Lazarus Matthews ⨳ Not a spell gonna be broken With a potion or a priest

- Ronchon au réveil ((ne lui parlez pas avant qu'il ait terminé son café)) + Ponctuel ((déteste les imprévus)) - Râleur ((se plaint continuellement)) + Proche de sa famille ((rend visite à ses grands parents à Londres régulièrement)) - Exigeant en vers les autres autant qu'il l'est en vers lui-même ((éducation privée irréprochable)) + Pieux ((A la messe tous les dimanches)) - Avare & matérialiste ((son pire pécher est de beaucoup aimer l'argent))

Toutes les familles ont des secrets. Des plus triviaux, aux plus terribles. Il y a les petits mensonges sans importance : papa qui jure qu'il adore la tourte de maman, qui prétend se régaler uniquement pour lui faire plaisir alors que chaque bouchée lui donne la nausée. Il y a des familles, où pour préserver les générations nouvelles, on tait ce qu'il s'est passé par honte ou par embarras quelques générations avant. Où le mensonge dure depuis tellement longtemps, que tout le monde a oublié la vérité. Mais on ne peut jamais y échapper : elle finit toujours par vous rattraper.

La honte est aussi présente chez les Matthews, en particulier chez Isaac. Pasteur bien sous tout rapport, père de famille officiellement veuf élevant son fils seul tout en prêchant la parole du seigneur, accompagnant ses ouailles au quotidien dans les moments de vie difficiles ou importants. Modèle vertueux, qui si on y regarde d'un peu trop près ne l'est pas tant que ça. Enfant conçu dans le pêché sans doute trop jeune, mais surtout avec la mauvaise personne. La voilà, cette vérité qui se rappelle aux Matthews à chaque fois qu'ils semblent un peu trop l'oublier : la Pyromancie fera toujours partie de leur lignée. Se rappellera à la famille dès que le sang sera trop dilué.

Les sorcier.ère.s comprendraient cette histoire. Diraient que les ancêtres ont placé une malédiction sur la famille pour quelques générations. Les maléfices ne sont pas monnaie courante, mais pourtant ils existent bel et bien. De l'autre côté d'Edimbourg, on parle de superstitions de bonnes femmes lorsque les malédictions sont évoquées. On en a plus vu depuis si longtemps, que tout le monde dit ne plus y croire. Pourtant tout au fond, nombreux.euses sont celleux qui espèrent que ça ne leur tombe jamais sur le coin du nez.

La trahison de Lord Matthews attireras les foudres d'un Oracle des flammes, le condamnant lui et sa descendance. Savoir oublié tant les années sont passées, mais la Pyromancie toujours, se rappelleras aux enfants.

L'histoire d'amour entre ses parents aurait pu être belle. On diras néanmoins à Lazarus que maman est morte en lui donnant la vie. Mieux vaut une mère morte qu'une mère sorcière. Justifier le manque de photos de maman est facile, ça rendrait triste papa. Les grands-parents offrent une histoire cohérente au petit : dire que maman est au ciel, évite d'autres questions gênantes de la part des enfants ou de leurs parents.
Pour s'assurer qu'il ne soit pas malade comme elle, on l'emmène régulièrement chez les médecin faire des bilans. Laz' n'a pourtant pas la santé spécialement fragile : mais c'est ce qu'on lui feras croire durant son enfance. A l'exception des rhumes qui sont plus fréquents chez lui que chez un autre petit garçon, tout est en ordre. Rien n'est anormal. La seule chose étrange, dans son quotidien, c'est que papa est encore à l'école. L'école des grands, mais l'école tout de même quand lui entre en maternelle.

Il ne ressemble pas vraiment à Maman. Bien plus à Papa, c'est une évidence quand on rencontre le duo père fils, dont la maisonnée manque cruellement de présence féminine. Le pasteur justifie aussi avec cette belle histoire toute faite, de ne pas vouloir se remarier. C'est vrai, que ce serait bien pour le petit : mais il ne voudrait pas que l'on remplace sa pauvre mère partie trop jeune et tragiquement. Dieu a mis cette épreuve sur son chemin, il respecteras donc sa volonté en élevant son fils seul.
La version officielle, que l'on sert à tout le monde y compris au premier intéressé semble convenir, sans laisser la possibilité de poser plus de questions.

Lazarus est seul avec papa qui parle au seigneur régulièrement, parce que maman est au ciel à veiller sur eux depuis son nuage.

Il se l'est pourtant régulièrement imaginée quand il était enfant. Il a souvent levé les yeux vers des illustrations d'anges sur les murs lors du catéchisme, en imaginant maman ainsi. Belle et pure avec ses cheveux d'or, ses ailes et son auréole dans les nuages près de Dieu à le regarder depuis là-haut.
Loin de se douter qu'elle était aussi brune que lui, mais surtout qu'elle était une sorcière. Qu'au lieu d'une auréole, si elle possédait une aura lumineuse de son vivant, celle-ci n'avait rien de divine. Dieu n'aime pas les sorcières. Mieux vaut continuer de croire qu'elle est un ange, plutôt que de l'imaginer dans les flammes infernales de la damnation auxquelles sa magie ne l'immuniserait pas.

C'est un soulagement collectif, lorsque en grandissant, le petit s'avère être totalement normal. Un nez au milieu de la figure comme tout le monde, deux bras et deux jambes. Dix doigts et dix orteils mais surtout : pas la moindre trace de magie. C'est vrai qu'il est un peu frileux, mais tout le monde l'est dans la famille. C'est vrai qu'il a un intérêt spécifique pour les roches et les pierres semi précieuses naturelles : mais ça n'a rien de malsain. Juste une passion qui est tout au plus, inhabituelle pour un enfant de son âge. Quoi que, qui n'a jamais ramassé un joli caillou en promenade ?

Père et fils quitteront finalement Londres aux dix huit ans de Lazarus. Officiellement, car le pasteur Matthews s'est vu attribué une nouvelle paroisse à Edimbourg. Officieusement... Pour se rapprocher de l'Ordre de Saint Patrick et de sa branche écossaise. La magie n'a jamais été un secret pour le fils du pasteur. Mis au courant dès qu'il fut en âge de comprendre et de garder un secret, le jeune homme a toujours su que lui aussi, serait amené à apporter sa pierre à l'édifice. Si Lazarus a observé de loin pendant quelques années, a commencé à participer aux réunions à sa majorité en tant qu'adhérent l'on vient de lui confier une mission plus importante : une place dans la garde.

Il en feras finalement un métier, de sa passion pour les cailloux. Parce que papa lui a dit que pour devenir pasteur comme lui, ça nécessitait de recevoir un appel du seigneur. Qu'il fallait mieux y réfléchir, y revenir plus tard s'il n'a pas changé d'avis d'ici là. Mais aussi et surtout, que même s'il ne sera finalement pas un homme de foi, ça n'enlève rien à l'amour que lui portent sa famille et Jésus. Amour sous conditions : rester dans le droit chemin, craindre la damnation de son âme et surtout: ne pas être anormal. Mais cet amour est le seul que Lazarus connaisse. Incapable d'imaginer que l'on puisse aimer sans un contrat tacite entre les deux parties.

Old money ; I see a certain life for myself, and I won't stop until I get it ; Drive German, dress Italian, drink Scotch and kiss French ; Stop trying to make everyone happy, you're not tequilla ; I'd prefer a battle of wits, but you appear unarmed ; Show me don't tell me ; You can never be overdressed or overeducated ; Gentlemen are a dying art ; Self care tip : always keep God involved


Frileux invétéré, Lazarus porte toujours une écharpe lorsqu'il fait frais et ce même en intérieur. La goutte au nez en permanence, enrhumé tout l'hiver et emmitouflé sous trois couches de vêtements.  • Il ne lui reste de sa mère qu'une bague d'or blanc ornée d'un diamant, si les humains en savaient plus sur les coutumes sorcières, ça ne surprendrait personne qu'un fils de pyromancienne né en Avril ait hérité d'un bijou fait de cette pierre. • Première Rolex obtenue à ses dix huit ans, très généreux cadeau de son grand-père fier de le voir devenir un homme. Lazarus ne s'en sépare jamais, c'est peut-être bien pour ça qu'il est toujours à l'heure ? • N'est pas vraiment un nature boy, encore moins un plant dad. N'a jamais compris l'attrait pour les fleurs, mais ramène volontiers une boîte de bons chocolats à un date en contrepartie. • Il est inscrit sur une application de rencontre entre jeunes chrétiens, n'envisageant pas de fréquenter une femme qui ne partagerait pas les valeurs de la bible.