a soft place to land

TW : des idiots.

C'est avec un regard noir que Camille observe Silas, quand il lui parle de sortir. Non, il n'allait pas sortir, il allait rester ICI et lui raconter la PUTAIN de vérité parce que là, ça commençait à bien faire. Tête en dessus du lavabo, il roule des yeux devant les dires de l'hydromancien. Vraiment, c'était un idiot, voilà. Mais il n'allait pas lui dire ça tout de suite, non, il allait d'abord attendre qu'il termine de lui laver le peu de cheveux qu'il avait sur le crâne. D'ailleurs, le fait d'avoir attendu est récompensé par le déliage de langue de son ami, qui lui explique un peu plus les choses. Vraiment, Camille le trouvait désespérant, il aimait cet homme, ça se voyait à des kilomètres, mais visiblement, le seul pas au courant c'était Silas lui-même et sûrement son patron du coup. Mais on ne fait pas ce genre de comparaison s'il n'y avait rien et juste des films, parole d'artiste !

Camille se redresse ensuite, venant attraper une serviette pour essuyer l'eau sur sa peau, après avoir jeté les morceaux de pâte. Il s'appuie sur le bord de son évier, observant ensuite quelque peu l'hydromancien, à la fois désespéré et attendrit par sa situation. " Les erreurs, ça fait partie de la vie, tu sais. " Bon, sur ça, il pouvait parler Camille, vu le nombre de fois où il laisse ses toiles tombées juste parce qu'il a commit une toute petite erreur de couleur, pendant qu'il peignait, mais il n'était pas question de lui, pour une fois. " Et parfois, se re-confronter à certaines choses t'aide à t'améliorer et avoir quelque chose de stable et chouette. " Du genre, une relation stable, saine, quoique, vu le monde dans lequel ils étaient... " Mais bon, j'ai compris, tu aimes personne et personne t'aime. " C'était plus simple comme ça, non ? " Bon, ceci étant dit, on a pas eu nos gaufres... Je t'invite, j'ai faim maintenant. "