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Beginning Middle & End ; Cecil & Jingyi

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Xie Jingyi
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Xie Jingyi

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La discordance des temps modernes
Le braquage de Serpentine (Août 2024)
Bronzer à l'ombre
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Nano-quoi?

Trombinoscope : Beginning Middle & End ; Cecil & Jingyi  28cbd03cf13c0a6a95d6bb61986d827c
Face claim : havana rose liu
Pronoms RP : she/her
Âge : 29 ans
Tuer le temps : ORNITHOLOGUE à l'Hermitage of Braid
Familier : FANG, un Loddigésie admirable (colibri) qui déteste ces fausses fleurs en plastique (quelle ignoble farce !) que les citadin‧e‧s mettent partout pour faire joli (c'est moche, d'abord)
Compte en banque : 1450
Arrivé.e le : 27/07/2024
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Beginning Middle and End



tw: nourriture, anxiété

Apéritif et boissons ? OK.
Entrée ? Prête à être dressée.
Plat ? Dans le four.
Desserts ? OK aussi.
Cadeau de Cecil ? Emballé.
Cadeau d'Effie ? Au frigo.

... Tenue ?
Pas prête du tout.

« Jingyi, s'impatiente Fang depuis son perchoir : Pourquoi tu te prends la tête comme ça ? Mets la robe de chez Assunção, tu l'aimes bien et on n'en parle plus. » Mais tu secoues vivement la tête. Pas question de mettre cette robe. « Cecil pourrait s'imaginer des choses. » Protestes-tu immédiatement. Et le silence du colibri te répond, chargé d'un jugement que tu fais mine d'ignorer en changeant de tenue une fois de plus. Est-ce que tu crains qu'il comprenne ou qu'il ne comprenne pas ? Tu n'es pas sûre de la réponse que tu veux apporter à cette question. Tu sais juste que votre dernière sortie en forêt a réveillé dans ton coeur quelque chose qui aurait mieux fait de rester endormi. Vous n'êtes pas dans un de tes romans, dans une de ces histoires que tu affectionnes tant : ici, c'est la réalité et tes chances de finir le coeur brisé (encore) sont infiniment plus grandes.

Dans un soupir lourd, tu jettes la jupe tout juste enfilée sur la pile éparse des vêtements qui n'ont pas passé ton jugement critique. Tu le savais que tu aurais dû répondre quelque chose de plus spécifique à Cecil lorsqu'il t'a posé la question, hier. Mais là aussi, tu as paniqué. Au moins, quand vous alliez au restaurant, le dress code était imposé, clair et sans ambiguité, c'était bien plus simple au final. Et tu as pris tellement de temps à cuisiner qu'au final, tu en as oublié de réfléchir à ta tenue.

Et maintenant, Cecil arrive dans dix minutes.
Et tu as envie de t'effondrer en larmes parce que la panique te noue la gorge et que tu ne trouves aucune tenue qui dit joyeux anniversaire, je me suis faite jolie pour l'occasion MAIS ce n'est pas pour te draguer PROMIS.

« Ne pleure pas pour ça, tu vas finir avec les yeux rouges et Cecil va te demander ce qui se passe et tu vas devoir inventer une excuse aussi nulle que ton histoire de crème solaire là. » Prévient le familier, quittant sa branche fleurie pour se poser sur l'épaule de la sorcière désemparée. De quelques coups de bec légers sur ta joue, il attire ton attention, prêt à prendre le contrôle des opérations : « Tu mets la robe d'Assunção. Tu te sens jolie dedans et c'est ce qui compte. » Des mots de protestation se forment déjà sur ta langue mais Fang t'arrête immédiatement, venant tirer doucement sur une mèche de cheveux et d'un autoritaire « file t'habiller, tu vas être en retard ! »

----- ----- -----

Quand tu redescends dans la pièce à vivre, c'est au son de la sonnette d'entrée et de l'arrivée de tes deux invité‧e‧s. « J'arrive ! » Le bruit de tes pas dévalant l'escalier t'attireraient sûrement une remarque de Tata mais tu ne veux pas faire attendre Cecil et Effie. Et la porte s'ouvre sur ton intérieur chaleureusement éclairé. « Bonsoir, les angoisses passées s'effacent aussitôt en voyant le visage du Galbreath. Un large sourire vient éclairer tout ton visage : Entre, je t'en prie ! » Tu cèdes l'entrée aux invité‧e‧s d'honneur avant de fermer la porte derrière elleux. Et, alors que Fang salue Effie et la complimente, tu n'hésites même pas une seconde avant de poser tes lèvres sur la joue de Cecil dans une bise affectueuse tout en l'enfermant dans une étreinte heureuse : « Joyeux anniversaire Cecil »
Cecil Galbreath
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Un petit pas pour l'individu, un grand pas pour le coven

Trombinoscope : Beginning Middle & End ; Cecil & Jingyi  12e3b0bc087c908e26e34be45a7e73c8
Face claim : Daniel Sharman
Pronoms RP : IL ; masculinité jamais ébranlée, jamais remise en question.
Âge : TRENTE-ET-UN ANS et les yeux rivés vers les sommets, les pensées habitées pour être le meilleur, pour cultiver ton héritage.
Tuer le temps : Alors tu te dresses en jeune GARDIEN DES LIMBES. Si tu connais la discrétion, tu n'as aucun souci à être le bras armé de ton coven, de ta famille, de celleux que tu protèges bec et ongles. Alors que les cauchemars se déchainent, que l'anxiété les gagne, que la peur les dévore. Plus vite, plus fort. Qu'on apprenne à vous craindre.
Familier : EFFIE, PANDA ROUX ( Ailurus fulgens) ; elle secoue la tête en douceur, s'accroche souvent à ta jambe, grimpe pour lover sa tête dans ton cou. Effie est needy, attentionnée, et toujours collée à toi. Effie et toi êtes inséparables.
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tw :  pression

Il n'y a pas eu de peur le soir même de ce 20 aout, lorsque tu as retrouvé père, mère, frère et soeur. Lorsque le diner s'est ponctué d'une année supplémentaire, d'un commentaire un peu sucré-salé de ton cadet sur les années qui passent sans une seule bague à ton doigt, sur une blague de ta soeur lorsqu'elle se pare de ses illusions, explorant encore et encore sa magie.  Il n'y a jamais de craintes d'être ainsi entouré, aimé des tien‧ne‧s. Il n'y a jamais d'horreurs à les retrouver. Alors pourquoi l'inquiétude s'enlise, se lit à même le coeur alors que doucement, lentement tu fermes le bouton de ta manche ? Alors pourquoi t'as peur de ce qui pourrait arriver, de ce qui pourrait se passer ? Depuis quand t'as plus confiance en tes gestes, en la maîtrise de tes émotions ? Et la vérité ricoche, s'écorche à même ton coeur, tes mains moites : t'as peur de te trahir. T'as si peur de faillir et de tout détruire.

De vous détruire.

" Ceeeecil, un couinement attire ton attention, tes yeux tombent vers la tête ronde d'Effie et puis ses yeux noirs, plein de larmes alors qu'à son cou pend mollement le petit nœud papillon à paillettes qu'elle veut porter. La panda rousse a ses pattes autour de ta jambe et geint : Aide-moi ! Sinon je serai pas jolie pour Fang ! " Un demi-sourire s'étire et tu te baisses lentement, doucement. Tu tires le mouchoir de ta poche pour qu'elle éponge ses yeux, que son attention se porte vers autre chose alors qu'elle se mouche bruyamment. Tu en profites pour réajuster le nœud papillon vert d'eau. Tes gestes ne sont pas pressés alors que tu lui noues, le replace : " Voilà, tu es jolie. Ouiiii ! Merciiii ! Je vais chercher les fleurs ! " Et en une fraction de seconde, le chagrin de ton familier semble avoir disparu, s'être totalement envolé. Elle laisse le mouchoir dans ta main, s'élançant déjà vers le bar de la cuisine où un pot de fleurs trône. " Dépêches-toi ! Dépêches-toi ! " Tu l'entends presque crier à chaque fois que tu fais un pas pour récupérer ta montre, un autre pour glisser l'objet autour de ton poignet. Tu prends le temps de te coiffer, de te parfumer sous l'impatience tellement violente de l'animal. " Ceciiiiil, qu'elle couine encore. On va être en retard pour mon anniversaire. Notre anniversaire, corriges-tu en t'arrêtant devant une porte entrebâillée pour lui jeter un regard. Mais on sait que c'est plus le mien que le tien ! Elle ne se dégonfle pas, princesse certaines de ses bons droits. Tu hausses les épaules, décidant de ne pas te battre, ni argumenter avec elle : on va surtout arriver trop tôt si tu continues. " Il y a un petit bruit de mécontentement mais elle aussi, elle n'argumente pas, sachant très bien qui peut conduire la voiture.

Mais, au fond, tu la comprends : la même impatience traverse tes veines. Elle se jumelle, se démène dans un flirt mortel avec la peur de ne savoir que faire, de ne pas être assez. Tu finis de te préparer sous ses yeux et vous ne tardez pas à rejoindre le parking souterrain pour récupérer la voiture.

Alors que tu poses Effie sur le siège passager, tu as un " Mh ? Il manque quelque chose, non ? La créature fronce des sourcils inexistants, hésitant et bat les pattes. Et en un instant, tu ouvres la boite à gants, dévoilant dans un emballage une couronne de fleurs comestibles. Il y a un petit cri de joie de ton familier : c'est pour moi ? Vraiment ? Oui, joyeux anniversaire ma Effie. Et lentement, tu mets la couronne autour de sa petite tête. Il parait que les colibris aiment beaucoup le pollen de ses fleurs. " Et Effie tape dans ses pattes, joyeuse et heureuse, gonflant ton coeur d'un contentement immense.

Elle ne cesse de babiller à tes oreilles comme elle est trop jolie, comme elle a hâte de voir Fang. Elle commente un peu tout sur la route alors que tu finis par te garer non loin de chez Jingyi. " Pourquoi on ne se gare pas devant chez elle et Fang ? Marcher me fera du bien. Ok mais tu me portes ! " Elle commente tranquillement, et tu sais bien qu'elle ne veut pas salir ses pattes sans avoir vu Fang. Quand bien même, elle va passer sa soirée à grimper aux arbres. D'une main, tu récupères Effie, qui vient se lover autour de tes épaules. De l'autre, tu rattrapes le sac contenant la plante et une bouteille de vin. Et tu marches, quelques minutes, appréciant l'air qui va-et-vient dans tes poumons, qui calme le bouillonnement de tes pensées. Tu prends ton temps alors que tu caresses Effie d'une main, autant à la recherche de sa présence rassurante que de la réconforter elle. Bientôt, vous arrivez et tu sonnes à la porte. Sa voix te parvient et un frémissement se tue dans ta main qui se crispe sur les lanières du sac. « Bonsoir, qu'elle glisse en ouvrant la porte. Effie glapit en voyant le colibri et descend en vitesse de tes épaules. Un sourire répond au sien, le coeur s'emballe alors qu'un oeil noircit sur sa tenue. Entre, je t'en prie ! Tu restes silencieux, interdit alors qu'elle s'efface dans sa robe. Dans le bruit délicat du tissu, tu détailles ton amie, t'attardes sur la courbe de ses hanches, dévorant lentement la galbe de sa poitrine dans cette robe. Et puis, il y a Effie qui fait un tour sur elle-même devant les compliments de Fang : C'est vrai ? Je voulais être jolie ! Pour toi ! Un rire s'échappe soudainement devant la légèreté et l'honnêteté de ton familier. Bonsoir Jingyi, ta voix est un peu enrouée, un peu rauque. Un peu à des années-lumière de ce que t'es. Tu es ... Les mots se rencontrent et butent les uns contre les autres alors qu'une nouvelle fois tu détailles la robe : sexy, belle, merveilleuse, incroyable, l'allégorie de tous tes fantasmes ? très en beauté. Tu pénètres les lieux en ne la lâchant pas des yeux. Est-ce que c'est une des robes de ce designer ? On dirait qu'elle a été faite sur mesure pour toi. " Tu en viens à te remercier qu'elle porte ça chez elle et non à un restaurant où d'autres que toi pourraient la voir, s'approcher, lui proposer un numéro et un date.

Elle te surprend lorsqu'elle se rapproche, apposant un baiser sur ta joue qui te fige soudainement, brutalement alors qu'un joyeux anniversaire quitte ses lèvres. Tes yeux vont vers elle sans comprendre, sans apprendre et tu remercierais presque Effie de se précipiter dans ses jambes et de réclamer d'un : " Et moooooi ? C'est mon anniversaire aussi, tu sais ! Un petit silence alors que tes yeux ne décrochent pas de la zoomancienne. Je veux un biiiisou " Et enfin, tu parviens à détacher tes yeux d'elle, à les glisser vers la familière qui fait son grand numéro, ivre d'attention, needy comme pas possible. Tu forces un sourire qui n'atteint pas tes yeux alors que tu souffles un : " Merci, Jingyi. Tu en profites pour sortir du sac la plante : c'est pour toi. Pour Fang, surtout, déclame Effie. Tu cherches à détourner l'angoisse, à chasser les flammèches du désir. Et j'ai pris cette bouteille. Tu avais bien aimé ce vin, la dernière fois, non ? " Et peut-être que tu fuis ses yeux un peu trop vite, que tu cherches à évader les sentiments toujours plus évidents, toujours plus violents. La bouteille est tendue doucement, légèrement.

Xie Jingyi
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tw: nourriture, alcool

« Tu es très élégant comme toujours. » « Mais c'est toi la plus jolie, Effie. » Roucoule le colibri en voletant autour de la panda rousse et tu souris des interactions des deux familier‧e‧s, de cette alchimie si simple, si évidente entre elleux. Ca pourrait être évident aussi entre vous si tu ne compliquais pas inutilement les choses ; les mots de Fang résonnent dans ta tête, puis se font chasser dans un mouvement, un moment alors que tu accueilles le compliment de Cecil avec un rougissement. « M-merci. » C'est vrai que toi aussi, tu te trouves jolie, belle même, dans cette robe. Mais tu ne t'attendais pas à ce que Cecil te fasse un compliment, qu'il te trouve jolie lui aussi. « Oui, ça vient d'Assunção, tu réponds immédiatement à sa question, presque trop vite, pour éviter à ton imagination de dériver, à tes espoirs de te porter trop loin dans le rêve : je l'avais ramenée, mais il s'avère que le designer est mon voisin et il me l'a offerte, tu te souviens ? C'est à lui que j'ai donné le Puerh de mon grand-père. » Et dans un élan d'audace, tu ajoutes, tu oses un timide « je suis contente qu'elle te plaise » qui meurt dans la bise apposée sur sa joue.

Aussitôt, tu enfermes Cecil dans tes bras, complétant les rituels de tendre amitié qui sont les vôtres, jusqu'à ce qu'Effie interrompe l'instant, réclame son moment. Alors tu relâches l'oniromancien pour enlacer la panda rousse, la hisser à hauteur de visage et lui coller un bisou sur le bout du nez. « Fang a raison, c'est vraiment toi la plus jolie, birthday girl. » Et gardant Effie dans tes bras, tu te tournes pour faire face au sorcier, lui demander : « Pas vrai qu'elle est la plus jolie ? » Puis tu vois le sourire de Cecil (ce sourire qui ment, qui n'atteint pas son regard) et ton sourire semble se fâner un instant, un moment à l'idée qu'une chose le dérange, en particulier ce soir. Tu veux lui demander si quelque chose le contrarie, mais il t'interrompt, dévoile une plante hors de son sac et Fang se précipite dans un bourdonnement heureux jusqu'aux pétales vives. « Elle est belle, elle a plein de couleurs ! Merci Effie, merci Cecil ! » Un autre bourdonnement d'ailes, et il se perche sur l'épaule de la panda rousse, lui souffle des remerciements et des compliments secrets.

« C'est parfait pour le vin. Je me rappelle celui-ci, je l'aime beaucoup. »

Tes mains se tendent vers la bouteille offerte et il y a un instant de flottement, un battement de cœur qui se loupe quand tes doigts se touchent les siens, égarent une caresse avant de saisir la bouteille. Tu te souviens encore de votre excursion en forêt, de ses bras autour de toi, de sa main sur ta joue. Tu te rappelles de tout ça comme tu te souviens de la jalousie qui t'a piqué le cœur quand il a dit se faire beau pour sa soirée la veille. « Ta soirée d'hier était bien d'ailleurs ? Ca ne s'est pas passé comme tu l'espérais ? » Et les mots suivants t'échappent avant même que tu n'aies le temps de goûter leur saveur : « Tu n'étais pas chez tes parents ? » Ils laissent un goût doux amer sur ta langue.

Alors que la question te brûle les lèvres : Est-ce qu'il se faisait beau pour quelqu'un‧e hier ?
Et la réponse te crame ton cœur : Ce ne sont pas tes affaires, Jingyi.

« Tu veux t'installer au salon pour me raconter ? Ou tu préfères que je te fasse visiter la maison d'abord ? »
Cecil Galbreath
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tw :  nourriture, alcool, tension amoureuse et sexuelle, auto dépréciation

Le rougissement de ses joues n'échappe pas à ton regard, le bredouillement aussi. Oh, tu n'es tellement pas dupe sur ce que tu ressens. Tu ne peux tellement pas te mentir sur tes désirs. Pas ce soir. Pas cette fois. Tu n'as plus la force de le nier ; t'es un sombre connard ivre de désir pour une de tes amies.  T'es rien qu'un de ces hommes menteurs et bêtes qui font raisonner leurs couilles plutôt que leurs têtes. Et tu te détestes. Tu te détestes tellement de la trahir ainsi. Elle répond que ça vient de ce styliste des Enfants des Vergers. Et déjà ton amie (parce que c'est ce qu'elle est, hein ?) s'emballe, se justifie et tu l'écoutes silencieusement. « Je suis contente qu'elle te plaise », qu'elle glisse, qu'elle laisse évader dans la douceur, la chaleur de sa voix. Tu prends une inspiration, tu fermes quelques secondes les yeux. Oh si seulement elle savait comme cette robe te plaît. Oh si seulement elle pouvait voir le monstre que tu es. Si seulement elle pouvait voir comme tu l'aimes. Et comme ça te désespère d'être cet éternel ami. " Je me souviens, oui. Un silence, ta voix est peut-être trop sèche, ripant sur des accents de jalousie, de possessivité. Et t'as pas envie d'imaginer un autre que toi la voir passer cette robe, insister pour qu'elle la prenne. T'as pas envie de voir des cauchemars s'éveiller. Et tu serres une seconde les dents avant de lâcher entre tes crocs un : il a bien fait d'insister. Elle te va plus que bien. Un petit silence. Elle est faite pour toi. " Il y a un fond de jalousie mal assumée que tu ravales aussi sec. Il y a la langue que tu tournes dans ta bouche pour ne pas commettre d'impair, pour essayer de ne pas être percé à jour.

Et tu profites de la diversion d'Effie pour recomposer ton masque, pour enfermer ce que tu ressens alors que de ses mains graciles, elle attrape la familière qui crie de joie, éclate de rire. Elle pulse le bonheur, la candeur. Et elle irradie si fort, si brutalement. Elle tape entre ses pattes au compliment confirmé, avant de poser les yeux sur toi. De tourner la tête, de la pencher comme pour appuyer les mots de Jingyi : " Je suis la plus jolie, n'est-ce pas ? Les yeux se dirigent vers les pupilles de la panda rousse. Tu es la plus jolie, et elle s'enterre dans les bras de Jingyi, gloussant au compliment, au summum du paradis. Après Jingyi, glisses-tu en étant brutalement franc, terriblement honnête alors que tes yeux reviennent à elle. Et comme pour ne pas t'enfoncer, tu te précipites vers l'intérieur de ton sac, en tirant la plante que Fang vient déjà entourer, regarder de plus près. Et il y a de l'apaisement à voir le colibri danser presque avec la plante. " De rien, fais-tu, sobrement. Deux mots pour exprimer la joie, le bonheur que ça lui plaise, qui laissent glisser le stress hors de toi. Parce que celleux qui te connaissent savent comme tu t'inquiètes pour tout, comme tu soignes les détails dans un étrange soucis de contrôle. Parce que si tout est sur les rails, rien ne déraillera. Il y a un soupire qui s'échappe de la bouche d'Effie alors que Fang se loge dans ses poils, vient susurrer, murmurer de précieux secrets à son oreille. Et de sa patte, toute en douceur, elle protège le délicat colibri, venant lui répondre sur le ton des confidences. Tu connais la suite ; Fang et elle iront et viendront au rythme des jeux, des câlins, des paroles tendres. Et iels auront leur bulle hors du temps, hors de votre emprise.

Vous, vous divaguez déjà vers le vin, que tu lui confies en égarant une caresse discrète sur le bord de ses doigts. Trois doigts qui se frôlent, trois doigts pour se dire qu'on s'aime dans un fugace, un instant volé. " Ma soirée ? Il y a un instant de flottement, les yeux qui s'accrochent les uns aux autres. Tu mets quelques secondes à comprendre. Oh ! Si, si, j'étais chez mes parents. Enfin, il y avait aussi Matthew, sa fiancée et ma soeur. Je préfère le fêter en famille, en premier. Pourquoi ? " Il y a un espoir dans la voix, un fond de réciprocité qui s'invite. Il y a comme un mirage que tu n'es pas seul dans le marasme de tes sentiments. Il y a comme une illusion que tu peux toucher, frôler du bout des doigts avant de murmurer : réveilles-toi. Parce que ce ne sont que des rêves. Parce que toujours le jour se lève et vous rattrape. Au choix qui t'ait laissé, tu l'observes un moment, un instant et laisse s'envoler un : " Tu veux déjà m'emmener dans le plus profond de tes secrets ? L'humour ne cache pas vraiment la tentation d'y croire, l'excitation de tout voir. Qui suis-je pour dire non ? Mais avant, tu attrapes sa main, tu y poses un baiser et tu la fais tourner sur elle-même, la robe voletant autour d'elle, dévoilant ses jambes, je m'en doutais, c'est une robe pour t'inviter à danser. " C'est une robe qui susurre regarde-moi, séduis-moi, embrasse-moi. Elle t'y invite derrière sa sagesse, derrière sa couleur sage avant de se dévoiler au détour d'une chanson. Il y a un sourire, il y a un caprice : " Est-ce que tu veux danser avec moi ? " et en filigrane un " est-ce que tu veux que je t'embrasse ? "

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tw: mention d'alcool, attirance & romance

Il y a une joie palpable, un plaisir coupable à entendre le compliment. A découvrir qu'il la trouve jolie. Que la tenue lui plaît aussi. Et il y a ce peut-être qui te fait rosir, frémir alors qu'il ponctue ses paroles d'un « après Jingyi » catégorique. Dans ta poitrine, le cœur bat plus fort, s'affole. « M-merci. » Le mot sort dans un balbutiement, un tremblement de voix et le rougissement de tes jours. Est-ce qu'il faut espérer, risquer de désespérer ensuite ? Il y a comme le reflet de cette question qui hante ton regard, le creux de ton sourire alors que le vin change de mains, que les deux familiers vous quittent pour rejoindre leur propre cocon, ces instants auxquels, même vous, n'avez pas le droit de vous imposer à elleux.

Les mots t'échappent, ta jalousie dérape et tu te mords la lèvre comme si tu pouvais encore rattraper tes paroles, les assassiner. Cecil, lui, semble ne pas comprendre ta question et tu veux lui dire d'oublier, que ça n'est pas important. « Je préfère le fêter en famille, en premier. Pourquoi ? » Le regard l'évite, le corps se détourne - tu l'invites à entrer, à s'installer. Ce ne sont pas tes affaires, Jingyi. Et pourtant, tu crèves de savoir, t'en crèves d'une curiosité qui prend ses racines dans une jalousie inavouée, un peu cachée. « P-par curiosité. » Pour qui voulais-tu être beau, hier ? « Et parce que quelque chose a l'air de te contrarier. Je me suis dit que peut-être quelque chose s'était mal passé hier ... » Est-ce qu'iel ne l'a pas trouvé beau ?

« Il n'y a pas de secrets entre nous. » Le mensonge se cache derrière un rire clair, dans l'enveloppe jaunie qui enferme un amour secret, discret. « Cecil ? » Le prénom s'échappe, dérape sur tes lèvres arrondies en un O surpris quand il attrape ta main, quand tu pivotes pour lui faire face de nouveau. Le baise-main t'amène le feu aux joues, tu te laisses virevolter, admirer entre ses mains. Et ton autre main se pose contre son torse quand ton équilibre vacille, quand tu bascules vers lui - tu es proche. Tu es trop proche. Une partie de toi susurre qu'il suffirait de te mettre sur la pointe des pieds pour l'embrasser, lui voler un baiser. Et peut-être même le gagner tout entier. « Oh, oui. Et tu réalises ce à quoi tu songeais, quelles pensées tu tissais - d'un pas, tu assassines les espoirs futiles, ton corps s'écarte. Déjà tu t'éloignes pour aller mettre de la musique : bien sûr, avec plaisir. C'est ton anniversaire alors tout ce que tu veux. Qu'est-ce qui te ferait plaisir comme musique ? Du jazz par exemple ? »

Sur la table basse du salon, le téléphone est récupéré, les doigts glissent sur l'écran à la recherche de Charmcast et d'un de ces jazz lents et entêtants que tu sais appréciés par Cecil. « Ca ? » Proposes-tu avec douceur, en revenant vers lui. Et tu glisses ta main dans la sienne, l'autre rejoint son épaule sans hésitation. Vous avez déjà si souvent dansé ainsi. Sagement, poliment - amicalement. Mais cette fois, la distance qui sépare vos corps te laisse comme une impression de froid, de vide. « Tu te souviens de l'année dernière ? On avait dansé ensemble aussi dans ce restaurant mais on était sans cesse dérangé‧es par des femmes qui voulaient danser avec toi. » Un sourire ourle ta bouche avec délicatesse, tendresse. Le pli de tes yeux se fait rieur. Cette fois, ce soir, tu es contente de l'avoir uniquement pour toi.
Cecil Galbreath
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tw :  nourriture, alcool, tension amoureuse et sexuelle, auto dépréciation

Tu ne l'as jamais imaginé jalouse. Tu ne l'as jamais dessiné dans les méandres d'un sentiment, d'une lueur de possessivité. Envers ses protégé‧e‧s, peut-être. Envers toi ; est-ce que ce n'est qu'un rêve éveillé ? Est-ce que ce ne sont que des chimères ? Il y a quelque chose en toi qui monte et que tu écartes du dos de la main sans trop y penser, sans t'autoriser à trop y penser. Et pourtant le regard t'évite, part à la dérive et Jingyi, ta Jingyi, trébuche sur les mots, bute de sa langue comme si elle cherchait un échappatoire. Et tes yeux clairs l'interrogent, l'encouragent à parler. Et il y a cette courte, cette ténue déception dans le fond de ton regard. Il y a l'impression de chute vertigineuse, d'une pierre dans l'estomac. " Oh, d'accord. Comme pour fermer la parenthèse. Pour ne rien remettre en cause. Pour la croire sur parole, sur le moindre mot. A ses interrogations, tu clignes des yeux plusieurs fois. Non, tout a bien été. Mes soirées d'anniversaires se suivent et se ressemblent, tu sais. Petit sourire, en te disant que tu aimerais qu'elle en soit. Petit aveu au fond du coeur où tu te dis qu'elle te manquera toujours. Tous les jours. Peut-être que ça manquait juste un peu de toi. " Tu laisses t'échapper, te glisser les quelques mots, constituant, clouant ton tombeau avec férocité, vélocité.

« Il n'y a pas de secrets entre nous. » Elle souffle sans penser à mal, sûrement en y croyant de tout son être. Mais toi, tu te demandes si vraiment, il n'y a aucun secrets. Tu te demandes si il n'y en a pas des tonnes. A commencer par ta famille, en suivant par les sentiments accrochés à tout ton être, à cette envie de l'embrasser. Mais tu ne relèves pas, tu chasses tout ça alors que tu attrapes sa main, y posant un discret, un doux baiser alors que tu la fais virevolter, tourner sur elle-même. Elle est rouge, elle tombe légèrement sur ton torse et tu as envie de la serrer encore plus fort dans tes bras. De ne plus jamais la laisser s'échapper, t'échapper. Tu voudrais rester ainsi pour toute la vie. Pour une éternité. A tout jamais. Tu voudrais que rien ne vienne vous déranger, que la réalité jamais ne vous rattrape. Tu voudrais l'aimer encore un peu d'elle. Toi, tu as pourtant l'impression d'avoir si peu, d'avoir trop peu. Toi, tu as pourtant l'impression que vos moments sont volés. Et tes sentiments sont déjà condamnés, damnés.

Et pourtant, elle s'éloigne, ne souhaitant pas rester dans tes bras. Tu vois, tu n'es qu'un ami. Même pas son meilleur ou son plus proche ami. Juste un ami. Elle part pour mettre un peu de musique et tu glisses doucement, lentement : " Ce n'est pas parce que c'est mon anniversaire que tu dois te sentir obligé. Et tu croises tes bras sur ton torse, brièvement. Comme pour en conserver la chaleur. Comme pour se souvenir du poids gracile de Jingyi sur toi. Comme pour ne rien oublier. Et ton caprice et ton humeur se fendillent sur la réalité des choses, sur la réalisation. Celle qui fait que tu ne seras jamais qu'un ami avec lequel Jingyi est gentille. Celle qui te fait sentir minable de ressentir tout ça et d'être tout ça. T'as pas l'impression d'être quelqu'un de bien. Mais est-ce que tu l'as déjà été ? Et pourtant, elle s'approche avec le téléphone, la chanson à porté de main en te proposant le morceau. Son odeur est tellement entêtante, enivrante. Son odeur te donne envie de glisser ton nez dans son cou, de l'inspirer à plein poumon. Mais tu cèdes d'un : d'accord. Mettons celle-là, " parce que tu sais pas résister au pli de ses lèvres, à ses yeux brillants. A la façon dont elle te touche.

Si seulement elle savait l'effet qu'elle te fait.
Si seulement elle comprenait l'envie de l'aimer, de l'embrasser, de la presser à toi.
De ne jamais la laisser t'échapper, s'en aller.

Si seulement.

Et elle glisse ses mains sur toi. Comme toutes les autres fois où vous avez danser, où t'as envie d'être plus qu'un ami. Une main capture sa taille, la ramène plus proche. Là où vos souffles peuvent se confondre, là où il n'y a entre vous que quelques centimètres à combler. A ses mots, tu as un sourire amusé, un œil plus rieur, éloignant l'humeur maussade (celle où le petit garçon capricieux n'a pas ce qu'il veut) : " Je me souviens. Une pause. C'était si fatiguant d'être dérangé alors que je ne voulais danser qu'avec toi. " Mais politesse oblige, tu as dû les rejeter poliment, délicatement parce que c'est ce qu'on t'a appris. Parce que tu ne peux ni t'énerver, ni t'agacer en public. Et tu enlaces un peu plus fort Jingyi, tu la ramènes à toi doucement. " Je n'ai toujours envie de danser qu'avec toi, confesses-tu doucement. " Sans doute le fais-tu aussi un peu égoïstement, un peu stupidement. Sans doute, voudrais-tu danser toute ta vie avec elle et juste avec elle.

" J'aurai aimé que tu sois là. Un petit silence et tu rajoutes. Hier soir, avec ma famille. Le fêter sans toi, c'est un peu comme si ma famille n'était pas au complet. " Parce que Jingyi est importante. Parce qu'elle sera toujours la plus importante. Peut-être même plus que ta propre mère.

Et la chanson s'achève en douceur, en lenteur au fil de vos pas. " Est-ce que tu veux me faire visiter ou tu veux qu'on mange ? " Tu demandes simplement, quittant sa main et sa taille à regret, en avançant délicatement dans la pièce, observant la décoration, la chaleur qu'elle a su y glisser. " J'aime beaucoup, tu montres les alentours. On sent vraiment que c'est chez toi. C'est doux et chaleureux. " Ca lui ressemble et tu as envie d'en faire partie. T'as envie d'y laisser ta trace, quelques photos de vous deux, des souvenirs immuables. Quelque chose qui dit : j'étais ici.

Il y a aussi cette autre chose qui te grignote l'estomac. Il y a aussi cette perspective de la forcer. Il y a aussi cette sensation de s'imposer. Et ça ne te dérange pas d'habitude. Le monde a été fait pour toi et t'as l'assurance qu'il mourra un peu avec toi. Mais pas avec elle, pas pour elle. Et tu te tournes vers elle, lâchant un soupir : " Est-ce que je t'ai forcé à danser ? " Tu es soudainement plus sérieux, plus grave. Et tu as peur que la zoomancienne s'oblige à des choses qu'elle ne veut pas faire, qu'elle ne sait pas te refuser. " Tu sais ... Tu n'es pas forcée de laisser passer tous mes caprices. " Tu t'approches plus doucement, plus lentement. La main vient doucement envelopper sa joue d'une caresse douce et tendre : " Je ne voudrai jamais te rendre malheureuse et t'imposer ce que tu ne veux pas. Un petit silence. Tu es importante pour moi et je veux que tu sois bien avec moi. " Elle est tout ce qui compte. Tout ce qui comptera toujours. Tout ce que tu refuses d'abandonner, de renoncer. Tout ce qui te ferait tout quitter : ton nom, ta famille, ta fortune, tes ambitions. Tout pour elle. Juste pour elle.
Xie Jingyi
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« Peut-être que ça manquait juste un peu de toi. » Un sourire franc se tisse, un espoir s'esquisse au creux du cœur - puis, presqu'aussitôt, tu reviens à plus de raison, tu abandonnes la déraison. S'il dit ça, ça n'a rien de romantique, non ? Il te voit comme une amie - peut-être comme une sœur de cœur, au mieux. Tu le sais depuis des années, tu es l'amie. Tu es aimée, beaucoup, tu le sais, mais pas comme ça. Et tu vivras comme ça parce que tu n'as pas envie que votre histoire s'arrête là, tu ne veux pas perdre ton plus précieux ami. « Ta sœur ne serait pas contente de t'entendre dire ça. Je suis sûre qu'elle préfère être ta sœur favorite. Tu glisses dans un rire, de ceux légers qui ne veulent pas déranger : Mais promis, je garderai tes mots entre nous. »

Tu t'éloignes de Cecil, et déjà tu te sens un peu l'âme un peu esseulée, affamée. « Je ne me sens pas obligée, tu affirmes, tu confirmes en revenant vers l'oniromancien, en te plaçant face à lui. En quelques mots, tu dévoiles un peu de ton cœur, tu lui rappelles cette évidence entre vous : et tu sais que j'aime danser avec toi. » Car ce sont ces moments un peu privilégiés qui te font penser que tu es un peu spéciale pour lui, que ce que vous avez est précieux pour vous deux. Sa main glisse sur ta taille et tu n'hésites pas à t'approcher alors que la musique vous enveloppe déjà, que la rythmique lente s'empare de vos pas. Le regard accroche celui, plus clair, de Cecil et tu souris en voyant enfin le soleil se lever sur le visage du Galbreath. « Et certaines étaient persistantes. » Tu ris au souvenir - pas fâchée d'avoir été ignorée par ces femmes, trouvant quasi-normal leur manque de respect à ton égard. Après tout, tu es l'amie et tu n'as jamais été faite pour la gloire et les étoiles. Si Cecil avait montré le moindre signe d'intérêt, tu te serais sûrement effacée, tu serais retournée dans l'ombre sans une hésitation. « Je n'ai toujours envie de danser qu'avec toi » Dans le slow qui vous berce, dans le cocon intime de ton salon, ta joue vient se poser contre le torse de Cecil. « Tu dis ça parce que tu n'aimes pas changer tes habitudes. » Tu contres simplement - parce que c'est vrai, n'est-ce pas ? Danser ensemble, c'est comme une évidence qui s'est tissée avec les années et les souvenirs communs.

A son aveu, tu lèves les yeux et le feu enflamme tes joues. Est-ce que ... ? « Cecil ? » Mais les mots meurent en même temps que l'instant quand la musique s'éteint, quand le silence reprend ses droits. Ton regard le suit alors qu'il se détache de toi, qu'il s'éloigne pour observer la pièce. Ta tête se secoue comme pour mieux chasser les dernières poussières de l'instant d'avant. « Oh, merci. Tu peux venir ici aussi souvent que tu le veux. Tu es le bienvenu. » La sincérité se lit partout sur les traits du visage, du sourire tendre au regard brillant. Puis le regard s'égare vers l'heure affichée sur le mur : « On a le temps de visiter rapidement, si tu veux. Ma maison n'est pas aussi grande que ton appartement. » Ce n'est pas si grand après tout. Tu n'avais pas tant de moyens que ça, ni besoin de plus grand que ça.

Déjà, tes pas te mènent vers l'escalier, prêts à l'entraîner vers l'étage où tu as vu filer les deux familiers un peu plus tôt - mais le soupir de Cecil t'arrête, te fait tourner talons. « P-pas du tout. » Bafouilles-tu, la surprise écrite partout sur ton visage. Pourquoi s'inquiète-t-il de ça, brusquement ? Ses mots te surprennent, te prennent de court. Alors tu reviens à lui, ta main se lève jusqu'à son visage pour accueillir sa joue. « Tu ne me forces à rien, je te le promets. Fêter ton anniversaire avec toi, danser avec toi, te faire visiter mon nouveau chez-moi : tout ça me fait plaisir. J'aime partager mes moments avec toi. Lentement, le pouce trace une caresse tendre, lente. Et soudain, le regard s'enflamme, prend les couleurs de la colère à l'idée qu'un‧e inconnu‧e se soit mêlé de votre relation, de vos interactions. D'où te vient cette idée ? Quelqu'un t'a fait une remarque ? » Est-ce qu'un‧e personne cherche à interférer avec votre relation ? « Est-ce que c'était une personne hier ? » Cette fameuse personne ?
Cecil Galbreath
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Pronoms RP : IL ; masculinité jamais ébranlée, jamais remise en question.
Âge : TRENTE-ET-UN ANS et les yeux rivés vers les sommets, les pensées habitées pour être le meilleur, pour cultiver ton héritage.
Tuer le temps : Alors tu te dresses en jeune GARDIEN DES LIMBES. Si tu connais la discrétion, tu n'as aucun souci à être le bras armé de ton coven, de ta famille, de celleux que tu protèges bec et ongles. Alors que les cauchemars se déchainent, que l'anxiété les gagne, que la peur les dévore. Plus vite, plus fort. Qu'on apprenne à vous craindre.
Familier : EFFIE, PANDA ROUX ( Ailurus fulgens) ; elle secoue la tête en douceur, s'accroche souvent à ta jambe, grimpe pour lover sa tête dans ton cou. Effie est needy, attentionnée, et toujours collée à toi. Effie et toi êtes inséparables.
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Le sourcil se hausse, l'interrogation dessine ses arabesques dans le bleu de tes yeux : " Une sœur ? " Elle pense que tu vois en elle une sœur ? L'incrédulité valse avec une image déformée, éclatée de la réalité. Tu y vois Jingyi et ta soeur, Jingyi et Liya, Jingyi et Carmen. Jingyi et tout ce qu'elle n'est pas pour toi : l'amour tendre, familial que tu voues à chacune de ses femmes. La dévotion, les blessures, la promesse d'être là quoiqu'il arrive. Pour sécher leurs larmes. Pour effacer les drames. Et tu sais bien, oh oui, tu sais, comme Jingyi n'a rien de tout ça. Elle n'a rien d'une sœur à tes yeux. Elle n'aura jamais rien d'une sœur. Et il y a un rire qui t'échappe, il y a la nervosité qui dérape, le coeur en lâcher prise : " Mais, Jingyi, je ne t'ai jamais vu comme une sœur, parviens-tu finalement à articuler entre deux éclats de rire. Tu n'es pas ma soeur, tu le dis peut-être avec trop de violence. Tu le dis peut-être dans un espoir vain de tuer l'espérance d'être juste ça. Et je ne veux pas que tu le sois. " Et tu ne te rends pas compte de la brutalité, du choc de tes mots. Tu ne réalises pas que tu peux blesser, esquinter son coeur. Parce qu'elle est tellement plus que ça. Parce qu'elle sera toujours tellement plus.

Et tu finis par chasser les larmes du coin de tes yeux. Tu finis par lâcher simplement, sans t'en embarrasser, t'en encrasser le coeur : " Dis-lui. Elle en rira sans doute aussi. " Car ta jeune sœur n'est pas dupe. Car elle sait comme tu regardes tes sœurs et comme tu la regardes, elle. Elle sait comme tes yeux suivent continuellement, perpétuellement la zoomancienne. Elle sait comme tout se lit dans le fond de tes yeux : l'amour, l'espérance, les hésitations. La peur roule, aussi. La peur de ne pas savoir faire, d'être rejeté, d'être abandonné. La peur. La peur. La peur liquide et dégoulinante, qui monte au coeur et écœure, qui te laisse si pantelant, si agonisant. La peur fiché en plein coeur.

Et elle dit qu'elle ne se sent pas forcée, qu'elle aime danser avec toi, en te capturant dans ses bras, dans son odeur. Et vous évoquez les souvenirs, la mémoire, la nostalgie. " Oui, un petit silence alors que tu confirmes et glisse dans une mimique dégoutée : elles sont idiotes. " En ignorant la beauté, l'amour que tu portes à Jingyi, elles ne sont que les dernières des imbéciles. Lorsqu'elles croient que l'ombre revient à ton amie, tu ne projettes la lumière que sur elle. Tu ne veux danser qu'avec elle. Pour toute la durée de ta vie. Et tu ouvres la bouche mais rattrapé par ses mots, tu la refermes aussi sec. La joue sur ton torse, dans la voix veloutée, dans les yeux qui tombent sur ses cheveux, tu fronces les sourcils encore et tu plisses le nez, en prenant une inspiration contrariée. Jingyi chasse la tendresse de tes mots dans la couverture des habitudes. Jingyi s'entête à ne pas te voir, à ne pas t'entendre. Mais c'est le lot de celleux qui prennent leurs temps, qui le laissent filer et s'échapper. C'est le poids de tes regrets ; il faudra vivre avec. Il faudra t'y habituer parce que t'as trop hésité.

Non. Non, tu n'en as pas envie. Tu n'en as plus envie. Et ta langue va cette fois plus vite que ton coeur : " Sympa, le mot est acerbe, cruel, mastiquant un début de colère. Tu es en train de te comparer à ma paire de pantoufle. " Tu fais remarquer, tu laisses s'évader. Tu aimes quand les choses sont à leur place, tu aimes le quotidien car ça tu peux le contrôler. Et tu la quittes de façon un peu pressée, un peu agacée, ne parvenant pas à chasser les crépitements de cette fureur qui te ronge. Et tu tentes de reprendre contenance, tu tentes de parler d'autres choses mais tout t'échappe, tout est si fragile entre tes doigts. Et si elle est sincère, tu ne vois que la cruauté de ton coeur, que l'incendie grimpant dans tout ton être. Et la remarque sur ton appartement te fait tourner les yeux vers elle : " C'est un soucis la taille de mon appartement, maintenant ? " Garçon piqué au vif, homme qui ne voit que la colère et plus la douceur de son amie.

Et tu soupires et quelque chose saute en toi. Tu ne sais si ce n'est la retenue si longtemps affichée, maintenue envers et contre ton gré. Tu ne sais si t'en as pas juste marre d'être parfait, d'hésiter, de ne jamais rien risquer. Tu ne sais pas mais l'inquiétude se faufile, crépite dans les charbons de la colère. Elle bafouille, trébuche sur les mots et dévale l'escalier pour venir te toucher et tu recules d'un pas pour lui échapper, quelque chose d'horrible dans le regard. " Tu aimes vraiment ça ? Tu maîtrises mal les accents de ta voix, tu sens la haine de toi-même, la colère, la dépréciation que tu te voues évoluer dans les coulisses. Tu ne t'es jamais sentie forcée d'être avec moi ? Tu doutes de tout et t'as le coeur en pierre dans l'estomac. Et tu l'écoutes pas, tu l'écoutes plus. Tu préférais pas être ailleurs ? Avec quelqu'un‧e d'autre ? Et tu sais que tu vas le regretter. Et tu vois une colère monter dans les yeux de ton amie et ses mots te laissent la gorge sèche, les yeux interloqués. Toi ? Voir quelqu'un ? Il y a un rire qui s'élève, un rire cruel, moqueur, un rire tourné vers toi-même. Tu es sérieuse, Jingyi ?   Et tu te rapproches, enfermant ses épaules de tes mains. T'es putain de sérieuse de croire que quelqu'un m'a dit quelque chose sur toi ? "

Et tu l'observes, déçu, complément dépassé. Ca ne peut plus durer. Vous deux, comme ça, c'est assez. Tu n'en peux plus. Et tu la relâches, reculant de quelques pas, t'effondrant dans un fauteuil en lâchant un autre rire nerveux. " Qu'est-ce que je suis bête ... Les mains sur ton visage, les doigts remontant dans tes cheveux alors que la crise de rire s'apaise enfin. Ca fait deux fois que je te le dis mais il n'y avait que ma famille hier soir. Que ma famille, répètes-tu. Rien ni personne d'autre. Je ne sais pas quelle vie tu m'inventes. Je ne sais pas ce que tu imagines ce qui s'est passé. Parce que c'est ça qui se joue et tu sais pas comment elle fait pour rien voir, rien apercevoir. Et moi, je suis le dernier des imbéciles de te laisser penser qu'il y a quelqu'une d'autre que toi. " Et tes yeux clairs reviennent aux siens, l'expression est tellement défaite, déçue : " On ne peut plus être ami‧e‧s, Jingyi. " Tu es tellement pas quelqu'un de bien. " Je ne veux plus être ton ami, finis-tu par expirer, l'empêchant de t'approcher. Parce que tu n'es pas ça. Et tu n'es pas non plus une sœur. Tu te redresses, t'es tellement fatigué, t'es tellement lassé. Et la bouche se tord, la langue se faufile et laisse aller, tout aller : Je ne peux pas être ton ami quand je veux passer ma main dans tes cheveux, quand j'ai besoin d'entendre le son de ta voix tous les jours. Je ne veux plus être ton ami quand dans mes rêves, je t'embrasse encore et encore. Je ne peux plus te considérer comme ça, tu expires, tu sens que tu as du mal à respirer. Tu sens que la colère mêlée au chagrin te fait dérailler, tout exploser. Et tu devrais t'arrêter. Tu devrais ne pas lui dire, t'excuser et retourner dans les ombres. Tu devrais de dire que c'est pour rire, que bien sûr, tu seras toujours son ami. Merde. Tu t'en fous, tu t'en tapes. Tu n'es pas mon amie, Jingyi. Tu es la femme que j'aime, que j'aimerai toujours. " Et ça te fait un mal de chien. Et ça irradie dans ton coeur, ta poitrine. Ca s'expire dans l'air, bousculant tout ce que tu t'étais promis d'être.

" Je t'aime, murmures-tu. Oui, voilà c'est dit alors que tu fermes les yeux, alors que tu sens tout ton monde s'écrouler. Mais tu ne vas jamais m'aimer comme ça. " Tu le sais, tu l'as bien compris, merci. Jingyi, si lumineuse, si solaire, si incroyable, n'a jamais posé les yeux sur toi. Pas comme ça. Pas ainsi. " Je suis désolé, je peux plus. " Tu souffles d'une voix ténue alors que tu rouvres son visage, ne pouvant t'empêcher d'y lire de la haine, de la colère. Ne pouvant t'empêcher de remarquer que, tu vois, elle t'aime pas.

Il y a des bruits précipités dans l'escalier, et une créature rousse et duveteuse qui se précipite vers toi: " Cecil ... Cecil, je suis là, promet-elle, de sa toute petite voix. Tu t'agenouilles pour la prendre dans tes bras, l'envelopper de ton odeur, perdant ton nez dans son poil. Ca va aller, Cecil. Ca va aller, je te le jure qu'elle fait en prenant ton visage en coupe. Et tu la serres plus fort, tu la serres tellement alors que déjà tu te diriges vers la porte. Tu veux pas rester, tu peux plus rester. La porte s'ouvre, le froid mord tes joues. Et tu laisses tout en plan, ne parvenant plus à entendre Effie et ses protestations. Désolé, lâches-tu, marmonnes-tu, je peux pas rester. " Pas alors que tu te sens vacillé, pas en voyant ce regard dans ses yeux. Pas en sachant que tout est fini.

Les pas sont automatiques, le coeur rugissant dans ta poitrine. Le vent, la nuit te font mieux respirer alors que tu t'avances, sans savoir où tu vas. Sans comprendre ce qui s'est vraiment passé. Tout ce que tu sais, c'est que tu l'as perdu. Tout ce que tu sais, c'est qu'encore une fois, tu as tout gâché.
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