Boite aux lettres de Davi Galhardo
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Chasse aux oeufs 2024
L'ennemi de mon ennemi est mon ami
Le début des emmerdes
La discordance des temps modernes
Bronzer à l'ombre
La bosse de l'écrivain
Les inarrêtables
Nano-quoi?
Riche comme Crésus
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Face claim : Marco Pigossi
Pronoms RP : il
Âge : 34 ans
Tuer le temps : Couturier et créateur de la marque Assunção. Demi-couture et haute-couture qui privilégie l'upcycling et les tissus vegan pour une mode plus slow et respectueuse de toustes.
Familier : Liz était un papillon baudroie, aux ailes dorées, décédé en 2019 dans les incendies ayant ravagé l'ouest de l'Amazonie. Compréhension récente de son entière disparition. Plus d'âme à chérir, seul le silence à accepter.
Compte en banque : 3234
Arrivé.e le : 30/11/2023
Messages : 1106
Boite aux lettres de Davi-Drama-Mimi
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[center]<div style="background-color:none;background-image:url(https://www.zupimages.net/up/23/41/5sf6.png);background-repeat:no-repeat;width:500px; height: 700px;"><br> <div style="font-family: 'IM Fell French Canon', cursive;font-size:20px;color:#000;text-align:center; margin-top: 10px;">Dear Prénom nom</div>
<div style=" margin-top: 5px;"></div></br><div style="font-family: 'IM Fell French Canon', cursive; color: black;font-size: 15px; text-align: justify; width: 450px ; height: 450px; overflow:auto; margin-left: 35px; padding: 5px;">Equitis Romani autem esse filium criminis loco poni ab accusatoribus neque his iudicantibus oportuit neque defendentibus nobis. Nam quod de pietate dixistis, est quidem ista nostra existimatio, sed iudicium certe parentis; quid nos opinemur, audietis ex iuratis; quid parentes sentiant, lacrimae matris incredibilisque maeror, squalor patris et haec praesens maestitia, quam cernitis, luctusque declarat.
Iamque lituis cladium concrepantibus internarum non celate ut antea turbidum saeviebat ingenium a veri consideratione detortum et nullo inpositorum vel conpositorum fidem sollemniter inquirente nec discernente a societate noxiorum insontes velut exturbatum e iudiciis fas omne discessit, et causarum legitima silente defensione carnifex rapinarum sequester et obductio capitum et bonorum ubique multatio versabatur per orientales provincias, quas recensere puto nunc oportunum absque Mesopotamia digesta, cum bella Parthica dicerentur, et Aegypto, quam necessario aliud reieci ad tempus.
Iamque lituis cladium concrepantibus internarum non celate ut antea turbidum saeviebat ingenium a veri consideratione detortum et nullo inpositorum vel conpositorum fidem sollemniter inquirente nec discernente a societate noxiorum insontes velut exturbatum e iudiciis fas omne discessit, et causarum legitima silente defensione carnifex rapinarum sequester et obductio capitum et bonorum ubique multatio versabatur per orientales provincias, quas recensere puto nunc oportunum absque Mesopotamia digesta, cum bella Parthica dicerentur, et Aegypto, quam necessario aliud reieci ad tempus.
Ob haec et huius modi multa, quae cernebantur in paucis, omnibus timeri sunt coepta. et ne tot malis dissimulatis paulatimque serpentibus acervi crescerent aerumnarum, nobilitatis decreto legati mittuntur: Praetextatus ex urbi praefecto et ex vicario Venustus et ex consulari Minervius oraturi, ne delictis supplicia sint grandiora, neve senator quisquam inusitato et inlicito more tormentis exponeretur.
Hoc inmaturo interitu ipse quoque sui pertaesus excessit e vita aetatis nono anno atque vicensimo cum quadriennio imperasset. natus apud Tuscos in Massa Veternensi, patre Constantio Constantini fratre imperatoris, matreque Galla sorore Rufini et Cerealis, quos trabeae consulares nobilitarunt et praefecturae.
Ideo urbs venerabilis post superbas efferatarum gentium cervices oppressas latasque leges fundamenta libertatis et retinacula sempiterna velut frugi parens et prudens et dives Caesaribus tamquam liberis suis regenda patrimonii iura permisit.
Equitis Romani autem esse filium criminis loco poni ab accusatoribus neque his iudicantibus oportuit neque defendentibus nobis. Nam quod de pietate dixistis, est quidem ista nostra existimatio, sed iudicium certe parentis; quid nos opinemur, audietis ex iuratis; quid parentes sentiant, lacrimae matris incredibilisque maeror, squalor patris et haec praesens maestitia, quam cernitis, luctusque declarat.
Iamque lituis cladium concrepantibus internarum non celate ut antea turbidum saeviebat ingenium a veri consideratione detortum et nullo inpositorum vel conpositorum fidem sollemniter inquirente nec discernente a societate noxiorum insontes velut exturbatum e iudiciis fas omne discessit, et causarum legitima silente defensione carnifex rapinarum sequester et obductio capitum et bonorum ubique multatio versabatur per orientales provincias, quas recensere puto nunc oportunum absque Mesopotamia digesta, cum bella Parthica dicerentur, et Aegypto, quam necessario aliud reieci ad tempus.
Ob haec et huius modi multa, quae cernebantur in paucis, omnibus timeri sunt coepta. et ne tot malis dissimulatis paulatimque serpentibus acervi crescerent aerumnarum, nobilitatis decreto legati mittuntur: Praetextatus ex urbi praefecto et ex vicario Venustus et ex consulari Minervius oraturi, ne delictis supplicia sint grandiora, neve senator quisquam inusitato et inlicito more tormentis exponeretur.
Hoc inmaturo interitu ipse quoque sui pertaesus excessit e vita aetatis nono anno atque vicensimo cum quadriennio imperasset. natus apud Tuscos in Massa Veternensi, patre Constantio Constantini fratre imperatoris, matreque Galla sorore Rufini et Cerealis, quos trabeae consulares nobilitarunt et praefecturae.
</div><div style="font-family: 'IM Fell French Canon', cursive;font-size:20px;color:#000;text-align:right; margin-top: 15px;">Yours truly, Prénom nom</div></div><br>
</div>[/center]
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À l’Étranger,
Il est déjà bien tard et la nuit noire s’étale,
Les étoiles dans son encre ruissèlent,
Par-dessus les ruelles devenues dédale,
Surplombant un millier d’âme qui sommeillent,
Il y a des soirs où il est bon de contempler les astres,
Eux qui dominent du crépuscule au matin,
Avant que l’aube ne leur soit néfaste,
Veillant sur les endormis dans leurs draps de satin.
* * *
Cette nuit, il n’y a pas de lune.
Elle a fini par s’éteindre comme à chacun de ses voyages cycliques, arborant son masque de timidité. J’aime ces moments où elle laisse briller les étoiles à sa place, cessant de leur dérober toute l’attention. Elles sont si belles, libres et à scintiller comme des joyaux qu’on ne peut pas monter en parures.
C’est l’instant où, ici, dans l’antre des Vagabonds, nous peignons le mieux sur le monde. Alors je me plaît toujours à veiller tard, bordé par une couverture couvrant mes épaules, après être monté sur le toit, une tasse de thé chaud entre les mains, afin d’observer les rues qui deviennent un tableau.
As-tu déjà arpenté les ruelles des quartiers oniriques lors de la chute lunaire ?
Ces nuits là, c’est comme si les rêves et leur matière malléable débordaient dans la réalité. Les illusions bernent les regards, donnent l’impression que l’irréel prend vie. Le monde devient alors encore plus beau, presque autant que les tableaux de nos imaginations et tout devient alors possible.
Mes aventures sont bien pauvres pour cette lettre, j’ai bien peur qu’elle te déçoive quelque peu. Hors quelques escapades oniriques où j’ai pu percevoir quelques curiosités (comme ce jeune homme baignant intégralement dans une baignoire pleine de moutarde ou cette vagabonde qui se prenait pour un citron poussant du haut d’une branche, la peur au ventre d’en tomber), mes journées se sont ressemblées, arborant une teinte grisâtre tel le ciel hivernal qui peine à s’éclaircir.
Je sais que le printemps arrive et il me tarde de flâner à nouveau entre les pommiers. Peut-être pourrions-nous nous y perdre ensemble pour un bout de chemin ? D'autre part, il serait triste de voir nos mystères s’envoler.
En espérant que tes journées aient été plus palpitantes.
Les étoiles dans son encre ruissèlent,
Par-dessus les ruelles devenues dédale,
Surplombant un millier d’âme qui sommeillent,
Il y a des soirs où il est bon de contempler les astres,
Eux qui dominent du crépuscule au matin,
Avant que l’aube ne leur soit néfaste,
Veillant sur les endormis dans leurs draps de satin.
* * *
Cette nuit, il n’y a pas de lune.
Elle a fini par s’éteindre comme à chacun de ses voyages cycliques, arborant son masque de timidité. J’aime ces moments où elle laisse briller les étoiles à sa place, cessant de leur dérober toute l’attention. Elles sont si belles, libres et à scintiller comme des joyaux qu’on ne peut pas monter en parures.
C’est l’instant où, ici, dans l’antre des Vagabonds, nous peignons le mieux sur le monde. Alors je me plaît toujours à veiller tard, bordé par une couverture couvrant mes épaules, après être monté sur le toit, une tasse de thé chaud entre les mains, afin d’observer les rues qui deviennent un tableau.
As-tu déjà arpenté les ruelles des quartiers oniriques lors de la chute lunaire ?
Ces nuits là, c’est comme si les rêves et leur matière malléable débordaient dans la réalité. Les illusions bernent les regards, donnent l’impression que l’irréel prend vie. Le monde devient alors encore plus beau, presque autant que les tableaux de nos imaginations et tout devient alors possible.
Mes aventures sont bien pauvres pour cette lettre, j’ai bien peur qu’elle te déçoive quelque peu. Hors quelques escapades oniriques où j’ai pu percevoir quelques curiosités (comme ce jeune homme baignant intégralement dans une baignoire pleine de moutarde ou cette vagabonde qui se prenait pour un citron poussant du haut d’une branche, la peur au ventre d’en tomber), mes journées se sont ressemblées, arborant une teinte grisâtre tel le ciel hivernal qui peine à s’éclaircir.
Je sais que le printemps arrive et il me tarde de flâner à nouveau entre les pommiers. Peut-être pourrions-nous nous y perdre ensemble pour un bout de chemin ? D'autre part, il serait triste de voir nos mystères s’envoler.
En espérant que tes journées aient été plus palpitantes.
Bien à toi,
Le Rêveur.
Le Rêveur.
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À l’Étranger,
Tu n'as pas à rougir de tes mots, ils sonnent si doux à mes lobes lorsque je les imagine et chaque syllabe me comble de joie. Après tout, il est si rare de nos jours de trouver une autre âme appréciant l'odeur et le toucher rugueux du papier, qui prend le temps que tout s'arrête pour un instant, à faire couler l'encre d'une plume. Nos échanges sont de précieux trésors qui échappent au macrocosme, comme si nous étions des voyageurs arpentant un monde de jadis qui n'existe plus. Surtout qu'il est plus aisé d'écrire que de laisser chanter les cordes vocales.
En un sens et lorsqu'on y pense, timidité et introversion se recoupent, comme si elle prenait du temps pour se ressourcer loin de l'euphorie du monde. Elle n'a pas d'emprise sur les vagabonds, nous laissant libres dans nos émotions en échange de sa douce bénédiction. Elle préfère davantage être joueuse avec les enfants des eaux, comme elle le fait avec les marrées. C'est plutôt le soleil qui nous pousse aux ombres alors qu'on aimerait juste le sentir réchauffer notre peau de manière suave, comme si nous l'avions un jour offensé, irradiant de ses lueurs pernicieuses.
Au moins, nous nous comprenons, la verdure est davantage attractive que la ruche des ruelles qui deviennent parfois trop étouffantes. Si j'aime observer les mirages des plaines oniriques lors des nuits sans astre, j'ai une nette tendance à préférer le chant des oiseaux aux vrombissements lorsque le jour se lève. Et toi, d'où viens-tu ? À quoi ressemblait le ciel lorsque tu levais la tête ? Quelles en étaient les constellations ? L'odeur et le goût de ce qui t’entourait ? Quel tableau dessinait ta verdure à toi ?
Il est si triste d'oublier ses songes, j'ai du mal à me l'imaginer. Ce serait comme effacer tout un pan de mon être, moi qui ai bien plus la tête dans les nuages que dans le monde réel (quel drôle de terme d'ailleurs, "monde réel", comme si ce que nous vivons une fois assoupit n'avait pas tant d'importance, toujours à vouloir ancrer les choses au conscient). Il y a bien des instants de douceurs dont tu dois te souvenir ? Des bribes de beauté qui ne se sont pas estompées au réveil ? Peut-être t'ai-je d'ailleurs déjà surpris en flagrant délit lors d'un voyage, à effleurer la parois de tes songes pour en chasser les cauchemars sous forme d'une source au goût caramel.
Contre toute attente, mes propres rêves sont souvent paisibles et loin d'être des épopées truculentes. Cela compense des explorations aux encéphales d'autrui où les aventures sont souvent rocambolesques (je reste d'ailleurs encore assez fébrile des mésaventures de cette nuit, à devoir effacer un tyrannosaure nous poursuivant avec un autre rêveur). J'aime y peindre des paysages dans lesquels on peut s'égarer durant des heures sans s'en lasser, recréer la fragrance de la mousse qui tapisse les arbres en forêt pour ramasser quelques trésors que je glisse dans mes poches, laisser mes orteils se perdre dans le coton ouateux de nuages si j'éprouve l'envie de m'envoler, sentir la brise iodée caresser mon visage tandis que la houle frappe les rochers. Tout y est possible, modulable, à portée de main et la seule limite est celle de l'imagination.
Tu n'as pas à t'en faire, "Poser des questions est un pas de plus vers l'intelligence" se plaisait à souffler ma mère lorsque j'étais enfant. Ce n'est certainement pas une tare, au contraire, puis la curiosité est probablement mon défaut principal au dehors de mes égarements, je te comprends. Moi aussi j'aimerai savoir ce qui t'anime de ce dont tu rêves. Voire quel est ton parfum de sorbet favori si nous nous rencontrons un soir d'été à profiter des nuances bigarrées du couchant.
Je te remercie pour tes mots, pour nos échanges, trouver une lettre est toujours excitant, ajoutant du baume à la journée. Il me tarde d'avoir la prochaine entre les doigts. Puisses-tu avoir un peu de lumière avec celle-ci.
En un sens et lorsqu'on y pense, timidité et introversion se recoupent, comme si elle prenait du temps pour se ressourcer loin de l'euphorie du monde. Elle n'a pas d'emprise sur les vagabonds, nous laissant libres dans nos émotions en échange de sa douce bénédiction. Elle préfère davantage être joueuse avec les enfants des eaux, comme elle le fait avec les marrées. C'est plutôt le soleil qui nous pousse aux ombres alors qu'on aimerait juste le sentir réchauffer notre peau de manière suave, comme si nous l'avions un jour offensé, irradiant de ses lueurs pernicieuses.
Au moins, nous nous comprenons, la verdure est davantage attractive que la ruche des ruelles qui deviennent parfois trop étouffantes. Si j'aime observer les mirages des plaines oniriques lors des nuits sans astre, j'ai une nette tendance à préférer le chant des oiseaux aux vrombissements lorsque le jour se lève. Et toi, d'où viens-tu ? À quoi ressemblait le ciel lorsque tu levais la tête ? Quelles en étaient les constellations ? L'odeur et le goût de ce qui t’entourait ? Quel tableau dessinait ta verdure à toi ?
Il est si triste d'oublier ses songes, j'ai du mal à me l'imaginer. Ce serait comme effacer tout un pan de mon être, moi qui ai bien plus la tête dans les nuages que dans le monde réel (quel drôle de terme d'ailleurs, "monde réel", comme si ce que nous vivons une fois assoupit n'avait pas tant d'importance, toujours à vouloir ancrer les choses au conscient). Il y a bien des instants de douceurs dont tu dois te souvenir ? Des bribes de beauté qui ne se sont pas estompées au réveil ? Peut-être t'ai-je d'ailleurs déjà surpris en flagrant délit lors d'un voyage, à effleurer la parois de tes songes pour en chasser les cauchemars sous forme d'une source au goût caramel.
Contre toute attente, mes propres rêves sont souvent paisibles et loin d'être des épopées truculentes. Cela compense des explorations aux encéphales d'autrui où les aventures sont souvent rocambolesques (je reste d'ailleurs encore assez fébrile des mésaventures de cette nuit, à devoir effacer un tyrannosaure nous poursuivant avec un autre rêveur). J'aime y peindre des paysages dans lesquels on peut s'égarer durant des heures sans s'en lasser, recréer la fragrance de la mousse qui tapisse les arbres en forêt pour ramasser quelques trésors que je glisse dans mes poches, laisser mes orteils se perdre dans le coton ouateux de nuages si j'éprouve l'envie de m'envoler, sentir la brise iodée caresser mon visage tandis que la houle frappe les rochers. Tout y est possible, modulable, à portée de main et la seule limite est celle de l'imagination.
Tu n'as pas à t'en faire, "Poser des questions est un pas de plus vers l'intelligence" se plaisait à souffler ma mère lorsque j'étais enfant. Ce n'est certainement pas une tare, au contraire, puis la curiosité est probablement mon défaut principal au dehors de mes égarements, je te comprends. Moi aussi j'aimerai savoir ce qui t'anime de ce dont tu rêves. Voire quel est ton parfum de sorbet favori si nous nous rencontrons un soir d'été à profiter des nuances bigarrées du couchant.
Je te remercie pour tes mots, pour nos échanges, trouver une lettre est toujours excitant, ajoutant du baume à la journée. Il me tarde d'avoir la prochaine entre les doigts. Puisses-tu avoir un peu de lumière avec celle-ci.
Bien à toi,
Le Rêveur.
Le Rêveur.
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À l’Étranger,
Sache que je trouve également les lettres infiniment plus intimes et authentiques, davantage lorsque l'on est de ceux qui se perdent dans l'introversion sans toujours oser les choses. Il est souvent difficile de trouver les justes mots dans l'instant, la langue peut s'égarer, se perdre à dire le contraire, ne trouve pas toujours les terme qu'il faut lorsque l'on est pris de court par une discussion. Puis lorsqu'on y pense, n'arborons-nous pas constamment des masques en jeu de fumée et miroir qui s'adapte selon l'individu qui nous fait face ? Parviendrons-nous véritablement à nous reconnaitre au-dehors de nos écrits ? Peut-être même que nous nous côtoyons déjà, voire que nous nous méprisons.
Tes mots me font voyager, les couleurs appellent aux épopées, me transportent aux terres de l'hémisphère sud et aux régions chatoyantes où tout est si différent. Je pourrai presque sentir le goût de la limette qui caresse mes papilles gustatives. Merci, pour ça.
J'ai déjà pu observer la croix du sud et ses astres, durant mes errances nocturnes et lorsque, fut un temps, je me plaisais à arpenter le monde dans le désir intrinsèque de toujours en voir plus. L’Écosse possède certes de nombreux trésors, mais semble parfois bien fade face à l'attrait de l'inconnu, surtout lorsqu'on a pris goût au grandiose des songes où l'imagination est l'unique limite. Il y a tant de choses à voir, à découvrir et comme nous le rappelle les étoiles : ne sommes-nous pas qu'un infime grain de poussière ?
Il est difficile d'en choisir une en particulier, bien que ma préférence va à Pégase qui évoque une bien noble créature arpentant les cieux, ainsi qu'à la Petite Ourse qui abrite l'étoile polaire, guidant les cieux de l'hémisphère lorsque la lune se tapis dans l'ombre. Ce sera la plus aisée à trouver : cherche l'étoile la plus brillante et qui reste immobile à garder un œil sur terre durant toute la nuit. Je t'ai glissé une carte qui les place dans les cieux, bien que mes talents en dessins soient plutôt rouillés.
L'idée de la baguette magique telle marraine la bonne-fée m'amuse beaucoup. Il est profondément satisfaisant de chasser les mauvais songes et tourments des subconscients, redonnant vie aux esprits endormis. J'ai l'impression d'y trouver un sens. Dis-moi quel serait ton rêve parfait ? Une aventure fantaisiste, peut-être même dans un autre monde ou époque, qui te ferait voyager ?
Si cela peut te rassurer, il est impossible de blesser un individu physiquement durant nos escapades. C'est en revanche une autre histoire pour le mental et malheureusement certains se servent de cauchemars pour des intentions néfastes.
Je constate d'ailleurs que nous avons probablement une autre passion commune : l'attrait des dinosaures et du pré-historique. Ce doit être certainement pour ça que j'apprécie autant les oiseaux, songeant au fait que leurs ancêtres dominaient jadis les continents (ce qui est cocasse lorsqu'on regarde les pigeons envahissant les villes, bien que ces derniers sont beaucoup trop sous-estimés à mon goût). Quel est ton dinosaure favori ?
Tu peux d'ailleurs trouver ci-joint une petite boite contenant l'un des nombreux fossiles que je me plaît à dénicher de temps à autre. Il s'agit d'une fougère pecopteris figée dans la roche. C'était une plante arborescente, avec un tronc qui pouvait atteindre plusieurs mètres de haut.
Il me tarde d'avoir de tes nouvelles, c'est toujours un plaisir de te lire.
Tes mots me font voyager, les couleurs appellent aux épopées, me transportent aux terres de l'hémisphère sud et aux régions chatoyantes où tout est si différent. Je pourrai presque sentir le goût de la limette qui caresse mes papilles gustatives. Merci, pour ça.
J'ai déjà pu observer la croix du sud et ses astres, durant mes errances nocturnes et lorsque, fut un temps, je me plaisais à arpenter le monde dans le désir intrinsèque de toujours en voir plus. L’Écosse possède certes de nombreux trésors, mais semble parfois bien fade face à l'attrait de l'inconnu, surtout lorsqu'on a pris goût au grandiose des songes où l'imagination est l'unique limite. Il y a tant de choses à voir, à découvrir et comme nous le rappelle les étoiles : ne sommes-nous pas qu'un infime grain de poussière ?
Il est difficile d'en choisir une en particulier, bien que ma préférence va à Pégase qui évoque une bien noble créature arpentant les cieux, ainsi qu'à la Petite Ourse qui abrite l'étoile polaire, guidant les cieux de l'hémisphère lorsque la lune se tapis dans l'ombre. Ce sera la plus aisée à trouver : cherche l'étoile la plus brillante et qui reste immobile à garder un œil sur terre durant toute la nuit. Je t'ai glissé une carte qui les place dans les cieux, bien que mes talents en dessins soient plutôt rouillés.
L'idée de la baguette magique telle marraine la bonne-fée m'amuse beaucoup. Il est profondément satisfaisant de chasser les mauvais songes et tourments des subconscients, redonnant vie aux esprits endormis. J'ai l'impression d'y trouver un sens. Dis-moi quel serait ton rêve parfait ? Une aventure fantaisiste, peut-être même dans un autre monde ou époque, qui te ferait voyager ?
Si cela peut te rassurer, il est impossible de blesser un individu physiquement durant nos escapades. C'est en revanche une autre histoire pour le mental et malheureusement certains se servent de cauchemars pour des intentions néfastes.
Je constate d'ailleurs que nous avons probablement une autre passion commune : l'attrait des dinosaures et du pré-historique. Ce doit être certainement pour ça que j'apprécie autant les oiseaux, songeant au fait que leurs ancêtres dominaient jadis les continents (ce qui est cocasse lorsqu'on regarde les pigeons envahissant les villes, bien que ces derniers sont beaucoup trop sous-estimés à mon goût). Quel est ton dinosaure favori ?
Tu peux d'ailleurs trouver ci-joint une petite boite contenant l'un des nombreux fossiles que je me plaît à dénicher de temps à autre. Il s'agit d'une fougère pecopteris figée dans la roche. C'était une plante arborescente, avec un tronc qui pouvait atteindre plusieurs mètres de haut.
Il me tarde d'avoir de tes nouvelles, c'est toujours un plaisir de te lire.
Bien à toi,
Le Rêveur.
Le Rêveur.
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