Just eight drinks, maybe I've lost count? Ft. Carmen

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Camille Barton
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Camille Barton

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La discordance des temps modernes
Pas besoin de crème solaire
Bronzer à l'ombre
Véritable vampire
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Nano-quoi?
Un petit pas pour l'individu, un grand pas pour le coven

Trombinoscope : Just eight drinks, maybe I've lost count? Ft. Carmen A80846b45b50e26715716f3166fe0d4775c64372
Face claim : Yuri Pleskun
Pronoms RP : (il/he)
Âge : 30 ans
Tuer le temps : Effusions de couleurs, de matière, Camille est un Artiste, ceux que l'on traite bien souvent de fou, tant il est torturé, aspiré dans ses toiles, ses idées tantôt lumineuses, tantôt sombres. L’art, comme moyen de communication sur ce qui n’a de cesse de le faire souffrir depuis qu’il est né, moyen d’expression, de ses émotions malheureusement parfois un peu trop fouillis. Il a cependant laissé sa carrière artistique de côté pour rejoindre les rangs de son coven, mettant son art à contribution pour venir embellir les défunts avant leur dernier voyage, Préparateur de sommeil éternel, c'est une appellation qu'il porte avec fierté.
Familier : Aussi douce et colorée qu'une fleur d'orchidée, souvent posée en silence sur les vêtements de son sorcier, Morana n'est pas réellement des plus loquace, déteste presque la compagnie des vivants si ce n'est celle de son alter-égo. La petite Mantomancienne préfère de loin les esprits impalpables, tricote souvent avec ses pattes pour tenter de libérer ceux qui se retrouvent coincés ici-bas. Un familier que Camille trouve essentiel dans son métier, qu'il chérie presque plus que sa propre vie.
Compte en banque : 8
Arrivé.e le : 28/02/2024
Messages : 135
   
Just eight drinks, maybe I've lost count?
01.09.24



Don't wake me up from this spell I'm under if I'm still breathing
TW : mention d'alcool, de substance illicites, d'angoisses, de pression parentale, de stéréotype de genre, de dépréciation, d'auto destruction.

Un, deux, trois, plus ? Camille ne compte plus, enchaîne les verres, préfère se noyer dans l'alcool à défaut de se noyer dans ses émotions. Sourire qui ne quitte jamais ses lèvres à tel point qu'il commence à avoir mal, le rire qui se fait entendre toujours plus fort. Il aimerait les faire taire, ces pensées compliquées, les faire disparaître, mais rien n'y fait, ni l'alcool qui coule dans ses veines, ni les pilules qu'il place sous la langue. Pourtant, il sent bien son corps qui part, qui se fait plus léger, plus vaporeux, mais sa tête, elle, reste lourde, coincée, visée sur ses épaules, continuant de déverser le flot de pensées négatives qui ne cessent de ressurgir ces derniers temps. Est-ce que le nécromancien avait trop poussé ? Peut-être, mais il ne voulait pas craquer, pas maintenant, pas devant tout le monde, parce que ça voudrait dire qu'il était faible et un Barton, ce n'est pas une chochotte, comme dirait son père.

Pourtant, rien n'y fait, Camille est quelque peu déconnecté de la réalité, sent bien qu'il est en pilote automatique pour continuer les conversations qui lui faisaient ni chaud ni froid, non, il n'y avait que ce trou béant en lui, qui ne cesse de s'agrandir à mesure que le sorcier continue de prendre n'importe quelle substance pour essayer de le combler. Doigts passant sous ses manches, vient chercher un peu à se ressaisir, touchant sa peau, frissonnant en sentant les cicatrices fraîchement formées après la dernière crise. Ce n'était peut-être pas une si bonne idée que ça, d'aller les titiller, ça lui rappelait qu'il avait été faible, encore une fois, qu'il s'était laissé emporté, avait cédé à ses vieux démons. Putain de raté. Sourire qui se fige à cette pensée, ses interlocuteurs ne semblent pas le remarquer, ne le connaissant pas assez pour comprendre que son éclat taquin avait disparut. Mais c'est peut-être mieux ainsi. Camille finit par se relever, après avoir bu d'une traite son verre, il en fallait un autre, peut-être quelques shoots, tient. Il s'excuse, s'avance vers le bar d'un pas décidé, le sourire disparut, jusqu'à ce qu'une main l'attrape, lui fasse faire volte-face, l’entraînant un peu à l'écart. Et quand le regard du peintre se pose sur le trait familier de Carmen, Camille retrouve son sourire, grand, heureux, mais terriblement faux.

"Carmeeeeen je ne savais pas que tu étais là !!!" Et il aurait certainement décampé s'il l'avait su... C'est qu'elle était intimidante, la demoiselle. " Comment tu vas ? Tu passes une bonne soirée ? Faudrait qu'on se trouve un moment pour discuter si tu veux, mais j'ai quelques personnes qui m'attendent alors..." fuir, encore, surtout cette sorcière qui semblait pouvoir lire en lui comme dans un livre ouvert et ce soir, ce n'était pas le bon soir... " A une prochaine peut-être ??? C'était super cool de te croiser !! amuse-toi bien !!"
Carmen Callaghan
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Carmen Callaghan

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La discordance des temps modernes
Le braquage de Serpentine (Août 2024)
Le braquage de Serpentine : 2ème place
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Nano-quoi?
Un petit pas pour l'individu, un grand pas pour le coven

Trombinoscope : Just eight drinks, maybe I've lost count? Ft. Carmen YiQVCzr0_o
Face claim : Taylor Lashae
Pronoms RP : she/her
Âge : 39 ans - À défier le temps.
Tuer le temps : Passe-temps officiel en tant que [ Responsable de salle au friday 13th ], certainement la seule fois où vous verrez Carmen et responsable dans la même phrase. Officieusement, elle répond au rôle d' [ émissaire et négociatrice ] pour le groupe dans les affaires moins légales.

Familier :
Just eight drinks, maybe I've lost count? Ft. Carmen C6a6e5efcd9d4e659be0400abf0ba90e
Tempérament de l'animal aussi chaotique que celui de sa sorcière, [ chèvre alpine ] en acolyte indéfectible. Voyelles espagnoles, [ Cariño ] en prénom, qu'elle trouvait sonner bien lorsque sa mère les échappaient. Le plus souvent raccourcit en un Cari - plus court, et parce-qu'elle galérait à prononcer cariño plus jeune surtout.

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Arrivé.e le : 08/07/2024
Messages : 1044
   


JUST EIGHT DRINKS
01.09.2024





" maybe i've lost count ?"
tw : mention d'alcool, substances illicites et trafic

Y a la musique qui résonne, les rires à l'écho désaccordés qui s'embrassent et les discussions qui s'entrechoquent au son des boissons trinquées. Et y a Carmen - au milieu, comme tant d'autres, qui fredonne quelques notes, qui glisse sur ce qui prend des airs de piste de danse improvisée le temps d'une musique et qui rit d'un énième verre renversé dans la confusion des gestes s'enchaînant. Il y a la légèreté - dans l'air et sur les traits, des airs de simple - dans ce trop plein. Trop plein de monde, de son et d'émotions, qui couvre et recouvre le vide qui reste au fond du myocarde. Des airs de quotidien - dans ces soirées qu'elle fréquente trop, l'amour de la fête - et le sens des affaires jamais très loin. Dans l’insouciance des rires échappés, des mots envolés - il y a l'attention dans le regard, les gestes relevés et les détails scrutés ; de ce qui s'échange dans les recoins les moins éclairés, de ce qui se vend dans les alcôves dérobées. Dans ce que y a moins de reluisant - mais qu'elle alimente, indirectement ; produits de la bande qui permettent de combler les vices ce soir.

Et il y a une silhouette - qui s'en va et revient un peu trop sous ses yeux, un rire qui résonne toujours plus fort - et toujours moins vrai, depuis le début de la soirée. Camille.  Elle le voit - se cramer depuis des heures déjà, à enchaîner les consommations sans parvenir à colmater les brèches d'un masque qui se fissure un peu plus, à chaque fois. Cherche même pas à le voir - mais ça lui saute à la gueule, dans le spectacle qu'il semble vouloir donner l'artiste - dans l'bonheur dont-il semble vouloir convaincre celleux autour de lui ; et elle se demande comment iels font pour être aussi aveugle. Parce-qu'elle le voit tellement venir - le point de bascule. Peut-être parce-que y a un peu des airs de ce soir où elle s'était retrouvée à devoir lui amener ce qu'il lui fallait pour oublier - continuer à faire semblant ; les yeux éteint d'la même façon, le sourire crispé dans le même mensonge.

Elle pourrait ne pas s'en soucier - elle comptait pas s'en occuper, mais il passe sous ses yeux, sous son nez, littéralement. Même plus à sourire - juste à courir à sa perte. Et y a les yeux levés au ciel, un soupir exaspéré qui glisse sur les lèvres alors qu'elle le choppe par le col - littéralement, figurément. Est-ce qu'iels se disent ami‧es, celleux avec lui ? Car iels lui semblent bien méprisables si c'est le cas, bien incapables - pas foutu de voir qu'iels ont une cocotte minute à leur côté depuis le début de la soirée, alors que c'est si évident - ou peut-être que ça l'est juste pour elle.

Et y a la voix qui sonne fausse - les mots débités si vite. « Et je suis certaine que t'aurais préféré pas le savoir.» Le sourire est moqueur, provocateur - elle sait, qu'il la fuit. Elle l'a bien vu - et ça l'amuse, elle s'en joue. « Tu penses vraiment que tu gères hein ?» Y a du mépris dans les mots - sur les traits aussi sans doute, sans prendre la peine de répondre à ses questions, à sa tentative de fuir. Tu penses vraiment qu'tu peux te fuir encore longtemps ? Quand le précipice n'est qu'à un pas, peut-être deux. « T'as quoi, encore deux verres, p'têtre trois, avant d'imploser ?» Les bras croisés sous le buste, s'adosse à un mur de la pièce où elle l'a traîné ; elle aimerait dire que c'est pas son problème s'il implose au milieu de la soirée et retourner faire la fête l'air de rien. Mais ça l'est, d'une certaine façon - car s'il explose en plein vol ce soir, y en a qui vont partir, y a la fête qui va en pâtir, y aura moins d'achats, y aura peut-être une suspicion sur la qualité de ce qui a été fournit ; ça sera un problème pour les affaires. Et elle aime pas les problèmes Carmen - hormis ceux qu'elle créer. « Mais vas-y, j'ten pris. Si tu veux y retourner et te donner en spectacle devant tout le monde à révéler combien t'es misérable, be my guest Les mots sont durs - les mots sont laids, mais elle est pas connu pour faire les choses bien - ni d'une belle façon. Juste pour se mêler de ce qui la regarde pas - et savoir appuyer là où faut pas.


Crédits : briana & nia
Camille Barton
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Tuer le temps : Effusions de couleurs, de matière, Camille est un Artiste, ceux que l'on traite bien souvent de fou, tant il est torturé, aspiré dans ses toiles, ses idées tantôt lumineuses, tantôt sombres. L’art, comme moyen de communication sur ce qui n’a de cesse de le faire souffrir depuis qu’il est né, moyen d’expression, de ses émotions malheureusement parfois un peu trop fouillis. Il a cependant laissé sa carrière artistique de côté pour rejoindre les rangs de son coven, mettant son art à contribution pour venir embellir les défunts avant leur dernier voyage, Préparateur de sommeil éternel, c'est une appellation qu'il porte avec fierté.
Familier : Aussi douce et colorée qu'une fleur d'orchidée, souvent posée en silence sur les vêtements de son sorcier, Morana n'est pas réellement des plus loquace, déteste presque la compagnie des vivants si ce n'est celle de son alter-égo. La petite Mantomancienne préfère de loin les esprits impalpables, tricote souvent avec ses pattes pour tenter de libérer ceux qui se retrouvent coincés ici-bas. Un familier que Camille trouve essentiel dans son métier, qu'il chérie presque plus que sa propre vie.
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01.09.24



Don't wake me up from this spell I'm under if I'm still breathing
TW : mention d'alcool, de substance illicites, d'angoisses, de pression parentale, de stéréotype de genre, de dépréciation, d'auto destruction.

Camille rit, grand sourire faux aux lèvres, la voix poussant dans les aiguës, l'accélération alors qu'il fait des grands gestes, avant d'être entraîné à la suite de l'oniromancienne. "Hm ? De quoi tu parles ? " le nécromancien ne comprend pas vraiment, ne cherche pas vraiment à le faire, de toute façon, il se contente de se laisser traîner, sans se douter de ce qui l'attend.

"Plutôt dix ou onze, je dirais. " qu'il glousse, alors qu'il remet correctement sa chemise, si jolie que la sorcière avait froissé et pas pour des façons plaisantes. Et puis, au fil des mots, Camille perd son sourire, son visage se ferme, son regard perd son éclat. D'homme joyeux, il passe à celui blasé, désabusé. "Ça t'amuse de faire ça, Carmen ?"

"En fait, non, répond pas, je n'ai même pas envie de le savoir."Même la voix se fait plus monotone, plus lasse alors qu'il laisse son regard froid se fixer dans celui acéré de Carmen.agacement dans la voix, le sorcier roule des yeux, dans une nonchalance certaine. "Si tu avais peur pour tes ventes, je te rassure, encore un verre ou deux et je me cassais, je n'aurais pas imploser ou je ne sais pas quoi. En tout cas, pas ici." Parce que Camille, il ne voit que ça comme raison d'intervenir pour la sorcière. Et il disait vrai, sa bande commençait à avoir un goût fade, celui qu'on aimerait bien recracher dès qu'on le sens. Le fossé entre eux c'était creusé au fil de la soirée et ça sonnait comme un "à la prochaine" quand ça arrivait. Mais il fallait rester poli, rester encore un peu après avoir parlé de partir, sinon, ça faisait des histoires. Mais ce n'est pas ici qu'il allait se laisser aller, Camille, certainement pas.

"C'est fou ça, tu étais vraiment obligé de tout faire foirer comme ça ? Tu es quoi au juste ? Une sorte de démon gardien ou je ne sais pas quoi ?" Parce que l'ancienne gardienne des limbes était tout sauf un ange, il le savait bien, le peintre. "Mais Carmen, tu n'es pas mieux que moi sur certains points, qu'est-ce que tu essayes de faire la grande moralisatrice ? " Sa langue claque, visiblement agacé qu'on ose lui faire la leçon. Et même s'il ne connaissait rien à la vie de Carmen (et il ne voulait pas la connaître d'ailleurs), il savait bien, le préparateur de sommeil, qu'elle aussi, souffrait de certains fantômes. Il y avait des regards, des comportements qui ne mentaient pas et entre gens qui souffrent, on savait se reconnaître également.

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