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[Abandonné] good luck babe - ft. claude

April MacLeòid
Isolationniste
April MacLeòid

En ligne

Pas besoin de crème solaire
Batman & Robin
Bestie de Serpentine
Le braquage de Serpentine (Août 2024)
Bronzer à l'ombre
Véritable vampire
La bosse de l'écrivain
Les inarrêtables

Trombinoscope : [Abandonné] good luck babe - ft. claude Rain-flowers
Face claim : Bree Kish
Pronoms RP : she/her
Âge : 27
Tuer le temps : Chroniqueuse des feuillages en panique permanente.
Familier : Dùghlas, fier taureau des highlands, grand, roux et laineux.
Compte en banque : 250
Arrivé.e le : 14/04/2024
Messages : 98
   
good luck babe
10/09/24



TW : nourriture, alcool

Friendship is the shadow of the evening, which increases with the setting sun of life
Il faisait beau, en cette soirée d'août, et April avait enfin réussi à trouver un semblant de calme après les évènements terribles du parlement et sa course-poursuite à l'hôpital. Elle s'était excusée auprès d'Aphrodite, avait lancé ce qu'elle avait à lancer pour le festival du 19, et attendait désormais les livraisons pour le festin post-cérémonie en provenance des fermes du coin, le tout en n'ayant cédé que très peu de terrain aux exigences de Mhamò sur le menu du jour. Tout allait aussi bien que possible : c'est à dire objectivement pas si bien que ça, mais c'était tout de même une amélioration considérable depuis novembre dernier.

Ce soir était donc à la fête : April avait sorti son salon de jardin hors de son cottage, et avait mis sa salade et son dessert au frais ainsi qu'une quantité "raisonnable" de trucs à boire. Ce soir, c'était musique: et la botanomancienne comptait bien recevoir plus que dignement son invitée.

Essuyant ses mains sur son tablier pour en dégager la farine, April monta dans sa chambre pour choisir une robe adaptée pour la suite des évènements, dans la pile de vêtements qu'elle avait sortie pour l'occasion et dont elle n'avait pas su faire le tri.

"Qu'est ce que tu en penses, de celle là?
- Elle te fait ressembler a une grosse laitue, elle est super. Tu devrais la mettre."

La sorcière laissa échapper un long soupir de frustration, et retira la robe avant d'en remettre une autre, rose cette fois-ci.

"J'aime bien les pivoines aussi. C'est joli. Peut-être un peu habillé? Ca fait beaucoup de rubans d'un coup."

Nouveau soupir. Nouvelle robe.

"C'est pas ta robe de soirée?"

Nouvel essai.

"April...est-ce que ça va?"

La sorcière se laissa retomber dans sa pile de vêtements, en ayant enfilé à moitié une robe bien trop sombre pour elle, reliquat de costume d'halloween sobrifié aux ciseaux afin de ne pas complètement perdre son investissement. Rien n'allait, et elle ne savait pas quoi mettre.

"Claude va me trouver ridicule.
- Elle vient pour la musique et la tarte aux pommes. Et il va faire nuit bientôt. Je ne suis pas sûr de comprendre pourquoi soudain ça te stresse autant.
-...Elle est cool. Trop cool. Et j'ai pas envie qu'elle se dise en me voyant que je suis bizarre? Ou ringarde? Ou une grosse salade. Je sais que c'est un compliment, mais j'ai pas envie de ça du tout ce soir. Tu comprends...?"

Dùghlas posa son large museau sur le front d'April comme pour la calmer. Il ne comprenait pas toujours tout - tout le monde aimait les grosses salades - , mais il avait bien saisi l'enjeu de la soirée.

"Il faut mettre la rouge avec les carreaux alors. Avec tes sabots plats pour danser? Et ton ruban pour les cheveux. Si tu me met le même, on aura l'air cool."

April prit le temps de considérer cette option, et déposa un baiser bruyant sur le museau du taureau, qui avait raison. Elle aussi, elle pouvait être cool. Pas cool comme Claude, qui était l’épitomé du cool, mais cool quand même.

-------------------------

On y était. April était prête, et Dùghlas était brossé, propre, et enrubanné comme il se devait. La botanomancienne sortit de chez elle, et se décida à couper ses rosiers pour en faire un genre de bouquet, sinon des fleurs séchées pour parfumer l'hiver. Refusant de regarder l'heure, elle s'absorba dans son jardinage jusqu'au moment, inéluctable, ou elle entendit le portail de son cottage grincer. Les mains pleines de fleurs, l'écossaire repoussa une mèche bouclée de son visage, tout sourire, et s'avança vers sa voisine qui venait d'arriver.

"Claude! Comment vas-tu? Excuse moi, j'ai les mains pleines, je n'ai pas vu passer l'heure. Comment vas-tu? Je t'en prie, installe toi. Harriett est avec toi? Tu bois quelque chose?"

Il ne lui manquait finalement plus que de prendre des respirations entre ses phrases pour avoir l'air d'une sorcière socialement intégrée.
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good luck babe
dix août



Your Favorite Botano's Favorite Botano
TW : nourriture ; alcool ; anxiété

En cette douce période estivale, le temps semblait comme suspendu. Les maisons dépeuplées de leurs habitants partis se refaire un bronzage, une nature paisible fuyant les températures accablantes d’un mois d’août généreux. Même Harriet paraissait au ralenti, la chaleur et le soleil ne lui réussissant guère. Une énergie qu’elle dépensait cependant bien vite aux premières fraîcheurs du soir. Un calme qui régnait jusque dans les locaux du journal de Claude, qui goûtait alors pour la première fois depuis de longs mois à un semblant de vacances. Pour l’occasion, elle avait même espacé la diffusion des épisodes de son podcast. Néanmoins son allergie à l’inertie n’étant jamais très loin, ces vacances n’en portaient réellement que le nom et, entre deux vadrouilles, elle réfléchissait déjà à de futurs articles et enquêtes de terrain.

Ce soir cependant, c’était vadrouille qui était au programme. Vérifiant pour la troisième fois qu’elle n’oubliait rien, glissant délicatement Harriet dans sa besace, Claude prit finalement le chemin du cottage d’April. Elle était absolument ravie à l’idée de passer une soirée avec son amie. D’autant plus ravie qu’elle savait la jeune botanomancienne fort occupée par ses nouvelles responsabilités, aussi se sentait-elle honorée d’avoir le droit à un créneau dans son emploi du temps chargé. Elle voyait bien que cette nomination engendrait chez la jolie rousse une dose conséquente de stress et étant elle-même une vieille amie de l’anxiété de performance, ce constat l’attristait. Si elle pouvait faire redescendre le cortisol de son amie ne serait que l’espace d’une soirée, Claude se sentirait assez fière d’elle.

Les rayons du soleil commençaient à se faire plus doux et la demoiselle sifflotait un air qui se mariait aux coassements lointains des grenouilles. Elle aimait ces soirées d’été, l’astre scintillant qui semblait ne jamais vouloir se coucher, la fraîcheur timide, les bruissements des feuilles répondant aux chants des oiseaux. Mille et un bruits et odeurs et pourtant, comme une sensation de calme, de sérénité. Connaissant les soirées chez April, Claude savait fort bien que ladite sérénité n’allait pas durer dans les alentours du cottage, vite remplacée par une harmonieuse cacophonie dont elles seules avaient le secret. L’harmonie venant d’April et de sa maîtrise d’instruments divers, la cacophonie venant des approximations mélodiques de Claude qui, malgré les années, ne semblait guère s’améliorer.

Comme annonçant les festivités, une bouteille de vin blanc tintait dans son sac à chaque pas, tandis que dans ses mains une tarte aux abricots libérait un fumet suave et sucré. Dùghlas ne serait pas en reste, un bouquet de reines des prés agrémentées de carottes ayant été soigneusement confectionné pour lui - Harriet avait d’ailleurs déniché elle-même le coin à rosacées et garantissait que c’était l’une des meilleures prairies du secteur. En fine connaisseuse des sous-sols et des petites bêtes qui y habitaient, la taupe se trompait rarement et était bien utile à son alter botano. La combinaison fleurs-carottes résultait cependant de l’imagination de Claude qui restait peu convaincue de l’esthétique finale, mais espérait que le goût serait au rendez-vous.

Bercée par le rythme de la marche, la petite Harriet se tenait tranquille, du moins pour le moment. Son pelage noir et soyeux était pour une fois exempt de toute trace de terre, une propreté fugace, mais qui était une marque de respect venant de la petite terreur. Il faut dire qu’elle appréciait April, en particulier le sol de sa cave à champignon qui regorgeait toujours de bestioles succulentes.

En arrivant, la sorcière poussa timidement le portique et fut bien vite accueilli par une April enthousiaste et solaire comme à son habitude, embaumée dans un doux effluve de roses fraîchement cueillies. Claude vint poser ses victuailles sur la table du salon de jardin tout en suivant le flux de paroles de son amie, tandis qu’Harriet, entendant son nom, sortait la tête de sa besace pour saluer elle aussi leurs hôtes. « Salut April, cela fait plaisir de te voir ! Tes roses sont magnifiques ! J’ai ramené de quoi grignoter et boire. Et un bouquet pour Dùghlas » D’un coup, il lui avait en effet paru important de préciser que le bouquet rehaussé de carottes n’était pas à l’intention de la jeune femme « Je prendrais la même chose que toi, ne t’embête pas »

Crédits ; hollywocd
April MacLeòid
Isolationniste
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good luck babe
10/09/24



TW : nourriture, alcool

Friendship is the shadow of the evening, which increases with the setting sun of life

Claude était là, et April cherchait déséspérément un vase dans lequel coller ses roses, avant de les laisser tomber en une gerbe colorée et parfumée sur le métal un peu rouillé de son salon de jardin. Elle s'était promis de le repeindre dans une couleur rigolote alors qu'il faisait beau, mais l'été était bien avancé et elle n'avait même pas acheté sa peinture: elle avait juste tout remis à demain, et avait finalement oublié qu'elle devait en prendre soin, avalée dans le flot permanent de choses à faire. Résultat, son salon de jardin prenait la rouille, et il la prendrait encore probablement jusqu'à l'été prochain. April n'avait pas le soin habituellement projeté sur les jeunes femmes, et ses désirs de décoration curatée à l'extrême s'étaient vite changés en merdier monstrueux avec une vie propre. Et du mobilier rouillé, donc.

La botanomancienne sentit son pouls s'accélérer un peu en recevant le bouquet de Claude, avant de s'interroger franchement sur la présence de carottes à l'intérieur. Son emploi auprès de Lucius lui avait pourtant enseigné la signification du langage des fleurs, mais elle devait bien avouer son ignorance quant à la signification des légumes dedans. La voix de Dùghlas la fit revenir à la réalité: Claude ne lui avait pas offert des fleurs à elle, mais au taureau. Évidemment. Pourquoi est-ce que Claude lui aurait ramené des fleurs? Trop bizarre.

Dûghlas remercia bien leur invitée, et approcha son museau d'Harriet pour la saluer. Pas de trop près - il avait l'habitude des petites bêtes, désormais, et avait pris de fort bonnes manières, devenant un taureau délicat dans ses relations avec les plus petites créatures (et il y en avait quelques unes).

"Claude, Harriett! C'est bien que vous soyez là. Merci pour les fleurs! Elles ont l'air excellentes."

April arrangea l'étrange mais succulent bouquet dans le baquet de bois qui servait d'assiette à Dùghlas lorsqu'il faisait beau, et lui piqua une fleur dans la crinière afin de le rendre plus estival, avec ses rubans assortis. Il aurait bien de quoi profiter de sa soirée, avec les sorcières ou avec Harriett si elle souhaitait descendre à la cave.

Mains tendues vers la tarte pour la récupérer, la botanomancienne eut un regard gourmand. Elle avait aussi fait du dessert, mais cela faisait longtemps qu'elle était devenue partisane de "plus de dessert c'est plus de bonheur" et qu'elle acceptait volontiers toute tarte supplémentaire/

"Claude, tu nous gâtes, elle sent super bon. Je vais la mettre à l'abri des petites bêtes le temps qu'on mange le salé. Assieds-toi, je vais nous chercher le vin que j'ai mis au frais. Il est rose. Rosé?"

L'écossaise fit une grimace exagérée, et prit son pire accent, en mimant quelqu'un de très droit et de prétentieux.

"C'est français."

Sourire aux lèvres, elle se dirigea vers sa cuisine, et déposa le dessert sur le plan de le travail, avant de le couvrir d'un torchon propre. Puis, elle glissa sous son bras deux coussins propres pour que ses chaises toujours rouillées soient plus confortables, avant de se saisir de la bouteille, de deux verres, et de se coincer un tire bouchons entre deux doigts immobiles.

"Tu vas rire, je dis n'importe quoi, il vient d'Afrique du Sud. Ça commence bien, on va faire de la grande musique ce soir."

Hilare, la sorcière déposa assez peu gracieusement le contenu de ses mains pleines sur la table, avant de larguer sans cérémonie les coussins sur les chaises. Tout était prêt. La sorcière se saisit du tire-bouchons, et entreprit de retirer le petit bout de feuille métallisée relou, arrachant la moitié de l'opercule dans la foulée. Un peu contrariée, elle entreprit de forcer, avant de se rendre à l'évidence : elle n'arriverait pas à l'ouvrir correctement et vite sans se rendre ridicule.

"J'ai besoin de ton expertise, je crois. Le vin est vexé."

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