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Outlaw ◈ ft. Cat

2 participants
Carmen Callaghan
Expansionniste
Carmen Callaghan

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Trombinoscope : Outlaw ◈ ft. Cat YiQVCzr0_o
Face claim : Taylor Lashae
Pronoms RP : she/her
Âge : 39 ans - À défier le temps.
Tuer le temps : Passe-temps officiel en tant que [ Responsable de salle au friday 13th ], certainement la seule fois où vous verrez Carmen et responsable dans la même phrase. Officieusement, elle répond au rôle d' [ émissaire et négociatrice ] pour le groupe dans les affaires moins légales.

Familier :
Outlaw ◈ ft. Cat C6a6e5efcd9d4e659be0400abf0ba90e
Tempérament de l'animal aussi chaotique que celui de sa sorcière, [ chèvre alpine ] en acolyte indéfectible. Voyelles espagnoles, [ Cariño ] en prénom, qu'elle trouvait sonner bien lorsque sa mère les échappaient. Le plus souvent raccourcit en un Cari - plus court, et parce-qu'elle galérait à prononcer cariño plus jeune surtout.

Compte en banque : 1058
Arrivé.e le : 08/07/2024
Messages : 1069
   

OUTLAW
02.09.2024






" No more warnings, I follow my own decree
Back down for nothing 'Cause I'm my own king"
tw : misogynie, stéréotypes de genre, menace, langage crue, trafic illicite (rp centré sur les activités illégales du Friday 13th)


Les aiguilles défilent - et la patience s'effrite, face au temps qui file. Il y a les ongles qui ricochent sur le bois de la table - le regard qui accroche celui de ses interlocuteurs ; soutient le mépris qu'elle y lit sans ciller ni dévier. Elle avait l'habitude, des individus de ce genre-là - de ceux qui ne la pensaient pas capable car elle était femme, qu'en affaires, elle serait faible car elle n'avait pas la poigne ni la force des hommes, des vrais - comme eux, évidemment. Qu'elle n'était pas dangereuse ni à prendre au sérieux - juste parce-qu'elle a un joli visage et que bien sûr elle n'osera pas abîmer ses mains si fragiles. L'erreur qu'elle se retient de leur démontrer, mains qui n'ont rien d'immaculées, pas plus que les traits n'ont été épargnés lorsque des comptes ont été à régler, bien que peu de cicatrices en persistent. Mais elle contient - l'amertume grondante, pour le bien des affaires. La fierté qu'elle écrase - celle qu'elle n'a pas de mal à désavouer, tant que cela ne touche pas aux affects du palpitant - à l'aveu de pouvoir encore tenir à autrui, encore. À l'aveu de pouvoir prendre le risque de perdre, encore.

Les traits sont crispés, l'agacement qu'elle ne prend pas la peine de dissimuler lorsque le premier de ses interlocuteurs ne daigne même pas s'adresser à elle et que le second se complait à faire tourner l'échange en rond ; à user de termes qu'il ne la pense pas être en mesure de comprendre. Bonus : mots pseudo-savants, qui mit à la suite ne veulent absolument rien dire. Négociations qui n'avancent pas - malgré l'heure écoulée, patience qui commence dangereusement à échapper à la chimère. Excès de confiance entremêlé au mépris des deux hommes qui n'étaient pourtant pas en position de force dans ce marché - exploitants d'un terrain sur lequel la bande du Friday avait la mainmise, qui l'excède, effleure doucereusement les nerfs. " Va chercher Cat. " Glissé à au familier à ses côtés, qui s’exécute sans plus, sans demander plus pour savoir quoi dire à l'ami - complicité entre l'animal et la sorcière illustrée que dans le vice, que dans la crise. Bête à cornes - qui dans sa grande maladresse (non) se prend les sabots dans le plancher et cogne malencontreusement (non plus) la jambe du malotru à la langue la plus pendue. « Oh quelle maladresse, n'y faites pas attention. Elle est un peu gauche, comme moi.» Minaudé - la voix faussement mielleuse et le sourire aux courbures à peine désolées ; se joue du rôle de la potiche de service quitte à être prise pour une quiche.

Minutes défilent - à nouveau, souffle qu'elle retrouve - de nouveau, dans l'écho du plancher craquant sous les pas filants. Pas les siens - ni ceux d'un des interlocuteurs face à elle, confortablement assis dans leur débilité fauteuils. Ceux de l'ami et collègue - plus que patron, confirmé par le ricochet des sabots de Cari contre le sol. Elle n'est pas embarrassée pas plus qu'elle n'est éhontée l'oniromancienne - d'avoir fait appel à Cat, au-delà de la confiance accordée à l'ami, il y a cette égalité et équité qui a toujours primé entre eux dans les sphères professionnelles. Ce fonctionnement en tandem - complémentaire, plutôt que celui de supérieur à subordonné, hiérarchie au sein de la bande qui n'existait que sur le papier, que pour délimiter un semblant d'ordre - que Carmen était, sans surprise, la première à ne pas respecter. Mais ça fonctionne - permet à la confiance de se glisser au creux des failles des airs fières, d'oser compter sur l'autre sans que ça n'écorche l'égo ni ne laisse un goût amer d'échec.

Lorsque la silhouette du brun se dessine à ses côtés, il y a le regard détourné des interlocuteurs - comme s'ils n'existaient soudainement plus. Les iris accrochées à celles plus claires de Cat, dont la familiarité suffit à raviver l'éclat amusé aux creux de celles de la chimère, trahit la présence d'une idée déjà bien ancrée. « Désolée de t'avoir dérangé, mais vois-tu, il semblerait qu'il me manque quelque chose pour mener à bien ces négociations...» Désolée - elle ne l'est pas, elle ne l'est jamais. Cherche seulement à instiller regrets et gêne aux deux trafiquants face à eux, en soulignant leur absurdité et le temps qu'ils faisaient perdre, davantage au bouclé dont la réputation le précédait en affaire, qu'elle - puisque cela ne semblait pas les déranger. Il me manque quelque chose - différence anatomique entre elle et un de leurs deux interlocuteurs, sur laquelle le regard s'attarde sans gêne, faire comprendre au creux du silence ce de quoi il en retourne à l'acolyte.

Dans le silence qui s’immisce, il y a les lèvres de l'oniromancienne qui se plient en arabesques carnassières alors que son regard se décroche finalement de celui de l'ami. Si elle avait su ravaler sa fierté jusque-là - elle comptait bien démontrer toute leur erreur et leur faire regretter leur mépris à peine dissimulé. « J'ai hésité à régler le souci par moi-même, mais j'me suis dis que ça aurait fait mauvais genre pour les affaires.» Jeux de regards - accroche de nouveau un instant celui du partenaire, avant de le reporter sur les deux hommes face à eux, le sourire qu'elle tombe à ses mots ; illustre tout le sérieux de ses propos. Elle avait hésité - véritablement, en leur coller une illusion qu'ils n'auraient pas été prêts d'oublier. « Maintenant qu'une troisième jambe est de la partie, peut-être qu'on va pouvoir reprendre ?» L'allusion pas même dissimulée, guère embarrassée de mettre en exergue ce pourquoi les négociations n'avaient pas avancé jusqu'à présent. Satisfaction nonchalante étirant les traits - il y a les pieds qu'elle pose sur la table, prête à commencer.


" italique & guillemet " = communication par la pensée

Crédits : poli
Alaois Ó Fearghail
Expansionniste
Alaois Ó Fearghail

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Trombinoscope : Outlaw ◈ ft. Cat 19d7f1648d4d62518140fe4111f7fdc4f0c90fe2
Face claim : Robert Sheehan
Pronoms RP : (he/his)
Âge : 34 ans
Tuer le temps : Gérant du "Friday 13th" officiellement, dans les affaires louches officieusement. Non pas que ça le comble dans sa vie, au contraire, il déteste quand il voit la dépendance parler, mais au moins, l'argent est facile. Sale, c'est vrai, mais il peut subvenir à ses besoins et surtout ceux de sa famille depuis bien longtemps grâce à cette source de revenus.
Familier : Outlaw ◈ ft. Cat 3e8f481be91f09e8f11455db9fdf4789

Barthelemy Aristide Celestine Booth of Dunham Massey, Emperor of trash, raton-laveur excentrique qui n'a pas la langue dans sa poche et aime se mettre dans des situations périlleuses.


Compte en banque : 26
Arrivé.e le : 07/12/2023
Messages : 371
   

OUTLAW
02.09.2024






" No more warnings, I follow my own decree
Back down for nothing 'Cause I'm my own king"
tw : misogynie, stéréotypes de genre, menace, langage crue, trafic illicite (rp centré sur les activités illégales du Friday 13th)


"Elle veut que tu viennes."

Cat lève doucement les yeux de sa paperasse pour les poser sur le caprin. Son regard s'assombrit. Si Carmen envoyait son familier, c'est que quelque chose clochait et il n'était pas bien sûr d'être content de cette information. Est-ce que Carmen allait bien ? Réponse rationnelle: s'il lui était arrivé quelque chose, Cari ne serait pas présente devant lui ou de moins, ne serait pas aussi calme. Cette possibilité écartée, le sorcier se demande alors si ce n'était pas eux, qui y était passé, après tout, il connaissait l'amour que l'oniromancienne portait au chaos et il n'était pas rare que sa patience très mince avec certaines personnes cède au bout de quelque temps. Parlant de temps, Alaois vient vérifier l'heure, plus d'une heure que Carmen était à ce rendez-vous... Est-ce que ses idiots avaient fait traîner en longueur alors qu'ils n'étaient absolument pas en position de force ?

"Ils sont toujours en vie ?"

Et devant le hochement de tête de l'animal, Cat ne peut empêcher un petit sourire carnassier d’apparaître, alors qu'il se relève. Très bien, il était temps de faire couler ce duo de gigolos. Tendant le bras vers Bart pour que celui-ci le rejoigne sur son dos, sorcier et familiers se dirige ensuite vers le lieu du rendez-vous. Se frayant un chemin sans trop de difficultés dans l'arrière boutique de tic et tac, parce qu'il n'y a personne pour l'arrêter, parce qu'on sait très bien qui il est, ce qu'il représente. La porte s'ouvre enfin sur la pièce où se trouve sa partenaire in crime et ceux qui osaient lui faire perdre son temps. Et voir la tête de ces derniers se décomposer est grisante pour le sorcier qui voit un sourire mauvais étirer encore plus ses lèvres alors que dans son regard commence à briller une lueur bien étrange qui ne présage rien de bon. Sans un bruit ou presque, le voilà qui avance, pose sa main sur l'épaule de son acolyte, une manière de dire "je suis là." même si elle le savait déjà. Parce que depuis le temps, les deux collègue savaient se reconnaître, au son des pas calfeutrés, à la respiration plus tendue, selon les moments. Non, ils n'avaient pas besoin de s'annoncer, la présence suffisait et c'était ce qui était plaisant au sein de cette petite bande : ils pouvaient se parler rien qu'avec des regards.

Il y a un petit ricanement alors que l'oniromancienne s'excuse, pendant que Cat s'installe, laisse ses prunelles s'attacher à celle plus sombre de la femme près de lui. " Parce que les négociations sont genrées maintenant ? On aura tout vu." Les deux hommes bafouillent quelques paroles maladroites et il faut avouer que ce comportement agace le brun, qui vient poser un regard froid et sévère sur le duo pathétique en face de lui. " Si vous ne savez pas parler, il faut se la fermer." Ses traits se détendent immédiatement lorsque le mépris de la chimère se fait entendre, bien qu'il ne décroche pas son regard des hommes en face de lui. "Justement, c'est la question que j'ai posée à ton familier, mais elle m'a juré que tu étais resté sage. Ça m'a étonné, d'ailleurs. " après tout, il ne lui en aurait pas voulu, il savait qu'elle n'aurait pas fait ça sans raison. Mais Alaois appréciait également le fait qu'elle avait su se tenir, ça leur faisait un problème en moins sur les épaules, c'est qu'ils commençaient a en cumuler pas mal.

Les deux loustics finissent par se reprendre, quand la sorcière ramène les négociations au centre du sujet. Très vite, ils tentent de reprendre la conversation, mais le gérant du Friday n'en avait pas terminé. " Avant de reprendre, j'ai une question à vous poser." " Oui, bien sûr, vous pouvez tout nous demander !" " Croyez-vous que je m'entoure d'incompétents ? " Le ton est ferme, empli d'une colère froide, celui que personne n'aime entendre, quand on connaît un minimum l'aéromancien. " Euh, c'est que ... non, bien sûr que non... ! " " Alors, pourquoi est-ce que je suis obligé de venir ici, alors que j'avais envoyé ma chère camarade pour ces négociations ? " Seul le silence règne, alors que les misogynes regardent leurs pieds, ils avaient merdé, ils le savaient, tant mieux. " D'ailleurs, il n'y a rien à boire ici ? Vraiment, le service laisse à désirer... Ça veut jouer dans la cour des grands, mais tout ce que je vois pour l'instant, ce sont deux sales gosses pourris gâtés. " Nouveau silence même si cette fois-ci, il y a du mouvement, Tic se lève, s'empresse d'aller chercher des verres et une bouteille avant de venir servir les deux invités venus pour négocier. " Du coup, comme on le disait à votre ami, par rapport aux ventes - " " Est-ce qu'ils ont vraiment parlé ventes avec toi, Bat ? " Alaois n'a que faire de ces personnes, préfère se tourner une nouvelle fois vers Carmen pour entendre sa réponse. Cat avait décidé de rendre la pareille, de leur faire perdre leurs temps également, après tout, le duo avait l'air d'aimer brasser du vent.

Crédits : poli