! Après, on peut aussi se faire tatouer le prénom de son ou ses enfant.s, c'est rarement quelque chose qu'on regrette ensuite contrairement à une conquête. »

Et après, souvent, on revient pleurer pour le faire couvrir par quelque chose d'autre quand on se sépare de la personne. C'est plus rare de vouloir couvrir le prénom des enfants, ça ne lui est encore jamais arrivé d'ailleurs. A n'en pas douter, si ses parents s'étaient tatoué le sien dans un univers parallèle un peu étrange où l'encre sur la peau serait acceptable pour les bourgeois, ils l'auraient rapidement fait recouvrir. Mais généralement, on ne regrette pas le prénom des gosses.

« Ouais, je te donnerais mon instagram si tu veux regarder ! »

C'est vrai que ça peut laisser perplexe, la description de tatouages d'architecture. On peut avoir du mal à visualiser, se demander si ce sont des bâtiments entiers qui prennent beaucoup de place, ou juste une partie spécifique. Tout dépend de la demande du client, du projet, de l'emplacement et du budget. Certaines personnes apprécient juste l'esthétique du dessin, d'autres ont des demandes plus personnelles comme le cottage de leur enfance. C'est ce que lui avait demandé une cliente enfant des vergers il y a quelques temps, et Ichabod avait trouvé ça assez original comme idée et comme histoire. S'il est plus habitué à faire des châteaux et des cathédrales pour l'esthétisme qui plaît grandement à quelques amateurs du genre, le tatoueur aime justement ce genre de projets pour varier son travail. Un bâtiment reste un bâtiment quoi qu'on en dise. Tous ont une histoire et c'est là que réside toute la beauté de la pierre à ses yeux.

Maddy lui explique ensuite ce qu'elle fait dans la vie. La couture, Ichabod n'y aurait jamais pensé ! Mais il voit lui aussi la passion dans les yeux de la norvégienne, et le ton qui change pour devenir plus enjoué lorsqu'elle évoque ses souvenirs avec sa grand-mère lui ayant tout appris. Qu'est-ce qu'on ferait sans les mamies, hein ? Lui-même se le demande bien. Sa grand-mère maternelle étant la seule personne descente chez les Karlsson-McGuire.

« Les grand-mère c'est vraiment les meilleures. »

Et cette affirmation, beaucoup de gens seraient d'accord avec. Souriant en terminant sa tasse de café et hochant la tête à cette histoire, le brun conclut :

« Une reconversion professionnelle pour un métier passion, c'est jamais facile au début. On se demande si on a fait le bon choix, mais en général les gens ne regrettent pas. Vaut mieux prendre du plaisir dans son métier plutôt que de s'ennuyer, au moins ça passe plus vite. Puis de toute manière, quitte à devoir payer des factures hein... Autant avoir eu l'impression d'avoir fait quelque chose d'utile et de productif dans le mois pour avoir la satisfaction du travail bien fait. »

Crédits ; fredomotophoto
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