[Terminé] Take a chance on me ☘ ft. Alaois

Regard s’égare sur les sacs à ses pieds - s'assure une dernière fois qu'elle n'oublie rien, du genre tête en l'air à l'avoir à trente six endroits à la fois, sa tête. Pas que ce soit le drame si elle venait à avoir omis quelque chose, cela ne se remarquerait même pas à vrai dire - puisqu'elle n'était pas censée ramener quoique ce soit Maeve, mais elle avait du mal à débarquer les mains vides quelque part, même chez ses adelphes. L'air satisfait collé aux traits - lorsque tout lui semble être en ordre, semblable à la fierté d'une môme parvenant enfin à lacer ses chaussures seule. Anses de chacun des sacs glissés au creux de ses doigts, les escaliers aussitôt dévalés - avec peut-être, un peu trop d'entrain.

Salon au sein duquel elle s'attarde un instant - lèvres étirées en une arabesques au regard de la matriarche croisée, comme un bonjour - même si elle l'avait déjà croisée plus tôt dans la journée. « I made you something in case I get back late, it's in the fridge ! Je t'ai préparée quelque chose au cas où je rentre tard, c'est dans le frigo !  » Servi en guise de " bonne soirée ", légèreté des mots contrastants - de la lourdeur de la scène sur laquelle elle était presque certaine de rentrée la brune, si elle n'avait pas eu l'attention de préparer le repas pour sa mère avant de quitter le foyer. Signe de la main adressée à la matriarche - qu'elle sait à peine remarquer l'empathe, Cinna qui se glisse dans l'un des sacs et la porte qu'elle referme derrière elle.

Rues défilent - sous le regard filant par la petite vitesse entretenue par les deux roues sur lesquels se tient Maeve, vélo en plus fidèle alliée quand elle avait besoin de se déplacer. Le chemin qui a des airs de par cœur - aurait presque pu se vanter de pouvoir le faire les yeux fermés, une petite voix lui soufflait cependant de rester raisonnable et de garder ses yeux ouverts et vissés sur le pavé plutôt. La destination atteinte, message envoyé à son aîné pour lui signaler qu'elle était en chemin - aurait plutôt dire qu'elle était arrivée Maeve, mais elle aimait garder son petit effet de surprise. Vélo déposé et accroché face au bâtiment, l'opportunité d'arriver en même temps qu'une personne sortant permet à la brune de se glisser à l'intérieur, sans avoir à s'inquiéter de l'interphone.

Escaliers montés presque aussi rapidement qu'elle avait dévalé ceux du domicile, il y a toujours cette euphorie enfantine qui l'anime, lorsqu'elle retrouve l'un de ses adelphes. Toujours ce même plaisir de se retrouver, maintenant que les années ont filés et que le quotidien n'est plus partagé. « Special delivery ! Livraison spéciale !  » Énoncé - clairement, sans pour autant suffisamment lever la voix pour interpeller le voisinage, lorsque la main s'abat à deux reprises sur la porte du domicile de son frère. Attends quelques instants - avant que la porte ne s'ouvre, déjà les lippes pliées en un éclat solaire, avant même que les opales ne se posent sur les traits d'Alaois. « A little sis' at your door. Une petite sœur à ta porte.  » Annoncé - comme si ce n'était pas évident, dans sa joie singulière, celle dont-elle semblait toujours paré, celle qu'elle semblait toujours porté. Laisse quelques secondes - avant que les bras ne s'enroulent autour du cou de son aîné, à se hisser sur la pointe des pieds - parce-qu'il avait toujours été plus grand qu'elle Alaois, sans grande surprise. Façon qu'elle avait toujours de le saluer - lui et ses adelphes, de le prendre dans ses bras, plus affectueuse dans ses gestes que dans ses mots.

Finit par se reculer d'un pas - euphorie fait place à une expression plus douce. Se baisse un instant, pour attraper les deux sacs qu'elle avait laissés sur le côté - les portes à côté de son visage. Cinna qui profite du moment pour en sortir sa tête - des airs de saluer à sa façon le frère de sa sorcière. « Extra : groceries. Supplément : courses.  » Juste au cas où - l'air à moitié coupable, parce-qu'elle savait qu'Alaois ne lui avait rien demandé de ramener, qu'il lui dirait sûrement que ce n'était pas utile, mais il devait aussi savoir qu'il avait une sœur qu'il ne referait pas - et qu'arriver les mains vides, même chez lui, ne faisait pas partie de ses habitudes.


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Il est presque impatient, Alaois, alors qu'il n'a de cesse de regarder l'heure. C'est qu'aujourd'hui, il voyait Maeve, mieux, ils avaient décidé de tester de nouvelles recettes aujourd'hui, alors forcément, le sorcier a du mal à tenir en place, même Bart n'arrive pas à le distraire. Un petit " je t'attends" envoyé quand il apprend que sa sœur est en chemin, il passe ensuite quelques secondes à prendre la nouvelle tenue du raton, pour l'envoyer à son petit ami et il a à peine le temps d'envoyer le message, qu'il entend une voix s'élever derrière la porte, où on toque. Comme sur des ressorts, le bouclé se dépêche d'aller à l'entrée, d'ouvrir cette entrée pour laisser ses yeux tomber sur la petite demoiselle. Avec un grand sourire, il accueille Maeve dans ses bras, la serre doucement contre lui avant, non sans laisser un petit ricanement s'échapper. " Tu as fait très très vite dis donc, tu as juste pensé à me prévenir une fois en bas, n'est-ce pas ? " Après tout, ce n'était pas la première fois, ni la dernière d'ailleurs.

Reculant pour l'aider la zoomancienne entrer, son regard est forcément attiré par les sacs qui arrivent à hauteur d'yeux. " Mais... on n'avait pas besoin de tout ça, tu sais ? " Mais Maeve prévoira toujours plus, Alaois le sait bien. " Bon, tu me dirais, on pourra encore plus faire de recette comme ça... " Petit sourire, il vient poser ses yeux sur le familier qui ose sortir la tête des sacs. " Bonjour Cinna, comme tu vas ? " Prenant ensuite les sacs, il laisse sa sœur rentrer avant de fermer la porte, le raton ne tardant pas à arriver, vêtu d'une tenue de magicien, cette fois-ci. " Maeveee regarde, je suis le grand Bart le magnifique !" Posant ses yeux sur le rongeur, Cat se fige pendant quelques instants, il n'était pas habillé comme ça il y a deux minutes...  " Tu n'étais pas en marraine la bonne fée, juste avant ? " "Ça reste de la magie, tu sais..." Le raton n'avait pas tort... Alorsle brun se contente de hausser les épaules, partant poser les sacs sur le comptoir pour commencer à les vider, mettant ce qui avait besoin de l'être. " Vous voulez boire quelque chose avant de commencer notre session cuisine ? " "Moi, je veux bien un chocolat chaud !!" " Va pour un chocolat pour le raton." Alaois se dirige donc vers un des placards, attendant la réponse de Maeve, mais aussi de Cinna, avant de sortir tout ce dont il avait besoin. .




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Y a le sourire et l'air faussement innocent collé aux traits - lorsque Alaois s'amuse de son faux effet de surprise. Malice zébrant les prunelles clair, elle relève la tête dans une fausse fierté la cadette. « Figure-toi que je me suis découvert un nouveau pouvoir, et que je peux désormais me téléporter ! C'est pour ça que j'ai été super rapide.» Visage qu'elle maintient levé un instant - comme toute enorgueilli de sa déclaration, avant qu'un rire ne glisse de ses lèvres et que dans une maturité admirable, elle tire la langue à son frère pour toute véritable réponse. L'idée de devoir sérieusement renouveler ses arrivées se glissant cependant au creux des pensées, le refus de devenir trop prévisible. Aimait sans doute un peu trop admiré l'air faussement surpris et le large sourire de son adelphe, lorsqu'elle débarquait à moitié par surprise.

Étreinte rompu - toujours un éclat de regret logé près du myocarde, lorsqu'elle doit quitter les bras de son aîné. Si elle ne l'avouait pas - elle était toujours bien, dans les bras d'Alaois. Môme qui même en grandissant n'avait jamais perdu ce sentiment de sécurité près de lui, cette impression que tout irait bien - qu'il ne pouvait rien arriver, tant qu'il ne la lâchait pas. « Ça se trouve on en aura besoin, on sait jamais !» On ne sait jamais - ou une des expressions favorites de Maeve qui prévoyait toujours trop, toujours plus, parce-qu'il y a trop eu de " pas assez " plus jeune. Elle le sait - le reconnaît, l'amusement à moitié désolée courbe les lèvres quand le plus âgé lui fait remarquer. « Tu vois. On a beaucoup de recettes à essayer en plus !» Euphorie palpable - aux mots échappés, contraste de l'air faussement contrarié du familier glissant sa tête hors du sac. « Mieux, maintenant que ta sœur est plus sur son engin du diable à roues.» Le vélo et Cinna... Une longue histoire d'amour.

Les yeux levés au ciel, elle a pourtant à peine le temps de poser deux pieds dans l'appartement qu'un magicien débarque tout fièrement devant elle. « Woaah, Mr. Bart le Magnifique, quel honneur de vous rencontrez !» L'amusement vibrant dans la voie - jeu auquel elle prenait toujours par Maeve, celui du raton laveur et de ses mises en scènes allant de pair avec ses costumes. Rire qui lui échappe - lorsqu'Alaois semble encore s'étonner de la rapidité avec laquelle son familier peut se changer. « C'était sans doute un de ses tours de magicien.» Répondu - alors qu'elle se glisse derrière le comptoir à la suite de l'irlandais, pour l'aider à déballer ce qu'elle avait ramené. « Et pourquoi moi j'ai pas le droit à des tenues comme ça ?» Tonalité offusqué du vison retentissant - il y a le regard de la plus jeune glissant vers celui de son aîné, l'hilarité éclairant les iris, un rire qu'elle peine à retenir. Les élans drama queen de Bart déteignaient toujours un peu trop vite sur Cinna lorsqu'ils se retrouvaient ensemble. « Parce-qu'au moindre vêtement sur le dos, tu te plains au bout de deux minutes que ça t'empêche de bouger librement peut-être ?» Soufflé par la sorcière.

« Un thé pour moi s'il te plaît.» Glissé - dans une douceur plus prononcé, un calme retrouvé au moins un instant. Pas de réponse de Cinna, qui semble avoir disparut avec Bart, peut-être entrain d'admirer tous les deux les costumes du raton-laveur.. « Mais avant de faire quoique ce soit, ferme les yeux !» Sourire solaire aux lèvres, se dresse devant son frère - le ton se veut impératif, même si elle n'a jamais été douée avec les ordres Maeve.

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L'air faussement étonné traverse le visage d' Alaois, qui vient grossir le trait en ouvrant grand la bouche, les mains sur les joues suite à la déclaration de Maeve. " Les zoomancien.nes n'ont de cesse de m'étonner !! " mots prononcés dans un fou rire, l'aéromancien vient saluer le pauvre Vison qui semble ronchon, comme bien souvent après une balade en vélo.

" C'est tant que ça un danger public ? Tu devrais peut-être faire une dénonciation anonyme.. Qui sait, peut-être qu'ils lui confisqueront sa machine de malheur ! " L'air sérieux, Alaois vient même hocher la tête pour appuyer ses propos, laissant ensuite les deux invité.es entrer, après avoir récupéré les courses. Bien entendu, Bart ne tarde pas a débarquer, montrant ainsi son nouveau costume à la sorcière. " Je ferais briller vos regards de miles éclats tout au long de cette soirée ! " Et quand la petite voix outrée de Cinna se fait entendre, Alaois ne peut s'empêcher d'éclater de rire, écoutant avec la plus grande des attentions le dialogue qui suit. Même si Bart le magnifique finit par couper court à la conversation proposant une alternative. " Je peux te trouver une tenue, Cinna, tu seras mon assistante comme ça ! Viens, on va chercher ça ! " Et ni une, ni deux, le salon redevient calme, alors que les deux familiers s'enfuissent vers la chambre du raton, après que ce dernier ait hurlé qu'il voulait un chocolat chaud. Roulant un peu des yeux, non sans un sourire attendri, l'aéromancien vient commencer la préparation des boissons désirées.

Il s'arrête cependant quand sa cadette vient lui demander ou plutôt imposer de fermer les yeux.  L'ainé sourit, écoute la demoiselle avant de poser ses mains sur ses épaules, semblant tâtonner sur son visage ensuite, comme s'il cherchait à savoir qui était devant lui. "Hm... je parie que c'est... Maeve? J'Hésite avec Runa.. c'est vrai ..... Très compliqué, cette devinette.  "Grand frère qui redevient sérieux ensuite, attendant patiemment le feu vert pour ouvrir les yeux.


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A l'ironie hilare de son aîné, il y a l'expression contrariée mimée par la zoomancienne - les sourcils froncés et les lèvres à demi pincés, dont les arabesques se tournent vers le bas. Cet air contrarié - boudeur, toujours paré des mêmes mimiques, les traits tirés de la même façon depuis qu'elle est  môme. Comme si elle n'avait jamais grandi - que ses réactions et expressions lorsqu'elle était prétendument contrariée avaient quelque chose d'immuable, d'inévitable. le choix pourtant conscient et répété - inlassablement, de toujours tordre ses airs de la même manière, juste pour permettre à celleux autour d'elle oublier un instant qu'elle a grandi. « Je sais, on est plein de surprises !» Qu'elle reprend et renchérit fièrement - l'air faussement boudeur se fendant d'un rire dont l'écho se perd dans les notes de celui d'Alaois. « Mais shh, c'est un secret, tu dois en parler à personne pour le moment !» Veine tentative de paraître un peu plus sérieuse -  échoué sur le nouveau rire qui lui échappe, comme la plus jeune échoue contre l'épaule de son frère, le corps qui se pose un instant contre le flanc du bouclé. Juste un instant - pour profiter du moment, de l'espièglerie insouciante que se permettait rarement d'étirer l'aîné.

Dévie sur sa conduite de vélo prétendument dangereuse - hasardeuse, le vison qui avait toujours eu le mal de l'air et de la vitesse, seulement à l'aise sur la terre ou dans l'eau et qui aime le rappeler. « Tu n'a pas idée... Je ne comprends pas comment on peut encore lui laisser prendre le guidon ! » Familier continue sa complainte - et y a presque la mâchoire qui en tombe à Maeve, entre Cina et Alaois. « Eh !» En interjection outrée à l'issue du ping-pong entre les deux, parce-qu'elle n'est pas dangereuse au guidon et elle espère bien que c'est de connaissance publique. « Je fais comment pour aller travailler moi après, si j'ai plus mon vélo ?» Parce-que passer le permis n'est pas une option - ne l'a jamais été, abime de trop l'environnement et surtout, elle n'a pas l'argent pour des leçons et encore moins pour une voiture ; paye servant presque intégralement à couvrir les factures et frais de la maison. « Faudra que je te demande tous les jours de me déposer si ça arrive.» S'aligne sur le sérieux du maître des lieux, comme si elle réfléchissait vraiment au problème et que c'était inévitablement la seule solution.

Finalement coupé - par l'irruption spectaculaire de Bart le magicien. « Vous allez faire disparaître toutes les étoiles du ciel pour les faire réapparaître dans nos yeux Mr. Bart le Magnifique ?» Rentre dans le jeu du raton-laveur, comme trop souvent, l'air à moitié extasié et le sourire attendrit. Puis Cinna s'en mêle - et accapare l'attention de la personnification bis du chaos, sûrement pour le mieux et offrir un instant rien qu'à eux aux deux adelphes. « Ton assistant ? Je veux être ton acolyte, ton partenaire, ton égal ! » S’exclame le vison en s'élançant à la suite de son ami - qui n'osait l’insouciante décadente qu'aux côtés de Bart. Rire que Maeve peine à retenir - étouffe à moitié derrière une main portée à ses lèvres. « Je suis pas certaine qu'on les revoie avant un moment.» Et la douceur, dans l'arabesque aux lèvres et l'éclat du regard.

Parvient à ne pas perdre le Nord - et ne pas oublier l'une des principales raisons de sa venue, lorsqu'elle intime à son aîné de fermer les yeux. Mélodie glisse des lippes - lorsqu'il commence à effleurer à tâtons son visage, les mains du frère qu'elle arrête dans leur aventure et capture rapidement au creux des siennes. « Visiblement pas assez, tu n'hésite même pas avec Bobd !» Glissé - alors qu'une main est lâché afin de pouvoir attraper un paquet laissé dans un sac laissé un peu plus loin, bruissement du plastique et du tissu trahissant l'emballage qu'elle dépose aux creux des mains de l'aîné, qu'elle libère après les avoir tourné vers le plafond. « Bon anniversaire Alaois.» Et ça glisse doucement sur les lèvres - comme une étreinte qui promet que tout ira bien, et ça brille au fond des yeux - comme un " je t'aime " dont les mots ne seraient reflétés la tendresse. Sous le tissu - une veste en jean emballé, assemblé et cousu par la plus jeune, les détails parsemés discrètement dans les recoins du vêtement pour qu'il ne soit pas trop exubérant à porter, que les significations cachées sur le bleu du jean ne soient pas trop criantes. Une citation d'un des polar préféré du frère cousu en lettres violettes aux creux du colle, une autre d'une musique que l'aîné chantait à la cadette plus jeune à l'intérieur des manches - ne se verrait que s'il les retroussaient, un paysage rappelant l'Irlande où l'aîné est né broder au-dessus des poches au plexus, un motif aux huit couleurs brodés sur le bas du vêtement - une nuance pour chacun‧e des adelphes.

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"C'est que je vous connais bien, tous autant que vous êtes, rappelle toi, je pouvais prédire qui arrivait, rien qu'en entendant vos pas ! " qu'il vient glisser, dans un petit souffle attendrit, se souvenant très bien du pas de courses des jumeaux, des pas de souris de Bobd, des glissades de Dubh, le pas plus lourd de Cassidan, celui colérique, d'Aydan ceux qui dansent, de la cadette qu'il a en face d'elle. Il s'agit là de mélodie qu'il a intégré dans son esprit, agrémenté au fil des années, à mesure que l'adelphie prenait de l'âge. C'est une façon de les connaître, de les aimer et ces mélodies sont là des souvenirs qu'il chérit plus que tout, tout comme leurs rires, qui lui sont si précieux, plus précieux que tout l'or du monde pour l'aéromancien.

Paquet au creux des mains, enfin, le bouclé ouvre les yeux, touché en plein cœur par l'intention de sa sœur. " Merci, Maeve." Il vient l'enlacer avant même d'ouvrir le cadeau, il sait que ça sera beau, bien pensé, personnalisé, pour faire de ce vêtement, une pièce unique, fait que pour lui. Et encore une fois, ça ne manque pas, les étoiles dans les yeux, un sourire jusqu'aux oreilles qu'il observe, chacune des broderies, s'amuse à la regarder sous toutes les coutures, s'exclamant dès qu'il trouvait un petit brin coloré. Le bouclé vient ensuite serrer sa sœur dans ses bras, peut-être un peu trop fort même, sous l'émotion, émotion qui se matérialise d'ailleurs par une petite larme qui roule le long de sa joue. Sa vie n'avait jamais été facile, c'est vrai, mais Alaois pouvait se vanter d'une chose : il avait autour de lui des personnes incroyables qui l'aimaient pour qui il était vraiment et rien que pour ça, il s'estimait le plus chanceux.

Essayage et séance photos faites pour craner auprès de la famille, les deux adelphes s'en vont faire la cuisine, passion qui les réunissait bien souvent. Et ce soir encore plus que d'autres, ils mirent les plats dans les grands, s'échangeant quelques astuces entre deux coupages de légumes et surveillance de cuisson. Et quelques heures plus tard, avec une jolie table dressée, les deux chefs purent enfin gouter leurs plats, sous les compliments des deux familiers, revenu au bon moment avec, pour entracte, un spectacle de magie de Bart le magnifique et Cina l'incroyable.


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