-28%
Le deal à ne pas rater :
-28% Machine à café avec broyeur à grain MELITTA Purista
229.99 € 318.99 €
Voir le deal


Oiseaux et café| Cecil

2 participants
Ziya Glimerson
Isolationniste
Ziya Glimerson

En ligne

La discordance des temps modernes
Bêta testeur.se aguerri.e
Le braquage de Serpentine (Août 2024)
La bosse de l'écrivain
Les inarrêtables
1ere Bougie
Nano-quoi?
Un petit pas pour l'individu, un grand pas pour le coven

Trombinoscope : Oiseaux et café| Cecil  19d7f1648d4d62518140fe4111f7fdc4f0c90fe2
Face claim : Anya Chalotra
Pronoms RP : Elle/je
Âge : 29 ans
Tuer le temps : Ornithologue
Familier : Sopna, Ninoxe des Andaman
Compte en banque : 344
Arrivé.e le : 30/10/2023
Messages : 272
   
@Cecil Galbreath

Ce matin je devais déposer neige, la petite chouette effraie que l'on nous avait déposée au refuge il y a quelques jours, à l'Hermitage. La demoiselle s'était brisé une aile et si nous avions les compétences pour les premiers soins, nous n'avions pas la possibilité de la surveiller H24 pour ne pas qu'elle se blesse, encore.

J'allais déposer le rapace au refuge qui avait bien plus de matériel que nous pour réapprendre à voler correctement que notre minuscule refuge d'urgence. Je fus accueillie par l'une des soigneuses qui gérait les oiseaux, je lui expliquais les conditions dans lesquelles nous avions retrouvé l'animal (qui nous avait été apporté par un automobiliste) et lui donnais également toutes les informations que nous avions à son sujet, l'animal n'avait que quelques mois et semblait malheureusement fort habituée à l'homme un oiseau imprégné de l'humain était de manière générale assez incapable de retourner à la "vie sauvage"

J'avais alors râler du fait que les gens me fatiguaient à vouloir apprivoiser des animaux non-domestique, j'étais en réalité très énervée de cette situation. La soigneuse me dit que malheureusement ce genre de chose arrivait régulièrement certains résidents de l'Hermitage étaient eux aussi également incapable de retrouver une vie sans humains. J'avais soupiré abasourdie que l'on puisse traiter les animaux de la sorte.

Mon téléphone bipa, un rappel, pour me prévenir que j'étais sensée retrouver mon "futur beau-frère" dans un café un peu plus bas dans le quartier.

- Merde je vais être en retard dis-je entre deux conversations qui concernait la chouette. Après avoir rapidement parlé d'elle

j'envoyais un message rapide à Cecil:

« Sorry ça a pris plus de temps que prévu à l'Hermitage, commande ce que tu veux, je paierai pour me faire pardonner, je suis là dans 10 minutes max»

Je piquais un sprint qui ne plut pas à mon familier qui me disait que rien ne sert de courir il faut partir à point (oui réincarnation de Jean de la fontaine, Sopān) je secouais la tête un peu exaspérée. Je détestais être en retard à ce point.

J'arrivais effectivement dans les dix minutes qui suivaient mon dernier message, c'est légèrement essoufflée que je m'installais à la table où se trouvait Cecil:

- Je suis vraiment désolée, j'ai déposé une chouette à l'Hermitage et les conversations ont duré plus longtemps que prévu, l'animal étant fortement attachés aux humains j'ai eu également un peu de difficulté à la laisser là-bas j'avoue...

Je me confondais encore et toujours en excuses comme à mon habitude.
Cecil Galbreath
Isolationniste
Cecil Galbreath

En ligne

La discordance des temps modernes
Le braquage de Serpentine (Août 2024)
La bosse de l'écrivain
Les inarrêtables
Batman & Robin
Nano-quoi?
Un petit pas pour l'individu, un grand pas pour le coven

Trombinoscope : Oiseaux et café| Cecil  12e3b0bc087c908e26e34be45a7e73c8
Face claim : Daniel Sharman
Pronoms RP : IL ; masculinité jamais ébranlée, jamais remise en question.
Âge : TRENTE-ET-UN ANS et les yeux rivés vers les sommets, les pensées habitées pour être le meilleur, pour cultiver ton héritage.
Tuer le temps : Alors tu te dresses en jeune GARDIEN DES LIMBES. Si tu connais la discrétion, tu n'as aucun souci à être le bras armé de ton coven, de ta famille, de celleux que tu protèges bec et ongles. Alors que les cauchemars se déchainent, que l'anxiété les gagne, que la peur les dévore. Plus vite, plus fort. Qu'on apprenne à vous craindre.
Familier : EFFIE, PANDA ROUX ( Ailurus fulgens) ; elle secoue la tête en douceur, s'accroche souvent à ta jambe, grimpe pour lover sa tête dans ton cou. Effie est needy, attentionnée, et toujours collée à toi. Effie et toi êtes inséparables.
Compte en banque : 906
Arrivé.e le : 28/07/2024
Messages : 1082
   
oiseaux &

café.
- with     @Ziya Glimerson   


tw :  mariage arrangé (mention) ; abandon ; age gap

Tu t'es souvent demandé : pourquoi risquer une seconde fois l'écueil d'un mariage raté quand le tien a volé en éclats ? Des fiançailles imposées aux unions soigneusement décidées à l'avance, il y a les souvenirs qui reviennent te percuter. Il y a la douleur d'avoir été abandonné et celle de ne pas comprendre, de ne pas savoir quoi faire. De te dire qu'il y a sûrement une part de responsabilité. Oui, c'est sans doute de ta faute, au fond, si les autres s'enfuient, s'en foutent. Même si tu n'étais qu'un enfant. Même si le malaise te ronge encore en pensant que tu aurais pu te retrouver marié à Carmen. Mal assorti‧e‧s, vous vous seriez sans doute étripé‧e‧s. Condamné‧e‧s à jouer aux épou‧ses‧x, vous auriez été le synonyme du malheur. Tu le sais. Mais ça fait encore mal.

Peut-être que c'est pour ça que tu regardes d'un œil circonspect les fiançailles de ton frère et Ziya. Peut-être que c'est pour ça que parfois, tu suspends ta cuillère au-dessus de ta soupe en regardant la mine renfrognée de la brune. Parfois, tu y lis ce que tu as un jour ressenti. Parfois, t'as l'impression de voir un écho du passé, de ton passé avant que Carmen te libère de tes chaînes. C'est sans doute pour ça que tu approches en douceur, en lenteur l'oniromancienne. C'est peut-être avec un peu trop de délicatesse que tu t'invites dans sa vie pour lui proposer quelques cafés, quelques rendez-vous en dehors des griffes de sa mère ou de la présence de Matthew. Quelques instants pour respirer, se libérer et se sentir enfin sois-même.

Tu restes pourtant bien seul dans l'alcôve de ce café.  Pendant dix, quinze. Peut-être vingt longues minutes ? Lentement, tu attrapes ton portable, envoyant un simple : " Ziya ? Est-ce que finalement tu es trop occupée ? Veux-tu qu'on reporte ? " La réponse ne se fait pas tarder et t'en étire un sourire alors qu'Effie est sur tes genoux en train de grignoter un brin de bambou. " Elle est en retard. Ah ? Matthew l'a retardé ? Tu sais Matthew n'est pas le centre de sa vie. " La panda se cale un peu plus contre toi et lâche dans un rire : " contrairement à Jing- " Tu lui enfonces un autre bambou dans la gueule pour ne pas qu'elle continue. Et à lae serveur‧euse, tu demandes un autre latte matcha en attendant Ziya.

Le temps que la boisson soit servie, ta future belle-soeur débarque dans le café, essoufflée et en sueur. Elle s'installe sur la chaise face à toi et tu lui tends ton mouchoir pour s'éponger. Mais tu n'as pas le temps de lui dire bonjour, qu'elle se confond, se percute en excuses, expliquant la situation. Un sourire naît en douceur sur tes lèvres et tu lui souffles : " Bonjour Ziya. Ne t'en fais pas, il n'y a pas de mal. Booonjour Sopān, fait encore Effie la bouche pleine et elle agite ses pattes joyeusement pour saluer son homologue. Tu essuies ta familier, dans un autre sourire complice à Ziya. Est-ce que ça s'est bien passé pour cette chouette ? Tu fais l'effort de t'intéresser comme tu le fais souvent avec Jingyi. Parce que ce qui est important pour tes proches l'est aussi pour toi. Tu retires un morceau de bambou mâché dans la collerette de la panda rousse.  Une amie à Hermitage m'a déjà dit qu'il était mal d'habituer les animaux au présence humaine parce qu'ils n'ont plus les même comportements que dans la nature. C'est ça ? " Et en toute honnêteté, si tu fais l'effort de végétaliser ton alimentation, de moins acheter de cuir, c'est bien grâce à cette "amie" qui n'en est pas vraiment une.

" Tu veux peut-être commander ? Gosse de riche sans doute trop habitué à ce qu'on le serve au doigt et à l'oeil, tu fais signe à lae serveur‧euse pour qu'iel s'approche de nouveau, indiquant que ton amie est arrivée. Tu vas bien sinon ? " Tu sais qu'il y a peu de chance qu'elle s'ouvre à toi mais l'invitation est là. Ta main est souvent tendue et elle a toujours le choix de la prendre ou pas.
Ziya Glimerson
Isolationniste
Ziya Glimerson

En ligne

La discordance des temps modernes
Bêta testeur.se aguerri.e
Le braquage de Serpentine (Août 2024)
La bosse de l'écrivain
Les inarrêtables
1ere Bougie
Nano-quoi?
Un petit pas pour l'individu, un grand pas pour le coven

Trombinoscope : Oiseaux et café| Cecil  19d7f1648d4d62518140fe4111f7fdc4f0c90fe2
Face claim : Anya Chalotra
Pronoms RP : Elle/je
Âge : 29 ans
Tuer le temps : Ornithologue
Familier : Sopna, Ninoxe des Andaman
Compte en banque : 344
Arrivé.e le : 30/10/2023
Messages : 272
   

@Cecil Galbreath

TW:mention de mariage arrangé

Alors que j'arrivais en courant Sopān râlait de ma vitesse de course, elle s'était aggripée dans ma queue de cheval me décoiffant au passage, super j'allais devoir me recoiffer. J'arrivais à bout de souffle et la sueur qui dégoulinait de mon front... Il me tendit son mouchoir que j'acceptais poliment, j'épongeais mon front avant de lui rendre
Au passage je gratouille la tête du Panda roux avec tendresse alors que ma chouette répondait à ses salutations enjouées

"Salut Effie"

Il me demanda si cela c'était bien passé pour la chouette, je hochais la tête :

- Oui bien qu'elle ait été beaucoup trop habitué à l'homme, un père de famille l'avait capturé pour l'offrir à son fils parce qu'il s'appelle Harry et qu'il voulait son "Hedwige" comme Harry Potter... ce gosse a déjà un hibou grand duc comme familier mais il lui fallait une chouette effraie.

Dis-je en levant les yeux au ciel quelque peu exaspérée

"Harry Potter, c'est bien mignon mais on est pas des jouets" dit simplement ma chouette qui avait vu le comportement de sa camarade.

- Bon après elle est entre les mains de Jingyi et ses collègues donc je ne suis pas vraiment inquiète, elle est en sécurité là-bas

J'avais dit cela avec un léger sourire. Il parla de son amie qui travaillait visiblement à l'Hermitage - je ne le savais pas encore et peut-être qu'il ne dira rien aujourd'hui mais nous parlions de la même jeune femme-

- Oui beaucoup d'animaux sauvages capturés par l'homme en devienne assez dépendant que ce soit pour la survie ou même émotionnellement, la jeune chouette effraie par exemple est littéralement incapable de chasser les rongeurs qui sont la base de son alimentation, j'ai dû lui apporter des souris congelées pour qu'elle se nourrisse

Si j'étais végétarienne et ne supportais pas l'idée de manger de la viande, nourrir les rapaces avec des rongeurs ne me posait pas le moindre problème, c'était une histoire de chaîne alimentaire et de survie finalement.

Il fit signe au serveur pour que je commande, avec cet air d'enfant riche qui avait l'habitude de claquer des doigts et d'être servi à la minute. C'était un comportement récurrent dans cette famille, comme dans la mienne d'ailleurs mais c'était quelque chose que je ne supportais pas vraiment:

Le serveur arriva vers moi me demandant ce qu'il pouvait me servir, je lui demandais un simple café, avec toute la bienséance que l'on m'avait inculqué et avec le sourire de circonstance, il me répondit que ce café serait là dans les 5 minutes:

- Merci beaucoup


Dis-je simplement en refaisant la queue de cheval que ma chouette avait démolie.

Lorsque Cecil me demanda si j'allais bien j'eus comme quelques secondes de latence. Ma mère me harcelait avec les préparatifs de mariage pour un mariage indien sauf que la famille Galbreath était une famille britannique tout ce qu'il y a de plus classique et je n'étais pas certaine qu'un mariage indien était dans leur projet. hé puis ce mariage là... je n'avais pas l'impression d'y participer réellement je n'étais qu'un simple pion dans les mains de deux familles puissantes et c'était juste insupportable.

Comme à mon habitude je cachais ce mal-être derrière un sourire factice, rien ne servait de remuer le couteau dans la plaie, Cecil aussi avait subi les obligations du mariage arrangé, ça s'était mal terminé, enfin pour les Galbreath pas pour la jeune femme qui avait eu assez de force et de courage pour envoyer tout le monde se faire voir. Je crois qu'une part de moi admirait profondément Carmen pour ça !

- Je vais bien et toi comment vas-tu ?
Cecil Galbreath
Isolationniste
Cecil Galbreath

En ligne

La discordance des temps modernes
Le braquage de Serpentine (Août 2024)
La bosse de l'écrivain
Les inarrêtables
Batman & Robin
Nano-quoi?
Un petit pas pour l'individu, un grand pas pour le coven

Trombinoscope : Oiseaux et café| Cecil  12e3b0bc087c908e26e34be45a7e73c8
Face claim : Daniel Sharman
Pronoms RP : IL ; masculinité jamais ébranlée, jamais remise en question.
Âge : TRENTE-ET-UN ANS et les yeux rivés vers les sommets, les pensées habitées pour être le meilleur, pour cultiver ton héritage.
Tuer le temps : Alors tu te dresses en jeune GARDIEN DES LIMBES. Si tu connais la discrétion, tu n'as aucun souci à être le bras armé de ton coven, de ta famille, de celleux que tu protèges bec et ongles. Alors que les cauchemars se déchainent, que l'anxiété les gagne, que la peur les dévore. Plus vite, plus fort. Qu'on apprenne à vous craindre.
Familier : EFFIE, PANDA ROUX ( Ailurus fulgens) ; elle secoue la tête en douceur, s'accroche souvent à ta jambe, grimpe pour lover sa tête dans ton cou. Effie est needy, attentionnée, et toujours collée à toi. Effie et toi êtes inséparables.
Compte en banque : 906
Arrivé.e le : 28/07/2024
Messages : 1082
   
oiseaux &

café.
- with     @Ziya Glimerson   


tw :  mariage arrangé (mention) ; abandon ; age gap

Depuis l'annonce des fiançailles, il y a toujours eu une légère tension dans vos discussions. Comme si Ziya et toi étiez séparé‧e‧s, éloigné‧e‧s par la volonté de vos parents. Et tu sais que ta mère a raison. Tu sais qu'il y a sans doute des centaines de bonnes raisons de vouloir cette union mais un frisson se répand en pensant au passé, à ce qu'il t'est arrivé. Et Ziya te rend ton mouchoir alors qu'elle a fini de s'éponger, te le tendant de nouveau. Tu fais non de la tête et lui souffle : " Tu peux le garder. J'en ai plein. " Tu ne te rends pas compte que ça semble dire que tu ne veux pas t'embêter à le laver. Que tu jettes quand tu consommes. Pourtant, il n'y a que de la douceur dans tes yeux et un " Si tu en as encore besoin. " Il n'y a que de la sollicitude et une amitié que tu veux conserver mais tu ne sais pas si elle peut être sauvée de l'écueil de vos parents, de la machine infernale s'abattant sur vous.

Effie ronronne à la gratouille, penchant la tête en faisant frétiller sa queue. " Oh oui, un peu plus à droite, s'il te plait. " Un bruit de contentement s'échappe de la familier. Tu tentes de ne pas lever les yeux au ciel face à son attitude sans gêne. Et elle veut grimper sur la table, rejoindre Ziya alors qu'elle pose ses pattes sur le bord, affamée de câlins et d'attentions. " Effie, tu indiques d'une voix, certes, calme mais ferme. Et elle fait pffff en se laissant retomber contre toi. T'es même pas drôle. " Mais elle se recale contre toi, s'allongeant même pour se blottir sur tes genoux et s'endormir. La panda est après tout une créature nocturne et non diurne. " Je boude, d'abord, qu'elle lance, pas le moins du monde ensommeillée. " Tu en soupires mais la laisse se relaxer, s'endormir au son de votre conversation. A la voix de Ziya, elle semble lâcher dans un demi-sommeil : " Pfffff ... Harry ... tout nul en plus. Même pas de familier. "

Tu te râcles légèrement la gorge, donnant une caresse à Effie sous la table alors que la chouette de Ziya renchérit. Tu n'y connais rien mais tu ne doutes pas de la facilité à faire n'importe quoi, à n'importe qui pour plaire à un môme. Tu ne doutes pas que c'est facile d'être un‧e connard‧asse irréfléchi‧e et de juste voir l'opportunité de décrocher un sourire des lèvres de sa progéniture. Et le nom qui échappe des lèvres de l'oniromancienne te fait sursauter et tu la scrutes étrangement : Jingyi ? Elle la connaît aussi ? Et tu réfléchis. Bien sûre qu'elles se connaissent. Bien sûre qu'elles sont amies. Elles partagent cet amour des volatiles et des oiseaux en tout genre. Elles se sont engagées pour leur sauvegarde. " Je vois que nous avons une amie en commun, tu lâches tranquillement. Je parlais de Jingyi, énonces-tu lorsque tu parlais de ton amie. Tu confirmes d'un hochement de tête : oui, elle et ses collègues sont doué‧e‧s. La voix est emplie d'une douceur étrange, les yeux s'emplissent de cette lueur que la zoomancienne ramène toujours. Et une bouffée de chaleur te monte du ventre au coeur, te donnant une impression de vertige. Tu chasses les sentiments, tu n'as pas envie de t'y attarder, de les contempler sans oser poser les bons mots. Je ne suis pas inquiet non plus. Tu n'as jamais eu envie de travailler à Hermitage aussi ? " Tu demandes tranquillement, curieux. Après tout, elle y aurait toute sa place. Et Ziya est toute aussi douée que les autres.

La preuve étant, elle aborde la dépendance de la chouette effraie, incapable de chasser pour se nourrir. Tu imagines sans mal les dégâts alors que tu bois une gorgée de ta boisson. " Est-ce qu'il existe un moyen de les rééduquer ? Tu fais curieux. Enfin, de les réhabituer à la vie sauvage pour les réintroduire après dans leurs milieux d'origine. " Tu n'es pas certain des mots choisis, pas sûr que ton vocabulaire aborde la complexité, l'unicité de la situation. Et tu avoues sans mal : " Pardonne-moi ma maladresse pour ne pas savoir ou ne pas utiliser les bons mots. " Tu n'as aucun mal à te dire ignorant sur le domaine. Après tout ce n'est pas toi qui va mecspliquer son job à Ziya. Ton domaine c'est plutôt les rêves et les cauchemars. Ton domaine c'est d'y découvrir les secrets et d'y distiller une peur brutale, infernale. La nuit peut être aussi douce que lourde, poisseuse, orageuse. La nuit est le temple des rêves illusoires et des cauchemars devenus réalité, banalité.

Le serveur s'approche de nouveau à un signe de ta main. C'est limite si tu ne claques pas des doigts pour le faire répliquer comme un petit chien-chien. Attitude insupportable de ses gosses bien nés. Attitude insupportable de celleux né‧e‧s avec de l'or dans la bouche. Ziya commande et le serveur disparaît. Ton attention se reporte sur elle, sur la queue de cheval qu'elle remet en place. Et elle a un instant de fuite, un moment d'interrogation dans le fond de ses yeux. Tu sens qu'elle réfléchit, pesant le pour et le contre, évaluant si il faut glisser la vérité ou se taire à jamais. Et elle t'offre une réponse politiquement correct mais tu ne sais pas ce qui te fait la croire, sans insister. Peut-être est-ce l'éclat calme de ses yeux ? Peut-être est-ce la douceur de son sourire ? Tu ne sais pas mais tu lâches : " D'accord. Tu lui offres un sourire. Je vais bien de mon côté, je me pose juste des questions en ce moment sur mon avenir. Sur ce que tu veux, sur ce qu'on attend de toi, sur ce que la vie te réserve. Mais j'imagine que c'est le cas de tout le monde. " L'âge dans lequel vous êtes est charnier : les premiers jobs qui prennent fin, les mariages, les gosses, la vie qui se dessine. Et les attentes, vertigineuses, toujours plus grandes, toujours plus violentes.

Et il y a des centaines de mots que tu voudrais lui dire. Il y a des phrases que tu aurais besoin d'expirer, d'exprimer pour lui dire comme ce mariage a l'air de la rendre malheureuse, comme rien ne semble être juste. Comme tu as une impression de vide et de répétition. L'histoire est la même, les protagonistes ont juste changés mais il n'y a qu'un : " Ta queue de cheval est un peu de travers." entre tes lèvres. " Est-ce que tu veux que je t'aide ? J'ai eu l'habitude avec ma petite soeur. " Et tu ne comprends pas pourquoi c'est aussi difficile. Tu ne comprends pas pourquoi le courage te fait défaut.
Ziya Glimerson
Isolationniste
Ziya Glimerson

En ligne

La discordance des temps modernes
Bêta testeur.se aguerri.e
Le braquage de Serpentine (Août 2024)
La bosse de l'écrivain
Les inarrêtables
1ere Bougie
Nano-quoi?
Un petit pas pour l'individu, un grand pas pour le coven

Trombinoscope : Oiseaux et café| Cecil  19d7f1648d4d62518140fe4111f7fdc4f0c90fe2
Face claim : Anya Chalotra
Pronoms RP : Elle/je
Âge : 29 ans
Tuer le temps : Ornithologue
Familier : Sopna, Ninoxe des Andaman
Compte en banque : 344
Arrivé.e le : 30/10/2023
Messages : 272
   
Il me dit de garder le mouchoir au cas où j'en aurais encore besoin. Ce genre de réponse avait été comme pré-enregistrées dans nos cerveaux d'enfants parfaitement parfaits. Je hochais la tête et repliais délicatement le mouchoir avant de le glisser discrètement dans la poche de ma veste.

Je souris simplement tout en me demandant si notre relation amicale, quasiment fraternelle aurait été différente si nous étions nés autrement, sans cette fierté onirique et cet argent qui avait fait que nous n'avions jamais manqué de rien - à part peut-être d'amour et de respect des personnes que nous étions réellement.

- Mes parents veulent que ton frère et moi soyons mariés pour septembre 2025 au plus tard ... mais ...

Je soupire:

- Je ne peux  pas faire semblant d'aimer Andrew jusqu'à la fin de mes jours. Il ne mérite pas ça, je ne mérite pas ça, je ne vais pas me forcer à lui faire des enfants alors que rien que l'idée de l'embrasser me donne des frissons d'effroi.

J'avais dit tout cela sur un ton tranquille les yeux hantés par une peur viscérale de ne pas être à la hauteur. Alors que je caressais la tête du familier de mon camarade, cette dernière sembla en extase et je ne pus m'empêcher de rire légèrement

- Aaah Effie si tu n'existais pas il faudrait s'inventer, tu es vraiment un rayon de soleil.

L'animal s'endormit rapidement, Sōpån elle dormait déjà depuis plusieurs minutes sur mon épaule. C'était l'un des désavantage d'avoir des familiers nocturnes.

je ris à nouveau quand le Panda roux se mit à marmoner dans son sommeil.

- Elle est adorable
.

Je vis son regard changer lorsque je prononçais le nom de celle qui était probablement encore aujourd'hui l'une de mes meilleures amies.

- Jingyi a été ma camarade de chambre à partir du secondaire et sans le savoir elle m'a probablement sauvée plus d'une fois. Elle fait partie des gens qui auront toujours une énorme importance dans ma vie. Elle pourrait m'appeler dans 20 ans en me disant qu'elle a besoin de moi, que même si nous n'avions plus parler depuis 10 ans je serai là en dix minutes.

J'avais dit cela avec beaucoup de tendresse et de sincérité.

Il parla ensuite à nouveau de la chouette et était d'accord avec moi elle était totalement en sécurité à l'Hermitage. Il me demanda si je n'avais pas envie de travailler dans cet énorme refuge:

- Je ne sais si je serai vraiment utile, l'équipe ornithologique est vraiment bonne et je n'ai pas grand chose à leur apporter je pense.

Il me demanda s'il y avait moyen de rééduquer ces animaux trop imprégnés de l'homme:

- Ça dépend si l'animal arrive à se réintégrer avec ses congénères, neige -la chouette effraie- a été extirper de sa vie naturelle, il a plusieurs années mais en l'intégrant avec les autres chouettes du refuge peut-être qu'elle apprendra à nouveau les codes et pourra retrouver son habitat naturel, comme peut-être pas et quand ça arrive il n'est pas rare que les animaux reste là ou finissent par vivre avec l'un de leur soignant. J'irai la voir régulièrement et si vraiment on arrive pas à la réintroduire je la récupèrerai mais je ne sais pas j'ai l'impression qu'elle peut s'en sortir.

Je l'avais dit avec une assez grande conviction. J'y croyais.

Le serveur revient avec mon café et un petit biscuit, disant que ce dernier était offert par la maison. Je lui fis mon plus grand sourire et le remerciais avec douceur.


- Mon avenir a été écrit par tes parents et les miens donc crois-moi je comprends... Comme si nous n'étions que des marionnettes qu'ils peuvent manipuler à leurs désirs. Cela ressemble à un cauchemar...


Je ris lorsqu'il me dit que ma queue de cheval était un peu de travers. Ma chouette avait vraiment fichu ma coiffure en l'air.

je détachais mes cheveux et les plaçaient en un chignon serré qui ne risquait pas de se défaire à nouveau.

- problème réglé !
Cecil Galbreath
Isolationniste
Cecil Galbreath

En ligne

La discordance des temps modernes
Le braquage de Serpentine (Août 2024)
La bosse de l'écrivain
Les inarrêtables
Batman & Robin
Nano-quoi?
Un petit pas pour l'individu, un grand pas pour le coven

Trombinoscope : Oiseaux et café| Cecil  12e3b0bc087c908e26e34be45a7e73c8
Face claim : Daniel Sharman
Pronoms RP : IL ; masculinité jamais ébranlée, jamais remise en question.
Âge : TRENTE-ET-UN ANS et les yeux rivés vers les sommets, les pensées habitées pour être le meilleur, pour cultiver ton héritage.
Tuer le temps : Alors tu te dresses en jeune GARDIEN DES LIMBES. Si tu connais la discrétion, tu n'as aucun souci à être le bras armé de ton coven, de ta famille, de celleux que tu protèges bec et ongles. Alors que les cauchemars se déchainent, que l'anxiété les gagne, que la peur les dévore. Plus vite, plus fort. Qu'on apprenne à vous craindre.
Familier : EFFIE, PANDA ROUX ( Ailurus fulgens) ; elle secoue la tête en douceur, s'accroche souvent à ta jambe, grimpe pour lover sa tête dans ton cou. Effie est needy, attentionnée, et toujours collée à toi. Effie et toi êtes inséparables.
Compte en banque : 906
Arrivé.e le : 28/07/2024
Messages : 1082
   
oiseaux &

café.
- with     @Ziya Glimerson   


tw :  mariage arrangé (mention) ; abandon ; age gap

Et sans crier garde, sans animosité, la conversation se tourne vers son mariage à venir, les fiançailles avec ton cadet. Ce qu'elle dit a du sens, ce qu'elle souffle ne te semble pas à des années-lumière à ce que tu as vécu. Les pensées dansent et traînent vers Carmen. La ressemblance, au fond, peut sembler risible, détestable : tu n'étais qu'un enfant quand on t'a fiancé à ta quasi sœur. Les yeux que tu poses sur Ziya et ton frère ne sont pas différents. Iels ne sont plus des enfants mais il y a le même dégoût dans le fond de ses yeux qu'à l'idée d'embrasser Carmen. Il y a la même horreur à réaliser ce qu'on attend de vous. Les autres disent que les unions arrangées sont les meilleures pour assurer descendance, puissance magique et dévier les divorces qui jonchent le pavé par manque d'amour. Dans vos mondes, le mariage est inébranlable, insubmersibles, indestructibles. Dans vos mondes, l'amour n'a pas lieu d'être quand l'argent et le sang s'emmêlent. Tant pis pour le malheur qu'on sème de génération en génération. Tant pis pour les rêves ; ils ne valent pas la peine.

Tu l'as bien appris, compris, suivi. Tes yeux se posent sur la sorcière : " J'ai l'impression, tu sais, que l'histoire ne fait que se répéter. Mon frère et toi, ça va mal finir. Un petit silence, une gorgée de ta boisson chaude qui glisse entre tes lèvres. Comme ça a mal fini avec Carmen. " Il y a un pauvre sourire triste. Tu n'étais qu'un enfant et tu réalises à peine qu'elle a eu raison. Que le bonheur ne vaut pas le coup d'attendre. Elle a eu raison de ne plus rien attendre. " Je ne crois pas avoir besoin d'être Oracle pour le savoir, fais-tu remarquer dans un petit sourire, dans une mèche de cheveux que tu replaces derrière ton oreille. Je ne sais pas pourquoi tout le monde s'obstine dans cette pratique franchement désuète. On est toustes assez grand‧e‧s pour choisir. " La révolution, la rébellion est encore timide dans le fond de tes yeux clairs mais il y a quelque chose d'impérieux, de vital à lutter un peu. Rien qu'un peu. " Néanmoins, Andrew n'a pas l'air de cet avis, tu soupires. Tu te souviens de son excitation à réussir quelque chose qui t'échappe en premier. Tu te souviens de son sourire et de sa fierté à se marier le premier, à enfin te dépasser. Il me parle déjà des préparatifs et du choix des alliances. " Tu vois bien la résistance de l'oniromancienne. Tu vois bien sa mine par moment. Tu sais comment ça va se finir : du malheur à tous les étages.

Il y a pourtant l'ombre d'un sourire aux facéties d'Effie, à la plus belle part de toi. " Je suis d'accord qu'il faudrait l'inventer. Et que sans doute ma vie serait plus triste sans elle. " Effie s'est déjà endormie donc il n'y a pas de risques qu'elle te bassine toute la journée dessus. Un sourire supplémentaire alors qu'elle marmonne dans ses rêves et un hochement de tête au commentaire de Ziya et un ajout : " et agaçante. Un silence sur le sourire amusé. Mais je ne l'échangerai pour rien au monde. " Ca aussi, c'est vrai. Tu ne voudrais pas d'un autre familier qu'elle. Tu ne voudrais pas d'une autre amie dans ta vie qu'elle. Depuis ta naissance, elle te suit et te poursuit. Il y a eu de la déception - un peu - lors de sa naissance ; la panda rousse n'a rien de féroce, de véloce. Mais peut-être que c'est la tendance à faire fondre le monde entier qui la rattrape. C'est cette facilité à se faire aimer et adorer qui fait plier le monde sous ses pattes.

La conversation se tourne vers Jingyi, ton amie. Tu écoutes attentivement Ziya sur sa relation avec elle. La douceur et la tendresse entre elles te font étirer un sourire. Ca lui ressemble à Jingyi de se faire des ami‧e‧s partout où elle va. " C'est la personne la plus douce que je connaisse, fais-tu comme un écho à sa tendresse. Le monde ne la mérite pas. " Tu commentes simplement au sujet de la zoomancienne. Tu en es persuadé, au fond, rien, ni personne (même pas toi) ne méritez la tendresse et la douceur de ton amie. Elle est tellement belle et tellement disposée à aider le monde entier qu'elle est le soleil à elle seule. Elle est l'éclat de tes journées, la femme que tu auras toujours dans le coeur et dans la moindre de tes pensées. Il y a souvent en toi la pensée qu'on aime comme ça une seule fois. Peut-être que Jingyi sera ton premier et ton dernier amour. Peut-être qu'en dehors d'elle, il n'y a rien d'autres qui méritent d'être vécu.

Curieux, tu l'es et tu te questionnes souvent sur tout et rien. C'est peut-être pour cela que tu la questionnes sur l'animal qu'elle a ramené à Hermitage. " On a toustes quelque chose à apporter, tu fais dans un sourire à ton amie. Que ce soit la plus infime des choses ou le plus grand des exploits, on a toustes une place. " Dans le fond de toi, il y a une croyance que tous les enfants Vagabonds apprennent comme on apprend à prier, honorer, saluer les ancêtres. Tu devrais essayer. Un jour. Si tu en as envie. Tu suggères. Et au pire, tu verras. Quel mal y a-t-il à tenter ? Ziya ne fait rien de mal à essayer. Tu l'écoutes attentivement sur le destin de la chouette effraie, sur sa capacité à être réintroduite en milieu naturel. Je pense que tu peux faire confiance en tes instincts. Si tu y crois, ça se réalisera sans doute. " Un petit sourire, tu tends la main vers la sienne, l'effleurant d'un geste tendre. Cela ne dure pas mais ça suffit à souffler que tu es là. Tu ne comprends peut-être pas tout mais tu es là pour elle.

Le serveur revient et laisse la commande de Ziya ainsi que le biscuit. Il y a un regard étonné, complice envers la sorcière et un petit rire : " Il y a peut-être son numéro sous le biscuit, glisses-tu avec amusement. Mon frère n'a qu'à bien se tenir. " Si tu savais les préférences de l'oniromancienne. Si tu savais que le dégoût est autre.

Puis cela revient à ce qu'on attend de vous, à la queue de cheval qu'elle refait dans un rire. Et tes yeux clairs restent un moment dans le vague, dans un instant de contemplation : " Mais ce n'est pourtant pas leurs avis, tu sais. Ma mère est persuadée de toujours faire le meilleur pour moi. Pour l'avenir de toute mon adelphie, expires-tu. J'ai juste parfois l'impression que, il y a un silence, tu cherches tes mots. Tu ne les trouves pas de suite et tu prends le temps. Qu'iels veulent nous rendre heureu‧ses‧x comme iels peuvent. Et parfois, tu sais, je comprends ma mère : elle nous veut en bonne santé, avec les bonnes personnes à nos bras. Elle veut des rires de petits-enfants. " Petit garçon défendant si fort, éternellement sa douce mère. Tu peux lui trouver mille excuses. Tu peux lui pardonner pour le pire. Pour toi, elle sera toujours ta mère chérie. " Elle est persuadée que le bonheur est là. " Mais en vérité, parfois, tu crois voir la terreur de rester seule avec ton père. Parfois, tu as l'impression qu'elle réalise à quel point tes parents sont mal assortis. " Enfin, j'ai envie de croire qu'il n'y a pas de malveillance dans tout ça. " Parce que ta mère t'a toujours aimé. Parce que ce que vous partagez est unique. Et parfois, elle n'est qu'humaine et se trompe.

Ziya Glimerson
Isolationniste
Ziya Glimerson

En ligne

La discordance des temps modernes
Bêta testeur.se aguerri.e
Le braquage de Serpentine (Août 2024)
La bosse de l'écrivain
Les inarrêtables
1ere Bougie
Nano-quoi?
Un petit pas pour l'individu, un grand pas pour le coven

Trombinoscope : Oiseaux et café| Cecil  19d7f1648d4d62518140fe4111f7fdc4f0c90fe2
Face claim : Anya Chalotra
Pronoms RP : Elle/je
Âge : 29 ans
Tuer le temps : Ornithologue
Familier : Sopna, Ninoxe des Andaman
Compte en banque : 344
Arrivé.e le : 30/10/2023
Messages : 272
   
Oui Cecil devait probablement revoir l'histoire de ses propres fiançailles. L'histoire se répétait quasiment mot pour mot. J'étais en colère contre mes parents certes mais contre les leurs aussi.

- J'ai accepté ce mariage uniquement pour que ma mère ne force pas ma benjamine à se marier qu'au moins l'une d'entre nous puisse être libre. J'ai peur que si j'ose parler loin elle se venge sur Nithya et qu'elle soit obligée de se marier avec le premier mec riche et oniromancien venu.

J'avais prononcé tout cela à voix basse comme si j'avais peur que quelqu'un nous écoute après tout ma mère avait énormément d'amis et n'importe qui aurait pu être son espion infiltré.

Étais-je entrain de virer paranoïaque ? probablement mais depuis les essayages de robes il y a quelques semaines ma mère passait sa vie  à vouloir me montrer que le mariage était quelque chose de beau, alors qu'elle avait épousé mon père tout juste veuf et malheureux parce ce que leurs parents en avait décidé ainsi c'était il y a trente-et-un et moins de deux plus tard j'étais là. Je ne pouvais pas m'empêcher de me demander si j'avais vraiment été désirée ou si mon père avait fait un enfant à ma mère pour avoir la paix. Il m'aimait ça je ne pouvais en douter mais il venait de perdre son premier amour et avait les jumeaux à peine âgé d'un an avec lui j'avais l'impression d'être arrivé comme un cheveu dans la soupe.

- Les mariages arrangés entre familles riches et puissantes ne mènent à rien d'autre qu'au malheur. Il suffit de voir à quel point mon père est malheureux. Il m'est arrivé de me lever la nuit pour boire un verre d'eau et de trouver mon père en larmes dans la cuisine.

Je soupirais, tout cela était un enfer du début à la fin.

- La tradition familiale c'est quand-même de la merde, je pense qu'il font ça parce que ça a marché pour eux. Ils ont tous une vie assez confortable avec des rentrées financières plus que confortables. Qu'est-ce que l'amour quand tu fais partie des deux familles les plus puissantes d'oniromanciens de la ville ?

Je soupire à nouveau et lorsqu'il parla de son frère qui était visiblement à fond dans les préparatifs d'un mariage qui n'aurait que pour but de me tuer de l'intérieur, mes yeux s'embuèrent de larmes.

- Je sais il souhaite que nos alliances soient en or blanc, ma mère veut qu'elles soient en or jaune. puisqu'elle veut d'un mariage indien et que la plupart des bijoux de la mariée sont en or jaune.

Je déglutis ravalant ma peine et ma douleur. La famille Galbreath était une famille britannique classique et j'étais certaine que cette histoire de mariage indien allait faire un scandale de leur côté.

J'étais certaine que cette fichue histoire allait devenir un enfer plus seulement dans mes cauchemars mais dans la réalité.

- Ma mère veut que nous ayons six enfants. Elle fait littéralement un transfert de ses rêves farfelus sur moi, je n'en peux plus ce mariage arrangé de merde a brisé ma première relation. Nos parents et mes addictions passées ont fait fuir la femme que j'aimais et personne n'entend que ma vie est un enfer, personne ne comprend pourquoi je veux que tout cela s'arrête.


La conversation revint sur le familier du jeune homme ce qui me permit de reprendre le contrôle de mes émotions. La légèreté du sujet me remit du baume au coeur.

- Je comprends sans Sōpån je ne serai probablement plus pour t'embêter avec mes angoisses de future mariée.

Mon familier endormi posa sa tête contre ma joue comme si elle avait entendu mes mots à travers ses rêves, je lui caressais doucement le haut de la tête faisant en sorte de ne pas la réveiller, elle avait l'air si bien.

- Elle m'a littéralement sauvée même en cure de désintoxication, elle était toujours là quitte à me botter les fesses et à me hurler dessus quand je baissais les bras. Je l'aime tellement.


Je ris légèrement lorsqu'il ajouta qu'effie pouvait être agaçante.

-Sí elle ne t'embêtait pas tu serais fou d'inquiétude, Je ne la trouve pas agaçante. On dirait juste une enfant un peu surexcitée qui ne sait pas trop quand elle doit tenir sa langue ou quand elle peut parler

Avais-je dit avec tendresse.

La conversation revient alors à votre amie commune et le visage de mon futur beau-frère s'illumina avec une tendresse qui me réchauffa le cœur. Si je savais que ce regard hurlait que leur relation n'était pas uniquement amicale; décidais de ne pas poser de question, ou du moins pas tout de suite. S'ils étaient heureux c'était tout ce qui m'importait. Si Cecil faisait le moindre mal à Jingyi, je ferais de sa vie un cauchemar, mais je n'avais pas vraiment besoin de le dire il savait comment j'étais lorsqu'on touchait aux gens que j'aimais.

Il avait raison ce monde ne méritait pas la jeune zoomancienne.

Je hochais la tête confirmant ses dires.

- Le monde ne la mérite pas, Je ne la mérite pas non plus, je ne sais pas ce qui me vaut ce soutien indéfectible depuis le secondaire.

Nous revenons ensuite au fameux hermitage, je secouais la tête lorsqu'il me dit que nous avions tous quelque chose à apporter.

- Je ne pense vraiment pas que j'aurai grand chose à leur apporter, je suis spécialisée en rapaces et en oiseaux charognards en plus et ils ont déjà des spécialistes extrêmement bons dans ces domaines à l'Hermitage donc je n'ai vraiment pas grand chose à apporter au lieu où à l'équipe. À moins qu'ils aient un vautour, Condor des Andes qui se serait perdu en Ecosse je ne vois pas en quoi je leur serais utile.

Je réfléchis un instant avant d'ajouter:

- Et puis je suis bien dans le petit refuge d'urgence où je travaille actuellement. On soigne et on transfère à l'Hermitage quand nos services ne sont plus assez adaptés aux besoins de l'animal, c'est tout.


Il parlait à nouveau de la chouette et je hochais la tête pour confirmer que je croyais vraiment en ses capacités à se réintroduire dans son milieu naturel.


Lorsque que le serveur revint Cecil blaguait sur l'idée qu'il aurait pu laisser son numéro à lui je ris.

- Impossible c'est ici que nous venions avec Lyra quand les vacances arrivaient et même après notre rupture, enfin il sait que les hommes ne m'intéressent pas. Ton frère a plus de soucis à se faire pour mon bien-être mental sur le long terme que d'avoir peur d'une éventuelle concurrence masculine vraiment.

Je riais doucement, mais ce rire-là était bien moins humoristique que le premier. Il était rempli d'un désespoir profond. Il était la définition exacte d'un rire jaune, un rire ironique et qui n'avait rien de sincère.

J'étais clairement désespérée par la situation.

Nous revenions encore et toujours à nos parents. Il était vrai que ces derniers avaient été élevés ainsi. Qu'on leur avait dit que le seul mariage qui valait le coup était celui qu'ils avaient préparé pour eux.

- Je sais que nos mères sont persuadées de faire ce qu'il faut, et même si c'est pour notre bien, elles nous font du mal. À toi, À Carmen, À Andrew et si on ne les arrête pas c'est Emily et Nithya qu'on devra ramasser à la petite cuillère. Je ne veux pas que cela continue. Il faut que cette tradition de merde s'arrête avec nous que dans le futur nos potentiels enfants n'aient pas peur qu'on les force à aimer ou à être des gens qu'ils ne sont pas.


Si mon ton était calme mon regard montrait ma détermination à stopper l'enfer qui nous mettait en danger depuis notre naissance.

- Nous sommes des êtres humains à part entière, tu n'es pas une extension de ta mère Cecil. Tu as le droit de choisir ce que tu veux faire ta vie sans cette pression folle pour une tradition moyen-âgeuse.
Contenu sponsorisé

En ligne