[Terminé] crossing the river of denial

TW : un chat fan de Terminator

Toujours dans un demi-sommeil, Alaois sourit, en sentant la main de Sílas contre sa nuque. Tout est si calme, paisible, vraiment l'un des meilleurs matins qu'il n'a jamais vécu. Son cœur s'accélère même, quand un baiser se pose sur le haut de son crâne. Est-ce qu'il avait enfin mérité le fait d'être heureux ? Cat se demande ce qu'il a bien pu faire pour accéder à ce bonheur, même s'il vient bien vite chasser ses pensées, resserrant sa prise son bras autour du corps de l'autre aéromancien, frissonnant à chaque caresses qui le fond de plus en plus émerger. Jusqu'à ce qu'un grand fracas ne les fassent sursauter. C'est désagréable, ce bruit, qui avait donc l'audace de ruiner son premier réveil auprès de son petit-ami ? Il est à deux doigts de prendre son oreiller et de se le coller sur le visage, pour tenter d'atténuer le bruit, mais Sílas vient lui rappeler que ça sera à lui de gérer le félin, vu que lui devait aller chercher Bart.

" Mais... ce n'est pas encore l'heure... "

Dans une petite moue, le sorcier ouvre enfin les yeux, alors qu'un petit sourire nait sur ses lèvres, en sentant sa taille se fait attraper. Se plaçant correctement, Alaois vient délicatement caresser la joue de son petit ami alors qu'il admire ses traits, semblant faire abstraction du boucan qui se faisait de l'autre côté de la porte.

" Tu as bien dormi ?"

Bruit qui se fait de plus en plus fort dans le couloir, commençant aussi à faire rire le gérant de bar, alors qu'il jette un petit coup d'œil vers la source de leur réveil brutal.

" Il parait qu'au gout, ça ressemble à du poulet... Je ne pourrais pas te dire si c'est vrai mais c'est ce qu'on dit."

Il vient d'ailleurs voler un petit baiser à son coréen, profitant des quelques secondes de silence pour reposer ses oreilles, sans doute que le félin est partit chercher de nouvelles munitions pour attaquer cette pauvre porte. C'est à se demander comment il fait, pour ramener tout ça et surtout, les envoyer sur la porte avec ses petites pattes.

" Après, si tu as des boules quies, peut-être qu'on peut tenter de se faire une grasse mat... Quoique, il trouvera forcément un moyen de nous réveiller autrement. Fais-moi penser à ne pas laisser mes chaussures dans l'entrée la prochaine fois."

Et en disant ça, sa main part dans la nuque de Sílas, pour caresser tendrement sa peau, à la naissance de ses cheveux alors qu'Alaois referme doucement les yeux, n'arrivant pas encore à se réveiller totalement.

TW : ils sont trop mim's soyez pas jaloux

Revenir à la réalité est toujours difficile pour celui qui s’évertue à la fuir, usant et abusant de substances qui sont aussi factices que les lauriers récoltés lors de sa précédente vie, mais en ce matin-là, en ouvrant les yeux sur le décor pourtant familier de sa chambre paisible, en sentant la présence rassurante de son petit-ami logé entre ses bras, Sílas a l’impression que quelque chose est diamétralement différent par rapport à la veille ; c’est perturbant, quelques secondes, puisqu’il n’est pas suffisamment coutumier des élans suaves pour ne pas s’en étonner avec une candeur nouvelle, mais il s’emploie à se familiariser avec le fait d’éprouver de tels sentiments à l’égard de celui qui peine à s’éveiller. "Mais... ce n'est pas encore l'heure..." sonne entre leurs deux corps endormis comme une plainte enfantine, suffisamment éloquente pour que le coréen courbe ses lèvres dans un doucereux sourire en soufflant lentement par le nez ’’Parce que tu sais quelle heure il est, toi ?’’ lui ne le sait pas mais n’a aucune envie de partir à la recherche de son téléphone pour s’enquérir de l’heure, car ses deux mains ne veulent pas quitter la peau de l’être aimé, sur laquelle ses doigts ne cessent de vagabonder en distillant mille caresses. Et si le vacarme provoqué par Icarus ne brise pas la bulle de tendresse formée dans leur chambre, au moins a-t-il le mérite de réveiller définitivement le plus âgé, qui ouvre enfin les yeux ; ceux de Sílas viennent les rencontrer en dérobant un sourire à ses lèvres, étant véritablement attendri de son air encore accaparé par le sommeil, suffisamment pour le convaincre que c’est la vision qu’il souhaite chérir jusqu’à la fin de sa vie. "Tu as bien dormi ?" jusqu’à maintenant, oui est la plus honnête des réponses qu’il voudrait donner mais, comme il s’attache à ignorer le chat grognon qui exécute des miracles pour provoquer toujours plus de bruit, il préfère hocher son menton de haut en bas en se collant davantage contre le bouclé, comme si cette proximité physique suffisait à lui faire oublier que les ennuis ont déjà commencé pour eux. ’’Mieux que d’habitude en tous c… Il est infernal… Ah mais ça te fait rire ?’’ poussant ses lèvres en avant dans une petite moue boudeuse, presque déconfite dans la mission visant à ignorer le félin contrarié, il attrape la bordure de la couette pour les recouvrir entièrement, se cachant ainsi sous le tissu dans une piètre tentative de prolonger ce moment de calme outragé. ’’On est d’accord que ça ne change rien, mais faisons comme si avant que j’aille le mettre dans le four.’’ faire disparaître Icarus ferait disparaître le problème, c’est une logique qui se tient mais qui sera difficilement défendable devant un tribunal. "Il parait qu'au gout, ça ressemble à du poulet..." espaçant ses lèvres sous la surprise, Sílas cligne plusieurs fois des yeux avant de froncer les sourcils, ne sachant pas tellement si l’information balancée de bon matin est sérieuse ou non, et ne sachant pas tellement s’il souhaite qu’elle le soit "Je ne pourrais pas te dire si c'est vrai mais c'est ce qu'on dit. » c’est en partie rassurant — principalement pour Icarus, mais le coréen roule sur le flanc pour se tourner vers son petit-ami, appuyant son coude entre leurs deux oreillers pour que sa main puisse soutenir sa tempe ‘’Tu fréquentes des gens bizarres, quand même… Tu connais des gens qui ont déjà mangé du chat ?’’ la preuve qu’on n’a pas toujours les amis qu’on mérite, du moins, il l’espère !

"Après, si tu as des boules quies, peut-être qu'on peut tenter de se faire une grasse mat..." Il a de l’espoir, Cat, peut-être un peu trop pour le coréen qui courbe ses sourcils en paraissant peu convaincu. "Quoique, il trouvera forcément un moyen de nous réveiller autrement. Fais-moi penser à ne pas laisser mes chaussures dans l'entrée la prochaine fois." il bug, Sílas, comme un ordinateur qui plante après l’ouverture successive de 67 onglets ’’Mais euh… On les mettra où, alors ?’’ non pas que ça l’angoisse (si) mais il va falloir qu’il se prépare psychologiquement (il ne le fera pas). ’’Bon, je crois qu’on n’a plus trop le choix…’’ s’avouant vaincu puisque son chat tambourine contre la porte en hurlant à pleins poumons, le musicien apporte sa main libre contre la joue de Cat avant de se pencher auprès de son visage pour déposer un léger baiser sur ses lèvres, peut-être, pour leur donner un peu de courage. ’’Debout !’’ repoussant la couette de sa main libre, il bascule ses jambes hors du lit afin de s’asseoir au bord de ce dernier, courbant légèrement le dos pour attraper son téléphone posé sur la table de chevet, confirmant alors les dires de Cat puisque, effectivement, il est beaucoup trop tôt. ’’Il se réveille à quelle heure, Bart ?’’ tournant son menton pour voir par-dessus son épaule, il arque l’un de ses sourcils d’un air amusé, preuve qu’il a - encore - une idée à la con en tête. ’’Va ouvrir toi, je veux voir s’il fait un arrêt cardiaque en te voyant…’’

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"Trop tôt pour quitter tes bras...." sera la seule réponse pour la question de l'heure, parce qu'il ne veut pas bouger, la preuve, il vient resserrer un bras autour de la taille du coréen après s'y être glissé. Il était bien trop tôt pour quitter Sílas, ce lit, regarder son téléphone et surtout, affronter le terrible félin qui tentait, semble-t-il, de défoncer la porte. Alaois vient tout de même quitter le pays des rêves, rouvre les yeux pour plonger ses iris dans ceux de l'homme contre lui, bien que son regard est vite attiré par le sourire qu'il voit naitre sur les lèvres de l'aéromancien, c'était vraiment une très jolie vision et Cat était prêt à tout, ou presque, pour le voir à chaque réveil. Son sourire s'agrandit, quand le serveur lui confit qu'il a mieux dormit que d'habitude, même s'il laisse bien vite un rire remplir la pièce face à la persévérance d'Icarus contre cette pauvre porte.

"Mieux vaut en rire qu'en pleurer, non ? "

Petit sourire amusé alors qu'il se retrouve maintenant sous la couette, qui semble être leurs rempart contre le bruit désagréable. Mais c'est la réaction de son petit-ami qui le fait plus sourire, quand il lui annonce que, parait-il, le chat à le goût de poulet, même si lui n'a jamais vraiment été tenté par l'expérience.

" J'ai fréquenté des gens bizarres, oui, mais à connaissance, aucuns n'a mangé du chat... c'est plus une légende urbaine, je dirais ? "

Il se fait un peu plus pensif, d'où est-ce qu'il tenait cette information déjà ? Dans tous les cas, il revient bien vite sur un sujet beaucoup plus d'actualité, en même temps, le chat de son homme ne semble toujours pas être fatigué, ce qui l'amène à avoir une réflexion qui semble faire monter l'angoisse chez Sílas, ce qui était loin d'être son but.

" Je ne sais pas... dehors peut-être ? Je n'aurais qu'à voler ensuite... sinon, on pourra toujours aller chez moi mais..... Monsieur aigri n'aimera peut-être pas cette idée... "

En tout cas, le répit semble fini, Icarus ne lance plus rien, mais hurle derrière la porte, signe que plus le temps avance, pire c'est. Le bouclé grigne tout de même un peu, ne voulant pas encore se lever alors qu'il observe le dos de Sílas.

" Tard ? Il aime les grasse mat, lui...."

Comparé à un autre familier... Alaois finit par se redresser, part se coller au coréen par derrière, déposer ses lèvres sur son épaule, son cou puis sa joue avant de se lever définitivement, partant vers la porte, déjà amusé et impatient de voir la réaction du terrible réveil ambulant, le brun attend d'ailleurs un moment où le chat recommence son manège pour ouvrir la porte d'un coup, l'observant avant un grand sourire.

" Bonjour Icarus, je ne te pensais pas si matinal. "

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"Trop tôt pour quitter tes bras...." résonne à ses oreilles avec une douceur à laquelle il n’est pas suffisamment habitué pour ne pas s’en étonner, si bien que, dans un réflexe inconscient, il lève d’abord les cils pour observer le beau visage de son interlocuteur, sans savoir, de prime, s’il le dit avec sarcasme ou non. Il n’a jamais vraiment été choyé de la sorte, Sílas, autrement que par les mots et les gestes tendres de sa soeur aînée, puisque sa mère n’a point daigné lui transmette un héritage suffisamment doucereux pour qu’il s’en souvienne, et que les amants qui ont partagé ses nuits n’ont jamais réussi à l’émouvoir de la sorte. Alors il ne sait pas comment réagir — ni même s’il doit réagir, alors il se contente d’observer son petit-ami en lui adressant un sourire qui apparaît comme attendri, ne trouvant rien de suffisamment probant à répondre malgré son envie de formuler la réciprocité qu’il ressent.

Heureusement, Icarus est un bon moyen de dévier le sujet des sentiments, les martèlements répétés contre la porte obligeant les deux hommes à rompre la bulle d’intimité qu’ils avaient créé pour se protéger du monde extérieur, mais si cela agace fortement le plus jeune, l’autre ne tarde pas à s’en amuser "Mieux vaut en rire qu'en pleurer, non ?" - ’’Non’’ qu’il répond sans délai en faisant une petite moue boudeuse, n’ayant pas suffisamment de patience au réveil (en général non plus, certes) pour trouver que l’attitude capricieuse et intrusive de son familier recèle quelque chose d’amusant. ’’Il m’énerve.’’ marmonne-t-il d’une petite voix en s’attachant à garder la couette au-dessus de leurs crânes, sans que l’épaisseur de cette dernière ne camoufle le grabuge dans le couloir. Mais le coréen s’emploie à l’ignorer du mieux qu’il peut en se concentrant plutôt sur la conversation tenue par le bouclé, conversation qui lui fait plisser les yeux en même temps qu’il fronce ses sourcils, ne sachant pas tellement si la perspective de manger du chat lui coupe l’appétit ou lui donne des idées concernant le sien, de chat "J'ai fréquenté des gens bizarres, oui, mais à connaissance, aucuns n'a mangé du chat... c'est plus une légende urbaine, je dirais ? » il grimace davantage en papillonnant des cils à plusieurs reprises, ne pouvant s’empêcher de se demander si c’est vrai, mais n’ayant pas le courage de vérifier. ’’Je ne sais pas si c’est écoeurant ou si c’est la solution à notre problème du jour.’’ faisant mine d’hésiter durant quelques secondes, il finit par détacher lippes l’une de l’autre pour offrir un sourire mutin à son petit-ami.

Enfin, le sourire perdure jusqu’à ce qu’on évoque le fait de ne déplacer les chaussures qui sont entreposées dans l’entrée… Est-ce que Cat imagine pouvoir les ranger ailleurs dans l’appartement ? Dans ces cas-là, il faut un meuble dédié à ça. Mais il ne faut pas marcher jusqu’à ce meuble avec les chaussures : il faut les enlever dans l’entrée et les tend à la main jusqu’au fameux meuble. C’est ce plan qui s’établit déjà dans son esprit maniaque pendant qu’Alios se met à parler, si bien qu’il n’entend que la fin de sa phrase "(...) mais..... Monsieur aigri n'aimera peut-être pas cette idée..." quelle idée ? comme l’idiot du village n’a rien entendu, il ne peut pas vraiment être sur que le chat aigri aura cette réaction mais, comme Icarus n’aime pas grand-chose, il ne prend pas trop de risque en affirmant que ’’Il y a des chances pour que ça ne lui plaise pas, ouais…’’ il s’est rattrapé mieux que Neo dans Matrix, mais cela ne l’empêche pas de pincer le coeur de sa lèvre inférieure en espérant que Cat ne devine pas la supercherie.

Bart aime les grasses mat, ce qui veut dire qu’il va le réveiller en allant frapper à sa porte, pas de quoi le mettre de bonne humeur pour la suite, donc, mais cette perspective ne l’effraye pas suffisamment pour qu’il veuille troquer sa place contre celle de Cat. ’’Lequel de nous deux est le plus à plaindre, selon toi ?’’ demande-t-il sur un ton plaisantin, en tournant lentement son menton vers le bouclé pour déposer, à son tour, un baiser contre les coins de ses lèvres, le regardant ensuite s’éloigner avec un brin de regret, puisqu’il aurait aimé que leur premier réveil ensemble soit plus long et serein mais… "Bonjour Icarus, je ne te pensais pas si matinal." le chat, affichant une mine grise qui exprime clairement sa contrariété, pénètre dans la chambre sans qu’on l’y invite, se contentant de lancer un regard furieux en direction de celui qu’il considère comme un intrus ’’Qu’est-ce qu’il fout ici ?’’ puisqu’il ignore complètement Cat et parle même de lui comme s’il n’était pas là, Sílas hausse ses sourcils en lançant un regard joueur vers Cat, ne tardant pas à dire ’’En fait… Comment dire…’’ tout en parlant, il se lève du lit pour aller attraper un sweat au-hasard dans sa penderie, sans perdre son sourire espiègle ’’C’est Cat qui va tout t’expliquer ! Moi, je vais chercher Bart.’’ enfilant son sweat à la hâte malgré les remarques acerbes d’Icarus, qui le somme de rester ici et de ne pas le laisser seul avec leur invité, le coréen ne prend pas la peine de lui répondre mais passe plutôt à côté de Cat pour déposer un baiser contre sa joue avant de filer dans l’entrée pour enfiler ses vans, et quitter l’appartement en songeant qu’il va leur falloir du courage. Surtout à Cat. ’’C’est quoi cette histoire, encore ?’’ assis avec les deux pattes avant raides, il se tient droit comme un piquet face à Cat, étant néanmoins obligé de lever son museau vers le haut pour le toiser avec froideur, attendant sa réponse en montrant ses deux canines, pour bien faire comprendre qu’il n’est pas d’humeur à plaisanter.

Mais de son côté, Sílas ne plaisante pas non plus, si bien qu’il ne fait pas le fier en toquant contre la porte de l’appartement occupé par Cat et Bart, ses lèvres roulant même l’une contre l’autre tandis qu’il se demande, avec une pointe d’appréhension, comment le raton va le recevoir… surtout s’il le réveille…

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Une nouvelle fois, il laisse un rire s'échapper quand il voit la moue boudeuse de son petit ami, Alaois vient tout de même tenter de l'apaiser, une main venant doucement caresser une des joues de Silas, détournant la conversation pour éviter qu'il ne commette vraiment l'irréparable pour ce pauvre félin en colère. " En vrai, je suis certain qu'il finirait par te manquer, tu ne pourras plus médire avec lui, sur les autres." qu'il lui répond avec taquinerie alors qu'une conversation plus sérieuse s'impose ensuite, tout partant des chaussures qu'Icarus avait vu dans l'entrée... S'ils avaient été chez Cat, ça ne se seraient pas passé comme ça et si l'autre sorcier semble d'accord avec ce qu'il dit, le bouclé ce n'est pas bien sûr qu'il se soit réellement certain qu'il ait réellement percuté le sens de la conversation... Mais ce n'est pas grave, ce n'était pas un sujet urgent ou du moins, pas autant que celui de ce chat qui faisait plus de bruit qu'un troupeau d'éléphants. Cat vient chercher un peu de réconfort auprès de son homme, souriant tendrement en sentant son baiser être rendu, même si bien vite, la malice revient sur son visage, alors qu'il s'approche de la porte. " Je dirais qu'on est tous les deux à plaindre, mais sur des domaines différents... "

Et enfin, Alaois ouvre la porte saluant le familier qui lui, semble l'ignorer royalement, mais tant mieux dans un sens ? Peut-être qu'il pourrait ainsi aller chercher Bart et ainsi échapper au dragon de ces lieux... Seulement, Silas se fait plus rapide, attrape les vêtements qu'il lui faut avant de disparaître, laissant ainsi Cat seul, avec un chat qui commence vraiment à s'impatienter... Très bien, il avait compris, il allait le faire, mais il allait demander réparation en baisers parce que tout de même, Icarus était un peu flippant, avec ses deux canines de sorties. "Hm... Eh bien... il semblerait qu'on sorte ensemble ? " Autant être direct, non ? Vu que le familier n'avait pas l'air d'être d'humeur à trop attendre encore. "Et on a voulu passer notre nuit ensemble après le boulot....?" Encore une fois, c'était la stricte vérité, on ne pourrait pas lui reprocher d'avoir dit n'importe quoi sur ce coup-là.


Ouvrant la porte à peine le dernier coup se fait entendre, un pauvre Raton laveur, vêtu de son pyjama rayé bleu et blanc, son bonnet de nuit assortit sur la tête et nounours à la patte, se précipite sur Silas, attrapant le pantalon de celui-ci, comme un enfant apeuré dans les jupons de sa mère.

" Par tous les sorciers !!! Te voilà enfin !!! J'ai cru que j'allais mourir, tu te rends compte ? ALAOIS N'EST PAS RENTRÉ !! LE Lit est VIDE !!! Il n'y a pas de mot, pas de message sur le téléphone. IL M'A ABANDONNÉ, C'EST ÇA ??? IL NE VEUT PLUS DE MOI PARCE QUE J'AI MIS TOUTE MON ASSIETTE À LA POUBELLE C'EST ÇA ?? Ou alors parce que j'ai mangé toutes les céréales ??? Mais je savais pas que c'était pour la semaineeeeeee. Enfin si, mais voilà, j'avais trop faim, mais du coup, il m'aime plus ??? Qu'est-ce que je vais devenir moi ??? Je vais mourir, c'est ça ? IL VA ME LAISSER MOURIR ???? Je sais pas faire à manger moi et j'ai déjà mangé les pizzas dans le congélo... en plus, je me suis brûlé REGARDE TU CROIS QUE C'EST GRAVE ???  "

Et après avoir montré sa pauvre patte, le rongeur se laisse tomber par terre, pleurant à chaude larme presque.

" JE VAIS MOURIR PARCE QUE MON SORCIER M'AIME PLUS, il m'a jamais aimé de toute façon, j'en étais sûr !! Il me disait le contraire, mais la preuve !!! Il m'envoie son pote pas si pote plus que pote POUR VENIR ME CHERCHER TU VAS ME METTRE A LA FOURRIÈRE C'EST CA ??? "

Le voilà qui relève le menton ensuite pour regarder l'aéromancien, semblant vouloir l'apitoyer pour pas que ce dernier n'aille l'abandonner dans une fourrière, justement, avant qu'une idée ne lui traverse l'esprit.

" Oh mais non !! Tu me ferais jamais ça !! Tu es venu me recueillir pare que tu trouves que le comportement de mon sorcier est vraiment problématique et que tu m'apprécie et que tu peux pas me laisser disparaître !! Promis, je serais gentil, je ferais tout ce que tu me dis et je prendrais des bains tous les jours si tu veux et je ferais attention à pas mettre de la nourriture partout quand je mange ET JE PROMET DE PAS ÉCOUTER MES FILMS TROP FORT SILAS ALAOIS ME MANQUE POURQUOI IL EST PAS LÀ POURQUOI C'EST UN SALAUD AVEC MOI. "

Enserrant la jambe du coréen, le pauvre animal n'écoute rien ni personne, alors que les voisins commencent à se demander ce qui se passe.

" Heureusement que tu es venu me sauver, Silas, sinon je serais mort de faim et de déshydratation dans cet appartement, seul, comme je l'ai toujours été, je commence même à voir des étoiles tant mon pauvre corps de raton me lâche..."

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Conscient que la lâcheté est la forme de courage la plus avantageuse (pour lui), Sílas n’a pas vraiment hésité avant d’abandonner son petit-ami face au dragon qu’est son familier, adoucissant la séparation et le piège par un baiser dérobé au coin de ses lèvres en se disant, avec une naïveté presque enfantine, que ce sera bien plus facile de son côté. S’il avait su !

S’il cogne calmement contre la porte de l’appartement qu’il connait par coeur, il ne s’attend pas à ce que celle-ci s’ouvre avant même qu’il n’ait le temps d’éloigner sa main du panneau de bois, si bien qu’il espace ses lèvres de quelques degrés en baissant le menton vers le petit raton — adorablement vêtu d’ailleurs, qui s’agrippe à son pantalon comme un naufragé désespéré s’accroche à une bouée de sauvetage. ’’Euh…’’ - "Par tous les sorciers !!! Te voilà enfin !!! J'ai cru que j'allais mourir, tu te rends compte ? ALAOIS N'EST PAS RENTRÉ !! LE Lit est VIDE !!!’’ et il sait pourquoi : le sien ne l’était pas du tout cette nuit ! "Il n'y a pas de mot, pas de message sur le téléphone. IL M'A ABANDONNÉ, C'EST ÇA ??? IL NE VEUT PLUS DE MOI PARCE QUE J'AI MIS TOUTE MON ASSIETTE À LA POUBELLE C'EST ÇA ??’’ ses lèvres se séparant pour l’ébauche d’un sourire nerveux, parce qu’il est un peu dépassé par les évènements et pas assez réveillé pour rattraper son retard sur ces derniers,’mais il tend une main vers le familier de Cat comme pour essayer de l’interrompre, en vain puisque le poilu est monté sur des ressors diaboliques "Ou alors parce que j'ai mangé toutes les céréales ??? Mais je savais pas que c'était pour la semaineeeeeee. Enfin si, mais voilà, j'avais trop faim, mais du coup, il m'aime plus ??? Qu'est-ce que je vais devenir moi ??? Je vais mourir, c'est ça ? IL VA ME LAISSER MOURIR ????’’ - ’’Non bien sûr que non il ne…’’ ferait jamais ça mais ce n’était sûrement pas une question qui attendait une réponse puisque Bart ne lui laisse pas l’opportunité d’achever la sienne ’’Je sais pas faire à manger moi et j'ai déjà mangé les pizzas dans le congélo... en plus, je me suis brûlé REGARDE TU CROIS QUE C'EST GRAVE ??? ’’ avec sa frimousse de peluche, il lui tend sa petite patte blessée pour que le musicien, s’était agenouillé pour être à sa hauteur, pousse ses lèvres en avant dans une petite moue attendrie ’’Non, c’est superficiel !’’ il se veut rassurant en affichant un sourire jovial mais ce n’est probablement pas ce que le raton attendait, puisqu’il poursuit sa mascarade en se jetant au sol en hurlant comme un loup sous une pleine lune ’’JE VAIS MOURIR PARCE QUE MON SORCIER M'AIME PLUS, il m'a jamais aimé de toute façon, j'en étais sûr !! Il me disait le contraire, mais la preuve !!! Il m'envoie son pote pas si pote plus que pote’’ qui lui dit ? ’’POUR VENIR ME CHERCHER TU VAS ME METTRE A LA FOURRIÈRE C'EST CA ???’’ - ’’Ça existe ?!’’ affichant la mine de ‘’pourquoi personne ne me l’a jamais dit’’, il garde ses sourcils froncés en toisant le raton, qui se redresse finalement. ’’Oh mais non !! Tu me ferais jamais ça !! Tu es venu me recueillir pare que tu trouves que le comportement de mon sorcier est vraiment problématique’’ puisqu’il a laissé un client le draguer hier soir, Sílas est totalement d’accord : le comportement de Cat est problématique ! ’’C’est peut-être lui qu’on devrait mettre à la fourrière !’’ ce n’est pas le moment de faire de l’humour mais il le fait quand même, sans grand succès puisque son public est sur un autre registre : celui des larmes. ’’et que tu m'apprécie et que tu peux pas me laisser disparaître !! Promis, je serais gentil, je ferais tout ce que tu me dis et je prendrais des bains tous les jours si tu veux et je ferais attention à pas mettre de la nourriture partout quand je mange ET JE PROMET DE PAS ÉCOUTER MES FILMS TROP FORT SILAS ALAOIS ME MANQUE POURQUOI IL EST PAS LÀ POURQUOI C'EST UN SALAUD AVEC MOI.’’ clignant plusieurs fois des cils, il fixe Bart en attrapant sa lèvre inférieure entre ses premières dents, ne sachant pas tellement la posture à adopter pour calmer la situation. Il aurait dû rester avec Icarus. Il maîtrise mieux la colère que les larmes. ’’Heureusement que tu es venu me sauver, Silas, sinon je serais mort de faim et de déshydratation dans cet appartement, seul, comme je l'ai toujours été, je commence même à voir des étoiles tant mon pauvre corps de raton me lâche...’’ Il a son brevet de secourisme mais il n’est pas vraiment tenté par le bouche-à-bouche avec Bart, alors il opte pour la seconde option : ’’Il était avec moi.’’ c’est assez explicite ? ’’Il a dormi chez moi, c’est pour ça qu’il n’était pas là ! Il ne t’a pas abandonné, il s’est juste endormi… chez moi.’’ techniquement, ce n’est pas un mensonge, c’est une façon de dépeindre la réalité : Cat a dormi dans son lit, lit qui est dans sa chambre, chambre qui est dans son appart, son appart qui est chez lui. Imparable. ’’Il est en train de faire des crêpes, tu viens avec moi.’’ et puisque c’est moins une invitation qu’une question, il se redresse en tendant ses bras pour attraper le raton, en zieutant sur le nounours qu’il traîne avec lui. ’’Il vient avec nous, celui-là ?’’ il attend que Bart lui donne une réponse, qui l’incite à emporter ou non le doudou avec eux : direction, chez lui !


En attendant que son sorcier revienne, c’est sur celui qui reste que le Chat passe ses nerfs, en le toisant d’un oeil mauvais et en ne dissimulant rien de son agacement quant à cette situation qu’il a vu venir — il avait prévenu Bart et l’avait enjoint à monter un plan pour les séparer avant qu’il ne soit trop tard, et force est de constater qu’il avait raison mais, qu’une fois encore, personne n’a voulu l’écouter ! "Hm... Eh bien... il semblerait qu'on sorte ensemble ?" s’il avait des sourcils, il les froncerait très fort, Icarus, mais à défaut, il plisse ses paupières en montrant ses canines sans même s’en apercevoir "Et on a voulu passer notre nuit ensemble après le boulot....?" - ’’Je croyais que vous étiez amis ? C’était donc un mensonge.’’ c’est plus un constat qu’une véritable question, et comme ça l’énerve de devoir lever le menton pour le regarder — ce qui est très humiliant, il grimpe sur la commode afin d’être à sa hauteur. ’’Qu’on se mette d’accord : je ne le suis pas. C’est vraiment n’importe quoi. D’ailleurs, c’est légal de sortir avec son employé ? T’es son supérieur, c’est quand même étrange je trouve….’’ marquant une petite pause, Icarus poursuit en lui coupant la parole s’il ose ouvrir la bouche ’’Je tiens à dire que vous n’allez pas du tout ensemble, en plus. Vous êtes très mal assortis, je suis sûr que tu trouveras quelqu’un d’autre qui te conviendra mieux.’’ après les canines dévoilées, on peut croire qu’il tente de sourire, le Chat qui ne le quitte pas des yeux et qui a les oreilles dressées pour mieux capter les réponses de son interlocuteur, qu’il se plait à interrompre ’’Je ne te retiens pas, du coup. Tu sais où est la sortie.’’ au cas-où, il précise, en sautant du meuble pour le conduire vers l’entrée : ’’C’est par-là, viens j’te montre !’’ mais peut-être que les voix de Sílas et Bart, qui s’élèvent sur le palier, le feront changer d’avis… Ou pas.

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" Comment ça avec toi ????" Bart s'indigne, pose sa main sur son cœur, il semble choqué par cette annonce, comment ça, Alaois était chez lui ?? Comment ça, il avait dormit toute la nuit chez lui ? C'était si louche comme histoire et ça, le raton s'en rend encore plus compte quand on lui sert l'excuse du "il s'est endormit." Il était un peu béta, Bart, mais pas au point d'être pris pour une pizza de seize semaines. " Mon sorcier ne s'endort jamais n'importe où, comme ça.... Tu lui as fais quoi ? Drogue ? Potion d'amour ? Jte préviens, il est chiant, c'est pas un bon parti." Pourtant, il se laisse porter, quand on vient le prendre dans les bras, même s'il regarde de manière mauvaise Sílas, Vraiment, il ne comprenait pas ce qu'il s'était passé.... Mais l'annonce des crêpes vient quelques peu adoucir son regard, alors qu'il demande à prendre le pauvre doudou abandonné sur le sol. Et pendant toute la route, le familier posa mille et une question au serveur, pour tenter de savoir pourquoi EXACTEMENT le bouclé avait dormit chez lui, abandonnant ainsi sa boule de poils derrière.


Attendant sa sentence, Cat reste silencieux ensuite, fixe le félin en se demandant s'il allait l'attaquer ou autre après cette révélation, mais la réponse est plutôt ... neutre ? Ça cachait quelque chose... " En soi, non... on était amis, mais cette nuit, on s'est rendu compte qu'il y avait plus." Parce que visiblement les deux étaient assez idiots pour ne pas le voir du premier coup, étant obligé d'avoir une dispute pour enfin avouer leurs sentiments et le reste... Mais ça, Icarus n'avait pas besoin de le savoir. Ses yeux suivent le félin qui monte d'ailleurs sur la commode, pour être à la même hauteur, c'est vrai que c'était plus pratique. Et puis, le petit monologue du chat fait doucement rire Cat, un peu nerveusement d'ailleurs. Son petit ami était vraiment un lâche... il espérait que Bart ne lui facilitait pas la tâche de son côté. " C'est légal, tant que ça ne perturbe pas l'entreprise. Je comprends tes inquiétudes pour Sílas ." Parce que, de toute évidence, ça ne pouvait qu'être ça... Le familier ne pouvait pas tant le détester, si ? " Mais qu'importe ce que tu penses, j'aime Sílas , pour qui il est et je n'ai pas l'attention de le lâcher comme ça. Désolé que ça ruine tes plans." Mais il n'a pas le temps de dire autre chose, déjà le félin reprend la parole, le guide vers la sortie.

Et si au début, Alaois le suit docilement, il dévie rapidement vers la cuisine, venant prendre ce dont il a besoin pour commencer ses crêpes, alors qu'il entend Bart au loin. D'ailleurs, la porte ne tarde pas à s'ouvrir le rongeur saute littéralement des bras de son taxis humain pour se précipiter vers son sorcier, qui le prend directement dans ses bras. " Alaois !! Dis-moi ce qu'il t'a fait ?? Tu vas bien ??? Tu es toi ? C'est quoi mon surnom ultra secret ? NE LE DIS PAS À VOIX HAUTE." Pourquoi est-ce que les deux familiers semblaient contre leurs unions ? La discussion allait être compliqué.... " Tout vas bien, Bart, Sílas ne m'a rien fait, je suis moi-même, je ne dirais pas ton surnom secret, mais ça commence par S. Tu veux des crêpes ? " " NON JE VEUX SAVOIR CE QU'IL T'A FAIT !! ", vraiment, entre Icarus et maintenant Bart, l'aéromancien commençait à avoir mal à la tête... " Ok, on va t'expliquer, mais je fais le petit-déjeuner avant..."

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’’Comment ça avec toi ????’’ il ne sait pas trop s’il doit répéter ce qu’il vient de dire, Sílas, et il hésite quelques secondes en plissant légèrement ses paupières et en faisant rouler ses lèvres l’une contre l’autre, sachant fort bien que chaque prise de parole équivaut à une prise de risque, puisqu’il est gravement malhabile avec les mots sauf lorsqu’il s’agit d’être acerbe ’’Mon sorcier ne s'endort jamais n'importe où, comme ça.... Tu lui as fais quoi ? Drogue ? Potion d'amour ?’’ il a bien envie de plaisanter sur le fait qu’il le séquestre dans sa chambre en ce moment même, mais il a comment l’impression que ce n’est pas franchement le moment de brandir son humour comme défense ’’Jte préviens, il est chiant, c'est pas un bon parti.’’ - ’’C’est clair qu’il est chiant’’ …il l’a dit à voix haute ? ’’Fin, j’veux dire…’’ vu que c’est très précisément ce qu’il voulait dire, il lui faut trouver autre chose pour adoucir l’aveu et aucune idée miraculeuse ne lui vient ’’Ça fait son charme.’’ puisque c’est la stricte vérité, il se contente de renifler discrètement avant de porter le raton dans ses bras, sans oublier le doudou abandonné sur le sol. ’’Il t’expliquera mieux que moi !’’ ce qui n’est pas du tout difficile, tout le monde est d’accord, et c’est pourquoi il s’efforce de rester vague sur le trajet menant à son appartement, n’ayant aucune envie d’annoncer la nouvelle lui-même ; il le ferait avec beaucoup de diplomatie et délicatesse que son petit-ami, et puisque Bart est une drama queen qui ne s’ignore pas, il est sûrement préférable d’emprunter la voie de la finesse.


Il désapprouve, Icarus, et il ne cache rien de la contrariété que cette relation lui procure, lui qui n’est pas habitué à devoir partager son sorcier de cette façon. ’’En soi, non... on était amis, mais cette nuit, on s'est rendu compte qu'il y avait plus.’’ qu’est-ce que cela veut dire, au juste, plus ? Quoique ça veuille dire, ça ne lui plaît pas. ’’De toute façon, c’est jamais sérieux avec lui je préfère te le dire. C’est dommage de gâcher votre amitié.’’ plantant ses yeux dans ceux de Cat, le Chat ne faiblit pas lorsque son interlocuteur fait de la résistance, ne se laissant nullement impressionner ou distraire par ses tentatives d’intimidation, à son plus grand regret ’’Mais qu'importe ce que tu penses, j'aime Sílas , pour qui il est et je n'ai pas l'attention de le lâcher comme ça. Désolé que ça ruine tes plans.’’ - ’’T’es pas du tout désolé.’’ il le dit d’un ton mauvais,  sans rien cacher de l’agacement que cette conversation et cette situation lui procure, si bien qu’il décide qu’elle a duré depuis assez longtemps et qu’il est l’heure pour le bouclé de décamper ; sans attendre, il décide donc de l’accompagner jusqu’à la sortie mais perd sa cible en route, puisque Cat décide de s’enfuir dans la cuisine ’’Tu vas où ????!’’ qu’il vient presque lui aboyer dessus en grimpant sur le comptoir de la cuisine, de plus en plus contrarié. ’’Tu mets quelque chose dans tes crêpes, c’est ça ? Un truc pour modifier son comportement. Je le sais.’’ sa théorie n’a pas le temps d’être confirmée ou infirmée puisque la porte s’ouvre pour permettre à Sílas et Bart de faire leur entrée.

D’abord rassuré de n’entendre aucun éclat de voix dans son appartement, il abandonne ses chaussures dans l’entrée tout en refermant la porte de sa main libre, avant de partir en direction de la cuisine… Le silence est alors remplacé par la cacophonie des familiers hurlant sur leurs sorciers, et Icarus beugle tellement dans les oreilles de Sílas que celui-ci n’entend même pas les paroles de Bart, qu’il pense être sensiblement proche de celles prononcées par le Chat qui le pointe de sa patte poilue, avec des yeux lançant des éclairs coléreux ’’Je peux savoir ce qu’il fout dans la cuisine ? Pourquoi il est encore là ?’’ retirant sa veste tout en se hissant sur l’un des tabourets qui borde le comptoir, le coréen lève le menton pour zieuter par-dessus ce dernier, disant ensuite d’un ton aussi nonchalant que possible ’’Il prépare la pâte pour les crêpes.’’ - ’’C’est pas ce que je veux dire, et tu le sais.’’ bien sûr qu’il le sait, mais il ne parvient pas vraiment à prendre cette insurrection  au sérieux, si bien qu’il joint ses lèvres dans un sourire avant de lever les yeux vers la silhouette de son petit-ami, qu’il caresse du regard sans trop se cacher ’’On les met dehors maintenant ou on attend encore un peu ?’’ heureusement que c’est Cat qui est chargé de mener la discussion…

TW : un chat fan de Terminator

" Non, c'est vrai." Alaois réplique avant de suivre le chat qui semble vouloir lui montrer où était la sortie, c'est vrai qu'il aurait pu oublier, ne sait-on jamais. Seulement, arrivé près de la cuisine, Cat décide de n'en faire qu'à sa tête, fait comme chez lui alors qu'il cherche les ustensiles et différents ingrédients pour faire les fameuses crêpes promises. Icarus n'est pas content, il l'est rarement de toute façon, mais le voici qui monte sur le comptoir, royalement ignoré par l'aéromancien qui continue ses affaires, un grand sourire venant illuminé son visage, lorsqu'il entend la porte d'entrée d'ouvrir, il est heureux de revoir Sílas, non pas qu'il soit partit bien longtemps, mais ... cet échange avec le félin lui avait donné l'impression de durer des heures. Bien sûr, la joie est de courte durée, quand il voit Bart sauté des bras du coréen, pour se diriger vers lui, d'un air très mécontent.

" Alors c'est là que tu te cachais ?? Tu te rends pas compte de la peur que j'ai eu, moi, toute la nuit, MÊME PAS UN MESSAGE j'ai cru que tu m'avais abandonné, tu aurais pu prévenir ! Franchement, je t'ai connu plus prévenant, il t'a drogué, c'est ça ??? Il t'a jeté un, sort ? Tu fais quoi, des crêpes en plus ? HEUREUSEMENT QUE Sílas EST VENU ME SAUVER HEIN. "
" C'est moi qui lui ait demandé d'aller te chercher pendant que je commençais les crêpes. "
" Oui ben quand même !! Je te déteste !! Fais-moi monter sur ce fichu comptoir, il faut que je parle avec Icarus, parce que là, FRANCHEMENT vous abusez !!  "

Le bouclé roule des yeux, attrape le familier pour l'aider à monter sur le comptoir, le laissant rejoindre l'autre animal présent qui discute, ou dispute plutôt, son sorcier. D'ailleurs, en sentant le regard son homme sur lui, le sorcier se détourne, vient chercher ses yeux des siens avant de lui sourire doucement, oubliant quelques secondes le brouhaha qui les entoure. " On peut attendre un peu, je pense ? Au mois le temps de leur dire ?" Parce que ça risquait d'être pire ensuite, après tout... " Ouais, nous dire quoi d'abord ?? Moi, je veux qu'on m'explique pourquoi tu as dormi ICI et pourquoi tu fais des crêpes comme si tu étais chez toi aussi, y a rien qui va ! " Jetant à nouveau un regard vers son petit-ami, Alaois demande, du regard, si Sílas était près pour tout ceci parce que visiblement, le moment fatidique était arrivé.

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La cacophonie de sa cuisine lui donne, un instant, la fine impression de ne pas être à sa place, dans un bouillon de sentiments qui pourrait le hâter vers une crise d’angoisse s’il n’essayait pas aussi fermement de relativiser ; les choses ne sont pas gravissimes mais c’est une configuration bien trop nouvelle qui s’établie, et il n’est pas vraiment sûr de savoir exactement comment réagir ni même s’il doit le faire, lui qui n’a jamais exprimé très clairement à sa mère que les filles ne lui éveillaient aucun intérêt, et qui n’a jamais présenté personne à sa soeur parce que le refus de s’engager est beaucoup plus confortable que la prise de risque qui vient avec les sentiments. Aussi, les reproches qui lui sont formulés alors qu’il s’installe derrière le comptoir lui font pincer le milieu de son nez entre son pouce et son index, dans une posture de lassitude qui tend vers la nervosité ’’J’ai compris, Icarus : tu désapprouves. J’ai saisi le message.’’ il est suffisamment clair, le message, et il ne permet aucun doute sur la dureté du jugement appliqué au choix qu’il vient de faire, et qui se fait également assaillir de de réprobations d’ailleurs ’’(…) Franchement, je t'ai connu plus prévenant, il t'a drogué, c'est ça ??? Il t'a jeté un, sort ? Tu fais quoi, des crêpes en plus ? HEUREUSEMENT QUE Sílas EST VENU ME SAUVER HEIN.’’ passer de potentiel agresseur à sauveur l’oblige à tordre sa bouche dans une grimace tandis qu’il envoie la pointe de sa langue vers ses dents du fond, dans une expression mi amusée et lassée ’’C’est avec plaisir’’ dit-il sans grande conviction, en appuyant son coude sur le comptoir pour que son menton vienne se nicher dans sa main, ignorant volontairement le débit de paroles absolument effarant du Chat qui ne le délaisse que lorsque l’autre familier le rejoint sur le comptoir, et qui se fait accueillir d’un ’’JE T’AVAIS PRÉVENU ET T’AS RIEN ÉCOUTÉ !!!!’’ plutôt acerbe. ‘’J’AVAIS RAISON DEPUIS LE DÉBUT, EST-CE QUE TU TE RENDS COMPTE DE TA CONNERIE MAINTENANT ? C’EST GÉNIAL HEIN, T’AS UNE IDÉE MAINTENANT GROS MALIN ?’’ Il hurle tellement fort, Icarus, que Sílas fronce les sourcils en reculant son menton de quelques degrés, finissant par se décaler de trois places pour finir à l’extrémité du comptoir pour reprendre sa même position, tâchant d’oublier les deux idiots qui se chamaillent non loin.

Et les yeux qui viennent croiser les siens l’aident à cet effort, puisqu’il est un ancrage doucereux auquel il s’accroche et qui le rassure sans même prononcer un seul mot. Sílas ne regrette pas de s’être engagé dans cette voie avec Cat — même s’il était loin de penser que leurs familiers réagiraient d’une manière aussi virulente, mais force est de constater que la partie n’a pas encore véritablement commencé que les difficultés sont déjà là ’’On peut attendre un peu, je pense ? Au mois le temps de leur dire ?’’ soupirant discrètement, il espace ses lèvres de quelques degrés pour répondre sur la positive mais il n’en a pas vraiment le temps, puisque cette demande n’a guère échappé à Bart ’’Ouais, nous dire quoi d'abord ?? Moi, je veux qu'on m'explique pourquoi tu as dormi ICI et pourquoi tu fais des crêpes comme si tu étais chez toi aussi, y a rien qui va !’’ les lèvres pincées, il mordille l’intérieur de sa joue sans déloger son regard de son petit-ami, sans véritablement savoir ce qu’il doit dire ou faire ; il n’y a pas un mode d’emploi pour ce genre de situation ? ’’Bon…’’ allongeant son bras sur le comptoir pour tendre sa main vers le bouclé tout en pivotant sur son tabouret pour se tourner vers les deux familiers, il racle brièvement sa gorge en fronçant ses sourcils, non pas sous la contrariété (quoique) mais bien sous l’hésitation et la concentration. ’’Vous avez déjà compris, rassurez-moi ? C’est ridicule ce qui se passe.’’ ce qui le conduit à se demander pourquoi il participe aussi docilement, mais bref ’’Vous voulez un dessin ? Parce que j’peux le faire, mais après j’vous fais bouffer le morceau de papier et croyez-moi, vous avez pas envie de finir étouffés sur le carrelage.’’ vu son niveau de diplomatie, il est peut-être temps que Cat reprenne le flambeau de l’annonce…

TW : *in love, qu'importe les félins rageux*

C'est un chaos sans nom, c'est le cas de le dire, voilà que les deux familiers se hurlent dessus, le félin accusant le rongeur de ne pas l'avoir écouté, le rongeur hurlant sur le félin que de toute façon, ils n'auraient rien pu y faire et que ce n'était pas la peine de lui crier dessus comme ça. Et bien qu'il soit un peu désespéré par cette situation, Alaois semble assez confortable ici, à continuer sa recette tout en disant aux deux zouaves de se calmer, d'un ton ferme mais doux à la fois . Mais il se doute bien que ce n'est peut-être pas dans les habitudes, à Sílas, parce que lui n'a pas grandi dans un foyer aussi chaotique que le sien. Alors forcément, l'aéromancien s'inquiète un peu, vient chercher les yeux de son petit ami pour lui offrir un sourire qui se veut rassurant : il ne le laissera pas seul face à tout ça, il est présent. Et s'il voulait attendre encore avant de mettre Icarus et Bart à la porte, le raton exige qu'on lui donne des réponses et après avoir lancé un regard interrogateur à son amant, Cat est surpris de voir que ce dernier commence cette conversation qu'il souhaitait éviter dans un premier temps. Alors, le sorcier se saisit de la main tendue vers lui, vient doucement la serrer, comme pour encourager son homme pendant cette partie compliquée. Et puis, un blanc. Icarus se mur dans le silence, mais son regard montre bien sa colère, Bart, lui, reste un peu interdit, avant de mettre ses mains sur ses joues, semblant très heureux de la nouvelle qu'il semblait comprendre.

"Ça veut dire que ...?"
" Qu'on sort ensemble, oui. Je pensais que c'était assez clair, mais visiblement... Et on va éviter de vous faire manger du papier... "
"MAIS VOUS ÊTES AMOUREUX DONC"
"... C'est le principe quand on sort avec quelqu'un, non ...? Bart, je sais que tu n'es pas réveillé, mais quand même..."
"MAIS C'EST TROP MIGNON ICARUS ILS SONT AMOUREUX"
"Bart, s'il te plaît, ne crie pas-"
" ET ON NE PEUT RIEN FAIRE CONTRE LE POUVOIR DE L'AMOUR ICARUS ALORS FAUT LES SOUTENIR."

Cat secoue la tête, mi-amusé, mi-désespéré, avant de venir déposer ses lèvres sur le haut du crâne du coréen, se baissant un peu vers lui ensuite, alors que les deux animaux semblaient trop lancés dans leurs débats pour les apercevoir. " Finalement, ça ne s'est pas si mal passé... j'imaginais quelque chose de pire... Mais je suis content d'être avec toi. " Cette fois-ci, ses lèvres se posent sur sa joue avant que le cuisinier ne reparte faire ses quelques crêpes pour le petit déjeuner, envoyant le félin et le rongeur dans le salon pour continuer leurs messes basses (plutôt leurs hurlements bas) histoire d'avoir un peu de calme et pouvoir souffler un peu également.