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Première séance à 30£, la deuxième à 40£, la troisième à 50£

2 participants
Penelope Chatterton
Expansionniste
Penelope Chatterton

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La bosse de l'écrivain
Les inarrêtables

Trombinoscope : Première séance à 30£, la deuxième à 40£, la troisième à 50£ 561d60366fbea802d8301784f019158d366e0379
Face claim : Kaya Scodelario
Pronoms RP : elle
Âge : 28
Familier : Un lynx ibérique, une femelle nommée Volusa. Assez peu sociable, à la fâcheuse tendance à mordre les fesses qui passent devant elle...
Compte en banque : 56
Arrivé.e le : 14/07/2024
Messages : 61
   
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Elle ne savait plus très bien qui lui avait suggéré d'aller consulter un psychologue, sans doute son colloc' Hassan pendant l'une de leurs altercations, mais ce dont elle se rappelait, c'est qu'elle avait maugréé quelque chose comme "je suis très équilibrée je ne vois pas le problème". Volusa n'avait rien dit, s'était contentée de se nettoyer les oreilles avec ses pattes huilées de bave féline. Après avoir claqué la porte de sa chambre, Penny s'était effondrée sur son lit, en regardant le plafond, peluche pokémon dans ses bras. Le silence avait semblé durer une éternité, alors que son familier ronronnait à côté d'elle. « Je n'en ai pas besoin, hein Volusa ? ». La demande, formulée dans sa tête, avait rebondit contre la conscience de son familier qui avait ronronné et lui avait finalement répondu qu'après tout, ça ne coûtait pas grand chose de vérifier auprès d'un spécialiste. En réalité, c'était une bonne opportunité d'amener Penelope à se poser les bonnes questions, à chercher de l'aide l'air de rien. Elle s'était donc persuadée avant le rendez-vous qu'elle en ressortirait les poches allégées de 30 livres - elle espérait que ce n'était pas plus cher... - et sans plus jamais aucun rendez-vous. Sans doute qu'elle aurait l'air fine en disant qu'elle venait vérifier si elle n'avait pas besoin d'aide. Ce moyen de se rassurer, en revanche, était clairement un appel à l'aide.
Par l'enfance pleine de négligence qu'elle avait eue, Penny s'était forgée une carapace et on la désignait souvent comme quelqu'un de froid. La seule rupture qui avait importé dans sa vie la conduisait désormais à fuir les relations amoureuses comme la peste pour se complaire, parfois, dans la visite éphémères de lits inconnus. Elle avait certes eut des nannys qui s'étaient occupées d'elle, certaines avaient d'ailleurs gardé une place particulière dans son cœur, comme  @Shelley Prasad . Sans doute qu'elle faisait là aussi un transfert qui n'était pas très sain, considérant plus une étrangère qui avait travaillée chez elle comme sa mère que sa propre mère. Mais c'était pourtant le cas, et aussi triste que cela puisse paraître, Penelope faisait et vivait avec.

Elle avait enfilé des collants à carreaux avec ses New Balance grises aux étoiles jaunes brodées sur les côtés, affublée d'un pull à la jolie couleur violine et un sac en toile qu'elle avait peint à l'arrache avec une bombe à tag achetée chez Little Greene. Une fin de série qui ne lui avait pas coûté bien cher et avec laquelle elle avait pu customiser certains de ses accessoires et habits. Une légère bruine tombait dehors. Volusa sautillait joyeusement à côté d'elle. « J'ai envie de revoir Perceval ». La demande formulée silencieusement par son félin mis un peu Penny mal à l'aise, parce que le comportement du familier de  @Theodore Lansbury et le sien les avaient tous les deux un peu choqué. « Je ne vois pas ce que tu lui trouves » répondit prudemment la sorcière. Elle sentit le regard noir de son familier sur elle. « Arrête ça ». La demande ressemblait à un grognement et Volusa se remit à marcher normalement.
Arrivée au cabinet qu'elle avait repéré, Penelope allait s'installer sur une chaise, le pied battant une mesure imaginaire. Elle avait ramené un carnet avec un stylo, des fois qu'elle ait besoin de noter quelque chose. Elle avait informé le spécialiste que c'était la première fois qu'elle consultait quelqu'un et qu'elle le faisait sur conseil d'un ami. Penny n'avait pas voulu trop s’appesantir sur ça, puisque normalement, elle ne reviendra plus jamais voir ce psy. Elle se tenait si droite sur sa chaise qu'on eut dit qu'elle s'entraînait à la danse classique, alors qu'elle était juste gênée, mal-à-l'aise. Parler d'elle même n'avait jamais été sa tasse de thé, surtout quand on est réfractaire à demander à l'aide. Lorsque la porte s'ouvrit, son coeur rata un battement dans sa poitrine et son pied arrêta de cadencer la mesure de son angoisse. Un sourire crispé se posa sur les lèvres rougies de son dupe préféré de Dior, comme dans l'attente de son châtiment.
(678)

Livres:
Ethel Hasting
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Ethel Hasting

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La discordance des temps modernes
La bosse de l'écrivain
Les inarrêtables
Un petit pas pour l'individu, un grand pas pour le coven

Trombinoscope : Première séance à 30£, la deuxième à 40£, la troisième à 50£ 96b9b516fb79b207bdba6263137aec35
Face claim : avan jogia.
Pronoms RP : ◦ il/him ◦
Âge : vingt-neuf ans (02.10)
Tuer le temps : soigne l’esprit des autres à défaut de songer à réparer le sien, rafistole les blessures de l’âme, Cartographe de l'Esprit qui ose démêler vos noeuds douloureux, médecin de l’habitant intérieur qui oeuvre dans l’inconscience et dont les (mé)faits vous causent des plaies (in)visibles
Familier : corvus corax noire dont l’approche est funeste dans bien des croyances, pourtant, Segynn est un corbeau qui n'est que douceur et bienveillance
Compte en banque : 158
Arrivé.e le : 05/02/2024
Messages : 91
   

Première séance à 30£,
la deuxième à 40£, la troisième à 50£
TW : maladie neurodégénérative

En tant que technicien de la psychologie, le Hasting sait que notre cerveau, berceau de la conscience humaine, n’est pas un centre opérationnel qui, au-dessus du reste, calcule, analyse et synthétise tout ce qui se passe avec une partialité qui induit la distance suffisante pour maintenir la subjectivité en maître-mot. Ce n’est pas une machine programmée pour répondre avec la meilleure forme possible de réaction, et s’il pense avoir le contrôle de ses propres afflictions, le déni dans lequel il baigne depuis quelques semaines ne catalyse pas avec la dureté de la réalité : si ses adelphes s’alarment vigoureusement des petites absences de leur mère (c’est ainsi qu’il préfère les nommer), Ethel préfère se dorloter dans le déni confortable qui consiste à croire que, avec l’âge, c’est bien naturel d’avoir quelques oublis, pas de quoi s’en formaliser, pas de quoi s’en inquiéter, pas de quoi ameuter tout le quartier quand Kali oublie ce qu’elle doit faire dans une pièce, ou quand elle ne se souvient plus de ce qu’elle voulait dire. Certes, qu’elle ne sache plus faire la différence entre ses deux filles est inquiétant, mais Ethel préfère croire qu’il s’agit seulement d’un épuisement moral et qu’il suffit de lui accorder un peu de repos pour qu’elle recouvre toutes ses facultés — la preuve que, même avec des diplômes comme les siens, il n’est pas immunisé contre le désaveu.

Alors, sous l’ombre du déni qui le préserve encore du pire, il continue sa petite routine comme si de rien n’était, en évitant soigneusement de se confronter trop durement aux images que la réalité pourraient lui renvoyer, et qu’il ne pourrait pas nier.

Sa prochaine patiente est néanmoins la dernière de la journée — pour l’une des rares fois où il termine tôt, et il vérifie son nom dans son agenda numérique avant d’ouvrir la porte de son bureau, son dos glissant contre le panneau de bois tandis que ses yeux se posent sur la silhouette raide de la demoiselle. ’’C’est à nous.’’ pas vous puisqu’il ne s’exclue pas des mathématiques émotionnels qui vont être examinés sous peu, mais il accueille plutôt sa venue d’un sourire sincère et chaleureux, tout en s’écartant finalement de la porte pour qu’elle puisse passer sans qu’ils aient le moindre contact physique — à ce titre, il ne propose pas non plus de lui serrer la main puisque bon nombre de ses patients n’aiment guère être touché. ’’Je vous en prie.’’ refermant la porte après son passage, en conservant son ton calme, il lui désigne les deux canapés qui se font face autour d’une table basse en bois, puis les chaises devant son bureau. Elle est libre de s’installer dans l’un ou l’autre et il s’adapte, prenant place en face d’elle quoiqu’il arrive, sans modifier son regard ou sa posture. ’’Soyez la bienvenue, puisque c’est la première fois que vous venez. C’est ici un espace de parole qui vous appartient, rien de ce que vous direz ne sortira de ces murs.’’ il attend une première réaction en penchant légèrement son menton sur le côté, courbant davantage ses lèvres dans un sourire suave, pour l’encourager à prendre la parole à son tour.

crédits/makinggifsolson
Penelope Chatterton
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Penelope Chatterton

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Trombinoscope : Première séance à 30£, la deuxième à 40£, la troisième à 50£ 561d60366fbea802d8301784f019158d366e0379
Face claim : Kaya Scodelario
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Âge : 28
Familier : Un lynx ibérique, une femelle nommée Volusa. Assez peu sociable, à la fâcheuse tendance à mordre les fesses qui passent devant elle...
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Arrivé.e le : 14/07/2024
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Pour trouver son praticien, Penelope y avait un peu été au hasard. Comme elle ne comptait pas revenir, elle partait du principe finalement que le nom, le coven, ou la réputation importait bien peu. Sans doute qu'une partie d'elle espérait qu'il ne soit pas un très bon psychologue, qu'il la renvoi chez elle sans attendre en lui disant qu'elle avait bloqué le créneau pour quelqu'un d'autre. Cela aurait presque été un scénario de rêve, comme ça elle n'aurait plus jamais eu besoin de revenir et ses finances ne s'en porteraient que mieux. Après tout, elle ne roulait pas sur l'or mais à l'âge d'or de la santé mentale, Penny avait souvent entendu dire que le prix importait peu si l'on se sentait mieux. Souvent lui avait-on dit qu'il fallait être en bonne santé et que cela supposait des coûts qu'elle devait accepter. Elle considérait presque cela donc comme une visite chez un généraliste pour un froid attrapé dans les débuts de cet automne écossais. Quand la porte s'ouvrit, Penelope décida de s'armer de courage et d'afficher un sourire, trop crispé pour être sincère. La jeune femme aurait voulu être plus douée en dissimulation de ses états d'âmes et émotions, mais elle n'y parvenait pas. Disons que le vase était plein, et que faire cela toute une vie finit par fissurer le masque qu'elle s'est elle-même mise sur le visage. Fatiguée elle était de devoir faire semblant, tout le temps, de ne pas péter ses crises de nerfs alors que tout ce qu'elle voulait faire c'était hurler au monde que l'injustice dans laquelle elle avait toujours baigné lui pourrissait la vie.

L'injustice, sacrée chapitre dans le livre nommé Penelope.

L'injustice d'avoir ses parents bien vivants mais qui ne s'occupent pas d'elle, la délaissent à des nannys qui se succèdent et qui ont la tâche odieuse d'endosser le rôle de parent. L'injustice de vivre sans le sous alors qu'elle se rêverait riche, l'injustice encore qu'on ne la prenne jamais au sérieux parce que sa passion était devenu son métier, l'injustice enfin, que l'on traite tous ses états d'âmes comme des petites choses à régler. Penelope ne voyait plus beaucoup sa famille, considérait que ses amis devaient devenir la sienne. Mais parfois, les amis sans le vouloir réouvrent des plaies qui pourtant semblaient cicatrisées. « Bonjour » dit-elle un peu abruptement en passant devant le praticien. Elle ne voulu pas lui tendre la main, remarqua pourtant qu'il ne lui proposait pas la sienne. Elle tiqua un peu, se demanda d'où venait cet excès de zèle, très appréciable au demeurant. Penny n'était pas très tactile, les câlins elle ne supportait pas cela, et finalement, rares étaient ceux qui pouvaient entrer dans son cercle pour la toucher, ne serait-ce qu'un peu. Dubh, Shelley étaient en tête de gondole, d'autres s'ajoutaient parfois puis quittaient sa vie de façon à lui briser d'autant plus le cœur. Comme dans les films qu'elle avait vu sur les sites piratés, la sorcière remarqua qu'il y avait des canapés et des fauteuils. Il lui fallu une demi-seconde de plus pour comprendre qu'elle pouvait s'installer où elle le désirait, décida finalement de choisir les fauteuils qui lui semblaient plus prompt au contrôle de la situation. « Ça sera pour une prochaine fois » lui dit mentalement Volusa, mais Penny la reprit presque immédiatement d'un « il n'y aura pas de prochaine fois ». Une fois assise, toujours aussi droite qu'un mur, elle déposa son carnet et son stylo devant elle. L'individu l'informa qu'elle pouvait librement parler dans ces murs, elle acquiesça silencieusement, attendit une suite qui ne vint pas.

Penelope se plongea dans les yeux de l'homme pendant quelques secondes, comme pour se composer un visage, trouver des mots sans savoir quoi dire. « On m'a chaudement recommandé de venir consulter » dit-elle sans préambule. Enfin le problème, c'est qu'elle ne savait pas trop quoi dire ou ce qu'on attendait d'elle. « Comment se déroulent vos séances ? » - magnifique façon d'éviter de parler d'elle, il lui paraissait pourtant très important de savoir comment tout allait se dérouler pour se sentir plus à l'aise. L'ironie, tout de même, c'est que ce n'était pas elle qui était censée poser les questions. Elle sentit le regard perçant de son familier sur elle, mais Volusa ne dit rien. Elle manqua de demander au passage combien cela allait lui coûter mais elle ne s'en sentit clairement pas le courage.

(746)
Les paroles en italique sont silencieuses
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