Cooking is like love. It should be entered into with abandon or not at all. ft. Valeriana

23/04/2023

Cooking is like love. It should be entered into with abandon or not at all.

12.08.2024

Un nouvel environnement, ce n'est jamais facile à appréhender. Certaines personnalités sont plus à l'aise que d'autres avec le changement et malheureusement, Lucius n'en fait pas partie. Il aimait ce petit appartement qu'il occupait à Old Town. Un deux pièces qui lui suffisait largement pour Nuggets et lui, pratique car proche du travail et de toutes les commodités. Mais... Un Cottage, c'est bien aussi n'est-ce pas ? Ils seront heureux ici, Lucius le sait. ça ne peut que bien se passer : il y a plus d'espace, même un jardin à aménager un peu quand ils auront un peu de temps. Ou du moins, qu'il aura un peu de temps : ce ne sera sûrement pas Nero qui iras faire des plantations. Aucun des deux nouveaux habitants n'est un enfant des vergers. Il y a Jager qui est certes fleuriste et doté de la main verte, mais né Oniromancien au sein d'une famille Pyromancienne où... Il n'y a pas la moindre trace d'un.e enfant des vergers. Puis Nero, fils de la famille Karlsson, lignée d'Aéromanciens depuis aussi longtemps qu'on s'en souvienne - et qui pour le coup ne semble pas spécialement intéressé par les plantes. Pire même, son frère est un tueur en série de plantes vertes paraît il. C'est à se demander si quelqu'un n'est pas Pyromancien dans leurs ancêtres, les enfants des volcans étant ceux le plus déconnecté de la nature pour préférer l'urbanisme aux espaces verts.

Non, ça allait être super ici. Son carton de vêtements dans les bras, Lucius s'étire en regardant autour de lui. Il faudra aménager un chemin de pierres à son chat, pour qu'il puisse naviguer en extérieur sans risquer de se salir les pates. Les herbes folles ont repris le dessus sur le jardin, mais ce n'est rien d'insurmontable. Par la fenêtre de leur nouvelle chambre, familier dans les bras, Lucius imagine déjà un petit potager sur la droite et pourquoi pas une marre sur la gauche pour y sauver des poissons rouges ? Il y a déjà l'emplacement pour, cette dernière semble avoir été asséchée volontairement. Plus personne ne vivait ici depuis de nombreuses années, la résidence secondaire des Karlsson a pris la poussière au fil du temps. ça aussi c'est du travail, de tout nettoyer.

Il est bientôt midi. Nero ne devrait pas tarder à revenir de chez le notaire, Lucius lui a rangé quelques cartons et enlevé un centimètre de poussière des rebords de fenêtre. Son ventre qui gronde pourtant, lui rappelle qu'il faudra bientôt déjeuner. Problème : ils n'ont pas grand chose ici. Hier soir, c'était une livraison Uber Witch. Il leur reste du riz, que Lucius avait commandé en plus pour pouvoir cuisiner un petit quelque chose avec le lendemain : c'est à dire, du riz frit. Un plat rapide, et bon. Ses condiments ont été rammenés d'Old Town, sont déjà dans le placard et en s'activant voilà qu'il se rend compte qu'il lui manque un ingrédient essentiel. Les légumes verts. Pas d'oignons verts, pas de petits pois ou n'importe quel autre légume qui ferait l'affaire.

Il est déjà tard. Le marché des enfants des vergers remballe à cette heure-là. Nero va rentrer en ayant faim. Lucius lui, n'a pas suivi les cours de survie des botanomanciens à l'académie et ne serait pas vraiment capable de trouver à manger dans la nature. De toute manière, ça ne pousse pas dans les champs de coquelicots les oignons verts. Grimaçant un peu gêné, l'Oniromancien se résous à faire quelque chose qu'il n'aime pas vraiment : aller demander de l'aide aux voisins, emprunter quelques légumes, s'iels en ont pour le dépanner. Des légumes qu'il rendra bien volontiers dès qu'il le pourra, soit avec ses premières récoltes quand son potager sera prêt -il s'agirait de défricher avant d'y songer- soit en se proposant pour aider à faire quelque chose, n'importe quoi, histoire de payer sa dette.

Heureusement, Jager sait que les enfants des Vergers sont partageurs. Du genre à aider leurs voisins bien volontiers. Ces choses là font partie de la manière d'être du Coven, Nero et lui sont bien tombés. Bien mieux que si les Karlsson avaient une résidence secondaire chez les enfants Vagabonds. Pas que son Coven soit composé de gens désagréables, non, ce n'est pas ça. Mais c'est un peu plus compliqué quand la majorité des personnes préfèrent sortir au crépuscule qu'entre midi et deux. Concerné malgré lui par la sensibilité au soleil, et ce malgré la chaleur estivale le voilà attrapant une veste à capuche pour s'en couvrir et sortir. La maison d'à côté a un joli jardin, de ce qu'il a pu en voir lors de la arrivée hier soir. Peut-être que ses habitants pourront le dépanner ? Toujours un brin anxieux, Jager cherche une sonnette qu'il ne trouve pas. Tape donc sur le panneau de bois, en espérant qu'on lui ouvre. La bonne odeur de cuisine lui indique sans mal que la maison est habitée, que quelqu'un s'y trouve. Mais lui-même angoisse souvent d'ouvrir quand on sonne chez lui... Vraiment, il est mal à l'aise à l'idée d'embêter quelqu'un parce qu'il n'a pas réfléchi suffisamment.

21/08/2024

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12.08.2024

ft. @Lucius Jager

"La vraie cuisine est une forme d'art. Un cadeau à partager." - Oprah Winfrey

TW : Arachnophobie (mention du familier, sans description)

Il y avait de nouveaux habitants dans le voisinage. Du moins, si elle en croyait l’agitation nouvelle qu’elle avait perçu depuis son jardin la veille au soir. Henry, intrigué autant qu’elle, n’avait pas hésité un instant à user de sa petite taille pour aller discrètement vérifier l’information par lui - même. Il en était revenu avec la confirmation de nouveaux occupants dans un cottage voisin. Il n’en avait pas fallu plus à Valeriana pour se réjouir de la nouvelle. Elle s’était alors mise en tête de passer le lendemain pour leur souhaiter la bienvenue, avec une cagette de fruits et légumes de son potager à leur offrir. Elle envisageait aisément qu’investir un nouveau lieu demandait du temps et était assez prenant, ce qui amenait certaines tâches à être reléguée au second plan, voire même à passer à la trappe. On ne pouvait pas toujours penser à tout. L’achat de nourriture pouvait en faire partie, alors si cela pouvait les aider, la botanomancienne serait ravie de leur enlever cette épine du pied ! Et, au pire des cas, ça leur ferait un peu d’avance pour les jours à venir.

Durant la matinée, elle avait d’abord fait sa ronde habituelle dans son jardin pour s’enquérir de l’état de ses plantes, prendre soin de celles qui en avait besoin et cueillir celles dont elle aurait besoin plus tard. Puis elle était passée au potager, cagette vide dans les bras, pour sa mission du jour : la cueillette de fruits et légumes pour les nouveaux voisins. En soit, rien de bien compliqué, si ce n'était qu'elle ne connaissait pas leurs goûts. Si elle avait l’espoir que certains végétaux, tels que les carottes, les oignons ou encore les pommes de terre, trouvent grâce auprès de la plupart des gens, elle n’imaginait pas forcément un traitement similaire pour le fenouil ou les navets. Du moins, les deux derniers étaient régulièrement boudés de ses neveux et nièces, ce qui tendait probablement à l’influencer sans raison. Après, qu’en savait - elle si ses nouveaux voisins n’aimaient pas ça ?

Après un temps de réflexion, elle s’était finalement arrêté à une sélection des légumes qu’elle possédait le plus : quelques oignons jaunes et verts, une grappe de tomates, des harricots verts, trois courgettes, une demi douzaine de carottes, et même une belle laitue. Pour les fruits, elle avait ajouté une dizaine de fraises, autant de framboises, un melon et quatre pommes. Elle avait observé sa cagette bien remplie, et avait hoché la tête pour se convaincre que le tout lui semblait sympathique. Elle espérait que ce panel de choix plairait à ses nouveaux voisins. Et si jamais ils préféraient d’autres végétaux qu’elle possédait, elle n’était pas fermée à l’idée de procéder à quelques changements.

Mais à peine avait-elle terminé de remplir le contenant qu’Henry lui annonçait qu’il était bientôt midi. Une moue sceptique sur le visage, Valeriana oscillait entre l’envie de leur apporter le tout maintenant ou d’attendre le début d'après midi. Finalement, la voilà qui optait plutôt pour attendre le début d’après - midi, histoire de ne pas les déranger durant la préparation de leur repas et leur pause déjeuner. Et en parlant de repas, elle aussi avait le sien à préparer !

Après avoir troqué ses bottes de jardinage contre des converses, elle avait emporté la cagette avec elle pour retourner à l’intérieur du cottage, et l’avait déposée au bout de la table de la salle à manger pour ne pas l’oublier plus tard. Puis, elle s’était dirigée vers la cuisine, et avait rapidement regardé dans ses placards et son frigo : elle y avait trouvé des pommes de terre qu’elle avait en trop de la veille, ainsi que des épinards et des œufs. Pas besoin de plus pour se faire un plat rapide : une omelette. Simple, mais efficace.

Elle s’était donc attelée à la tâche, discutant en même temps avec Henry, jusqu’à ce que des coups à la porte se fasse entendre. Elle avait légèrement sursauté sous la surprise, puisqu’elle n’attendait personne, mais n’avait pourtant pas hésité à couper le feu sous la poêle dans l’idée d’aller ouvrir à l’inconnu. Son familier, posé sur son épaule, s’était dépêché de se déplacer contre sa nuque pour s’y cacher, dissimulé par la chevelure de sa sorcière.

Quelques enjambées plus tard, Valeriana avait ouvert la porte sur le visage inconnu de son visiteur, lui offrant un sourire chaleureux.

“Bonjour ! Vous êtes le nouveau voisin, c’est ça ?” avait - elle osé demander dans un premier temps. “Je m’appelle Valeriana, bienvenue dans le quartier !”

L’homme avait beau la dépasser d’une bonne tête au moins (ce qui n’était pas très difficile vu qu’elle faisait moins d’1m60), il avait l’air plutôt gentil.

“En quoi je peux vous aider ?”

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23/04/2023

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12.08.2024

ft. @Valeriana A. Omundson

Tw légère anxiété

La porte s'ouvre et instantanément, Lucius a envie de disparaître, de s'enterrer de fuir, trop gêné de déranger ainsi quelqu'un en pleine heure du déjeuner. Tordant ses doigts encrés, le gentil géant rigole et hoche la tête :

« Oui, désolé de vous déranger. »

C'est vrai, il est très gêné d'arriver comme un cheveu sur la soupe. La voisine a l'air très gentille, on ne peut pas lui enlever ça. Elle est souriante, mettrait n'importe qui en confiance avec son aura, mais l'Oniromancien lui est trop gêné pour vraiment la capter. En plus d'arriver à l'improviste sans prévenir, en pleine heure du déjeuner la coupant probablement en pleine cuisine, il est aussi venu gratter quelques condiments parce qu'il n'a pas pensé à prendre quelques petites choses pour faire le déjeuner de ce midi.

« Je m'appelle Lucius, on a emménagé hier soir juste à côté, j'espère que ça ne vous a pas embêtée et qu'on a pas fait trop de bruit ? »

Oh il n'était pas bien tard. Ils ont commencé à arriver en fin d'après midi et se sont arrêtés quand il a commencé à faire un peu trop sombre pour se passer de l'éclairage en extérieur. Mais qui sait, peut-être que la voisine se couche tôt ? Qu'elle se lève aux aurores ou même avant en fonction de son travail ? ça lui arrive à lui aussi de sortir du lit à des heures indécentes, quand il faut aller chercher des fleurs fraîches chez les enfants des vergers histoire de remplir les étales de la fleuristerie et que c'est à son tour de prendre en charge la livraison. Lui et ses collègues tournent, pour que ce ne soit pas toujours les mêmes qui aient à se lever à quatre heures du matin. Il y a des personnes plus matinales que d'autres, mais actuellement dans l'équipe personne ne l'est réellement. C'est à vrai dire même quelque chose de très difficile pour lui : épuisé en permanence mais aussi plus à l'aise la nuit qu'au petit matin, dès que le soleil se lève comme beaucoup d'enfants vagabonds, Lucius se sent soudainement démotivé.

Il préfère se présenter. Demander s'il n'a pas embêté la voisine, avant de lui demander une faveur qui le gêne d'avance. Jager n'a pas pour habitude de demander de l'aide. Il s'obstine, préfère se débrouiller tout seul quand il le peut pour s'épargner l'embarras que lui cause une conversation comme celle-ci. Parce que c'est ça son problème dans le fond : il a peur de déranger. Que les gens répondent simplement "oui" juste par obligation sociale et qu'eux non plus, n'osent pas dire non alors que ça les emmerde.

« J'ai vu que vous aviez un très beau jardin... Est-ce que par hasard, vous auriez des oignons verts, ou des oignons blancs, rouges peu importe ?... J'ai complètement oublié d'en prendre dans mon ancien appartement pour préparer le déjeuner. Je peux vous payer, si vous voulez. »

Je suis complètement con ou quoi ? Pourquoi je lui propose de la payer, alors que j'ai même pas pris mon porte monnaie ? Est-ce que j'ai de la monnaie, d'ailleurs ou même pas ?! Faudrait que je lui fasses un paypal en échange des légumes, ou que j'lui laisses Party Nuggets en garantie le temps d'aller tirer un billet de dix... Il est où d'ailleurs, le distributeur le plus proche ??

« Ou vous m'appelez si vous avez une ampoule à changer et qu'il n'y a pas d'escabeau disponible. »

C'est vrai qu'elle lui semble petite la voisine. Tout le monde l'est, à côté de lui et de son mètre quatre-vingt onze en réalité, c'est rare qu'il soit le plus petit du groupe. ça le met même en joie, quand il en trouve un qui soit plus grand que lui : histoire de changer. Soudainement, changer une ampoule et ainsi remettre sa dette à plus tard lui semble être une bien meilleure idée que de demander à son familier de rester là en "otage" pour qu'il puisses aller chercher de quoi payer des légumes.

21/08/2024

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12.08.2024

ft. @Lucius Jager

"La vraie cuisine est une forme d'art. Un cadeau à partager." - Oprah Winfrey

TW : Arachnophobie, remise en question, doute

De nature sociable, la jeune femme appréciait de recevoir de la visite et de rencontrer de nouvelles personnes. Alors, quand son nouveau voisin s’était excusé de la déranger, elle avait doucement secoué la tête.

“Vous ne me dérangez pas, j’adore avoir de la visite !” avait-elle répondu alors que son sourire se voulait rassurant cette fois-ci.

Elle imaginait déjà Henry râler qu’elle devrait probablement être plus méfiante à ce sujet. Le familier lui avait déjà fait remarquer plusieurs fois qu’il trouvait ça très contradictoire d’être à la fois si sociable et d’aimer autant les histoires d’horeur et policières. La demoiselle lui avait simplement répondu qu’elle n’allait pas commencer à voir le mal partout sous prétexte que des gens racontaient des histoires macabres, dont certaines étaient, soit disant, tirées de faits réels. Bien qu’il ne le disait pas, elle avait fini par comprendre qu’il y avait une réelle inquiétude sous-jacente à ses paroles : ils ne vivaient que tous les deux, et Henry savait que, contrairement à d’autres familier, sa taille n’impressionnait pas grand monde, ce qui pouvait lui donner un sentiment d’inutilité en cas de danger. Elle le savait protecteur, et ça la peinait qu’il ressente cela. Pour le rassurer, la trentenaire aimait lui rappeler qu’il mettait les arachnophobes en PLS rien qu’en se montrant, preuve que sa présence suffisait. Bien que son but ne soit pas d’effrayer les gens sans raison, ça aidait tout de même le scorpion à relativiser. Pour aujourd’hui, le nouveau voisin n'apparaissait pas méchant pour un sous aux yeux de la botanomancienne. Elle lui trouvait même une certaine candeur attendrissante.

Le jeune homme s’était présenté, et lui avait demandé s’ils n’avaient pas fait trop de bruit. Pas difficile de comprendre qu’il y avait donc bien plusieurs personnes dans ce nouveau foyer, Henry avait vu juste.

“Ne vous en faites pas pour ça, je n’ai pas été embêté, et c’est normal lors d’un déménagement.” avait - elle cherché à le rassurer.

Un emménagement n’était pas un événement anodin, et la question du bruit était amplement justifiée par la situation. Du moins, c’était la vision de Valeriana, qui comprenait que les circonstances amenaient indubitablement à un volume sonore un peu plus élevé pendant le temps de l'installation.

Lucius (puisque c’était le prénom du jeune homme en face d’elle) avait repris la parole pour lui demander s’il pouvait lui emprunter quelques oignons pour préparer de quoi se nourrir. En échange de quoi, il lui proposait de la payer ou de lui rendre un service. Sa demande avait réveillé, chez la trentenaire, le souvenir de la cagette de fruits et légumes qui attendait sur la table de la salle à manger et qu’elle comptait apporter un peu plus tard. Elle s’était alors décalée vers l’intérieur pour le laisser entrer, avant de lui répondre.

“Oui bien sûr, entrez donc.” l’avait - elle invité. “J’ai justement quelque chose pour vous !”

Une fois à l’intérieur, elle avait refermé la porte derrière lui et l’avait encouragé à la suivre. Traversant le salon, elle avait monté la marche qui amenait dans la salle à manger et s’était rapprochée de la table. Elle avait ensuite désigné le contenant en bois rempli de végétaux pour le lui montrer, et l'avait glissé vers lui pour qu'il puisse voir plus précisément le contenu.

“J’ai récolté quelques fruits et légumes de mon jardin ce matin. Comme j’avais peur de vous embêter sur l’heure du déjeuner, je comptais vous l’apporter en début d’après - midi.” Avait - elle contextualisé. “Oh, et pas besoin de me payer ou de me rendre un service : c’est la maison qui offre ! Un cadeau de bienvenue en quelque sorte.” avait - elle poliment refusé suite à ses propositions d’un peu plus tôt.

S’il ne l’avait pas devancé involontairement, elle serait de toute façon venu le leur apporter. Alors, quitte à ce qu’il soit là, autant qu’il reparte avec ! D’ailleurs, elle se rappelait qu’elle avait rempli la cagette un peu au pif. Comme elle préférait lui laisser le choix plutôt que de lui imposer une sélection aléatoire, elle avait ajouté :

“Si jamais il y a certaines choses que vous n’aimez pas, on peut aller dans le potager pour faire des changements, ça ne me pose pas de soucis !”

À lui de voir s’il repartait avec ce qu’elle lui proposait, ou s’il choisissait de faire des changements.

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23/04/2023

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12.08.2024

ft. @Valeriana A. Omundson

Bien évidemment, que Lucius avait fait attention à ne pas faire trop de bruit lors du démangeant. C'est une question de respect, de ne pas déranger tout le monde avec ses affaires personnelles. Le voisinage a le droit de se reposer le dimanche, de pouvoir profiter de son week-end sans être emmerdé par des gens qui parlent fort en se criant de l'autre bout de la maison POSE CE CARTON DANS LA CUISINE REGARDES C'EST MARQUE DESSUS AVEC UN GROS FEUTRE NOIR J'AI TOUT PREVU.

« Ah, tant mieux s'il n'y a pas eu trop de bruit alors. »

En règle générale dans son quotidien en plus, Lucius n'est pas une personne très bruyante. Il apprécie le calme, ne fait quasiment jamais de soirées chez lui ou alors uniquement en petit comité pour faire un repas avec des amis ou de la famille. C'est rare qu'il reçoive, il se couche tôt et préfère jouer sur sa console dans le salon après sa journée de travail et son passage à la salle de sport. On a déjà vu plus chiant que l'Oniromancien comme voisin. Il n'y as à la limite que le bruit de sa machine à café tôt le matin qui puisses déranger les voisins. Mais pas ici, maintenant que le mur de sa cuisine n'est plus mitoyen au salon de son voisin. Les maisons sont suffisamment éloignées pour que la nouvelle voisine, Valeriana, ne l'entende pas préparer son petit déjeuner.

Il n'y a pas de raison que ça se passe mal. Encore moins maintenant qu'elle l'invite à entrer chez elle. Immédiatement, le fleuriste constate par déformation professionnelle que l'endroit est encombré de plantes diverses et variées. C'est une jungle ici aussi, et lui a également hâte de pouvoir ramener sa propre collection de plantes de salon. Avec la place qu'ils ont au cottage, Lucius se demande même s'il ne devrait pas en profiter pour adopter une Monstera. L'aménagement du Cottage de la voisine était légèrement différent du leur qui ne possédait pas de marche pour entrer dans la cuisine. Tant mieux, qu'il n'y en ait pas chez lui et Nero en un sens : le rêveur s'imagine facilement se vautrer de tout son long le matin en étant encore à moitié endormi.

Face au cageot de fruits et légumes que lui présente la Botanomancienne, ses yeux s'illuminent de mille feux. C'est parfait, il pourra cuisiner au moins toute la semaine avec ça. Faire goûter des nouvelles choses à Nero, pour lui présenter des nouveaux plats qu'il n'aurait pas forcément goûter. C'est toujours meilleur en plus, les légumes du jardin. ça n'a rien à voir avec ceux du primeur et encore moins avec ceux que l'on prend au super marché en allant faire ses courses.

« Oh c'est parfait ! Merci beaucoup. »

Il n'allait pas commencer à faire le difficile, non plus. Déjà qu'elle lui donnait gracieusement une bonne sélection de fruits et légumes, Lucius se voyait mal commencer à pinailler sur quoi que ce soit vis à vis du contenu.

« Je voulais faire un riz frit à midi. ça iras très bien avec les oignons et les carottes. »

Concernant le piment pour assaisonner et la sauce soja, le fleuriste avait fort heureusement eu la présence d'esprit de ramener le reste de ses condiments de cuisine. Pas de vider son réfrigérateur, d'où l'absence de légumes...

21/08/2024

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12.08.2024

ft. @Lucius Jager

"La vraie cuisine est une forme d'art. Un cadeau à partager." - Oprah Winfrey

TW : Nourriture

Avec son métier, la jeune femme avait l’habitude de passé la plupart de son temps à l’extérieur. Et, indubitablement, elle faisait du bruit par la même occasion. Pas trop, elle l’espérait. Du moins, jusque-là, personne ne lui en avait tenu rigueur. Elle évitait d’en faire trop si elle devait travailler très tôt le matin ou tard le soir, privilégiant le milieu de journée pour cela. Mais elle faisait du bruit. Elle ne pouvait donc pas blâmer les nouveaux voisins pour cela au vu des circonstances. Ne serait-ce qu'avec ses outils et l’arrosage, lorsqu’elle entretenait ses plantes et son potager comme elle l’avait fait ce matin, ils pouvaient bien l’avoir entendu également.

En parlant de potager, elle avait donc fait entrer son nouveau voisin chez elle afin de lui donner la cagette de fruits et légumes qu’elle avait préparée pour lui et la·es personne·s vivant avec lui. Son intérieur était à l’image de sa magie, et trahissait un peu son métier par la même occasion, les plantes ajoutant des touches de vert dans les tonalités chaudes de marron, crème et orange des pièces. Le jeune homme avait passé avec succès l’étape de la marche traîtresse, qu’elle avait oublié de lui annoncer par habitude. Pourtant, elle aussi s’était quelquefois faite avoir durant les premiers temps à vivre ici avec son grand-père, et même avec l’habitude il lui arrivait, quelques rares fois, de se laisser surprendre. Elle y penserait pour la prochaine personne venant chez elle pour la prochaine fois.

La botanomancienne avait alors présenté la sélection de végétaux qu’elle avait récolté. Elle espérait que les choix hasardeux lui conviendraient, auquel cas elle lui proposait de faire des changements si besoin était. Il lui avait répondu que le choix effectué lui convenait, la remerciant au passage. Il avait poursuivi en disant vouloir faire du riz frit comme repas, et que les oignons et les carottes conviendraient pour la recette. Valeriana avait souri à cela, hochant la tête pour signifier qu’elle comprenait.

“Pas de soucis, c’est normal. Tant mieux si ça vous convient, et si jamais vous voulez d’autres légumes ou fruits, il ne faut pas hésiter à demander ! D’ailleurs, pour les fruits, vous pouvez aussi demander à Claude : elle a de superbes arbres fruitiers, et plus de variétés que moi. Elle habite pas loin, au n°30, n’hésitez pas à aller la voir, elle est adorable.”

Quitte à être dans le sujet, autant donner à Lucius quelques conseils qu’il pourrait décider d’utiliser ou non. De plus, comme il venait d’arriver dans le quartier, cela pouvait lui faire une bonne occasion de se familiariser avec le voisinage, ce qui pouvait toujours être utile.

“Si jamais vous avez besoin d’herbes aromatiques pour votre plat, il ne faut pas hésiter à demander. Persil, basilic, ciboulette … C’est pas ce qui manque.” Avait - elle ajouté.

Pour appuyer son propos, elle avait désigné le comptoir de la cuisine ouverte, celle - ci se trouvant à gauche de la salle à manger. Sur le meuble reposaient des pots contenant les dites herbes aromatiques, ainsi que quelques autres, que la demoiselle avait posé là le temps de cuisiner.

“Puis ça peut aussi servir en gaspacho, en sauce ou en salade avec les tomates.” avait - elle proposé comme idée.

L’été n’étant pas encore fini, les recettes froides avaient encore quelques jours devant elles avant d’être remplacées par des plats moins estivaux. Elle espérait ne pas être trop intrusive en proposant les idées qui lui passait par la tête.

“J’y pense, mais comme on est voisin, on peut peut - être se tutoyer ?” avait - elle demandé afin d’avoir son avis sur la question.

Évidemment, ce n’était qu’une proposition, il n’était nullement obligé d’accepter s’il n’en avait pas envie ou ne se sentait pas à l’aise.

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23/04/2023

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12.08.2024

ft. @Valeriana A. Omundson

Lucius connaît bien la gentillesse des enfants des vergers. La plupart des gens de ce coven sont toustes profondément bon·nes. Il n'est pas rare qu'iels veuillent partager, se montrer arrangeant·es dans tout un tas de situations. Il les admire, pour leur patience et le naturel avec lequel iels font preuve de gentillesse face à leur prochain. Lui aussi est pourtant doux comme garçon. Poli et complaisant, parfois même trop. Mais c'est sans doute pour ça qu'il s'entend souvent aussi bien avec les enfants des vergers, bien qu'il ne fasse pas partie de leur coven. C'est presque tout comme, dans une certaine mesure, en ayant choisi de devenir fleuriste. Un métier qui n'a pas grand chose à voir avec sa nature d'enfant vagabond, mais qu'il apprécie. Jamais Lucius n'a pensé être assez intelligent pour devenir psychologue, assez créatif pour être artiste ou assez malin pour être détective. Fleuriste, c'est bien. L'Oniromancien n'a jamais eu de grandes ambitions dans sa vie, et ce métier simple lui convient. ça lui fait plaisir, de rendre les gens heureux avec des fleurs ou des plantes et dans le fond, les enfants des vergers le comprennent bien en partageant eux aussi les fruits de la nature pour donner un sourire à autrui.

« J'ai pensé à ramener mes pots de mon ancien appartement, pour les plantes aromatiques merci. »

C'est même les premières choses qu'il a ramené, ses mille et unes plantes. Avec juste un sac à dos contenant assez de vêtements pour tenir quelques jours, en attendant un autre allé retour à Old town. Il était bien trop inquiet de la chaleur pour sa collection de végétaux, a envahi l'arrière de sa voiture et même déposé deux plantes sur les genoux de Nero le temps du trajet. Son petit ami a insisté pour embaucher des déménageurs pour la suite. Lucius a accepté, conscient que ce serait probablement difficile de rentrer son lit à l'arrière de sa Kia. Sans parler du frigo et de la machine à laver... Qu'il faudra revendre, puisqu'il y a déjà ce qu'il faut au sein du Cottage bien que ce dernier n'ait pas été activement habité depuis de nombreuses années.

« Oui, je suppose qu'on peut se tutoyer ?... »

Il n'a pas osé, parce qu'il est trop poli pour ça. Qu'il venait déjà demander à être dépanné, il n'a pas voulu être trop familier. On l'a élevé comme ça Lucius : c'est un gentil garçon, avec des bonnes manières. Un type qui jure rarement, qui n'ose pas se permettre de la familiarité facilement.

« Je travaille comme fleuriste à Old Town. Si jamais il y a une plante que vous... tu recherches, faut pas non plus hésiter à me demander. Avec nos fournisseurs, on peut facilement commander quelques plantes qui sont normalement plutôt compliquées à obtenir. »

Il faudra d'ailleurs, qu'il lui ramène un bouquet de fleurs demain, pour la remercier.

« Ou des fleurs, si besoin pour offrir, je te ferais un discount. »

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