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powerful people ; helen

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Cecil Galbreath
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Cecil Galbreath

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Trombinoscope : powerful people ; helen 19d7f1648d4d62518140fe4111f7fdc4f0c90fe2
Face claim : Daniel Sharman
Pronoms RP : IL ; masculinité jamais ébranlée, jamais remise en question.
Âge : TRENTE-ET-UN ANS et les yeux rivés vers les sommets, les pensées habitées pour être le meilleur, pour cultiver ton héritage.
Tuer le temps : Alors tu te dresses en jeune GARDIEN DES LIMBES. Si tu connais la discrétion, tu n'as aucun souci à être le bras armé de ton coven, de ta famille, de celleux que tu protèges bec et ongles. Alors que les cauchemars se déchainent, que l'anxiété les gagne, que la peur les dévore. Plus vite, plus fort. Qu'on apprenne à vous craindre.
Familier : EFFIE, PANDA ROUX ( Ailurus fulgens) ; elle secoue la tête en douceur, s'accroche souvent à ta jambe, grimpe pour lover sa tête dans ton cou. Effie est needy, attentionnée, et toujours collée à toi. Effie et toi êtes inséparables.
Compte en banque : 398
Arrivé.e le : 28/07/2024
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Champion.ne : powerful people ; helen SirdFq0 powerful people ; helen OcdIEGk

   
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- with   @Helen Galbreath  


tw :  abandon familial.

Tu ne t'en remets pas. Si t'as appris à masquer tes émotions, à peu les laisser filtrer, à ne surtout pas les faire déborder, tu as cette fois une impression de malaise. Comme une tête qui tourne à mille à l'heure, comme un début de migraine qui va te faire t'effondrer, vaciller. Il est parti ; Alasdair est parti. Il a fui, abandonnant tout, t'abandonnant, toi. Et tout explose dans ton coeur, dans ton ventre. Tout te rend malade ; il t'a laissé comme elle. Comme Carmen. Sans explications, sans un regret. Sans jamais, jamais se retourner.

Pourquoi c'est toujours toi qu'on laisse, délaisse ?
Pourquoi on ne t'aime jamais assez pour te le dire, pour que tu puisses les retenir ?


Et tout te hante, tout te fait vaciller, valser. Toute te donne envie de gerber. Toute te donne envie de rendre ton repas à ce dîner de famille. Lorsque le paternel d'Alasdair annonce froidement qu'il l'a raturé, éliminé des registres. Lorsqu'il renie son fils. La violence te fait serrer les poings sous la table, l'expression reste froide, glacée envers l'oncle. De toute façon, il ne t'a jamais aimé, jamais apprécié. Et toi aussi, cette fois, tu le détestes. Et alors que le repas se poursuit, que vous vous quittez comme si le départ de l'oniromancien était un non-événement. Comme si il était juste une poussière balayée sans aucune question, aucune interrogation. Et bientôt, tu te retrouves seul dans ce petit salon. Il fait chaud dehors, et t'observes le parc du manoir, les bras croisés. Ta soeur se balade avec ton père, ton frère non loin d'elleux. Ton oncle et ta tante doivent être avec leur cadet. Tu ne doutes pas qu'en coulisse, on affute ses armes, on prépare la prochaine bataille. On veut gagner la guerre. Et ton oncle sort sa carte remplaçante après avoir fait chuter son atout majeur. Sa seule préoccupation est toujours de l'emporter, qu'importe qui il doit sacrifier, qu'importe les dommages au passage.

Un soupire s'arrache à tes lippes alors qu'Effie s'enroule à ton cou, rassurante, tranquille. Elle sent la détresse, le malaise. Elle sent les millions de questions, d'interrogations. Et ses pattes s'agitent sur ta peau, caresses lentes et tendres. Elle apaise les bouffées d'anxiété. Elle apaise la détresse. Elle te susurre que " tout ira bien, nous sommes ensemble." dans le creux de ton esprit. Le familier est ton ancre, te ramène éternellement sur terre, chassant peu à peu les cauchemars, la détresse, ton enfer personnel. Il y a un baiser sur la tête duveteuse qui arrache quelques petits bruits enjoués au panda roux, un "merci" à peine murmuré.

Derrière toi, il y a un bruit de porte qui s'ouvre, le claquement des talons sur le sol alors que tu es dos à elle. " Mère, tu te tournes de 3/4 pour l'observer. Toujours soignée, impeccable, la sorcière t'a donné ses yeux et sa prestance. Est-ce que tout va bien ? La porte se ferme derrière elle. Vous êtes seul‧e‧s. Enfin. Et il y a comme le regard du petit garçon qui rêve de se blottir dans les bras de sa mère chérie. Il y a cette interrogation silencieuse et et pernicieuse : est-ce que tu savais ? Qu'il, la voix s'arrête, elle allait chevroter, éclater, qu'Alasdair partait ? " Et si elle, elle sait, pourquoi ne l'a-t-elle pas retenu ? Pourquoi c'est toujours toi qu'on laisse ?
Helen Galbreath
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Helen Galbreath

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Trombinoscope : powerful people ; helen 9a859572b899827136c8c031b39a017fa40a6730
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Tuer le temps : Ancienne professeur à l'académie Serpenchantements - Chercheuse à l'Ethereum depuis 2021
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Siretia, martre d'amérique

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04 Août 2024 en soirée, Manoir Galbreath, Plaines oniriques

TW : Propos suprémacistes, abandon familial, reniement

Ils n'eurent droit qu'à un faible sourire, sans chaleur et non dénué d'une certaine réserve. Non, il n'était pas prévu d'inviter l'autre versant des Galbreath, mais le fait est qu'en bon envahisseurs, ils s'étaient invités tout seuls. Comme s'ils voulaient nous embarrasser. Comme s'ils voulaient nous tester, voir si ce décorum irréprochable était à-même de s'étioler s'ils venaient fureter ici sans crier gare. Ils devaient être déçus de constater que cela n'avait guère entaché le savoir-vivre légendaire qui imprégnait cette demeure. Il m'en fallait plus pour faillir aux convenances et bien que cela m'ait coûté de les accueillir, au moins n'avaient-ils pas trouvé porte close. Sur le seuil de l'entrée, je les suivais du regard alors que leurs silhouettes s'estompaient dans les nombreux jardins du domaine. Puissent-ils ne plus les fouler avant un long moment.
Oh, je ne les détestais pas. Du moins pas tous. Certes, lorsqu'il s'agissait d'estime ou de considération, ils ne figuraient pas en tête de liste, mais je devais bien admettre que nous avions néanmoins quelques intérêts communs. Lorsque nous ne cherchions pas à nous discréditer, nous porter préjudice, nous mettre à l'épreuve, nous persécuter et nous déchirer les uns les autres, bien entendu. Alors par soucis d'abréger la longue liste de griefs et de ressentiments, disons simplement qu'ils n'étaient -à mon sens- pas les plus dignes pour partager mon couvert ce soir, et que si cela n'avait tenu qu'à moi, je me serais bien passée de cette piètre compagnie.  

Comme c'était à prévoir, l'ambiance fut des plus pénible. Mais après tout, ne dit-on pas que la mauvaise compagnie épuise l'esprit, en plus de nous faire perdre son temps ?1 Les adages de la belle époque semblaient encore se vérifier avec une justesse toujours inaltérée. Alors, puisque je n'étais pas animée par une réelle envie de participer, j'avais surtout écouté, le coup de fourchette lent et régulier afin de ne pas donner l'impression tacite de vouloir écourter cette entrevue - malgré cette envie impérieuse de le faire. Ma courtoisie me perdra, c'est certain. Avais-je eu raison de ne pas interrompre le discours ardent de mon détestable beau-frère ? Certainement. Sans cela, nous n'aurions probablement pas eu le loisir de l'entendre s'enflammer à propos d'Alasdair, ce fils aîné qui d'un coup d'un seul, avait décidé de vivre sa vie loin des siens, piétinant ces années de traditions et de perspectives au sein du coven. J'avais bu une gorgée de vin, détaillant le père offensé qui tapait du poing sur la table. Comme il était furieux...comme il était contrarié. C'était un spectacle plaisant à voir. La déception vous va bien au teint, mon cher. Il faut l'avouer, j'avais craint un instant que les deux frères ne haussent encore le ton pour des broutilles, mais force était de constater qu'aujourd'hui, le sujet était sérieux. Ceux qui s'estimaient lésés réclamèrent un certain nombre de choses, dont le fait de ne plus mentionner ce fils renié tandis que, de leur côté, ils s'étaient empressés de l'effacer de leur succession. Leur cadet -quant à iel- s'était contenté d'étudier religieusement son assiette ou de fixer le lointain d'un air absent, redoutant visiblement d'aborder la question de ses nouvelles responsabilités.

Lorsqu'ils quittèrent enfin la table, j'avais échangé un bref regard avec Richard qui hocha la tête en retour. Bien que notre couple reste loin des modèles de proximité et de tendresse conjugale, il n'en restait pas moins que nous n'avions guère besoin de mots pour nous comprendre. Une connexion profonde, qui avait permis à cette demeure et à cette dynastie de s'établir sur de solides fondations. De celles qui -au contraire de mon aimable belle-famille- ne s'effondrera jamais.
Mon époux les emmena dans le domaine, se chargeant de ce fait des humeurs de son frère. Pour ma part, je considérait en avoir déjà assez fait. Par ailleurs, je ne parvenais pas à éprouver la moindre compassion pour cet homme avec qui je m'étais querellé à de nombreuses reprises. S'il cherchait du soutien, ce n'était pas auprès de moi qu'il en trouverait. Peu à peu, leurs ombres se fondirent dans les allées sinueuses et richement agencées du parc, emportant hargne et amertume avec elles.

Alors, je m'étais dirigée vers le petit salon, refuge silencieux où mon Cecil s'était retiré. Je savais l'affection qu'il portait à son cousin ainsi que tous les moments de connivence qu'ils avaient partagé, et le fait qu'il ait choisi de s'isoler en disait long sur la peine qu'il devait ressentir. Est-ce que tout va bien ? Je refermais la porte derrière moi. S'inquiétait-il de me voir revenir seule ? Ton père raccompagne nos invités.répondis-je simplement, sans laisser tomber le masque. Bien-sûr, le départ d'Alasdair engendrerait un vide. Vide que lui seul était à-même d'effacer, s'il lui prenait l'envie de faire marche arrière et de revenir tel le fils prodige se repentant de ses erreurs. J'avais des doutes sur la probabilité d'un tel scénario, au vu des circonstances qui l'avaient mené à ce point de non-retour. Si les choses en étaient là aujourd'hui, c'est uniquement parce que la situation s'était envenimée d'année en année sans que rien ne soit initié pour l'apaiser. C'est vrai, cette décision était le préambule d'une nouvelle vie, mais surtout l'abolition de celle qui était la sienne jusqu'à présent. C'était ainsi que je voyais les choses mais pour autant, je me gardais bien d'exprimer mon avis, devinant qu'il y avait déjà suffisamment de morosité pour deux dans cette pièce.
Je laissais échapper un léger soupir, puis m'approchais de mon fils. D'ici, la vue sur les jardins était superbe, les agapanthes se mêlant aux clématites et aux glycines enivrantes.Alasdair ne s'est jamais vraiment senti à sa place ici : mais s'il projetait de partir, il n'en a jamais parlé.commençais-je avec douceur, décelant qu'une approche trop franche finirait par faire trembler le vaillant garçon devenu orphelin. Je l'observais quelques instants, en silence.Ton oncle nous a demandé de ne plus jamais faire allusion à ton cousin de quelque manière que ce soit. Mais le fait est qu'il n'est plus là. Et quand bien même il désapprouverait, il n'a rien à nous dicter dans notre propre maison. Non, je n'étais guère disposée à m'abaisser aux requêtes de ce vieil aigri. Ni aujourd'hui, ni jamais et s'il l'avait oublié, je me ferai un plaisir de le lui rappeler, peu importe la situation délicate dans laquelle il se trouvait. Le panda roux se blottit dans son cou, protectrice. Est-ce que tu veux en parler ? Je sais combien vous étiez proches.proposais-je finalement, reportant mon attention sur l'extérieur.

1François de La Rochefoucauld
crédits ; andersondaily (gif)


Cecil Galbreath
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Tuer le temps : Alors tu te dresses en jeune GARDIEN DES LIMBES. Si tu connais la discrétion, tu n'as aucun souci à être le bras armé de ton coven, de ta famille, de celleux que tu protèges bec et ongles. Alors que les cauchemars se déchainent, que l'anxiété les gagne, que la peur les dévore. Plus vite, plus fort. Qu'on apprenne à vous craindre.
Familier : EFFIE, PANDA ROUX ( Ailurus fulgens) ; elle secoue la tête en douceur, s'accroche souvent à ta jambe, grimpe pour lover sa tête dans ton cou. Effie est needy, attentionnée, et toujours collée à toi. Effie et toi êtes inséparables.
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tw :  pensées d'abandon familiale

Il y a des silences, des absences dont on ne se remet jamais. Il y a des distances qu'on ne comble jamais. Il y a des coeurs éclatés, vidés. Et tu aimerais lui dire que tout va bien. Tu aimerais faire croire que ça ne t'atteint pas. Que rien ne t'atteindra jamais jusqu'au sommet. Que les larmes se sèchent, que les plaies béantes se recousent et que tout passe. Mais pas aujourd'hui, pas ici. Jamais maintenant.

Et la honte doucement tricote son manteau sur tes peines, laçant lentement, prudemment les fils de la déception que tu peux inspirer, qu'elle va voir, qu'elle ressentira. Parce que tu sais comme la faiblesse est honnie, bannie de cette famille, de ces murs. Parce qu'elle va la voir. Parce qu'il y a une part de culpabilité. De ne pas pouvoir encaisser. De ne pas savoir encaisser. Et tu te trouves ridicule, tu te trouves tellement futile. Tu as l'impression d'être le dernier des imbéciles. Tu as l'impression d'être si futile.

La pensée est insidieuse, trompeuse alors que le serpent se glisse, s'immisce dans le moindre recoin de ton crâne : et si, elle aussi, elle t'abandonnait ? Et si t'étais indigne de ses espoirs ? Si t'étais qu'un échec, un regret qu'on laisse et oublie dans un coin de l'arbre généalogique ? Il n'y a que le museau doux et froid d'Effie, paressant lentement dans ton cou, sur ta peau pour te tirer du fil de tes pensées. Il n'y a que la présence tendre de la familier pour te ramener à la réalité. Pour que tes yeux se posent sur la femme qui t'a tant aimé, qui t'a élevé et qui t'emmènera au sommet. Un hochement de tête accompagne ses mots ; Père n'a pas pipé mots mais les couteaux ont toujours été tirés, prêts à être dégainé et enfoncé dans la carne de l'oncle. Tu ne doutes pas que l'accompagnant ne décrochera pas deux-trois mots fatals, des rixes et des histoires de rivalités qui ont toujours coulées entre eux. Parfois, tu te demandes si ça les tuera pas. Si ça vous tuera pas tous‧te‧s.

Tourné vers elle, tu la vois se dévêtir de son masque, de ses atours dans un soupire alors qu'elle t'approche à pas calculés. Ses yeux courent sur le jardin, les fenêtres portant toutes leurs beautés. Et puis elle commence, elle choisit ses mots et la sentence tombe ; elle aussi, elle n'en savait rien. Elle n'a jamais connu les desseins d'Alasdair. Peut-être qu'il y avait des signes. Peut-être que tu t'es obstiné à ne rien voir. Peut-être que rien, non, rien de rien, n'aurait pu y changer quoique ce soit. Ni les mots raisonnés et raisonnables, ni les sentiments, ni les cris. Parce que ton cousin a choisi. Parce qu'il s'est choisi.

Et ta fenêtre, pour celui qui ne s'est jamais choisi, qui ne dévie jamais, il y a l'incompréhension qui suit la douleur, le chagrin. Il y a la colère d'être le seul à faire ce qui est bien, ce qui est juste. Ce qu'on attend de toi. Ce qu'on a toujours attendu de toi.

Le silence répond au silence alors que le fin sourire s'étire, enfin, aux mots de ta mère. Alors qu'un peu de légèreté vient alléger l'ambiance de la pièce. Il est vrai ; le patriarche aura beau rager, tempêter, grogner et taper du pied, il n'est pas tributaire de cette maisonnée, de ses habitant‧e‧s et de la verbe qui peut en découler. Elle a raison, au fond. La maison est libérée de ses jugements, de ses intentions et il a beau exiger. Rien ne vous conjure de vous y plier. " En effet, cette fois, ta langue se délie. Cette fois, tu laisses les mots glisser. Nous ne lui devons pas obéissance. Un silence de quelques secondes, tu prends le temps de savourer, goûter chaque mot. Et même à nos mort‧e‧s, nous faisons plus d'honneur. Nous n'oublions pas. " Tu prends le temps de poser les mots, d'exprimer à quel point tu trouves la décision honteuse et hâtive. A quel point il t'arrive de ne pas porter dans ton coeur ton oncle.

Quant à son invitation à parler, à égarer quelques mots, à laisser tes pensées divaguer, il y a ce pincement au coeur de te dire que tu peux la décevoir. Que tu devrais déjà pousser tes pièces sur l'échiquier familial. " Oh maman, le mot est affectueux, presque teinté de cette peur infantile, un peu débile de ne pas être à la hauteur. Je n'ai rien vu, et la culpabilité frappe, tape, dérape. Comme avec Carmen, te taquine lascivement, désagréablement la mauvaise part de toi. Celle qui juge que tu n'es jamais assez. Qu'il faut t'obstiner, travailler encore et encore. Ce n'est pas la première fois que je ne vois rien. Et je m'en veux tellement. Si il m'avait parlé, si il nous avait parlé, peut-être qu'il serait encore là. Un petit silence ; ton premier, c'est la culpabilité gluante, puante qui mastique et s'accroche au coeur. Et je ne comprends pas comment on peut tout abandonner, tout laisser. Je ne comprends pas pourquoi il a fait ça. " Parce qu'il y a en toi le sens du sacrifice, parce qu'il y a en toi toutes ses responsabilités, tout le poids de ce que tu te dois d'incarner. Parce que tu ne t'es jamais autorisé à être égoïste. Ton second, c'est l'incompréhension devant l'abandon crasseux, boiteux et fumeux. Et puis, ton troisième, c'est cette colère brûlante, aveuglante traversant un ciel d'habitude sans orages, sans nuages. " Alasdair m'a déçu. Un autre petit silence, une autre violence dit dans un souffle, dans un aveu détestable : je lui en veux. " Ton tout, c'est le deuil à peine entamé, à peine consommé. C'est cette absence qui dévoile, jette l'opprobre sur la froide réalité, la cruelle vérité : tu lui en veux de s'être choisi, lui. Et pas toi.
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