Carmen Callaghan ⨳ Are you straight ? Straight from hell
Tempérament de l'animal aussi chaotique que celui de sa sorcière, [ chèvre alpine ] en acolyte indéfectible. Voyelles espagnoles, [ Cariño ] en prénom, qu'elle trouvait sonner bien lorsque sa mère les échappaient. Le plus souvent raccourcit en un Cari - plus court, et parce-qu'elle galérait à prononcer cariño plus jeune surtout.
Patronyme d'une famille renié, qu'elle a rayé de l'état civil depuis des années - chaque partie se vantant d'avoir été le premier ayant révoqué l'autre de sa lignée. Désir indigne de ne pas être celui souffrant l'affront d'avoir été rejeté. qu'elle aurait pu porter - qu'elle aurait du porter, si elle n'avait pas brisé les fiançailles imposées au profit d'une liberté blasphème ; n'aura trôné sur l'autel qu'absence et fierté écorchée.
Porte aujourd'hui le nom d'un souvenir - d'un fantôme, qu'elle ne peut ni veut oublier Carmen. Fierté de le porter, abimée par la douleur qu'il ravive à chacun de ses écho - que les années ne parviennent à atténuer. [ Callaghan ] - en promesse d'un avenir et d'une vie à partager, à construire ensemble - qu'elle démolit à présent seule.
Initiale qu'elle adore présenté en comble - dés que le ton est monté à son encontre, qu'on ose être surprit de son manque apparent de manière ou de matière grise, elle clamera que
Surnom pseudonyme - qu'on lui a collé dans les affaires, qui résonne pourtant peu - probablement car elle en est venue à excéder ses partenaires à le tourner en dérision à foison.
Nationalité héritée - par l'enfant de la contrée,
Grandeur en prémonition déposée sur les épaules de la môme, par des parents ne jurant que par l’excellence. L'ambition en couronne apposée à même les visions d'un futur qu'on lui imposait, géniteurs assurant que ces projets, ce destin, était l'avenir que leur prédisait leurs pouvoirs. Enfant en avance - second palier atteint à la dizaine d'année célébrée, adulte surprenante - derrière les apparences dont-elle se joue ; excepté lorsque cette dernière tente de lui faire entendre raison.
Bête à cornes - signe de désordre. Adore dire que si son familier est une chèvre, c'était un présage du talent qu'elle avait toujours eu pour rendre chèvre son entourage. Capriné indépendant - semeur de chaos de son propre chef ou sur demande de sa sorcière, cornes au coup facile ; paradoxalement la seule espèce d'entité capable - ou ayant au moins le mérite de tenter, malgré les années, de raisonner l'oniromancienne.
Officieusement, le prestige de la profession d'antan - gardienne des limbes, qu'elle a envoyé valsé auprès du passé, répond aujourd'hui au rôle d' [ émissaire et négociatrice ] pour le groupe dans les affaires moins légales. Elle est celle qui intervient - lorsqu'un problème est signalé, celle qui prend les devants, lorsqu'un qu'un présage d'emmerde est remonté. Aussi celle qui entame les négociations et les accords - qu'elle boucle lorsque ça peut être géré seule, qu'elle dégrossit pour Cat ou Rat le reste du temps. L’exécution parfois chaotique - le résultat cependant toujours garantie.
Le romantisme - qui la désintéresse tout autant, sans pour autant la révulser,
Si l'étiquette qu'on s'empresse de lui coller - attribuer, est celle de célibataire - qu'elle n'ira jamais contredire, s'amuse plutôt à l'assumer et l'engendrer ; la réalité est moins légère que ses airs. [ Veuve ] - sans doute trop jeune pour l'être, terme porté et éprouvé sans jamais l'avoir avouer - verbaliser, depuis bientôt dix ans.
Si bien qu'elle a en aversion les covens et leurs figures d'autorités - tout particulièrement leurs dirigeants isolationnistes. Et si elle tolère les humains, capable de feindre sympathie et affection à leur égard, elle leur porte un profond mépris ; biaisé par la haine qu'elle porte à ceux de l'Ordre de Saint-Patrick. Consciente de ses biais - elle emmerde toutefois profondément ceux qui tenteraient de vouloir l'en faire culpabiliser ou rationaliser.
insolente ◈ désinvolte ◈ perspicace ◈ rusée ◈ manipulatrice ◈ ingénieuse ◈ blagueuse ◈ joueuse ◈ rancunière ◈ sociable ◈ débrouillarde ◈ sang-froid ◈ assurée ◈ grande gueule ◈ vengeresse ◈ effrontée ◈ audacieuse ◈ colère froide ◈ provocante ◈ calculatrice ◈ réfléchit ◈ sarcastique ◈ hypocrite ◈ acharnée ◈ stratège ◈ arrogante ◈ intelligente ◈ joue des apparences ◈ emmerde le monde ◈ intéressée ◈ téméraire ◈ ne se prend pas au sérieux ◈ blasée ◈ caméléon ◈ observatrice
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N'offrant à voir que mascarade parade..
Des airs de chimère - sans en avoir l'air. Apparences amantes - apparences mouvantes, celles qu'elle ajuste et réajuste, dans une valse incessante. Le paraître - en maître, si bien que le réel disparait même pour elle. Le verbe vif et les lèvres acérées - sous leurs courbes narquoise. Mots tranchants - insolents, en allié préféré ; lorsque la situation n'exige pas qu'elle soit plus agile, plus docile. Désinvolture - frôlant l'injure, l'air de se foutre de tout, l'air de ne se soucier de rien, si ce n'est d'emmerder son monde. Grande gueule - qu'on ferait bien fermé, mais qui semble avoir oublié quand se taire et trépasse - trop souvent, les limites ; juste pour voir - ce qu'il y a derrière les barrières de chacun.
Le mot amusé - la vanne aisée, sa principale préoccupation qui semble d'être constamment innové dans l'art d'emmerder son monde. Les blagues douteuses - à répétition, les jeux de mots éclatés - à s'en abimer les côtés sous les rires, jouer à la plus conne - juste pour s'amuser. Taper sur les nerfs d'autrui - voir jusqu'où peut aller, une passion pour tenter de tirer de leur gond ceux à airs impassibles. Les défis - qu'elle se lance seule et dans lesquels elle s'embarque toujours, même lorsqu'ils ne la concernent pas de base ; juste pour l'adrénaline et l'impression d'être en vie, au moins un peu. L'autre - qu'elle approche sans gêne, lorsqu'elle s'ennuie, parce-que la solitude c'est vachement emmerdant.
L'air un peu effronté - l'air pas très élaboré, se joue volontairement de paraître bête. Pas très réfléchit ni très maligne ; laisse croire que tout est l'impulsivité, le parler et l'audace mal mesuré. Lorsque tout est pourtant mesuré - dans un naturel maîtrisé, dans une habitude qu'elle ne réfléchit plus ; automatisme. Ne cherche pas grand chose de plus - qu'être sous-estimé, qui lui est synonyme liberté. L’intérêt aussi - pour les réactions de l'autre, du sain et du larcin, lorsqu'il se croit supérieur - l'avantage, face à elle et ses airs pas très futé. La volonté - d'observer ce qu'advient chacun, ce qu'il révèle - lorsqu'il croit détenir le pouvoir.
Lorsque que l'existence peine à encore faire sens. ❞
Pas de révélation ni d'abnégation - derrière les airs dont-elle se joue.
Il n'y a pas grand chose - ne reste pas grand chose, au-delà de la mascarade incarnée. Carne - étiolée par les années, n'en domine plus que le vide du sens de la vie perdu, à répétition. L'néant - seulement comblé par des promesses honorées dans une déchéance dorée. La promesse de résister, de persister - d'voir le monde pour deux, de vivre, pour deux. Celle qu'elle s'est faite aussi - la promesse de se souvenir, car tant qu'elle était encore là, ils existaient encore un peu.
Pas toujours suffisant - pour tenir et maintenir, la tête hors de l'eau. Alors il y a la colère qui anime - celle sourde, contre le monde, celle qui permet de ne pas abandonner, juste pour leur prouver qu'ils ont tord. Celle où la rage - encourage, à se battre encore un peu - juste pour finir d'éclater ce système méprisé.
Il y a aussi les restes de principes reniés et abandonnés - à l'aube de l'enfance. Morale arrachée, manipule sans remord, lorsqu'elle entrevoit quelque chose à tirer d'une personne ou d'une situation. L'hypocrisie en paradoxe de son honnêteté tranchante, servie lorsque ça peut servir ses intérêts, ceux de la bande.
Parade continue - continuera, pour le plaisir d'emmerder le monde et d'fuir - l'absence de sens dans l'écoulement des ans.
« I tried to be so picture perfect
Wasn't worth it so I left it in the dirt.
I can still feel her haunting me,
Disappointed with who I turned out to be, swear I tried my best.
Now I'm a cynic, I couldn't prevent it,
You can't change what's in the past.
Stone cold, like the rock that sits in my chest. » funeral (neoni)
30 Mai 1985 : Naissance
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pression familiale, pensées suprémacistes, influence des rêves et psychique
Golden child
Môme dorée - môme adorée, l'opportunité d'être de ceux bien nés. Beaux quartiers pour quotidien, bel avenir tracé en destin. Parents aimants - ne tranchant que de leurs exigences décadentes. Seul poids qu'elle n'eut jamais à porter - au-delà de celui des beaux habits, fut celui des attentes familiales ; aïeux et géniteurs ne jurant que par la grandeur. L'ambition collé au biberon - l'excellence murmuré en comptine comme seule façon d'être. Famille à la réputation ancré par les générations - devoir de faire aussi bien, si ce n'était mieux ; héritage prétentieux.
Loin d'étouffer sous les attentes oppressantes - la môme s'y épanouissait dans dans un naturel troublant. Relevait les défis un à un en recherche perpétuel de limites à sa réussite - toujours présenté en unique issu, échec intolérable. Car elle valait mieux - car elle pouvait faire mieux, toujours. L'idée pernicieusement insuffler au creux de l'inconscient par les géniteurs articulant les rêves de l'enfant, pour qu'elle retienne - qu'elle devait toujours réussir.
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pression familiale, pensées suprémacistes A+ Student
Gamine assurée - gamine avantagée, par les précepteurs collés dans les pattes à peine les premiers pas et les premiers mots avaient-ils été balbutiés. L'avance - dans les connaissances comme dans la maitrise de l'enchantée, élève irréprochable. Seul ombre au tableau dans les rapports parfois esquissés à ses camarades - à croire valoir mieux, discours parental ancré dans le crâne. L'attitude pourtant pas écrasante ni méprisante pour autant - mais il y a parfois l'air désintéressé et les moues dédaigneuses. Déjà trop honnête - à croire tout connaître, à ne pas craindre froisser en énonçant une vérité biaisé - par son éducation orientée.
Secousses - parfois, du monde doré dans l'affrontement aux autres ; les idées confrontées et les vérités abimées. Échanges particulièrement virulent avec l'une de ses colocataires - qui ose lui tenir tête qu'importe le ton, qu'importe l'émotion. Altercations à l'ampleur discrètes - môme oniromancienne déjà à coller des illusions pour déstabiliser l'autre, colocataire hydromancienne qui elle se jouait des émotions pour altérer son jugement des choses. Des débats sans fin - Carmen trop convaincu des idéaux familiaux, trop confortable sur ce piédestal où ses parents la plaçait - et l'aimait.
Septembre 1996- Juin 2000 : Cycle secondaire (11 - 15 ans)
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pression familiale, pensées suprémacistes, manipulation des rêves et psychique
Troubled water
Archétype du golden child - elle le sait et en joue. Fille parfaite aux yeux des géniteurs - vérités commencent doucement à se troubler. Certitudes plus si sûr, mais elle excelle toujours autant - toujours dans le trio de tête de sa promotion, y a rien à lui redire Carmen. Limites qu'elle cherche toujours - en dépit des remises en questions qui parfois la surprennent, à force d'argumentation avec Saskia - colocataire hydromancienne a désormais un prénom qu'elle a dénié retenir. Ce besoin d'aller plus loin - de faire mieux, qui a des airs de jeux pour l'enfant prodige. Ravit les géniteurs - qui ne jure que par ce mieux, qui lui rappel dés qu'elle rentre - qu'échouer n'est pas envisageable, que le simplement bien n'est pas digne d'eux.
Carmen qui apprend - que parfois, le meilleur moyen de se jouer d'autrui et de le convaincre avoir raison, c'est de comprendre son cheminement, ses arguments. Jeu dangereux dans lequel elle s'élance - à parfois sortir des valeurs familiales, juste pour mieux assurer sa supériorité - sentiment auquel elle a du mal à renoncer. Toujours renforcer - par les géniteurs lors des moments au domicile familiale. Les rêves en terrain de jeu pour eux - dont-elle n'a pas conscience ; informations sur ses journées et ambitions qu'ils lui soutirent à coups d'illusions et la doctrine familiale ancré par les rêves ajustés.
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homophobie intériorisée Thought back then it was love - but it wasn't ; it was more than that
L’inattendue - dans l'aveu de Saskia, celui qui la prend au dépourvu. Celui où résonne le désir - de vouloir plus, que cette relation qui n'avait jamais su être décrite. Celle où s'entremêlait rivalité et complicité, rancœur et ardeur dans les idées défendus par chacune, solidarité tamisée. La certitude unique que l'autre serait toujours là - pour se déchirer ou bien se (re)trouver, dans une pudeur étouffée par la fierté partagée. Elle n'est pas certaine de comprendre cet intérêt soudain Carmen - notions qui lui échappe, celle d'aimer. Semble irréel - sacrilège, car c'est une femme qui lui confie ces mots - et qu'elle est femme aussi ; que ça n'a rien de naturel, empoisonné par le discours parental et les idéaux familiaux intolérants.
Se raccroche à la seule chose dont-elle est certaine - elle la veut à ses côtés, Saskia. Sans pouvoir l'expliquer, sans rien de déplacer ni d'intime. Veut simplement passer ses journées à ses côtés - débattre, encore, s'accrocher à en perdre le souffle dans la colère avant d'accepter de l'écouter derrière ses airs fières.
Débuts chaotiques - aussi simples qu'assassins. Il y a les voix levées - les incompréhensions répétées ; car il y a des concepts qui lui échappe sans qu'elle ne l'explique Carmen, dans cette notion de couple, dans les attendus en découlant. Notion pourtant qu'elle apprend à maîtriser - celle pour laquelle il y a des choses qu'elle s'impose, les " je t'aime " qu'elle échappe alors que ça sonne creux, face à ceux de Saskia. Pourtant il y a aussi cette sérénité - trouvé qu'à ses côtés, même lorsque le ton monte. Il y a cette douceur - dans l'acceptation des incompréhensions et différences de chacune. Ces sourires - qui ne sont jamais aussi franc que lorsque les iris croisent celles de celle qu'elle aime - mais pas comme dans les films ni dans les livres.
Relation à la construction chaotique - le temps de déconstruire, ce que la société parasite par ses normes difformes. Secret de ce qu'elles partagent - dont le temps permet l'évolution en quelque chose d'unique. Mots étouffant délaissé aux grès des années - pour simplement exister dans cette relation où tout ce qui leur importe, c'est d'être ensemble.
Septembre 2000 - Juin 2004 : Cycle tertiaire (15 - 19 ans)
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pression familiale, homophobie, maltraitance psychologique
Keep the mask on
Apparences - en jeu constant. Tente de sauver les airs - alors qu'il n'y a plus grand chose de réel, dans les idéaux au sein desquels elle a grandit Carmen. Le tout trop remis en question - cette supériorité prétendue en raison d'un patronyme et d'exploits passés qui sonne faux avec les années. Le mépris des autres - qui après avoir interrogé, dérange. La doctrine familiale en comptine risible. Pourtant - elle sait, qu'elle ne peut pas tout envoyer valser Carmen. N'est pas non plus certaine de le vouloir - se détacher de tout ce qui fait qu'elle est elle. Valse alors - élève toujours irréprochable qu'on s'aime à qualifier de brillante. Fille aux airs parfaits - toujours polie, toujours bien présenté, des airs de bon parti.
Réussite académique - avec la mention et les honneurs, les dernières années - où elle s'est autorisée à respirer - un peu. A exister et expérimenter - en dehors des dictats familiaux ; à s'en ressentir dans ses interactions aux autres.
Les apparences qu'elle croyait maîtriser à pouvoir se jouer des géniteurs - réalité plus âcre, pas de suite réalisée. Perception et rêves en terrain de jeu pour les parents - trop au courant, des dérives de leur fille. Préférait cependant briser - une à une, ces idées indignes qu'elle nourrissait plutôt que de la confronter. Réalité - déformée à coup d'illusions, l'attention principalement déportée sur cette relation avec Saksia condamnée et méprisée - par les géniteurs. Comment leur fille pouvait-elle les déshonorer pour une femme - une femme de rien, de surcroit. Il y eu les disputes - fictives, les rapprochements à d'autre - irréels, les mots cruels - à l'écho chimériques, qui menèrent à un déchirement trop réel, entre Carmen et celle qu'elle aimait. Le repos - qu'elle ne trouvait plus ni dans le quotidien ni dans l'inconscient. Mit un peu trop de temps - à réaliser qu'elle ne pouvait plus se fier au réel comme à l'irréel Carmen, des airs de folie.
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pression familiale, maltraitance psychologique, fiançailles imposées, brève mention d'age gap There's nothing for you here
Des airs de trop - dans les stratagèmes parentales douloureusement réalisé, dans l'avenir qu'ils tentaient de lui imposer. Fiançailles - en sentence révoltante, destin que ses géniteurs souhaitent sceller à celui du fils d'amis de la famille. Galbreath - patronyme à l'écho doré, adoré ; matriarche en figure repère pour la gosse qu'elle avait été, pilier pour l'adolescente repoussant les limites, une sorte d'affection sincère ancrée par les années. Voyelles dont l'écho la révulsait pourtant - à cette nouvelle, en dépit de l'attachement porté jusque-là à cette famille. Nausée - à se sentir objet des dessins parentaux. Carmen en avait toujours joué le jeu - des idéaux familiaux, croyait être appréciée - reconnue, en tant que personne et non en tant que simple " bon parti " profitable aux enjeux d'une famille désavouée. Erreur. L'envie de retourner le monde - lorsqu'on lui annonce qu'elle sera vouer à épouser un gamin de huit ans son cadet.
Il y avait le projet aux airs irréels - monté avec Saskia, celui relevant du rêve, du " et si " - celui de partir. Qui était devenu soudainement trop réel - lorsqu'elle avait réalisé, Carmen, que ses parents imposaient leurs visions à sa réalité ainsi qu'à ses rêves. Le besoin - d'airs tangible à cet échappatoire. Le seul qui l'avait tenu - à l'annonce de ces fiançailles avant même la fin de ses études. Le seul qui lui permettait de s'accrocher - lorsqu'elles étaient une fois de plus au bord de l'implosion, de la séparation, Saskia et elle ; avant de réaliser que ce n'était que le résultat d'une énième illusion des géniteurs de l'oniromancienne, qui n'attendaient que ça. Alors elles l'ont construit - ensemble, ce projet, un peu trop rapidement - des airs de survis dans le besoin de s'échapper, de pouvoir se dire qu'elle avait une solution, qu'elle ne serait pas coincé dans cette vie qu'on voulait lui imposer.
Partir - repartir à zéro, se construire une autre vie ; à elles. En évidence de seule sortie qui s'offrait à elles - si elles voulaient rester ensemble. Ou peut-être que la fuite avait simplement eu des airs de plus simple que de se battre. Alors elles étaient partit - avaient fuit, sans prévenir ni préavis, une nuit, pour Rotterdam. Village sorcier où elles avaient décidés qu'elles recommenceraient tout - l'inconnu qui n'était plus si effrayant, tant qu'elles étaient ensemble ; c'était ce qu'elle se répétait Carmen. Ce qu'elles se promettaient toujours l'une à l'autre - que tant qu'elles étaient ensemble, tout irait bien.
15 Mars 2005 : Mariage à Saskia (19 ans)
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- All I need is to come home to you
La promesse - d'une vie partagée, c'est ce qu'elles s'étaient jurées. Cérémonie qui n'avait rien de grandiose - intimité du moment partagé, qu'entre elles deux. Pas d'invités - n'avaient ni famille ni amis à convier, n'en avaient pas besoin - tout ce qui leur importait, c'était d'être ensemble.
L'acte pas tant pour se jurer de s'aimer - n'avaient pas besoin d'une cérémonie pour ça, mais pour ancrer et marquer ; cette promesse d'être ensemble - envers et contre tout. Mariage en symbole - de la confiance portée l'une à l'autre, de l'unité partagée - et de leur volonté de préserver et honorer cette dernière. Loin du romantisme accolée à l'institution - plutôt socle de leur nouvelle vie, de l'avenir qu'elles se promettaient de construire, ensemble.
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You're your own architect
L'évidence pas si évidente - de reprendre une vie à partir de rien, de se construire un avenir sans rien. Culture - à apprivoiser, langue - à appréhender et maîtriser, pour Carmen tout du moins. Saskia à moitié originaire des Pays-Bas qui lui apprenait le néerlandais, peut-être un des seuls moments de sa vie où elle a regretté de ne pas être aéromancienne, la chimère. Il y a les projets - au-delà du fait d'être ensemble, à bâtir et à entreprendre. Les finances - à assurer et à combler, pour éviter les fins de mois compliqués, quoique inévitable avec leur débarquement chaotique.
Elle a l'ambition étouffante Carmen - si elle s'était extirpée du carcan familial, elle n'aspirait pas moins à de grandes choses - supportait toujours aussi peu le simple et le moins que bien. Aspirations familiale qui l'avait toujours poussé à s'imaginer figure importante de son coven. Si l'idée est revue à la baisse - il y a l'opportunité qu'elle ne peut décliner l'écossaise. Celle de préparer la relève - d'un.e Gardien.nne des Limbes envisageant se retirer, tôt ou tard. L'offre un peu provoquée - à s'investir rapidement et pleinement dans cette nouvelle communauté, à mettre un point d'honneur à démontrer l'étendue de ses capacités.
Il y a les sacrifices - l'équilibre précaire, Saskia qui bosse pour deux pour que sa compagne puisse s'épanouir dans plus que rien. Carmen qui met cependant qui refuse de l'en laisse porter la charge seule. Travaille à mi-temps en parallèle, parce-que seul les revenus de l'hydromancienne ne seront pas suffisants et qu'elle refuse que celle qui était son tout laisse sa santé sur le pallier de ses ambitions, à elle. Il y a pourtant les rires partagés - à se dire que ça ressemblait au début de leur relation, ce chaos, cette harmonie inharmonieuse, mais que ça leur allait bien - finalement.
Novembre 2007 - Novembre 2013 : Gardienne des limbes (22 - 28 ans)
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- Perfect little life
L'équilibre - trouvé aux grès des années. La routine installée - les habitudes ancrées, comme des airs d'avoir toujours été ici. L'idylle - du quotidien, le rôle de gardienne des limbes consacré à Carmen au lendemain du bal de la longue nuit, la maison achetée avec Saskia, la fonction médicale remplit par cette dernière - qui avait reprit ses études après que l'oniromancienne ait aboutit sa formation. L'ensemble sain - l'ensemble simple, folie de partir loin de tout, qu'elle n'aurait jamais imaginé voir aboutir en une vie épanouie Carmen. C'était toujours dit que ça ne serait qu'une étape, qu'il y aurait toujours une galère pour obscurcir le tableau.
Finalement - tout semble beau et elle a presque envie d'y croire, que parfois, tout peut-être beau. Que la vie peut-être plus qu'un jeu et qu'un défis constant - qu'elle peut apprécier les choses simples et aspirer à moins sans pour autant être malheureuse. Les années - et le sentiment de sécurité, qui ont permis de se trouver et de s'affirmer en tant que femme - et non plus seulement en tant que jeune-adulte fuyante, éclatée par les dernières années de son adolescence.
L'avenir qui peut être abordé - sans plus que ça n'ai des airs de délire et d'intangible. Alors il y a les questions - qu'elles commencent à se poser, sur ce qu'elle veut et ce qu'elles veulent. Sans que le verdict tombe - se promettent toujours de reprendre la conversation plus tard, dans ce sentiment de sécurité et de sérénité enivrante - car elles ont le temps.
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- tw :
assassinat, veuvage, deuil, pensées, pensées suicidaires It was too good to be true, wasn't it ?
Elles avaient le temps - passé composé conjugué à la douleur. Elles avaient le temps - passé composé accordé au déni. Elles avaient le temps - passé composé à l'infinitif insoutenable.
Elles avaient le temps - et maintenant, elles ne l'ont plus. C'est ce qu'on apprend un jour à Carmen, qu'elles n'ont plus le temps. Ou que si elle, l'a encore - Saskia ne l'a plus. Ne l'aura plus - jamais. La vérité qu'elle ne croit pas - ne veut pas reconnaître, tant que les yeux n'ont pas admiré d'eux-même les traits déformés - abimés de sa femme. Elle n'a plus le temps Saskia - on le lui a volé, comme on a dérobé sa compagne à la chimère.
Les explications sont flous - l'oniromancienne trop perdue, à ne pas savoir si elle doit ramasser ou bien finir de piétiner les éclats de son palpitant - éclatée sur la toile ironique de la vie, pour s'en soucier. Pour chercher à comprendre - pourquoi, comment. Essaye déjà de réapprendre - à respirer, sans celle à qui elle avait juré de partager sa vie.Si elles ne pouvaient plus la partager - alors, était-ce la mort dans laquelle elles étaient censées s'unir désormais ? Possibilité un peu trop considéré, un peu trop ressassé - car il n'y a plus de sens, sans elle. Car c'était elles - à la vie à la mort, alors à quoi bon vivre, sans elle ?
L'coup qu'elle accuse - sans personne pour la prévenir ni amoindrir, le contrecoup. Celui de l'absence - des rues marquées de leurs habitudes, de ces rires qui ont des airs du sien - sans jamais véritablement se parer du même écho où vibrait la liberté, qu'elle aimait tant entendre s'échapper des lèvres de sa femme. Qu'elle avait tant aimé entendre - qu'elle devrait dire, mais conjuguer au passé est encore trop compliqué. Il n'y a personne - pour l'aider à ranger les affaires de Saskia, celles qu'elle n'ose pas déplacer, de peur de briser l'harmonie des souvenirs encore si vifs. Il n'y a qu'elle, Carmen - qu'elle et sa possibilité de la faire exister encore un peu, de porter sa mémoire - encore un temps. Et c'est peut-être ce constat qui la sauve - redonne un peu de sens à ce tout qui n'a plus que des airs de rien, de vide.
Décembre 2013 : Démission de son poste de Gardienne des Limbes (28 ans)
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- tw :
assassinat, veuvage, deuil
I'll let the world burn
Rage - en pilier. Contre la communauté sorcière, contre les chasseurs de sorcières, contre le monde.
Il y a les réponses - trouvées un peu plus tard, lorsque les chercher est devenu une obsession. Lorsqu'elle avait eu besoin de comprendre - pourquoi et comment, on lui avait arrachée celle avec qui elle avait encore tant de chose à vivre et à construire. Plus grand chose de rationnelle - dans sa façon d'être, dans sa façon de faire ; colère et détresse entremêlées.
Elle finit par savoir - sans qu'on sache jamais véritablement s'il avait été prévu de lui dire la vérité où si elle les avait mit au pieds du mur, à la chercher sans s'inquiéter de tout saccager pour cela. Ordre de Saint Patrick. C'est l'explication qu'on lui donne - l'identité qu'on lui offre, en auteur des meurtriers de son cœur, figurément comme littéralement. Consonances familières - en avait déjà entendu parler par sa fonction, mais le secret de leur nouvelle montée en puissance était si savamment conservé et renié qu'elle ne l'avait jamais estimé réel Carmen - jusqu'à ce moment.
Le comment - qui restera toujours flou, personne n'a jamais véritablement su ce qu'il c'était passé, comment ils ont pu l'atteindre - Saksia et sans doute d'autres, Carmen n'a jamais retenu - s'il y avait eu d'autres concernés. Peut-être qu'elle l'a su - peut-être qu'elle a su ce qu'il s'était véritablement passé, mais elle n'a jamais pu le retenir - s'en souvenir, demeura flou artistique, vaut mieux pour sa sanité.
Rage - alors. Incommensurable - difficilement contenu, envers le responsable de son coven mais également envers tous les autres. Envers tous ceux - qui savaient, mais qui n'en faisait rien, de cette menace. Pas rationnel - de les blâmer de leurs choix de maintenir une sécurité qui n'aura pas suffit à protéger Saskia, mais elle n'en a pas grand chose à faire l'oniromancienne. Titre qu'elle rend - l'refus de servir ceux qu'elle tient pour responsable, peut-être tout autant si ce n'était plus, que ces chasseurs de sorcières d'antan, de ce drame.
L'monde qu'elle envoie valser - car il ne tourne plus vraiment rond, dans cette injustice sur laquelle elle n'a aucune emprise. Dans ce vide laissé par celle sans qui elle ne s'était plus imaginer vivre depuis des années. L'monde qu'elle laisserait brûlé - gire en brasier semblable à celui qui lui calcine la poitrine. L'monde - dont-elle s'promet de démonter le système blasphème. L'monde qu'elle se promet de retourner - un jour, pour elle.
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deuil, dette, trafic, substances illicites, langage grossier You thought you knew it all ?
Comme une ironie - de la vie, à lui prouver qu'elle à tord - quand elle croit que ça ne peut pas être pire Carmen. Le pire qui est pourtant un accord inépuisable - dépérir un verbe interminable.
Y a des ennuies - qui la rattrapent, pas même les siens à l'origine - ceux de Saskia. On lui tombe dessus - car elle devait de l'argent, une dette contractée jamais pleinement remboursée. Ça aurait pu s'arrêter là - la surprise déjà suffisante en elle-même, sa compagne qui ne lui avait jamais mentionné cet emprunt. Mais il y avait encore autre chose - dans l'identité des créanciers. Des trafiquants. Rien d'légal - de substances et un commerce qu'elle condamnait sans une hésitation, la chimère. Déchante pourtant - de ce qu'elle croyait savoir, des vérités ancrées que la vie a l'air de s'amuser à démonter. Des airs déplaisants des stratagèmes de ses géniteurs.
Non - qui n'est pas vraiment une option, pas si elle ne voulait pas s'attirer d'ennui Carmen. Le non - qu'elle n'envisage pas vraiment. Car ça prend des airs de devoir de mémoire pour elle - de ne pas laisser les affaires de Saskia inachevé. Se disait que ça pourrait l'empêcher de trouver la paix - et sans se l'avouer, ça redonnait un peu de sens à ses jours.
Colère - qui ne l'étreint pas, la culpabilité plutôt. A se demander - pourquoi elle ne lui en avait pas parlé, celle à qui elle avait promis de tout partager. De cet emprunt - de ce trafic. Se demande si elle avait eu honte - si elle ne lui avait pas fait pas suffisamment confiance. Si elle n'avait pas été assez fiable - pour que Saskia ne lui en parle pas. La culpabilité aussi - de n'avoir rien vu, alors que cet emprunt, elle comprend rapidement que c'était pour elles. Pour leur maison et qu'à l'époque, l'oniromancienne puisse suivre sa formation et qu'elles puissent tout de même vivre au moins décemment. La culpabilité - que l'hydromancienne ai portée ça seule. Alors clôturer cette histoire - ça lui semble être la moindre des choses.
Le choix qui lui est pas vraiment laissé - sur le comment rembourser la somme manquante. Se mêler à un deal - puis à un second, gérer un transport - puis un autre, dissimuler une preuve - puis une deuxième. On remarque qu'elle est pas mauvaise - que la façon qu'elle a d'user de ses pouvoirs pourraient être vachement utile. L'peu qui lui restait - qui finit de lui glisser entre les doigts à la chimère : son intégrité, ses valeurs, sa morale. Ses principes qu'elle ravale - car elle est pas invincible non plus Carmen. Que la menace, derrière ses airs assurés, elle peut la craindre - lui prouve au moins qu'elle avait tord, à penser qu'elle n'avait plus rien à perdre. Si elle a peur de s'faire descendre - c'est qu'elle a apparemment encore quelque chose à perdre, à quoi se raccrocher.
L'amertume - qui prend l'pas sur l'ensemble. Renie les principes qui l'avaient tenus jusque-là, la patience et la transparence, l'honnêteté et la bienveillance désintéressée. Des " jamais je ne le ferai " - qu'elle brise et des " plus jamais " - qu'elle est incapable de tenir.
Alors à quoi bon s'emmerder à faire les choses bien - à vouloir être quelqu'un de bien, quand l'monde se fout de sa gueule et que ça ne lui rapporte rien. Si ce n'est éventuellement d'y perdre et d'seulement lire la déception dans le regard des rares personnes qui osent encore à peine prendre de ses nouvelles, depuis qu'elle est en deuil. Quand ces dernières réalisent que finalement - elle reste qu'humaine la chimère, et que parfois, elle peut pas sublimer ni magnifier la douleur. Que la tristesse - c'est hideux et pas toujours romantisable.
Pour tout ça - elle envoie l'monde et les principes se faire foutre Carmen. Décide qu'elle n'a plus rien à prouver - et qu'elle est trop blasée, pour tenter d'prouver qu'elle est encore digne de quoique ce soit à qui que ce soit. Que l'principal - c'est qu'elle essaye, de tenir sa promesse et d'vivre pour deux, même si ce n'est pas la vie idéale - ni celle qu'elles avaient rêvé.
Juin 2015 : Retour à Edimbourgh (30 ans)
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deuil, trafic
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Retour aux sources. Car elle n'sait plus vraiment quoi faire Carmen - si ce n'est qu'elle ne peut pas rester là, dans cette ville où git ses rêves d'avenir, où chaque rue est marquée d'un souvenir. Elle ne peut plus - repasser devant ce ponton duquel Saskia s'était amusée à la poussé tant de fois, devant cet arbre - où elles avaient installé une balançoire de fortune un soir d'ivresse, devant cette échoppe - où elles s'étaient abritées de la pluie. Elle ne supporte plus non plus - le regard - de ceux qui l'ont vu tout perdre, cette pitié à son égard qui l'enrage. Des airs de plus rien pour elle ici - là où elle aurait pourtant voulu tout construire. Plus rien si c'n'est des regrets et de la peine - maintenant que sa haine seule ne suffit ne plus à la tenir.
Retourner à Edimbourgh - en seule idée qui fait un peu sens, car elle n'peut pas rester là mais qu'elle ne peut pas non plus aller ailleurs. Ne pourrait pas - reprendre à zéro encore une fois, repartir de rien lorsqu'elle n'a plus rien pour y donner du sens. Alors rentrer - ça semble être la seule possibilité, même si ça n'a plus d'air de chez elle, ça aura au moins des airs de connu et de reconnu. Parce-qu'elle veut juste continuer - à exister, voir c'que le monde peut encore advenir, être témoin - pour deux.
Retour discret - retour secret. Elle n'dit rien à ceux qu'elle a pu connaître - jure qu'ils se méprennent et la prennent pour une autre, lorsque certains croient la reconnaître. Ne le reconnait, que c'est bien elle - que lorsqu'elle est au pieds du mur, que lorsqu'elle ne peut plus jouer de l'absurde.
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trafic, substance illicite, décès, langage crue New plan, fuck it
Inattendu - c'est l'mot. De la tournure de son quotidien, de celle qu'elle est devenue, aussi.
Inattendu - que son chemin s'entremêlent de nouveau à celui de deux baroudeurs croisés dans un de leur moment de galère lorsqu'elle était encore à Rotterdam, avait offert(imposer)de les héberger - en avait résulté une cohabitation aussi chaotique qu'iconique. Elle avait bien tenter - d'jouer à la plus conne, de leur assurer qu'ils se plantaient et la prenaient pour une autre, parce-qu'elle n'avait pas envie d'revenir sur ses années là-bas ni sur l'absence de Saskia. L'choix finalement pas vraiment laissé - lorsque le plus impulsif des deux, celui portant l'nom d'une couleur, l'agrippe littéralement par les épaules pour la pousser et l'embarquer avec eux. Soirée partagé - une seconde, puis une troisième qu'elle jure être la dernière... Elle n'est jamais véritablement repartie.
Introduite - au sein d'la bande qu'était la leur, dans des airs de rien - à un moment où tout bougeait, ouverture nouvelle du bar et affaires remaniées, l'agitation est telle que ça a l'air naturel - son arrivée ; lui permet d'éviter les questions qui déplaisent. Apprend à connaître ceux déjà-là - fait partie des figures accueillant ceux arrivant plus tard, alors qu'elle a des airs des toujours avoir été là - dans la facilité avec laquelle elle s'adapte à la synergie de la bande. Les apparences maniées et adaptées en une aisance qui n'est même pas remarqué, par l'naturel des airs ajustées à la nuance près.
Ironie - des airs de comble qui pour l'coup la feront au moins rire, d'apprendre le versant moins légal de leurs affaires, à l'origine de leur galère lorsqu'elle les avaient accueillit des années plus tôt. L'illégalité - qu'elle ne laissera finalement p'têtre pas derrière elle, contrairement à ce qu'elle pensait. Principes - qu'elle renie cette fois-ci de son propre chef, pour eux - cette bande décalée, ce qui a des airs de famille disloquée. Parce-que y a un sens qu'elle retrouve - un peu, auprès d'eux. L'plaisir de les emmerder en étendard - réapprendre à tenir à l'autre en filigrane, sans pour autant l'accepter - véritablement tenir à ces têtes d’enclumes, ne se l'avouera pas - et à eux non plus.
Inattendue - qu'la vie décide de se parer d'airs de chienne, encore une fois. Lorsque la faucheuse emporte l'un des leurs dans son sillage - l'ami carmin qui laissera un souvenir écarlate près du palpitant. Lui rappel - pourquoi elle ne voulait plus tenir à quoique ce soit, car la douleur de la perte lui donne l'impression de crever, toujours. Décide pourtant d'rester - malgré son envie irrépressible de fuite, d'oublier - l'cœur qui fracasse ses côtes et lui rappel qu'elle reste humaine, qu'elle aime - encore, n'a pas oublier comment faire malgré son refus conscient d's'attacher. Elle reste - pour eux, car au fond, elle tient trop à les emmerder - et surtout à être là pour eux, derrière ses airs d'en avoir rien à foutre.
Ironie - qu'elle renvoie, retour à l'envoyeur. Des airs d'épanouie dans son rôle au bar, p'têtre plus encore dans celui échappant aux radars - dans les négociations et traquenards qu'elle gère comme elle l'entend. Epanouie - juste parce-qu'au moins, elle est libre. L'art d'vivre sans avoir l'air de se soucier de rien, surtout pas du lendemain - l'enchaînement de ses jours en improvisation constante, et ça lui va bien.
Insolence en second prénom ◈
Barthelemy Aristide Celestine Booth of Dunham Massey, Emperor of trash, raton-laveur excentrique qui n'a pas la langue dans sa poche et aime se mettre dans des situations périlleuses.
Rebienvenue à toi avec la magnifique et prodigieuse Carmen
Siretia, martre d'amérique
Tu sais déjà tout ce que je pense de Carmen c'est un merveilleux personnage et je suis impatiente de te voir évoluer avec !
Je vais adorer la détester !
Bon courage pour la fin de fiche,
Courage pour la suite !
Rebienvenue avec la jolie Carmen
Ta demoiselle a l'air incroyable, et avec un surnom pareil je vais être obligée de venir quémander un lien !
Tempérament de l'animal aussi chaotique que celui de sa sorcière, [ chèvre alpine ] en acolyte indéfectible. Voyelles espagnoles, [ Cariño ] en prénom, qu'elle trouvait sonner bien lorsque sa mère les échappaient. Le plus souvent raccourcit en un Cari - plus court, et parce-qu'elle galérait à prononcer cariño plus jeune surtout.
@Seo Ryung Jusqu’au bout de la nuit évidemment Il risque surtout de finir plus rider qu'il ne l'est déjà, mais promis l'intention sera là Mercii
@Helen Galbreath S'cusez moi madame, je suis pas certaine que ce soit permis d'être si adorable ?
Merci de ces jolis mots J'espère que tu adorera autant la détester qu'elle adorera rendre chèvre ( ) Helen
@Gabriel Selvaggi Si contente qu'elle plaise et que les petits détails disséminés ci-et là aient fait tilt J'essaye d'avancer ça rapidement, et je penses qu'on pourra se trouver quelque chose avec l'un de tes personnages ! Merci
@Sílas Carter Merci beaucoup de ces mots et de ce nouvel accueil (Ça me fait penser qu'il faudra que je vienne t'embêter pour un lien à l'occasion )
@Ariadne Brewster Merci beaucoup C'est vrai qu'avec le surnom de Carmen et le familier de ta belle, il y a comme une obligation (quelle dommage, vraiment ) pour qu'on voit pour se trouver quelque chose entre elles
Bravo, tu as passé l'épreuve de la fiche de présentation et te voilà à présent validé.e !
La première étape, avant de te lancer en RP, c'est de créer ta fiche de liens. Ainsi, tu trouveras plein d'autres copains avec qui jouer tu noteras également que cette partie contient ton journal RP, qui te permet de garder une chronologie de tes RP
Pour trouver d'anciens camarades de l'Académie, savoir qui fête son anniversaire en même temps que toi ou suivre les événements majeurs du forum, tu peux te rendre sur ce sujet ! Il t'aidera à trouver des liens supplémentaires
Si tu le souhaites, tu peux également créer ton carnet de voyage ! C'est une partie totalement libre pour ton personnage, alors n'hésite pas à y placer tout ce que tu souhaites
Les sorciers ne sont pas des sauvages en matière de technologie ! Si tu souhaites créer ton portable, un compte instagram ou même une simple boîte aux lettres, c'est par ici que ça se passe
La partie Flood te tend les bras ! Tu peux jouer régulièrement et gagner des Livres facilement C'est aussi ici que tu pourras nous montrer tes talents en art et graphisme
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Mis à part ça, le serveur discord est toujours présent pour venir discuter avec les autres rpgistes et les boîtes à MP des Admin restent grandes ouvertes en cas de besoin !
Have fun sur Crown of Serpents
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