[Terminé] You are the best at being the worst ft. Selen

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Lucius Jager
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Face claim : Noah Sebastian
Pronoms RP : he/him (il/lui)
Âge : 29 Ans
Tuer le temps : Fleuriste qui s'en conviens, ne s'implique pas dans le Coven des Enfants Vagabonds par manque d'ambition.
Familier : Chat Himalayen à l'air incroyablement ahuri, familier semblable à un nuage, 5kg dont un de poils.
Petite star des réseaux sociaux, Lucius et Party Nuggets arrondissent leurs fins de mois avec un compte instagram dédié à son Altesse.
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You are the best at being the worst
14.02.24


Tous les ans, c'est la même chose. Et jamais Lucius n'a demandé de congés un quatorze février. Il y a deux ans même, ce dernier est venu travailler malade, sachant très bien que sa présence serait indispensable, qu'une paire de mains en plus ne serait jamais de trop pour la Saint Valentin. C'est lors de cette fête, que les fleuristes travaillent le plus. Certaines de ses anciennes copines ne comprenaient donc pas toujours pourquoi l'Oniromancien refuse toujours de sortir le soir même du 14 pour manger au restaurant. Mais avec une journée pareille dans les pattes ?... Il n'a qu'une seule envie, comme tous les 14 février qu'il a connu depuis qu'il exerce dans la profession. Rentrer chez lui, se faire couler un bain, se faire livrer une pizza et regagner son bien aimé lit le plus rapidement possible. Cette année, la journée a été longue. Lucius n'a pas compté le nombre de café qu'il a pu boire depuis six heures ce matin, encore moins tenu le compte des canettes d'energy drink qui s'entassent dans la poubelle derrière le comptoir. Mais la journée touche enfin à sa fin. En compagnie de Selen, présente avec lui pour fermer la boutique, le rêveur lâche un soupir audible en s'étirant le dos. Ils ont accompli leur travail. Lui doit encore compter la caisse pour ensuite envoyer les chiffres au propriétaire du magasin.

« Bon, et bien... On a survécu une année de plus ? »

Ils font une bonne équipe. Globalement, au sein de la symphonie verte, les choses se passent bien. L'équipe est harmonieuse en ce moment, s'il y a parfois quelques changements dans les employés, d'autres sont là depuis maintenant quelques années. Lucius est le plus ancien, arrivé ici en 2017 lors du changement de propriétaire. Devenu Manager deux ans plus tard en 2019 quand l'ancien est parti pour changer de métier. Une carrière qui lui plait, fleuriste ce n'est pas vraiment un travail riche en émotions. Ce n'est que rarement hyper stressant, à l'exception des quelques fêtes où tout le monde se précipite dans la boutique pour acheter des fleurs. Oh, il a bien un petit pincement au cœur de temps en temps, quand on vient pour un enterrement. Mais au fil des années, il a lui-même trouvé quelques techniques pour rendre le passage des clients et son propre moral à lui, moins lourd. Demande souvent pendant qu'il compose les couronnes mortuaires, aux proches de partager de bons souvenirs de la personne disparue. Et souvent, les larmes se transforment en rire et en sourire, quand on lui raconte une anecdote qui fait du bien. Aujourd'hui, lors de la fête de l'amour, les gens étaient surtout des hommes parfois un peu perdus et ne sachant pas trop quoi prendre pour leurs moitiés. C'est un peu moins triste tout de même.

« J'ai plus qu'à compter la caisse et clôturer la journée, tu veux bien t'occuper du rangement s'il te plaît ? Je viens t'aider dès que j'ai term... »

Jager ne termine pas sa phrase. Canette de Monster energy entamée dans la main, il relève la tête pour voir un homme visiblement en panique essayer d'ouvrir la porte. Echangeant un regard avec sa collègue, avant de lever les yeux vers l'horloge il soupire.

« En soit, il a deux minutes de retard... On lui ouvre ? Est-ce qu'on est sympas ?... Un bouquet en plus, ça va pas nous prendre trop longtemps non ? Puis c'est peut-être Monsieur Ferguson. Tu sais, le bouquet qu'on est pas venu chercher là, qui avait été réservé... »

Le bouquet qui traine derrière le comptoir, le dernier de ceux pré commandés par les clients un brin organisés. Si au début de la journée il était presque impossible de mettre un pied devant l'autre, qu'il fallait chercher le bon nom pour donner le bouquet associé à la personne, là il n'y a plus aucun doute possible, il ne reste que les fleurs d'un dénommé Monsieur Ferguson.
Ethel Hasting
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Âge : vingt-neuf ans (02.10)
Tuer le temps : soigne l’esprit des autres à défaut de songer à réparer le sien, rafistole les blessures de l’âme, Cartographe de l'Esprit qui ose démêler vos noeuds douloureux, médecin de l’habitant intérieur qui oeuvre dans l’inconscience et dont les (mé)faits vous causent des plaies (in)visibles
Familier : corvus corax noire dont l’approche est funeste dans bien des croyances, pourtant, Segynn est un corbeau qui n'est que douceur et bienveillance
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TW : un client relou

« Oui, je m’occupe de vous dans un instant ! » Est probablement la phrase que sa langue a le plus soutenu aujourd’hui, toujours agrémentée d’un sourire chaleureux, bien que ce dernier se soit progressivement écorné au cours de la journée, non pas par mauvaise volonté par mais plutôt sous la fatigue commençant à poindre. Les périodes festives ont quelque chose de certes grisant, puisque la boutique ne saurait désemplir et qu’il y règne donc une effervescence toute particulière mais, toute heureuse qu’elle est de distiller des bouquets colorés qui provoqueront le bonheur de leurs destinataires gâtés, Selen se retrouve soulagée lorsque l’horloge, accrochée au mur derrière la caisse, affiche une heure proche de la libération.

« Bon, et bien... On a survécu une année de plus ? » Partageant cette même pensée, elle redresse son dos en lui adressant un sourire malicieux, tandis qu’elle pointe, de l’index, la fameuse horloge qui le contredit. « Dans cinq petites minutes nous pourrons le dire. » Retournant aux fleurs qui n’ont pas été vendues aujourd’hui, et dont il faut changer l’eau pour qu’elles perdurent le plus longtemps possible, la jeune femme achève son ouvrage en gardant les vestiges d’un sourire suave sur les lèvres, jusqu’à ce que la voix de son manager se fasse de nouveau entendre dans la boutique désormais déserte, et silencieuse — mais dieu que c’est agréable, un peu de calme.

« J'ai plus qu'à compter la caisse et clôturer la journée, tu veux bien t'occuper du rangement s'il te plaît ? Je viens t'aider dès que j'ai term.. » N’étant point d’une nature revêche, elle hoche son menton de haut en bas tout en essuyant ses fines mains contre son tablier, s’apprêtant à se saisir du balai qui l’attend sagement dans la réserve lorsqu’elle voit, presque du coin de l’oeil, la posture figée de son comparse. Suivant son regard, elle fronce légèrement ses sourcils en se retournant vers l’homme qui, dans la pénombre de la ruelle peu fréquentée, actionne la poignée de la porte en cognant de sa main libre sur celle-ci, pour les interpeller à travers le verre. « Un peu en retard, ce Roméo. » Tenant son balai entre ces deux mains, la brune commence à rassembler les feuilles décrochées et les pétales désertes dans un même coin de la pièce, puisque ce n’est pas à elle de juger si oui ou non, le Roméo retardataire aura le bouquet à offrir à sa Juliet. « En soit, il a deux minutes de retard... On lui ouvre ? Est-ce qu'on est sympas ? » Immobilisant son balai, elle lance un sourire complice en direction de son supérieur, tout en lançant des regards curieux en direction de l’homme qui tape toujours frénétiquement contre la porte. « On est toujours sympas. » C’est important de le préciser.

« Un bouquet en plus, ça va pas nous prendre trop longtemps non ? Puis c'est peut-être Monsieur Ferguson. Tu sais, le bouquet qu'on est pas venu chercher là, qui avait été réservé... » « Je vais lui ouvrir ! » Prévient-elle en abandonnant son balai contre le mur, avant de se diriger vers la porte avec un grand sourire aux lèvres. Une fois le panneau d’entrée dévoilé, elle laisse le tardif romantique se frayer un chemin dans la boutique, tandis que le dit bouquet, qu’on suppose être le sien, arrive à sa hauteur. « Monsieur Ferguson, c’est ça ? Il vous attendait sagement. » Elle pointe son acolyte qui doit logiquement lui présenter le dit bouquet, ne pensant pas avoir besoin de préciser qu’elle parle de ce dernier et pas de l’homme qui le tient. « Euh non… Ce n’est pas moi. Je n’ai pas commandé ce bouquet. » Ah. Elle hausse ses sourcils en penchant légèrement son menton sur le côté, les deux mains toujours sur la porte entrouverte, qu’elle finit par refermer. Maintenant qu’il est là…

« Qu’est-ce qu’on peut faire pour vous, dans ce cas ? » Elle pourrait rester auprès de lui mais, elle décide plutôt de retourner à son balai pendant qu’il s’avance vers le comptoir, songeant encore avec une grande naïveté, qu’ils pourront fermer boutique d’ici quelques minutes. « Je voudrai un bouquet de fleurs. » Oui, jusqu’ici, ils s’en doutent. Mais encore ? « Qui veuille dire à la fois ‘’pardon’’, ‘’je ne recommencerai plus’’ et ‘’je t’aime vraiment même si je t’ai trompée avec ta cousine’’. » C’est la deuxième fois que le balai interrompt son passage entre les mains de Selen qui, malgré tout son professionnalisme, se retourne vers le dit client en plissant légèrement ses paupières, un peu atterré de ce qu’elle entend. Il a dit quoi, exactement ? « Vous pensez pouvoir faire ça ? » Elle a envie de répondre qu’ils sont fleuristes et pas faiseurs de miracles mais, bon… Ils peuvent toujours essayer. « Des… Tulipes blanches ? » Dans de nombreuses cultures, la tulipe reflète le pardon, l’arrivée du printemps et, donc, le renouveau, la renaissance et l’espoir. Et de l’espoir, il en a beaucoup, lui.
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Si seulement c'était monsieur Ferguson. Mais non. Il va donc falloir un nouveau bouquet pour le valentin tardif. Des fleurs qui veulent dire je t'aime, des bouquets pour exprimer son amour*, Lucius en a fait toute la journée. Il ne les a même pas comptés à vrai dire, à quoi bon ? ça le déprimerait juste de savoir qu'il a autant travaillé et ses mains prouvent déjà qu'il a eu une longue journée. Parce qu'il oublie trop régulièrement de mettre des gants quand il est dans le jus, qu'il faut enchaîner les assemblages. Des éraflures ça et là sur les doigts et même un pansement sur son auriculaire.

« Oh. »

Les mots lui manquent quand le client explique ce qu'il veut dire à sa compagne avec un bouquet. Troper quielqu'un avec sa cousine puis essayer de se rattraper à la Saint valentin ? L'oniromancien dans son jugement pense donc soudainement au fameux dicton : once a cheater, always a cheater. Echangeant un regard gêné avec Selen, il la remercie d'un sourire d'avoir une idée et hoche la tête :

« Oui c'est une excellente idée. Les tulipes sont des fleurs de saison en plus, et ça apporteras une certaine originalité comparé aux bouquets de roses* classiques de la Saint Valentin. »

Oh d'habitude pour faire la conversation, Lucius pesterait justement sur les dites roses. C'est encore un peu tôt pour en avoir, le printemps* n'est pas encore là et tout le monde le sait. Du moins il l'espère. La fête des enfants des vergers et le couronnement du nouveau roi ou de la nouvelle reine des roses n'arriveras que d'ici quelques mois. A la symphonie verte, on ne travaille normalement qu'avec des fleurs de saison. Pour ne pas brusquer la nature, pour se démarquer aussi des enseignes plus bas budget qui font venir leurs fleurs de très loin. ça justifie les prix un peu plus élevés parfois, parceque tout est local. Il n'y a donc que ces fichues roses, qui sont hors saison chez eux, pour correspondre à la demande. Tous les ans, Lucius essaye de changer les habitudes, de proposer des rhododendrons* et des tulipes aux client.e.s de la Saint Valentin. Si certain.e.s acceptent, la majorité veulent tout de même... Des roses. Encore et toujours.

« On peut aussi vous proposer une carte*, pour accompagner le bouquet et y écrire un mot personnalisé. Ma collègue est excellente pour aider à trouver les mots justes, si on a un petit peu de mal à formuler ses sentiments ! Ah, et puis vous savez, la sensibilité féminine... Elle saura plus trouver les mots que vous ou moi pour parler à une autre femme. »

Jager qui ne perd pas le nord en tant que Manager tout de même, s'assure de suggérer une petite dépense en plus. Vu la situation, ça ne sera pas du luxe de rajouter une carte, s'il y a un tant soit peu d'espoir qu'il soit pardonné. A la place de la dame, lui ne le reprendrait pas en tout cas ce Monsieur qui n'est pas Monsieur Ferguson. Un mot avec des fleurs, c'est toujours un petit plus. Souvent, on ne sait pas quoi mettre dessus, c'est vrai. Mais les fleuristes sont là pour ça aussi et Selen est bien meilleure que lui pour ce genre de choses ! Finalement, ils sont obligés d'avoir plusieurs casquettes dans leur métier, peut-être qu'il aurait du écouter un peu plus en cours de littérature pour se rappeller des citations des poètes mais... Comme il le dit bien souvent : j'ai dormi depuis.

« Ah, je suis pas sur pour les tulipes. Elle déteste la Hollande. »

Qui déteste la Hollande ? C'est tout de même très spécifique. Puis il n'y a pas grand chose là-bas, de ce que Lucius en sait le pays est tout petit et le seul truc qui change c'est que dans l'Amsterdam humain, on peut fumer des cigarettes magiques légalement. Ici aussi, chez eux les sorciers, c'est légalisé. Principalement pour les enfants des vergers mais en réalité, il n'y a pas que les botanomancien.ne.s qui en prennent.

« Ah, c'est malheureux... Mais le blanc, est-ce que l'idée vous convient tout de même ?... Je vous déconseille très fortement le jaune en tout cas, c'est certain. »

Il essaye de faire un petit trait d'humour pour dédramatiser. Certain que ce type va être... Un cas particulier.
Quoi qu'il arrive il déconseille toujours le jaune pour les bouquets destinés à offrir à sa moitié. Si en réalité il n'y a que les roses jaunes qui soient concernées, par acquis de conscience et pour ne pas risquer que la personne le prenne mal en croyant que ce sont toutes les fleurs jaunes, Lucius n'en met jamais. Sauf si on insiste beaucoup.

« On peut vous proposer des Camélias, si vous voulez ? C'est de saison, un mélange blanc et rouge. Le Camélia blanc, c'est généralement à offrir si madame ignore vos avances, pour transmettre un message subtilement. Pour le rouge, c'est simplement l'amour et la passion. »

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« Oh. » est un euphémisme peu commun. Le menton légèrement incliné vers la naissance de sa gorge, Selen le toise avec grande perplexité durant quelques secondes, sans même s’en rendre compte, s’attendant peut-être à ce que le client retardataire éclate de rire pour détendre l’atmosphère, leur annonçant que c’était une mauvaise plaisanterie mais… Non, il est bien sérieux. Il veut vraiment se faire pardonner d’avoir trompé sa compagne avec la cousine de celle-ci… Ce n’est pas un bouquet de fleurs qu’il devrait lui offrir mais un jardin.

Reprenant un air aussi neutre que possible — et reprenant également son balai qui lui donne de la contenance dans pareilles circonstances, elle suggère, d’une voix quelque peu hésitante, des tulipes blanches. Partageant un regard complice et gêné avec son comparse, il se charge de l’appuyer auprès de l’infidèle : « Oui c'est une excellente idée. Les tulipes sont des fleurs de saison en plus, et ça apporteras une certaine originalité comparé aux bouquets de roses* classiques de la Saint Valentin. » Cette demande n’a rien de classique, mais elle se garde bien de partager son avis à ce sujet. Hochant plutôt vivement son menton de haut en bas pour, à son tour, épauler son collègue, elle le regarde quelques secondes avant de se retourner vers le client, qui ne démontre pas grand intérêt pour leur proposition ; les lèvres en avant dans une sorte de petite moue hésitante, il se frotte le menton du bout des doigts en observant les fleurs proposées, qui n’ont pas eu la chance d’être enveloppées dans les nombreux bouquets vendus aujourd’hui.

« On peut aussi vous proposer une carte*, pour accompagner le bouquet et y écrire un mot personnalisé. » Ce n’est pas une carte qu’il lui faut mais un roman. Faisant mine d’être concentrée sur son balai, elle continue de dépoussiérer le sol, le menton baissé, jusqu’à ce que… « Ma collègue est excellente pour aider à trouver les mots justes, si on a un petit peu de mal à formuler ses sentiments ! » Comme ils ne sont que deux à travailler ce soir, elle comprend rapidement qu’il parle d’elle ; immobilisant de nouveau son balai, elle lève un menton interdit en sa direction, en écarquillant légèrement les yeux. Non mais, qu’est-ce qu’elle va pouvoir lui conseiller, exactement ? « rassure-toi je ne recommencerai plus parce que tu n’as pas d’autres cousines qui me plaît » ? « Ah, et puis vous savez, la sensibilité féminine... » Si c’est la même sensibilité féminine qui dirait à la fille trompée de lui claquer la porte au nez, elle ne va pas être d’une grande aide. « Elle saura plus trouver les mots que vous ou moi pour parler à une autre femme. » Bah oui, bien sûr.  « Euh… » Les deux mains sur son balai tenu droit, elle regarde tour à tour son manager puis le client, avant de décrocher un sourire un peu désemparé.  « Oui, certainement. Je vais vous aider à formuler des excuses. » De sacrées excuses.

« Ah, je suis pas sur pour les tulipes. Elle déteste la Hollande. » C’est un raccourci un peu rapide, non ? Autant pour les fleurs que pour la Hollande mais, comme elle n’est plus surprise de quoi que ce soit avec le non-monsieur Ferguson, elle se contente de lancer un regard à Lucius, balayant la même surface depuis au moins une minute désormais. « Ah, c'est malheureux... Mais le blanc, est-ce que l'idée vous convient tout de même ?... Je vous déconseille très fortement le jaune en tout cas, c'est certain. » « Pourquoi pas le jaune ? » demande-t-il en se retournant vers le vendeur, visiblement perplexe quant à ce conseil. « Parce que c’est lié, entre autre, à la trahison et… L’infidélité. » Remarque, on est dans le thème, non ? « On peut vous proposer des Camélias, si vous voulez ? C'est de saison, un mélange blanc et rouge. Le Camélia blanc, c'est généralement à offrir si madame ignore vos avances, pour transmettre un message subtilement. Pour le rouge, c'est simplement l'amour et la passion. » Il dodeline de la tête en donnant l’impression de réfléchir, puis il grimace. « Non, je ne pense pas que ça ira. » Revenant en direction de son collègue, Selen se permet de demander, pour pouvoir plus aisément lui faire des propositions de composition : « Sinon, quelle est sa couleur préférée ? » Il lui jette un regard dédaigneux et, haussant ses épaules avec indifférence, lâche : « Comment voulez-vous que je le sache ? » Pressant ses lèvres l’une contre l’autre, elle s’en retourne vers Lucius en commençant à se demander sur qui ils sont tombés. « Vous ne m’aidez pas beaucoup. » Il ne les aide pas à l’aider, en même temps. « Euh… Et si on faisait un mélange un peu coloré ? Ou une composition douce, avec des fleurs roses, la camélia suggérée par mon collègue, par exemple. Il y a aussi la cyclamen qui est très douce visuellement, ça peut mar… » « Non, ça ne me dit vraiment rien. » Il lui coupe même la parole, maintenant... Quelque chose lui dit qu'ils ne sont pas prêts de quitter la boutique.
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Mais quel gougnafier ce type. Il est difficile pour Lucius de garder son sourire commerçant et sympathique. Surtout en fin de journée, après le rush de la saint valentin, à vingt heures en étant debout depuis six heures du matin et sans avoir fait de sieste. Il en a même la main qui tremble légèrement quand ce sale type ose dire qu'ils ne l'aident pas beaucoup. Comment ça, ils ne l'aident pas beaucoup ? Selen comme lui proposent des idées, posent des questions pour avoir des pistes et il ne leur répond même pas correctement. Pas foutu de savoir la couleur préférée de la femme qu'il a trompé avec sa cousine. Comment des gars comme ça peuvent réussir à séduire des femmes, honnêtement ? Lui qui pourtant est très gentil, en plus de ne pas être vilain à regarder, avait plus de mal à trouver des copines. Surtout de son âge, en réalité... Parce qu'il a toujours obtenu sans le moindre effort les numéros de femmes plus âgées aimant les jeunots.

Passant une main dans ses cheveux en tentant de calmer ses nerfs qui commencent à être à bout, Jager sourit au client ennuyant :

« Résumons donc. Elle n'aime pas la hollande, donc pour les tulipes, c'es non. Vous ne voulez pas non plus des Camélias que nous vous avons proposé, et le blanc ça ne semble pas vous convenir malgré la siginification qui serait appropriée dans votre situation. Comme vous ne connaissez pas sa couleur préféré, quand ma collègue vous propose des cyclamens avec un mélange coloré, vous n'aimez pas non plus. »

Quel type de personne d'ailleurs sait que sa compagne déteste un pays hyper spécifique mais ne sait pas sa couleur favorite ?

« C'est bien ce que je dis, vous ne m'aidez pas du tout. »

Lucius inspire longuement. Ferme les yeux un instant de plus, tandis que Selen elle s'accroche au balai pour probablement ne pas craquer non plus. Oh, il ne lui en voudrait pas. Il comprendrait totalement, qu'elle ne soit pas agréable avec lui.

« Est-ce que vous souhaitez partir sur des roses rouges classiques, Monsieur ? On se trompe rarement avec ce genre de valeurs sures. Un beau bouquet, de quinze roses précisément, puis que c'est symboliquement le nombre que l'on offre pour dire pardon à une dame. »

« Et ça va me coûter combien cette histoire ? C'est beaucoup 15 non ?... Je sais bien comment vous êtes vous les fleuristes, vous montez les prix alors que ça vous coute quelques centimes à l'achat... »

L'Oniromancien retient un juron. Serre le comptoir derrière lui discrètement en affichant un sourire crispé, en sentant les larmes monter. De fatigue. De colère. D'envie de craquer.

« Généralement, nous utilisons uniquement des fleurs de saison et locales afin de garder un prix compétitif et nous montrer respectueux du cycle de la natu... »
« Non mais je vous ai pas demandé ça, vous comprenez l'Anglais ou je dois vous le dire en chinois ? »

Résumons. En plus de tromper sa compagne avec sa cousine, il est également désagréable, peu aidant et raciste. Le visage figé, Lucius garde son sourire crispé. Ah, ça faisait longtemps qu'on ne lui avait pas sorti une saloperie du genre.

« Je comprend parfaitement l'Anglais, Monsieur. »
« Je vous trouve insolent, amenez moi un manager, je voudrais parler à une personne compétente. »
« Mais bien entendu, tout de suite. »

Time to shine. Selen connait bien Lucius depuis le temps. L'a déjà vu faire son petit numéro quand un client compliqué demande à parler à un manager, alors qu'il l'a déjà en face de lui. A chaque fois, Lucius innove. S'accroupit derrière le comptoir avant de se relever et de se présenter en tant que responsable. Disparait dans la réserve et revient. Se cache derrière une plante avant d'en ressortir.
Aujourd'hui, le voilà qui passe derrière le comptoir de la boutique. Tourne sur lui-même tel une danseuse étoile maladroite et trop grande. Retire son tablier dans sa rotation d'un mouvement expert tel une magical girl changeant de tenue. Avant de lui offrir son plus beau sourire commercial.

« Bonsoir Monsieur, Lucius Jager, manager de la symphonie verte. Que puis-je faire pour vous aider, avez vous eu un problème avec notre équipe ? »
« Mais il se fout de ma gueule en plus ? »
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14.02.24



TW : un client relou

Du coin de l’oeil, comme la terre se met à trembler en annonçant un terrible séisme, la brune remarque que la main de son comparse virevolte de quelques soubresauts nerveux, qu’elle ne peut guère condamner. Elle comprend, malgré la grande douceur de son âme, qu’il est en proie à un dilemme intérieur terrible concernant leur dernier client : ce dernier semble armé des meilleures intentions mais fait preuve d’une bien piètre volonté. « Résumons donc. » En trois mots : il est chiant.  « Elle n'aime pas la hollande, donc pour les tulipes, c'es non. Vous ne voulez pas non plus des Camélias que nous vous avons proposé, et le blanc ça ne semble pas vous convenir malgré la siginification qui serait appropriée dans votre situation. Comme vous ne connaissez pas sa couleur préféré, quand ma collègue vous propose des cyclamens avec un mélange coloré, vous n'aimez pas non plus. » C’est ce qu’on vient de dire. Il est chiant.

Mais quoique le pensant tout bas, Selen garde les lèvres closes en balayant le même morceau de carrelage depuis quelques minutes déjà — il va briller à force, d’un mouvement plutôt lent puisqu’elle est totalement absorbée par la conversation, posant également un oeil sur son collègue, dont elle sent la patience s’élimer doucement mais sûrement. « C'est bien ce que je dis, vous ne m'aidez pas du tout. » Si Lucius soupire d’exaspération, la brune, elle, fronce légèrement ses sourcils en disant, d’une voix qui se veut apaisante : « On fait de notre mieux, monsieur, mais vous n’avez pas vraiment de quoi nous orienter pour… » « Bah bien sûr, ça va être de ma faute si vous ne savez pas faire correctement votre travail ! » Une main se posant sur sa hanche, elle immobilise de nouveau son balai en se demandant ce qu’elle risque si elle le tape avec… Non, il n’a rien fait pour mériter ça. Le balai, bien entendu.

« Est-ce que vous souhaitez partir sur des roses rouges classiques, Monsieur ? On se trompe rarement avec ce genre de valeurs sures. Un beau bouquet, de quinze roses précisément, puis que c'est symboliquement le nombre que l'on offre pour dire pardon à une dame. » Elle admire la patience et la politesse inébranlables de Lucius qui, malgré les circonstances, reste dignement dans sa position ; pas de quoi émouvoir le client, en revanche. « Et ça va me coûter combien cette histoire ? C'est beaucoup 15 non ?... Je sais bien comment vous êtes vous les fleuristes, vous montez les prix alors que ça vous coute quelques centimes à l'achat... » Toujours trop mots : chiant, infidèle et radin. Elle a de moins en moins envie de l’aider à reconquérir la malheureuse qui, elle n’en doute pas, sera bien mieux sans lui. « Vous dîtes que nous sommes malhonnêtes ? » Penchant légèrement son menton sur le côté, elle plisse ses paupières en clignant des paupières, sans véritablement savoir si elle doit en rire ou en pleurer, de cette histoire. « Généralement, nous utilisons uniquement des fleurs de saison et locales afin de garder un prix compétitif et nous montrer respectueux du cycle de la natu...  » « Non mais je vous ai pas demandé ça, vous comprenez l'Anglais ou je dois vous le dire en chinois ? » Quatre mots : chiant, infidèle, radin et raciste.

Raclant discrètement sa gorge sous l’agacement ressenti, mais également sous la peine qu’elle éprouve concernant le brun, Selen se rapproche de Lucius en gardant son balai — sait-on jamais, afin de poser sa main libre sur le bas de son acolyte, en signe de soutien mais également dans une vaine démarche de tempérer les choses, si c’est encore possible. « Nous sommes courtois, monsieur, veuillez l’être aussi. » D’ordinaire si doux, les traits de son visage se crispent sous une certaine froideur tandis qu’elle fixe le client, en ayant de plus en plus envie de le mettre à la porte. « Je comprend parfaitement l'Anglais, Monsieur. » Son coeur se presse lorsqu’elle entend la voix de Lucius, et elle ne peut s’empêcher d’orienter son menton en sa direction, pour lui adresser un sourire complice. « Je vous trouve insolent, amenez moi un manager, je voudrais parler à une personne compétente. » Elle s’apprête à lui répondre qu’il est juste devant lui mais, elle n’en a pas le temps : « Mais bien entendu, tout de suite. »

Pressant ses lippes pour contenir un sourire amusé, elle le suit du regard lorsqu’il contourne le comptoir pour effectuer une prodigieuse démonstration de danse, tournant sur lui-même à l’image d’un petit rat d’opéra ; pour mieux se fondre dans le personnage réclamé, il se déleste même de son tablier, qu’il abandonne sur le meuble devant lui, produisant un petit rire incontrôlable aux lèvres de l’employée, qui applique une main repliée contre sa bouche pour faire taire ses accents amusés. « Bonsoir Monsieur, Lucius Jager, manager de la symphonie verte. Que puis-je faire pour vous aider, avez vous eu un problème avec notre équipe ? » Si la brune l’observe avec des éclats égayés dans les siens, ce sentiment n’est guère partagé par le client qui, bien mécontent du spectacle qu’on lui livre, pivote sur lui-même en affichant une mine crispée, si bien que les veines de son cou ressortent durement quand il aboie : « Mais il se fout de ma gueule en plus ? » « Ah non ! On est malhonnêtes seulement avec les prix, comme vous avez dit. » L’ironie dans sa voix n’aide pas le client à se débarrasser de son air furieux, si bien qu’il finit par démontrer un geste de violence, poussant du pied un seau noir contenant des bottes de fleurs, qui se renverse aussitôt sous son geste impulsif. « Eh ! » Puisque l’élan lui ravive quelques douloureux souvenirs, la brune recule machinalement d’un pas en perdant toute trace réjouie sur son visage, avant de le contourner avec prudence pour s’agenouiller auprès des fleurs reversées, s’affairant à les replacer correctement dans le seau tout en lançant des regards craintifs en direction du client, entrevoyant fort bien le monstre colère qui commence à montrer le bout de ses crocs. « Je… Je vais chercher une serpillère, pour l’eau… » De ses mains tremblantes, qu’elle essuie sur son tablier, la brune lance un regard entendu en direction de Lucius, avant de filer rapidement dans la petite salle pour récupérer le dit objet, profitant pour souffler longuement afin de tenter de calmer son coeur qui bat à un rythme effréné. Ça va aller, elle n’est pas seule, il ne va rien lui arriver…

S’armant de courage, elle déglutit avant de retourner dans la boutique, en espérant que le client soit parti mais… « Si je comprends bien, vous n’êtes même pas capable de servir vos clients. Je vais vous faire une belle réputation, vous allez voir ! » Les menaces, maintenant. Évidemment.
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Petite star des réseaux sociaux, Lucius et Party Nuggets arrondissent leurs fins de mois avec un compte instagram dédié à son Altesse.
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Tw agression physique et propos homophobes
Cet homme cumule les défauts. Lucius garde un sourire crispé quand il s'énerve enfin et donne un coup de pied dans un sceau qui n'avait rien demandé. Il lui rappelle ces types qui ne savent pas gérer leurs émotions autrement qu'en gueulant et en tapant dans les murs. La vérité c'est que Lucius lui-même aurait pu être comme ça, si sa mère ne l'avait pas élevé correctement. En lui disant que ce sont les autres qui ont tord, de lui dire que les garçons ça ne pleure pas. Que tout le monde pleure, que c'est normal et qu'il vaut mieux parler quand ça ne va pas que de s'énerver dans son coin.

« Oh, une mauvaise réputation, vraiment. »
« Oui, je connais des gens vous savez ? »
« Mais moi aussi Monsieur. »

Oh, il voudrait sortir la carte Nero Karlsson. Lui fermer le clapet en un instant. Mais il ne peut pas. Parce que personne ne sait, que ça créerait de gros problèmes à son amant.

« Vous êtes venus alors que le magasin venait de fermer. Ma collègue et moi avons décidé de vous ouvrir pour vous aider, et comment est-ce que vous nous remerciez ? En faisant des remarques racistes, en coupant la parole à ma collègue et en plus, en évacuant votre frustration sur un objet inanimé parce que vous n'êtes pas capable de gérer vos émotions ? »

Si l'Oniromancien n'a pas tord, ses paroles semblent contrarier l'homme en face de lui. Et elles le contrarient à priori suffisamment pour qu'il commette une erreur. C'est aujourd'hui la situation que Lucius a toujours évité. Lui qui est un garçon calme, qui n'aime pas les conflits, qui généralement dissuade juste avec sa carrure malgré sa gentillesse. Il est tombé sur un os aujourd'hui.

« J'vais te montrer comment je gère mes émotions ! Sale pédale va, t'aimes sucer des queues hein ? Fleuriste c'est bien un métier de p'tit pédé ! »

Il a conscience qu'avec les coiffeurs et les stylistes, on a souvent tendance à croire qu'ils sont des homosexuels. C'est le cliché, quand on est un homme dans ce genre de métiers. Lui pourtant, ne l'est pas. Peut-être qu'il est finalement bisexuel, lui qui l'ignorait jusqu'à il y a quelques mois, encore incertain de savoir quelle étiquette mettre à sa sexualité. Mais ça importe peu. Ce qui importe, c'est qu'il est en train de se faire insulter. Que la situation dégénère réellement.

Il a travaillé dans un bar de nuit au sein du Nara sorcier quelques temps. Bar à Host, où tout le monde picole. Ou le but, c'est de rendre les clientes ivres mortes, de les faire dépenser le plus possible en alcool parce qu'elles sont en manque d'affection et d'attention. Soit parce qu'elles sont célibataires, soit parce que leur mec est un bon à rien. Alors, elles viennent dépenser leur salaire, pour passer la soirée avec des beaux garçons. Parfois de vingt ans leurs cadets pour celles qu'on qualifie de vieilles filles. Dans un bar où tout le monde est ivre mort, parce qu'il faut accompagner ses clientes dans la beuvrie quand on est un host, il a toujours réussi à éviter les bagarres. Parce que les mecs se jalousent entre eux, quand il y en a un qui pique la cliente de l'autre, qu'il y en a un qui a plus de succès. Il a réussi à ne jamais se battre, dans cet établissement pourtant douteux, tenu par des gens tout aussi douteux. Alors, croire qu'il allait se faire attraper par le col en étant fleuriste par un type agressif ? Fleuriste, putain. L'un des métiers les moins dangereux du monde. Et pourtant.

Il est figé un instant Lucius, ne comprenant pas bien ce qu'il lui arrive. Il n'a jamais frappé personne non plus, même s'il pourrait avec la boxe thaïlandaise qu'il pratique depuis deux ans pour se garder en forme. Mais il a le réflexe d'attraper le poignet du gars, de le serrer et de le regarder froidement, avant de lâcher :

« Selen, appelles tout de suite les flics. »

Y a bien une claque du roquet qui part, qui fait grimacer Lucius. S'il n'a jamais frappé personne, lui non plus ne s'est jamais fait frapper. Bousculé, oui. Mais une claque ? C'est pourtant pas grand chose. Sa main se resserre un peu plus sur le poignet du gars, qu'il tord légèrement pour tenter de le faire lâcher. Cette histoire va mal finir, qui aurait pu prédire qu'il risquerait de terminer la saint Valentin au poste de Police ?
Ethel Hasting
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TW : un client relou

Bien trop occupée à rassembler les fleurs éparpillées sur le sol, la brune agenouillée n’écoute que d’une oreille vagabonde l’échange entre les deux hommes derrière elle, car un furieux bourdonnement vient corrompre le fil de ses pensées ; la colère sourde et froide du client ravive, en son coeur malmené, quelques souvenirs tortueux qui lui procure un affreux sentiment d’insécurité. Heureusement, la présence de Lucius suffit à tempérer cette appréhension grandissante, bien que son regard, d’ordinaire si doux, pâtisse durement de cette crainte muette : lorsqu’elle part dans la réserve, elle lance un regard bien trop bavard en direction de son acolyte de malchance, comme pour lui dire d’être prudent… Elle sait, elle, à quel point les monstres n’ont pas toujours les visages auxquels on s’attend.

Lorsqu’elle revient, ayant troqué une serpillère contre son balai abandonné contre le mur, elle s’adonne à la tâche de nettoyer les frasques de leur client douteux, non sans tendre l’oreille aux paroles de son manager : « Vous êtes venus alors que le magasin venait de fermer. Ma collègue et moi avons décidé de vous ouvrir pour vous aider, et comment est-ce que vous nous remerciez ? En faisant des remarques racistes, en coupant la parole à ma collègue et en plus, en évacuant votre frustration sur un objet inanimé parce que vous n'êtes pas capable de gérer vos émotions ? » C’est un bon résumé, mais il renvoie au précédent: il est chiant. Cela ne donne pas la solution pour se débarrasser de lui mais, puisqu’il ne semble pas vouloir décamper malgré l’évidente mésentente qui glisse vers le conflit, il reste camper là, faisant entendre sa voix dans des accroches hautement méprisables, qui ne tardent pas à faire grimacer la brune pourtant si affable. « J'vais te montrer comment je gère mes émotions ! Sale pédale va, t'aimes sucer des queues hein ? » Interdite sous l’insulte proférée, elle redresse ses épaules en espaçant ses lèvres de quelques degrés, délaissant, pour une des rares fois de sa vie, ce voile doucereux naturel pour le troquer contre l’ombre de la colère. « Non mais ça va pas ? » Les sourcils froncés, ses yeux lançant des éclairs, elle ne le quitte pas du regard, hésitant — une nouvelle fois, à user de sa serpillère pour lui remettre les idées en place, en craignant toutefois de causer la mort des deux derniers neurones qui se battent en duel derrière sa vilaine figure. « Fleuriste c'est bien un métier de p'tit pédé ! » Est-ce qu’il sait, au moins, le véritable sens derrière ce mot odieux ? Probablement pas.

Ayant un pincement au coeur concernant son acolyte, et la façon terrible dont il est traité, elle abandonne son instrument de ménage pour se rapprocher des deux hommes lorsqu’ils en viennent aux mains. Heureusement, son ami a le réflexe salutaire de se saisir du poignet de son adversaire, provoquant une escalade de plus dans la tension qui règne au sein de la boutique. « Selen, appelles tout de suite les flics. » L’homme, sentant peut-être que la situation est en train de lui échapper, s’agite et les premiers coups — ou tentatives de coups, selon l’aisance de Lucius à les éviter, pleuvent. Si la police est réclamée, elle sait qu’ils mettront trop de temps à arriver et, quoique sa peur l’oblige à rester statique au milieu de la pièce, tremblante des pieds à la tête avec des larmes qui obscurcissent la clarté de sa vue, elle est rapidement rattrapée par son instinct maternel qui, peut-être, a développé le sens protecteur. « Lâchez-le ! » Somme-t-elle une première fois, sans que l’homme ne prenne son ordre avec importance. Alors, parcourant rapidement la boutique du regard, elle jette son dévolu sur une plante qui trône derrière le comptoir, ainsi éloignée pour que personne ne puisse la toucher. Une chance qu’ils en aient puisque, elle est plutôt rare. À croire qu’elle attendait ce client insupportable pour avoir son moment de gloire. « D’accord. » Ça, c’est pour se donner du courage. Relevant ses mains, elle s’emploie à faire grandir l’arbuste qui se déploie en hauteur au niveau du plafond, jusqu’à ce que ses feuilles verdoyantes se retrouvent au-dessus du client malheureux ; captant ainsi son attention, elle déclare, d’une voix froide qui la surprend elle-même : « Sa piqûre est extrêmement douloureuse, vous savez ? Et il suffit d’un seul contact avec votre peau pour vous brûler, pendant des semaines, voire des mois. Vous allez avoir une grosse masse rouge et gonflée en plein milieu de la figure, ça vous irez bien au teint, remarque. » Un peu désarçonné par la menace, ne sachant pas s’il doit la prendre au sérieux puisque, de son point-de-vue, il ne doit s’agir que d’une maudite plante verte, le client finit par relâcher son étreinte agressive sur Lucius, s’éloignant de quelques pas en marmonnant, à l’attention de la brunette : « Vous êtes complètement folle ! Vous m’attaquez ! » La connerie n’a donc aucune limite. Ne prêtant aucune attention à ces paroles, Selen fait quelques pas en sa direction, sans perdre de vue la raison de son attitude glaciale : protéger le plus jeune. « Dehors. »
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Tw mention de suicide
Oniromancien perdu au milie des plantes, si Lucius a étudié la botanique tout au long de ses études et qu'il en connaît un rayon sur les végétaux, malheureusement, sa magie elle n'a aucun effet sur elles. Ce n'est pas le cas de Selen et en voyant quelle plante elle choisit, Jager ne peut pas s'empêcher de sourire en coin. Oh, il sait bien ce que c'est que cette plante. Lui la manipule toujours avec des gants, pour être sur de ne pas se piquer avec. Evite de trop s'en approcher par sécurité car il est conscient de son danger. A la base, elle devait être entreposée à l'étage qui abrite les plantes -le rez de chaussée étant destiné aux fleurs principalement. Mais avec un specimen aussi dangereux que celui-ci, leur patron.ne a préféré la garder en sécurité derrière le comptoir en bas afin d'éviter tout incident malheureux avec un client ou son familier.

« Ah, vous croyez qu'elle est folle ? »

Contournant son comptoir pour se retrouver en face du client, Lucius abuse un peu de sa stature. Gentil géant habituellement, il tente de faire regretter son geste et ses paroles à cet homme. Pointant du doigt l'une des feuilles, il explique donc calmement :

« Ce qu'il va se passer, avant qu'elle ne vous attaque vraiment, c'est que je vais vous menacer. Dans la vie, vos actions ont des conséquences et il faudrait commencer à en prendre conscience. »

Lucius attrape le bras du client, pour le rapprocher du montre vert. Sans l'y pousser, quoi qu'il est soudainement tenté, probablement poussé à bout à cause de la fatigue accablante et l'adrénaline, il retiens l'homme par les épaules sous les feuilles.

« Cette plante là, on l'appelle la reine des orties. Son petit surnom, c'est la plante au suicide. Parce que ça fait si mal de se faire piquer, que ça peut conduire à s'ôter la vie. Y a pas de traitement. Ses poils sont minuscules, on peut jamais tous les enlever et ça reste sous la peau un long moment à vous lancer, ça empêche même de dormir tant c'est douloureux. Alors vous allez apprendre à vous excuser. A ma collègue, pour commencer. Puis vous me présenterez vos excuses. ça sera un bon entraînement pour vous, parce qu'il va aussi falloir de grosses excuses en vers votre compagne. A sa place, je ne vous reprendrais pas et je vous jetterai même dans cette ortie pour vous recouvrir de poils urticants. Elle mérite mieux qu'un type radin, raciste, homophobe, infidèle et impulsif. C'est parce que vous être frustré et complexé peut-être ? »

S'il était vraiment d'une nature sadique, l'Oniromancien aurait lui aussi usé de sa magie. Pour créer une illusion, rendre la plante encore plus effrayante qu'elle ne l'est déjà. Pour masquer la porte de sortie et lui faire croire qu'il est pris au piège. Mais c'est déjà beaucoup, pour le fleuriste. Lui qui d'ordinaire, ne tiendrais jamais ce genre de propos, n'aurait jamais ce comportement. Il faut croire que quelque chose a vrillé, chez lui en cet instant. Sans doute le manque de sommeil accablant pour un narcoleptique comme lui. Mais aussi le fait qu'on s'en soit physiquement pris à lui : une première.

« En plus de savoir parler Anglais, je sais aussi compter. Alors, je vais compter jusqu'à trois pour vous laisser une chance de vous excuser. »

Technique utilisée par toutes les mères du monde semblerait-il, qu'il use en cet instant face au type qui n'a pas l'air décidé à s'excuser comme il se doit au près des deux collègues. Sa mère n'a jamais trop eu à le faire avec lui, qui était un enfant relativement sage et concilient, plutôt mou même en réalité. Toujours un tempérament calme, avant même que sa maladie ne se déclenche. Mais pas ce soir.

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TW : un client relou

La menace verte, qui se suspend au-dessus de la tête du client comme une chape mortuaire, semble le contraindre à apaiser de force ses élans féroces. Puisqu’il relâche sagement le malheureux fleuriste, objet de toutes ses perfides attaques, la brune n’avance guère davantage les feuilles ô combien piquantes et douloureuses, n’ayant pas suffisamment de malveillance en son corps pour abattre une sentence punitive : elle veut le voir décamper et plus jamais revenir, rien de plus. « Ah, vous croyez qu'elle est folle ? » Sans que les feuilles, au-dessus d’eux, ne s’éloignent totalement, elles s’écartent sous le passage du plus jeune, afin d’éviter soigneusement les contours de sa silhouette ; ce n’est pas lui, leur cible. « Ce qu'il va se passer, avant qu'elle ne vous attaque vraiment, c'est que je vais vous menacer. Dans la vie, vos actions ont des conséquences et il faudrait commencer à en prendre conscience. » Le prévenir qu’il va être menacé entache quand même considérablement l’effet des dites menaces, mais elle se contente de garder les yeux braqués sur lui, prête à intercepter le moindre de ses mouvements brusques pour protéger celui qui a été la proie de toutes les infamies.

Elle aurait préféré que le client quitte la boutique sans délai mais, comprenant le besoin de revanche de son acolyte — bien qu’elle ne partage nullement ces soubresauts vengeurs, elle le laisse faire, mesurant néanmoins de garder une distance suffisante entre l’arbuste hautement toxique et l’homme insupportable, puisque pour l’heure, il se tient relativement tranquille. Les feuilles, d’ailleurs, continuent de soigneusement s’éparpiller pour éviter la peau et même les cheveux de Lucius, étendant seulement leurs bras empoisonnés autour du client qui blêmit au fil des secondes, pris au piège entre les mots accusateurs du manager, mais aussi et peut-être, surtout, sous la présence de ces feuilles qui ondulent autour de lui, comme pour le narguer.

Et si elle ne reconnaît pas véritablement son comparse durant son monologue, elle ne peut s’empêcher de lui trouver des excuses, sans nul doute biaisée par l’affection qu’elle lui porte ; l’idée de trouver du réconfort dans la violence, qu’elle soit physique ou verbale, lui échappe quelque peu mais elle sait que c’est quelque chose de plutôt commun parmi ses semblables, alors elle se contente de rester derrière lui, l’oeil aguerri sur sa plante qui ne semble attendre que sa volonté pour fondre sur l’homme misérable qui se tient encore parmi eux. « En plus de savoir parler Anglais, je sais aussi compter. Alors, je vais compter jusqu'à trois pour vous laisser une chance de vous excuser. » C’est presque amusant de noter qu’elle fait la même chose avec sa fille : qu’on se le dise, ce n’est pas d’un succès effarant.

D’ailleurs, là non plus : l’homme tord sa bouche dans une grimace de dégoût, posant un regard hargneux sur celui qui ose lui réclamer des excuses, que sa langue ne veut formuler. « Allez vous faire foutre, voilà mon excuse. » Elle soupire en croisant ses bras contre son buste féminin, voyant qu’il jette tout de même des oeillades inquiètes en direction de la plante qui siège toujours au-dessus de son crâne. « Laisse tomber, Lucius… Il n’en vaut pas la peine. » Qu’espère-t-il de cette forme illusoire de réparation ? Si les injures ne comptent pas, comment des regrets — tout à fait fallacieux, pourraient l’apaiser ? Faisant quelques pas en sa direction, elle se permet de déposer sa main sur son épaule, juste pour l’interpeller avec douceur lorsqu’elle suggère, d’une voix redevenue douce : « Laissons le partir, on a plus important à faire que de s’occuper de lui. » « Toi la connasse on t’a rien demandé ! » Dire qu’elle essaye de lui éviter de perdurer dans cette mauvaise posture… Heureusement pour lui (et malheureusement pour elle), la brune est bien trop habituée aux insultes pour s’en offusquer encore. Lançant à peine un regard en sa direction, elle décide de l’ignorer pour se concentrer sur son ami. « Allez, laisse-le… »
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Tw violence physique, malaise
C'est bien la première fois en vingt huit ans de vie, que Lucius s'emporte autant face à quelqu'un. Il a fallu que ça tombe aujourd'hui, sur ce type. C'est un exploit en soit d'avoir réussi à faire sortir l'Oniromancien de ses gonds. Lui habituellement si calme. Lui qui généralement se laisse faire sans rien dire, véritable paillasson. Dans le pire des cas, il peut se montrer un peu cinglant. Toxique et insolent en souriant bêtement et en faisant mine de ne pas comprendre, de rester agréable pour énerver encore plus l'autre en face avec le manque de réaction. Mais aujourd'hui c'est trop. Le client refuse même de s'excuser malgré la menace de la plante, et les siennes.

Alors le voilà qui prend une décision radicale. Qui attrape l'homme par le col, pour le jeter à la porte. Littéralement. Le sale type perd son équilibre sur le trottoir, termine à genoux sur les pavés en criant qu'il va appeler son assureur et porter plainte pour coups et blessures. Mais une fois débarrassé du gars, la porte en verre fermée à clef derrière lui, Jager lui lance un dernier regard noir avant de retourner derrière son comptoir.

Et là, les conséquences se font ressentir. Lucius qui maintenant n'a plus d'adrénaline en lui, perd subitement l'équilibre. Reconnaissant les premiers symptômes de perte de tonus musculaire, le fleuriste préfère donc s'assoir de lui-même par terre pour ne pas risquer une chute. C'est qu'il tomberait de haut avec sa taille en plus. Pour tenter de s'en remettre, tout tremblant et pâle qu'il est, Jager essaye de respirer calmement et profondément. Tente de se gérer lui-même, parce que Selen a déjà eu assez de problèmes pour ce soir. Il commence à sentir sa tête tourner. A voir des étoiles. Les émotions fortes, ça ne lui réussit jamais. La fatigue accumulée encore mois. Alors les deux combinés ? Il a les oreilles qui sifflent, soudainement très chaud pour aucune raison.

Et puis plus rien, après que la boutique ait tourné autour de lui de manière floue pendant quelques secondes. Un malaise, ça lui arrive de temps en temps. C'est à mettre sur le coup de ses émotions, qu'importe si le type tambourine la porte en verre en hurlant comme un débile, Selen ne peut plus compter sur son manager, hors service sur le carrelage froid de la boutique. Il s'en voudras très certainement lorsqu'il recouvrera ses esprits.
Ethel Hasting
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Familier : corvus corax noire dont l’approche est funeste dans bien des croyances, pourtant, Segynn est un corbeau qui n'est que douceur et bienveillance
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TW : un client relou

Si le silence peut être synonyme d’accalmie dans bien des situations, ici, son ouvrage est plutôt semblable à un voile de nervosité palpable, qui tend jusqu’à l’oxygène qu’ils respirent. « Lucius… » Souffle-t-elle d’une voix douce, en vain, tandis qu’elle assiste, impuissante, à l’expulsion sommaire du client, qui se retrouve jeté à la porte de la boutique sans aucun ménagement ; non pas qu’elle le juge mériter une quelconque attention doucereuse, mais elle craint les retombées d’une telle action virulente. « Calme-toi… » Une main appliquée contre sa bouche, elle retient son souffle en faisant un pas en sa direction, sans être sûre qu’il puisse l’entendre tant il semble être obnubilé par sa propre colère.

Les cris du client mécontent, qui fulmine dans la rue pour ameuter les rares passants hébétés, elle n’y fait guère attention ; c’est le visage blême de son comparse qui l’interpelle et l’interroge, si bien qu’elle n’ose plus parler pendant quelques secondes, par crainte de subir sa contrariété par ricochet. Aussi, lorsqu’il retourne derrière le comptoir, elle se contente de le suivre du regard en mordillant le coin de sa lèvre, triturant ses mains blanches sans véritablement savoir que dire ou que faire. Doit-elle parler ? Le laisser seul ?

Elle s’apprête à partir dans la réserve lorsqu’elle le voit perdre l’équilibre ; réduisant rapidement l’espace entre leurs deux corps, elle se place devant Lucius en étendant ses bras de chaque côté du garçon, soucieuse qu’il puisse vaciller et se blesser. « Ça va ? » Elle le demande par réflexe mais elle voit bien que, non, il ne va pas bien. Lorsque ses genoux flanchent pour qu’il puisse s’installer sur le sol, elle accompagne le mouvement en pliant ses propres jambes, sans le quitter des yeux un seul instant, à l’image d’une mère dont l’enfant aurait été blessé par autrui. « Tu veux de l’eau ? Tu veux de l’eau, oui. » Question-réponse accomplies, elle se redresse pour aller chercher, dans leur salle de repos, une bouteille d’eau qu’elle lui ramène en quelques enjambées, sans jamais lancer un seul regard à l’homme qui tambourine contre la porte. Ce n’est pas lui sa priorité. « Tiens, bois un peu… » Craignant qu’il n’ait pas la force, elle se charge elle-même d’ouvrir la bouteille qu’elle place ensuite dans sa main, jugeant rapidement de sa capacité à boire seule — sinon elle s’attarde pour l’aider, avant de se remettre sur ses jambes pour fusiller du regard le client qui, de toute évidence, n’a pas l’intention de partir. « Je reviens, ne bouge pas. » Comme s’il était en mesure de bouger…

Se rapprochant de la porte en retirant son tablier, elle fronce durement ses sourcils en se positionnant face à lui, plantant ses yeux sombres dans les siens, sans l’ombre d’une hésitation ou d’une peur dans le regard — peut-être aidée par le fait qu’une épaisse vitre les sépare, certes. « Au cas-où vous n’auriez pas compris la première fois, je peux vous pourrir la vie et ce, pour des années. Vous connaissez la Belladone ? Elle peut vous paralyser, accélérer votre rythme cardiaque, vous donnez des sueurs froides, des vertiges… Et même la mort. Croyez-bien que ça m’embêterait de devoir traîner votre cadavre, mais je serai obligée de m’y résoudre si vous ne foutez pas le camp, tout de suite. » Un charmant sourire vient fleurir sur ses lèvres tandis qu’elle penche son menton sur le côté, commençant à approcher sa main de la poignée de la porte mais… L’homme semble comprendre puisque, après de dernières insultes proférées, il s’éloigne enfin. Bien. Bon débarras.

Le suivant des yeux durant quelques secondes, elle revient ensuite promptement auprès de son ami, près duquel elle s’agenouille en demandant, avec une infinie douceur : « Ça va mieux ? »
Lucius Jager
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C'est toujours un peu embarrassant pour Lucius. D'être comme ça, aussi sensible. Ce n'est pourtant pas une mauvaise chose, ça change des hommes qui en général sont un peu trop arrogants et surs d'eux. C'est presque mignon et c'est ça qui plaisait aux femmes qu'il a pu connaître : il est comme une espèce de petit animal dont on s'occupe. Un gars qui ne demande pas grand chose, si ce n'est des câlins. Capable de s'occuper tout seul la plupart du temps, devant une série ou sur sa console à tabasser un boss de jeux vidéos. En mesure de tenir son appartement rangé et propre, parce que c'est plus agréable. Lucius, il n'est pas difficile à vivre. C'est juste qu'il panique vite, et a tendance à faire des chutes de tension quand le stress s'accumule d'un coup. Finalement, il est un peu comme un petit lapin. Mignon et docile, mais facilement stressé et pas très impressionnant. Un peu trop d'émotions fortes et c'est le drame, l'Oniromancien se retrouve les quatre fers en l'air parce que c'est trop pour lui.

Selen semble avoir les mêmes techniques que lui. Quand ça ne va pas, un verre d'eau, ça soigne tout. Bon, peut être pas un doigt sectionné qui saigne abondamment. Et encore, ça occupe en attendant les secours pour être recousu. Ou ça sert à soigner s'il y a un hydromancien dans la pièce. Un peu comme quand on crie de manière cliché dans les films "y-a-t-il un docteur dans l'aviooon?" Il parle d'expérience bien entendu, lui qui a failli en perdre un de doigt, lors de ses premiers mois en tant que fleuriste. Un peu distrait, à encore et toujours oublier ses gants, et c'est son auriculaire qui y est passé au lieu d'une branche pour un ikebana. Ce jour-là aussi il avait fait un malaise sur le carrelage de la boutique. Même manège, circonstances et lieux différents. D'un côté de la planète ou de l'autre, à Nara comme à Edimbourg : Lucius ne change pas. Et là encore on s'était occupé de lui comme d'un petit lapin terrifié qui a eu un coup de stress en trop.

« Il est parti ? »
 
C'est vrai que maintenant qu'il est revenu à lui, bien qu'il soit toujours anormalement pâle avec son verre d'eau vidé à la main, quand il tend l'oreille il ne l'entend plus gueuler de l'autre côté. La menace de Selen avec la belladone semble avoir fonctionné, ça intimide à priori plus que d'être coincé entre une plante urticante et un type qui fait une tête de plus que vous. Ou alors, il en a peut-être eu marre, comprenant enfin qu'il n'obtiendrais rien et surtout pas un putain de bouquet. Un bouquet qu'il ne mérite pas. Encore contrarié, Lucius mentalement lui souhaite de se faire foutre dehors par sa compagne ce soir aussi. ça lui feras les pieds, de chercher un hôtel. Surtout qu'ils sont certainement pleins ce soir, remplis par des couples qui voulaient une petit escapade romantique pour briser la monotonie ou... D'autres infidèles.

« T'as qu'à prendre le bouquet de Monsieur Ferguson va, il viendras plus à cette heure-là... Pour chez toi, ou pour remercier la voisine qui garde ta petite, comme tu veux. »
 
Lucius n'a personne à qui l'offrir. Ou du moins, si, mais il ne peut pas. Que diraient les Karlsson si soudainement on livrait un bouquet anonyme à leur porte ? ça n'apporterai que des ennuis à Nero qui n'a décidément pas besoin de ça en plus. Jager a lui aussi eu assez de soucis comme ça, pour ce soir. Et même pour le mois à venir. Vraiment, plus jamais il ne tenteras de s'imposer ça n'apporte que des mauvaises choses.
Ethel Hasting
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TW : aucun

« Il est parti ? » Si les mots sont toujours enrobés d’un éclat craintif, Selen note que la voix de son comparse est certes chevrotante sous une émotion encore vivace, mais néanmoins claire et limpide, et que les tremblements semblent s’être apaisés. Rassurée de ce constat, elle lui adresse un sourire paisible en s’agenouillant près de lui, ses deux mains venant enserrer ses propres genoux courbés. « Oui, il est parti. » Sur son visage féminin, rien ne subsiste de la froideur brandie devant le client récalcitrant ; ses yeux se font doucereux lorsqu’ils effleurent la pâleur du visage du plus jeune, et ses traits se sont détendus depuis bien longtemps, arborant une image presque maternelle à l’égard de celui qui ne doit rougir d’aucune honte, et surtout pas celle d’avoir des émotions.

Pressant ses lèvres l’une contre l’autre sans quitter son sourire et sans le délaisser des yeux, elle ne fait preuve d’aucune impatience, bien au contraire : élever seule une petite fille lui a enseigné bien des choses, et notamment le fait d’apprendre à vivre au rythme des autres. Tant qu’il restera assis, là, à même le sol, derrière le comptoir, elle restera avec lui. Sans le juger, sans se moquer, sans le presser.

« Tu veux une autre bouteille d’eau ? » Demande-t-elle néanmoins en remarquant que celle donnée précédemment est vide ; elle attend la réponse donnée par Lucius car, si celle-ci est positive, elle se lève pour en ramener une autre et, sinon, elle s’assoit en tailleur à côté de lui, en triturant le bas de son pull, sans véritablement s’en rendre compte. Elle n’a pas fini de passer le balai ! Pourquoi elle pense à ça maintenant ? « T'as qu'à prendre le bouquet de Monsieur Ferguson va, il viendras plus à cette heure-là... » Surprise, elle tourne machinalement son menton en direction du dit bouquet oublié, son sourire s’accentuant sur ses lèvres avant qu’elle ne reporte toute son attention sur le tatoué. « Pour chez toi, ou pour remercier la voisine qui garde ta petite, comme tu veux. »  « Ma voisine n’aime pas trop qu’on coupe les fleurs… » Confie-t-elle d’une voix amusée en appuyant son coude sur son genou, et sa joue dans sa main, penchant ainsi son menton sur le côté dans une attitude presque enfantine.  « Elle préfère les voir dans un champ que dans un vase. » Haussant ses épaules non pas avec indifférence mais malice, elle reprend aussitôt, en espérant faire diversion sur l’incident et ainsi l’aider à se remette du choc éprouvé :  « Mais toi, tu n’as personne à qui l’offrir ? »
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Les voilà tant bien que mal débrassés de l'affreux. Lucius est un peu rassuré, dans son état, il n'aurait pas pu faire grand chose. S'énerver ce n'est pas bon pour lui, les émotions trop fortes ça ne lui a jamais réussi. Secouant négativement la tête quand Selen lui demande s'il a encore besoin d'eau, l'Oniromancien se contente de fermer les yeux, se s'appuyer contre le bois du comptoir en y laissant tomber sa tête lourdement. Il est épuisé. N'a qu'une seule envie : rentrer chez lui. Prendre un bon bain et aller dormir pour oublier tout ça. Se réfugier dans ses rêves, ou ceux des autres qui pourraient interfférer. Il en a l'habitude, même au repos il ne dort jamais vraiment. Parce qu'il y a toujours quelqu'un d'autre chez qui vagabonder par erreur, qu'il laisse rarement faire son inconscient bien longtemps. Il a toujours cette automatisme, lié à sa magie, d'influencer ses propres songes. Ceux qu'il ne contrôle pas un minimum sont rarement les plus plaisants. Cauchemars ou visions prophétiques qu'il ne sait pas démêler.

« Non, personne. »
 
Lucius ne peut pas se confier à Selen sur sa situation sentimentale. Esquissant un sourire amusé à la botanomancienne il hausse les épaules.

« Pourtant j'ai jamais trompé une fille avec sa cousine. »

Il préfère en rire qu'en pleurer. Détourner le sujet sur autre chose que sur lui-même. Même s'ils ne se cachaient pas tous les deux, est-ce que Nero aimerait recevoir des fleurs ou serait-il vexé ? En croyant que Lucius l'a pris pour une femme. C'est qu'il tiens particulièrement au concept de masculinité son Aéromancien. Et ça dépasse un peu Lucius qui lui s'en fiche autant que de sa première chemise.

« De toute manière, je passe jamais la Saint Valentin avec une copine. Vu notre taff, je demande toujours à reporter la sortie restaurant au lendemain, j'ai pas envie de me farcir un endroit bondé rempli de couples le soir du quatorze après avoir passé ma journée à courir partout. Et à gérer des trous du cul. » 

Nouveau soupir qui passe ses lèvres. Il ne fera pas l'affront de demander à Selen si elle a quelqu'un. Car même s'il n'a pas tous les détails, il se doute que c'est compliqué. Sait qu'elle est une maman solo, comme la sienne l'a été avec lui pendant quelques années quand il était petit. Relevant son grand corps maladroitement, les traits tirés par la fatigue, voilà que le vagabond s'affaire à reprendre là où il en était. Enfin, à essayer de s'y retrouver.

« J'irais les amener à ma mère, si tu n'en veux pas. C'est important, les mamans vu tout ce qu'elles font pour leurs enfants. »
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TW : un client relou

Il avoue qu’il n’y a personne pour recevoir le bouquet abandonné, et si elle craint un instant d’avoir frôlé une corde sensible, elle se rassure rapidement en voyant le sourire amusé qui vient orner ses lèvres ; elle interprète le croquis de ce sourire comme le signe tangible qu’il va mieux, et que la tempête, doucement, continue à se dissiper. Si elle n’est pas foncièrement curieuse de sa vie personnelle — puisqu’elle n’a jamais posé de questions à ce sujet et n’aimerait pas qu’on lui retourne l’interrogation, elle se réjouit de l’entendre parler, de nouveau, avec une voix apaisée. « Pourtant j'ai jamais trompé une fille avec sa cousine. » Elle fronce son petit nez en laissant échapper un rire aussi bref que fin, réalisant peut-être à quel point la situation qu’ils viennent de vivre est rocambolesque. Les choses auraient pu être encore plus dramatiques ceci dit, pour l’un comme pour l’autre. « J’espère qu’elle claquera la porte tellement fort qu’elle lui pétera le nez. » Elle se doute que la prophétie ne se réalisera pas, mais elle ne peut s’empêcher d’imaginer la scène dans sa tête et d’en être un peu amusée, même si elle se sent également coupable. « De toute manière, je passe jamais la Saint Valentin avec une copine. » Elle presse ses lèvres l’une contre l’autre, en penchant son menton sur le côté, ne pouvant s’empêcher d’éprouver de la peine pour ce qu’il lui confie. « Vu notre taff, je demande toujours à reporter la sortie restaurant au lendemain, j'ai pas envie de me farcir un endroit bondé rempli de couples le soir du quatorze après avoir passé ma journée à courir partout. Et à gérer des trous du cul. » « Je comprends. » Surtout après la soirée qu’ils viennent de passer…

Toujours assise sur le sol, elle continue de triturer les pans de son pull tout en mordillant l’intérieur de sa joue, avant de le voir effectuer un élan pour se redresser. « Attends, je t’aide… » Se redressant plus vite que lui, elle tend ses bras en sa direction pour parer au moindre choc ou chute, même si elle ne pense pas être assez massive pour retenir une carrure comme la sienne. Voyant qu’il ne souffre plus de vertige, elle redresse ses épaules en même temps que ses mains s’abaissent, et qu’elle lui adresse un sourire chaleureux. « J'irais les amener à ma mère, si tu n'en veux pas. C'est important, les mamans vu tout ce qu'elles font pour leurs enfants. » Attendrit, elle glisse ses mains dans les poches arrières de son jean en hochant son menton de haut en bas, ses yeux s’égarant un instant sur le bouquet avant qu’elle ne déclare, sans regret :  « Je suis sûre qu’il fera plaisir à ta maman, oui. » Revenant visuellement auprès de lui, elle précise, avec douceur :  « Mais tu sais, les mères n’attendent rien en retour. Tout ce qu’on fait, c’est par amour. Et l’amour n’est pas une dette que l’on doit rembourser. »

L’abandonnant quelques instants, elle part dans la salle de repos afin de récupérer ses affaires, car elle est désormais pressée de retrouver sa vie, de la presser dans ses bras en sentant son parfum délicat.  « Ça va aller ? » Lui demande-t-elle néanmoins en entourant son écharpe autour de son cou, sans rompre leur contact visuel.  « Pour rentrer, je veux dire. » Si la réponse est négative, elle l’attend, mais si la réponse est positive, elle se contente de lui adresser un franc sourire avant de quitter la boutique, sans un bruit de plus.

Fin du rp pour moi. dractkeur
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« Je sais bien, que les mamans n'attendent rien en retour... Mais quand même, c'est pas plus mal de temps en temps de les remercier pour tout ce qu'elles font ou ont fait. »
 
Sourire attendri en parlant des mères. Lui-même n'est pas certain de vouloir des enfants. Peut-être un jour, si l'occasion se présente, que l'autre en a envie. Ils n'en ont jamais parlé avec Nero, n'ont pas abordé le sujet. Mais c'est vrai, qu'ils pourraient éventuellement adopter si l'envie d'être parents leur prenait. On aborde plus facilement la question dans un couple hétérosexuel. Du moins c'est son ressenti. Il en a déjà parlé assez tôt avec ses anciennes copines, beaucoup préféraient attendre ou n'en voulaient pas ou étaient déjà mères d'une première union même. Heureusement, il n'y en a aucune qui lui a immédiatement dit qu'elle voulait un enfant dans les six mois à venir. Parce que c'est compliqué d'élever un enfant, quand on est pas certaine de rester avec la personne. Il l'a bien vu avec sa mère à lui qui était seule lors de ses premières années de vie. Oh, il n'a jamais manqué de rien. Passait beaucoup de temps avec ses grands parents d'ailleurs, quand elle était au travail à jongler entre sa carrière et son fils. Avec le recul, Lucius comprend que ça a du être compliqué pour elle mine de rien, de faire tout ça toute seule. Non, si enfant il y a ce sera uniquement dans une relation stable et bien établie. Une décision réfléchie et longuement étudiée avec l'autre personne concernée.

« Je pense que ça devrais aller, t'en fais pas pour moi je suis un grand garçon. »

Dit-il fièrement après avoir fait une chute de tension à cause d'un trop plein d'émotion et d'une fatigue accumulée. Mais il va s'en remettre. Attrape la fin de sa canette d'energy drink entamée il y a trois heures pour la terminer d'une rasade et garder les yeux ouverts le temps de terminer. Heureusement, il est assez rapide à compter et commence même à envoyer le SMS avec les chiffres de la journée à leur patron.ne.

« Rentre vite voir ta fille, t'en fais pas pour moi, je me reposerai demain je travaille pas ! »

Et ça ne lui feras pas de mal, de ne rien faire demain. Encore quelques détails à régler au magasin pour la fermeture et bientôt, il pourra retrouver sa baignoire et son petit appartement confortable. Oublier cet énergumène pour enfin se reposer et retrouver la sérénité qu'il affectionne tant.
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