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I can't keep my cool Ft. Cecil

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Kwan Liya
Isolationniste
Kwan Liya

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Trombinoscope : I can't keep my cool Ft. Cecil Bea393fea7e18c65de688d1285e33de5339ef3a8
Face claim : Andy Blossom
Pronoms RP : she/her
Âge : 27 ans
Tuer le temps : Tatoueuse permanente au Bad Decisions, qui est pourtant, la meilleure décision qu'elle ait prise dans sa vie. Elle préfère dessiner et encrer de l’ornemental et tout ce qui peut être fait en dot.
Familier :
I can't keep my cool Ft. Cecil 8aa4d1f754fbe545d4190f962cb36cf9

Tiangou, fier canidé un peu grognon quand la pluie se fait sentir sur son pelage. À l'image de sa sorcière, il aime observer, avant de parler, d'interagir avec d'autres sorciers ou même leurs familier. Il aime son confort et sa tranquillité.

Compte en banque : 436
Arrivé.e le : 19/11/2023
Messages : 1363
Champion.ne : I can't keep my cool Ft. Cecil 8XueOpP I can't keep my cool Ft. Cecil SirdFq0 I can't keep my cool Ft. Cecil M99MSHi I can't keep my cool Ft. Cecil R4Ntd6Z I can't keep my cool Ft. Cecil Bi6dBOc I can't keep my cool Ft. Cecil OcdIEGk

   
 
I can't keep my cool
03.09.24



TW : Mention de harcèlement, de dècès, d'incendie, d'angoisse, de prison.

Il y avait d'abord eu l'appel d'Ichabod, la prévenant qu'il ne serait pas là pendant quelques jours parce qu'il s'était fait arrêter pour la disparition de ses parents et l'incendie du domicile, puis les messages de son père, qui continuait de vouloir la voir, après tant d'année. Tout ceci avait contribué à l'état mental proche de zéro pour Liya, en plus de nuit plus que courte depuis des semaines voir, des mois à cause du harcèlement du paternel qui durait depuis trop longtemps. Mais ce qui avait fait dépasser la ligne de non-retour, c'était de voir ce dernier devant elle, lorsque la sorcière avait ouvert la porte. Si Yulin, lui, était affublé d'un sourire satisfait, sa fille elle, avait senti comme si tout le sang avait quitté son corps, au moment où son regard s'était posé sur le père. Et si elle lui avait demandé plusieurs fois de partir, Monsieur Kwan n'en n'avait rien eu à faire et de toute façon, vu le peu de résistance de sa fille sur le plan physique, il s'était de lui-même invité dans le salon de son enfant, restant plus d'une heure à déblatérer ce qu'il n'avait de cesse de dire dans ses messages depuis des mois. Jusqu'à ce que Liya explose, une nouvelle fois, déversant toute sa haine et sa colère, sur ce père qui tenta alors un rapprochement, de la prendre dans ses bras, comme avant, lorsque, petite fille, l'oniromancienne était prise de crise de colère terrible. Mais ce fut l'ombre de Tiangou qui empêcha Yulin de s'approcher plus, sommant à l'homme de partir et vite, s'il ne voulait pas se retrouver avec ses crocs planter dans sa peau. Finalement vaincu, le père s'éclipse et laisse sa fille dans un état vaporeux, en proie à de nombreuses angoisses, exacerbées par les derniers évènements, par la fatigue. Et ce n'est que plusieurs heures plus tard que la sorcière s'ancre de nouveau, le nez niché dans les poils sombres du familier qui ose enfin reprendre la parole.

" Tu ne peux pas rester comme ça, Liya."
" Je sais."
" Il faut que tu dormes un peu aussi."
" Je sais..."

Mais elle n'avait plus de Somnifère anti-rêve, n'arrivait pas à se défaire de ce poids sur ses épaules, son palpitant, son estomac. Et puis, elle n'avait plus de café pour tenir, c'est fou ce que ses stocks baissaient rapidement depuis quelques temps.

" Tu pourrais aller le voir."
" Il a ses propres problèmes, je n'ai pas envie de l'embêter..."
" Tu sais très bien ce qu'il te dirait, s'il t'entendait."

Liya fait la grimace avant de regarder son téléphone, hésite quelques instants avant d'envoyer un message à ce frère de cœur, lui demandant s'il était chez lui. Et en attendant sa réponse, la sorcière passe par la case douche, parce qu'elle espérait que ça l'aiderait un peu à se réveiller. Une fois prête et une réponse positive plus tard, Liya se dirige vers les plaines oniriques, toujours accompagnée de son fidèle canidé, qui la rouspète un peu lorsqu'elle hésite à continuer d'avancer, à quelques pas de la maison de Cecil. Elle finit tout de même par toquer, après un long soupire pour se donner du courage et surtout, essayer de reprendre son sourire habituel, qui sonne plus crispé qu'autre chose quand la porte s'ouvre.

"Coucou... je ne te dérange pas ? "



Cecil Galbreath
Isolationniste
Cecil Galbreath

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Face claim : Daniel Sharman
Pronoms RP : IL ; masculinité jamais ébranlée, jamais remise en question.
Âge : TRENTE-ET-UN ANS et les yeux rivés vers les sommets, les pensées habitées pour être le meilleur, pour cultiver ton héritage.
Tuer le temps : Alors tu te dresses en jeune GARDIEN DES LIMBES. Si tu connais la discrétion, tu n'as aucun souci à être le bras armé de ton coven, de ta famille, de celleux que tu protèges bec et ongles. Alors que les cauchemars se déchainent, que l'anxiété les gagne, que la peur les dévore. Plus vite, plus fort. Qu'on apprenne à vous craindre.
Familier : EFFIE, PANDA ROUX ( Ailurus fulgens) ; elle secoue la tête en douceur, s'accroche souvent à ta jambe, grimpe pour lover sa tête dans ton cou. Effie est needy, attentionnée, et toujours collée à toi. Effie et toi êtes inséparables.
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i cant' keep  

my cool.
- with      @Kwan Liya   


tw :  angoisse, anxiété

Ce jour-là, tu es plongé dans diverses documents, diverses recherches magiques que tu parcours avec intérêt. Il y a des annotations dans un petit cahier, des "à essayer sur une personne à surveiller", d'autres mentions plus évasives comme " semble trop complexe ? " " un peu vantard", striant d'ici et là les écrits de certain‧e‧s. Sûrement plus grand‧e‧s que toi, sûrement plus expérimenté‧e‧s dans l'art de l'oniromancie. Mais les critiques ou les louanges fusent de la pointe de la plume du stylo que tu tiens entre tes doigts. Effie baille du haut d'un arbre que tu as installé pour elle, sa queue pend mollement, le sommeille allant et venant. Il est encore tôt dans la lumière du soir qui étend doucement ses ailes. Trop tôt pour la panda qui préfère dormir de jour et s'adonner à ses activités la nuit (manger et jouer, venant en tête de liste).

Il y a la sensation que ce sera un soir, une nuit comme une autre. Il y a la sensation que ta vie s'écoule sans anicroche, sans erreurs. Que tout est parfaitement rangé, que tout est soigneusement huilé. Tout, sauf les élans éclairs de ton coeur et ses tambourinements, ses questions sans réponses. Ou peut-être ne veux-tu pas trouver les réponses. Et puis il y a cette vibration qui se propage dans toute la table, dans le bois.  Les yeux clairs qui trouvent l'écran, tu déverrouilles d'un geste le téléphone : l'image de profil de Liya apparaît dans un joli sourire alors que ses cheveux sont au vent, il y a quelques mots, une simple demande. Et tu ne réfléchis pas une minute quand tu réponds : " Oui, viens. ". Et puis il y a un autre : " Est-ce que tu as mangé ? " Tu fixes l'écran un moment, comme si les Ancêtres pouvaient te répondre à sa place. Comme si quelque chose se ressentait et tu n'es pas sûr de mettre le doigt dessus, de le comprendre.

Lentement, tu te relèves, soupires et t'étires. Tu fais quelques pas, posant un disque dans le tourne-disque, qui crache bientôt des notes de jazz. Et tu vas vers la cuisine, les pieds nus, étirant quelques restes qu'un chef cuisinier vient déposer chez toi deux fois par semaine. Tu entames de les réchauffer en attendant son arrivée. Peut-être pour te calmer aussi. Peut-être pour te retenir d'envoyer d'autres messages paniqués. Parce que Liya ne te contacte pas énormément. Mais lorsqu'elle le fait, c'est que le ciel s'est effondré sur sa tête, ce sont les Ancêtres qui cessent de répondre à tes prières de la garder en bonne santé et heureuse.

Bientôt, il y a quelques petits coups sur la porte. Quelque chose de timide qui te fait douter d'avoir bien entendu alors que tu t'avances vers elle. Tu ouvres cette dernière sans hésiter ; Liya a les yeux rouges, les cheveux encore mouillés d'une douche et pas vraiment de quoi sourire. Un sourcil se hausse et tu te demandes ce qui lui est arrivé et tu fais quelques pas en arrière pour la laisser rentrer alors qu'elle te salue. " Bonsoir. Tu connais la réponse à cette question. Il y a un demi silence, un malaise que tu tues dans le moindre de ses doutes. Tu ne me déranges jamais. " Et il n'y a pas de jeux avec l'oniromancienne, pas de détours, d'atours. Et il y a l'évidence qui glisse de ta bouche en glissant : " Tu n'as pas l'air d'aller bien. " Ta mère t'aurait lancé un regard de jugement. Sûrement aurait-elle pincé les lèvres que tu ne prennes aucune pincette. Mais il n'y a jamais eu tous ses efforts, toutes ses dorures et ce jeu de dupe avec cette quasi sœur que le coeur a toujours, toujours choisi. Tu n'as jamais eu besoin de te cacher et d'être un autre.

Tu tournes les talons pour suspendre la musique un instant : " Est-ce que tu veux choisir un autre vinyle ? " La question pourrait sembler être un moyen de la détourner de ses préoccupations, d'une horreur qui longe son coeur. Il y a pourtant une unique envie de partager avec elle, de lui rappeler qu'ici-bas sur terre, il y a des gens pour elle. Il y a des frères prêtes à l'aimer, la protéger et à l'écouter. " J'ai réchauffé quelques petites choses, dans ta langue, dans celle un peu immuable de l'amour familial, fraternel, ça veut dire la moitié des repas que ce chef t'a fait pour être sûr et certain qu'il y a quelque chose qui lui plaira. Je ne savais pas si tu aurais faim. " Tu la fixes un instant et lentement, tu te permets de tirer une mèche sur son visage derrière son oreille. Geste si simple, geste si tranquille, il y a un petit sourire, une humanité qui atteint tes yeux : " Tu as le temps, Liya. Tu es ici chez toi. " Les mots sont pesés et rassurants, les mots dévoilent que cette sœur tu l'as choisi. Et dans ta prochaine vie, aussi, tu la choisiras.
Kwan Liya
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Tiangou, fier canidé un peu grognon quand la pluie se fait sentir sur son pelage. À l'image de sa sorcière, il aime observer, avant de parler, d'interagir avec d'autres sorciers ou même leurs familier. Il aime son confort et sa tranquillité.

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I can't keep my cool
03.09.24



TW : Mention de harcèlement, de décès, d'angoisse, de soucis pour s'alimenter.  

Et quand la porte s'ouvre enfin, Liya ressent une sorte de soulagement. Avec Cecil a ses côtés, elle savait qu'elle était en sécurité, que plus rien ne lui arriverait et surtout, que plus personne ne pourrait l'importuner. Cette sensation devient encore plus présente, quand elle entend les mots de son aîné, elle ne le dérangeait jamais, il ne cessait de le répéter, depuis des années et pourtant, l'oniromancienne n'avait de cesse de l'oublier. " C'est vrai que tu es aussi un oiseau de nuit." parce qu'ils étaient du même coven après tout et que la nuit était leur meilleure alliée, là où l'astre diurne, lui, était presque leur pire ennemi. Donc, forcément, elle ne le dérangerait jamais, parce qu'au fond, il sait que si Liya venait, ce n'était pas pour rien, ce n'était pas juste pour prendre quelques nouvelles et squatter son canapé. Non, c'était parce que quelque chose de terrible s'était passé, parce que la pauvre tatoueuse ne pouvait plus encaisser ce que la vie lui réservait, parce qu'elle avait trop poussé, trop mit de côté ses soucis et qu'ils lui revenaient en pleine poire, sans crier gare.

La brune se mord un peu la lèvre, fait une petite grimace, quand son frère de cœur vient appuyer directement là où ça faisait mal. Il était si perspicace que ça ? Ou bien est-ce que c'était elle, qui n'arrivait plus à cacher tout le poids qu'il y avait sur son pauvre cœur ? Qu'elle souffle alors qu'elle rentre, suivi de près par son familier qui ne la lâche pas des yeux, comme pour s'assurer qu'elle ne s'effondrait pas ou pire, qu'elle tentait de s'enfuir.

"Non, du Jazz, c'est parfait ! " Le ton est peut-être un peu trop guilleret, trop aigüe comparé à d'habitude, comme si la sorcière tentait une fois de plus de tenter de masquer ce qui lui arrivait, de faire oublier ses yeux rouges, son air fatigué. Comme si elle tentait de se convaincre elle-même que tout allait pour le mieux, dans le meilleur des mondes. Mais la réalité revient bien vite, quand elle entend la gentillesse qui transpirent des mots du gardien des limbes et de nouveau, l'émotion vient saisir la gorge de Liya. "Je n'ai pas-"

"Elle mangera quelque chose."

La brune détourne son regard vers Tiangou qui la fixe, d'un air sévère. Elle pourrait le contredire, lui répéter qu'elle n'a pas faim, mais elle sait aussi que si elle le fait, le chien n'hésitera pas à dire qu'elle a déjà sauté quelques repas et que le café, ça ne nourrit pas une sorcière. Alors, elle préfère se taire, laisse le familier aller voir ce qui pourrait le mieux convenir à la tatoueuse alors que cette dernière se concentre de nouveau sur Cecil, ses barrières tombants encore un peu plus à cause de ses gestes, ses mots et ce cocon qui se créait autour d'eux."C'est juste..." Sa gorge lui fait mal, à cause de l'émotion qui s'accumule, serrant un peu les poings, Liya détourne le regard, hésite encore un peu. Elle a besoin de courage, ne cesse de se répéter qu'elle a déjà fait le plus difficile en venant ici pour demander de l'aide, alors, le reste devrai être plus facile. Pourtant, parler d'elle a toujours été compliqué pour l'oniromancienne, parler de ses problèmes encore plus. Non, depuis toujours, du moins, depuis ce jour funèbre, la sorcière préférait s'occuper des autres, jusqu'à s'oublier totalement. Persuadée qu'elle pouvait tout affronter, elle ne prenait jamais vraiment le temps de se poser, d'accepter ce qui pouvait lui arriver et surtout, d'accepter le fait qu'elle n'était pas infaillible. Après tout, elle l'avait vécu il y a quelques années, moment où son addiction était telle que l'oniromancienne perdait pieds. Et si elle ne remercierait jamais assez les gens qui l'avaient aidé à s'en sortir, se montrer vulnérable était quelque chose qu'elle avait du mal à revivre. Mais c'était Cecil, ce frère qu'elle estimait plus que tout au monde, ce n'était pas pareil, elle le savait bien, Liya. Alors, après un petit soupir, elle accepte une nouvelle fois de flancher, de ne plus faire la forte ou la fière, d'arrêter de mentir et de se mentir. Venant se défaire de sa veste qu'elle pose à l'endroit prévu, il faut encore quelques instants pour que les mots sortent de ses lèvres, d'un ton lasse, peiné, tremblant alors que les larmes menaçaient d'encore se déverser sur ses joues. "J'ai l'impression que tout fout le camp en ce moment. Et je déteste cette sensation d'être coincée dans tout ça sans rien pouvoir faire à par subir. "


Cecil Galbreath
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Tuer le temps : Alors tu te dresses en jeune GARDIEN DES LIMBES. Si tu connais la discrétion, tu n'as aucun souci à être le bras armé de ton coven, de ta famille, de celleux que tu protèges bec et ongles. Alors que les cauchemars se déchainent, que l'anxiété les gagne, que la peur les dévore. Plus vite, plus fort. Qu'on apprenne à vous craindre.
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tw :  angoisse, anxiété

A la remarque de Liya sur ton rythme de vie, il y a un léger et doux sourire. Bien sûr que la nuit est vôtre et vous appartient toute entière. Bien sûre que vous êtes ses enfants, enveloppés à jamais dans les bras rassurants de la lune et des étoiles. La nuit est ton monde, tout un pendant de toi. Tu pourrais en parler pendant mille ans, vivre à jamais sous l'astre lunaire sans jamais exprimer le moindre remord de ne plus sentir le soleil sur ta peau. Et puis, il y a aussi la réalisation : Ta petite soeur de coeur a besoin de toi. Dans ses grands yeux tristes, dans cette détresse palpable, dans ce coeur au bord des lèvres, Liya n'a jamais eu autant besoin de toi. La preuve étant qu'elle triture sa lèvre inférieure du pli assassin de ses dents, qu'elle grimace lorsque tu annonces ce que tu sens en elle. Tu ne dis pas que tu as raison, tu ne dis pas que c'est l'évidence mais l'oniromancienne fait partie de ses proches que tu connais par coeur, dont tu connais, les yeux fermés, l'arabesque des sourires et la douleur qu'elle cache dans le ravage de ses yeux.

Les mots ne quittent, pourtant, pas la rive de ses lèvres. Les mots ne tordent pas sa bouche. Il y a juste un soupire, un souffle. Comme si, en entrant, on retirait l'armure comme on retire le manteau. On se défait de ses chaussures comme des boulets trainés aux pieds. Elle pénètre les lieux, la porte se refermant sur son passage. Et la voix frôle les hauteurs, en te disant que du jazz lui va bien.  Et elle tente de rattraper pied, de redevenir cette fillette souhaitant plaire au monde entier, faisant semblant que tout va bien. Parce que, qu'est-ce qui n'irait pas dans vos mondes de richesses et de gens bien né‧e‧s ? Sans doute, bien des choses. Trop de choses.

Elle va, pour s'exprimer, ajouter qu'elle n'a pas faim mais son familier va plus vite qu'elle, imposant de manger. Il y a un geste de la tête vers le familier : un geste de complicité, de conspiration aussi. Manger pour reprendre des forces. Manger pour ne pas vaciller. Manger pour reprendre le combat. Et tu laisses la créature canine se diriger vers l'ilot de cuisine, observer les différents plats emballés dans du cellophane. Il vous laisse la place et tu reconcentres ton attention sur Liya.

La voix tremble, chevrote et menace d'exploser sous l'émotion. Ses yeux te fuient un instant et tu te tais, tu la laisses faire. Tu lui laisses le temps, glissant doucement tes mains dans tes poches. Tu sais comme elle est secrète, comme elle a l'habitude de cacher les blessures et de ne surtout pas les montrer aux autres. Surtout à celleux qu'elle aime. Surtout à celleux qui pourraient la comprendre. Parce que Liya est née avec la pression, l'horreur d'une famille qui la déteste, les drames qu'ont laissés sa mère. Parce qu'au fond, vous n'êtes pas si éloigné‧e‧s. Et tu sais comme il est dur de se laisser aller, de se reposer sur quelqu'un‧e. Tu sais ce que ça demande, tu sais ce que ça déclenche. Tu penches doucement la tête, l'encourageant de tes yeux clairs. Tu es là, tu ne bouges pas, semble susurrés, glissés ton regard. Ici, il n'y a pas de jugement, pas de violences. Ici, il n'y a que vous et le monde peut s'effondrer que tu n'en aurais cure tant tu es dédié, tourné vers elle.

La veste est abandonnée sur le porte-manteau, les yeux reviennent aux tiens et lentement tu t'approches alors que les larmes menacent de briser sa voix, alors qu'elle commence. Et dans un geste d'une tendresse infinie, d'une douceur incommensurable, tu l'entoures de tes bras. Tu la ramènes contre toi, passant une main dans ses cheveux. " Tu peux pleurer, tu peux tout laisser aller. Personne ne te jugera. "  Et pas toi. Jamais toi alors que ta main dans son dos va-et-vient pour le frotter, la rassurer, tout laisser aller. Pleurer, ça fait du bien. " Je te jure que ça fait du bien, renchéris-tu. "  Les émotions ne devraient jamais être bannies, les instants de faiblesses jamais balayés. Et tu la presses un peu plus contre toi, là tout contre ta chaleur, tout contre ton odeur d'eau de Cologne et d'aftershave. Et puis, doucement, lentement alors que tu caresses ses cheveux, alors que tu restes douceur et tendresse, tu lui demandes : " Est-ce que tu veux me raconter ? Tu sais, ce n'est pas parce que la vie est une chienne avec toi que tu dois supporter ça toute seule. Un petit silence, un sourire : et puis sait-on jamais peut-être que je peux t'aider. " Peut-être que tu peux être plus qu'une épaule sur laquelle on peut pleurer, s'épancher. Peut-être que tu peux un peu l'aider. Et être pour elle ce qu'elle est pour toi : le frère qu'elle n'a jamais eu.  " Et tu sais, tu n'es pas seule. Tu ne seras plus jamais seule. "
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