Maverick Gallagher ⨳ la peur de l'épilogue.

Fêtard invétéré, on compte sur chacun de ses services pour organiser les plus grands événements du monde sorcier. Soirée en mode Ibiza, festival de musique électronique, soirées DJ, ... Organise même des fetes juste pour le fait d'être vivant tant la mort est angoissante. A toujours le mot pour rire, avoir Mave à sa soirée est une fête réussie. Est un homme souriant, confiant et sociable. S'enrichit des cellules du vivant, dopé en soirée pour contrer les maux résultant des conséquences de l'utilisation de sa magie. Organisateur d'événements. Autoritaire, et patron exigeant. Méticuleux et extraverti. Aime faire des jeux de mots sur la mort, et sur tout autre sujet d'ailleurs. L'humour comme seconde peau.  Avare et égoïste, au fond, Il est un solitaire. Son obsession, c'est les billets verts, l'aisance financière. Trouve toujours le moyen de gagner le moindre centime. Le profit, c'est le profit, hein. T'facons, il fait de mal à personne, nan ? Se retrouve empli d'une profondeur tristesse quand il use ses pouvoirs. La melancolie lui arrive en pleine face. C'est pour ça que la fête l'anime. Cela fait disparaître les symptômes. Est prit dans une spirale infernale.Il en veut toujours plus. Le travail, c'est sa priorité numéro 1 dans la vie. Les vraies relations sont rares. Il n'accorde pas autant de crédit aux relations sociales qu' à son job de créateur d'événement. Plus doué pour faire la fête, que garder des amis, n'a que de vagues connaissances, et peu de gens sur qui compter. Il s'en moque, pas besoin d'avoir des amis pour faire la fête. Amoureux de la vie, il se shoote aux excès en tant qu'épicurien qui se respecte, tout en conciliant le travail. Joue avec la poudreuse pour tenir le rythme effréné et les longues heures passées au boulot, connaîtra sans doute une fin tragique, mais qui fera plaisir à son ego. La violence, c'est aux antipodes de sa façon de penser, la vie doit être célébrée. Angoissé par l'idée de mourir et de vieillir. Injections de botox. L'homme est aussi plutôt désinvolte, joue avec les limites de l'insolence.  

Maverick Gallagher a très tôt compris qu’il devait se sortir les doigts du cul pour réussir sa vie. Balloté de ville en ville dans un van conduit par un père oniromancien rockeur défoncé au crack et une mère Nécromancienne bipolaire aux cheveux blonds décolorés inspiration Courtney Love. Journées rythmée par les vieilles chansons à la radio (quand elle voulait bien les capter), envahissant les routes des humains pour fuir un monde qui les as rejetés, les Gallagher changeaient de région en fonction de la présence des services sociaux. Course contre la montre effrénée pour protéger leurs enfants, Mason et Viola avaient le lendemain de leur mariage acheté une maison portable pour fuir tout diktat sociétal. Pas de maison, pas d’attaches, juste le Rock, la drogue et l’amour. Si le père avait des allures de Kurt Kobain, la mère avait des vibes pouvant faire pâlir de jalousie Janis Joplin. Elle était belle Viola, et Mason aurait tout fait pour elle. Ils étaient heureux et on the road again ! Guitare branchée à un ampli pour récolter des penny’s, voix féminine pour chanter et onduler sous les passants pour augmenter les gains pendant que les enfants dormaient dans la voiture. Y’a eu d’abord Joan, en l’honneur de la grande Joan Jett. Suivi quelques années plus tard par Maverick (une folie de sa mère en l’honneur de The Mavericks).

Peu présents dans leurs covens respectifs, Mason et Viola ont très tôt prit leur envol pour le monde humain, préférant rassembler les gens par la musique et non pour les diviser avec des tours de magie. Expansionnistes depuis toujours, ils ont du tout de même se plier aux règles scolaires pour leurs enfants. Joan eut une scolarité difficile. Harcelée par les autres pour ses différences et surtout parce que son familier ne s’était jamais déclaré, Mave quant à lui a brillé. Si la sœur prenait ses distances avec le monde sorcier, prenant comme modèle leurs parents, Maverick trouvait une stabilité que ses parents peinaient à lui apporter. Si enfants, Joan et Mave se soutenaient, la période de l’adolescence déchira la fratrie. Maverick ne prit plus jamais la défense de sa sœur, et observa Joan prendre la même direction que ses parents, quitta l’académie pour fuir sur les routes. Maverick resta à l’académie des Serpenchantemements, et passa les plus belles années de sa vie.

Grâce à ses potes de fac, il traîna de plus en plus dans le monde magique. Découvrit qu’il pouvait se faire un maximum de blé en organisant des jeux d’argent entre deux sombres couloirs, lança des paris sur les activités sportives et fut menacé d’exclusion s’il continuait ses conneries. Elève à la fois studieux et turbulent, son départ pour la vie active soulagea les professeurs. Ses parents, et surtout sa sœur, n’arrivaient pas à comprendre l’attachement de Mave au monde sorcier, mais contre toute attente, il quitta le monde magique pour étudier côté humain et entra à l’école de commerce. Pour aider ses parents à s’en sortir financièrement, il occupa un job de vendeur de Sandwich au Subway. Puis sa mère eu une nouvelle crise. Les médicaments commençaient à manquer. Les coûts augmentaient. Père emmena son fils dans des lieux sordides. Joan dansait la nuit et plus si affinités, tandis qu’eux deux vendaient des pilules dans des soirées électro. Maverick découvrit le Rebull, étudiait comme un acharné au lieu de pieuter. Mave organisa les finances de ses darons, prit le premier rail pour se sentir un peu plus léger, découvrit les vices de la nuit et le sourire de Jellybee.

Elle s'appelait Jenny, mais préférait Jellybee. Elle avait un regard à en faire réveiller les morts. Elle était au milieu de la piste. Dansait comme si elle ne se souciait de personne, levait les bras en l'air pour toucher les étoiles des boules disco tandis que les lumières bleues et roses glissaient sur sa peau. Elle était si belle, Jenny. Un peu trop pour être réelle. Guidé par le sourire de la sirène, Maverick fut ensorcelé. Et tout commes ses soirées qui finissent trop vite. La relation fut brève, mais intense. Appartement, business, et des rêves plein la tête. Jellybee lui permettait de goûter à la vie. Mave se détacha des problèmes de ses parents. Elle était riche Jenny. Elle lui payait plein de trucs. Lui, il lui donnait trop d'amour. Leur projets ont étouffé. Jenny savait ce qu'elle voulait. Et ce que Maverick lui proposait, elle n'en voulait pas. Et c'est au moment où enfin, leur business de boissons énergisantes commençait à leur rapporter, qu'elle déposa ses affaires sur le pas de la porte.

C'est grâce à elle si Mave en est là où il est aujourd'hui. Après avoir connu le fond du trou, Maverick s'est promis de profiter de chaque instant de la vie. Il démarra de rien. Il n'avait qu'un simple matelas et un frigo pour décorer son studio quand il commença. Prise de risque folle, il injecta son peu d'économies dans son entreprise. il mixa musique et soirées pour monter sa propre boite d'organisation d'évènements. De fêtes d'anniversaires, le dude, à l'apogée de sa carrière, organisa les plus grands évènements musicaux du monde sorcier. Festivals, concerts, ... Mave s'est imposé comme un élément indispensable pour une soirée réussie. Et c'est sans doute sa détermination, son parcours et sa capacité d'adaptation qui ont poussé Mave à vouloir toujours plus. Si l'amour l'avait détruit, l'argent allait le faire réussir. Money is money, et Mave l'accumulait comme oncle picsou dans sa piscine.

Accro à la célébrité, la vie de Mave est une fête. Au fur et à mesure de sa carrière, il s'investi tout autant dans son coven. Personnalité solaire et bon vivant, il contraste avec l'énergie morbide que peut dégager son Coven. Utiliser sa magie rend Mave profondément mélancolique pouvant parfois flirter avec une dépression sévère (en fonction de l'intensité). Très vite, Mave a compris que les soirées et les amphétamines l'aidaient à gérer ces conséquences. Pouvoirs qu'il utilise régulièrement depuis quelques temps dans l'Edimbourg sorcier. Teste sa nouvelle folie professionnelle avec les humains. Joue avec leur tristesse de la perte d'un être cher, propose ses services pour discuter avec la mort de manière illégale. Convaincu que les nécromanciens pourraient devenir un soutien pour les simples humains, Maverick milite pour l'expansionnisme. Pouvoir communiquer avec les morts apporte de l'espoir et rend la douleur plus digeste. Et comme tout service, l'espoir se paie. Et se paiera. Money is Money. Gardien des âmes depuis quelques temps, Maverick compte bien profiter de sa position pour que les sorciers se révèlent aux humains, quel qu'en soit le prix.

Alors on danse (Stromae), pour oublier le travail et les thunes ; La Salsa du démon (Annie Cordy), chorégraphie professionnelle parfaite et pions qui avancent sur l'échiquier ; Regrette qu'un Benny Bennassi feat Evanescence n'ai jamais vu le jour ; AC/DC à fond dans la voiture ; You Spin my round (dead or alive) à chaque poudreuse aspirée ; Look What you made me do (Taylor Swift) en écrasant sa clope sur la photo de Cruella d'Enfer ; Get Ready (2Unlimited) toujours partant pour exhiber ses plus beaux pas de danse ; Temperature (Sean paul) comme crédo pour enchainer les baisers langoureux et s'laisser partir un peu, s'oublier dans les bras des uns et des autres ; What you Wainting For (Gwen Stephani) pour bien démarrer la journée et avoir le courage de tout affronter ; Firework (Katty Perry) pour célébrer la vie avant de crever ; Du ferme (La fouine) pour pas oublier ceux qui l'ont façonné ; Sex, Drugs, Etc. (Beach Weather) Son parfait pour accompagner la clope et le café du matin sur son balcon ; Du Propre (Orelsan) pour jamais oublié qu'il a les mains sales ;  Beautiful Things (Benson Boone), nouveau morceau préféré qui fait fureur sur Tik-Tok ; Hey ! Hey ! Hey ! (The Pistolas) Coachella 2014, grosse bagarre dans la fosse et une dent perdue ; Should I Stay or Should I go (The Clash) pour son amour de la guitarre électrique Last Chance (Jet) lui rappelle les heures passées à se faire tatouer au Bad Decision ;  Car Radio (Twenty One pilots) pour quand y'a un trop plein d'émotion, quand il veut chialer sous les couvertures ; Chicago (Sufjan Stevens) pour le temps passer sur les routes dans le van des parents ; Butterfly (Crazy Town) ce groupe de potes, quarantenaires accros à la jeunesse ; Don't stop Believin' (Journey), sa mère ; A place for my head (Linkin Park) pour son père et, évidemment, The final CoutnDown (Europe), la chanson de son enterrement.

Chaque musique est importante pour Maverick. Associée à quelqu'un, à un moment, à une odeur ou à un souvenir, c'est le liant de sa vie. mave, c'est le type qui aurait pu devenir un artiste sur scène s'il avait fait d'autres choix. C'est le gars qui dès qu'il entend un mot, chante une chanson avec le mot dans le titre, c'est le pro des blind-test, c'est un shazam humain. Elle fait partie de son identité.