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Breath, talk, repeat

2 participants
Davi Galhardo Assunção
Isolationniste
Davi Galhardo Assunção
•☽✧☾•
As above
Trombinoscope : Breath, talk, repeat 927efe29358332ceee5af0f39b68305bbedf26e2
Face claim : Marco Pigossi
Pronoms RP : il
Âge : 34 ans
Tuer le temps : Créateur de la marque Assunção, couturier et propriétaire d'une boutique d’Old Town. Demi-couture et haute-couture qui privilégie l'upcycling et les tissus vegan pour une mode plus slow et respectueuse de toustes.
Familier : Décédé en 2019 dans les incendies ayant ravagé l'ouest de l'Amazonie. Liz était un papillon baudroie, aux ailes dorées. Très peu de gens sont au courant et quand on lui demande, Davi prétexte que Liz est parti se balader.
Compte en banque : 2534
Champion.ne : Breath, talk, repeat S3kEiEi

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Breath, talk, repeat

début juin 2024 feat  @Dubh Ó Fearghail  

TW :anxiété ; mention de décès

D’une main, il tenait le tissu glissant sur ses genoux. De l’autre, ses doigts marquaient les futures coutures, avec de fines épingles à tête colorée. Il était à peine 8h, l’atelier et la boutique revêtaient des allures sacrées au vu du silence qui y régnait. Davi appréciait ces instants où il était seul, avec ses aiguilles, sa machine et ses idées. Si souvent, il en profitait pour avancer sur une commande en cours, avant de devoir reprendre sa casquette de chef d’entreprise - qu’il avait encore bien du mal à porter sans la sentir chanceler - ce matin, il débutait une création pour lui. Cela faisait des mois qu’il n’avait pas pris le temps de se coudre un vêtement, empêtré dans la tornade qu’était Assunção depuis la fin de l'année, mais aussi à cause de deux doigt en attelle suite à l’incident de février qui n’arrangeait pas le rythme. Si ses os avaient fini par se consolider, la fulgurante ascension de la marque n’avait pas encore atteint de palier. Chaque jour, chaque nuit, chaque seconde de sa vie actuelle était régie par les rencontres, commandes et confection, au risque d‘en oublier de se préserver. Et si le rendez-vous de ce matin allait dans le sens de lui décharger un peu les épaules, l’angoisse restait bel et bien présente. Davi était de ces personnes (trop) habituées à porter lourd et longtemps, sans demander d’aide, jusqu’au jour où le poids devenait de trop et qu’elles se brisaient sans rien pour colmater. Il n’avait pas envie de ça pour Assunção. Déjà, parce qu’il avait une responsabilité envers ces deux salarié·es - bientôt un troisième. Et surtout, parce que la marque restait le dernier lien avec Rio Branco, le dernier élément qui le connectait à l’État qui l’avait vu grandir, le dernier point de jonction avec sa famille décédée. Il n’y avait bien que pour elleux, que Davi avait été capable de demander de l’aide et par connexion, de faire grandir la seule activité qui le ramenait un peu plus à la réalité, jour après jour, heure après heure. Si la croissance lui faisait peur, la chute avait des allures d’abandon. Une fois lui avait suffit, il n’y aurait pas de seconde.

Il avait accepté peu d’entretiens, trois en tout, et ce matin venait le dernier candidat à rencontrer avant de se décider de qui conviendrait le mieux pour le poste de community manager de la marque. Si pendant un temps, Davi avait été aux commandes des réseaux sociaux, son incompétence et son manque de régularité ne faisaient pas honneur aux idées de l'équipe pour ces canaux de communication. S'il n'y avait eu que lui, un post tous les six mois et une story par an aurait suffit ! Quant à YouTube et autres réseaux sociaux, les comptes en seraient restés au stade embryonnaire, avec à peine une image de couverture. Il était temps de lui dégager cette responsabilité, qu'il mette le temps à galérer à choisir les bons hashtags dans les activités qui lui réussissaient : le modélisme et les points de piqûre, pas les fils d'actualités et les post épinglés.
Heureusement, Davi n’avait pas été seul à décider sur les candidat·es à voir. S’il n’y avait eu que lui, jamais il n’aurait porté son choix sur la candidature de Dubh Ó Fearghail. Pas que le profil du jeune homme ne correspondait pas à l’essence de la marque, bien au contraire. Son audace, la qualité de sa vidéo envoyée directement sur le profil d’Assunção, sa maitrise des codes des réseaux sociaux, son engouement, tout collait. Mais Davi avait beau être réputé pour son caractère libre et l’intransigeance de ses valeurs face à une société où la couleur de l’argent faisait plier bien d’autres esprits, il l’était aussi pour sa difficulté à s’entourer de personnalités à l’opposé de la sienne. Au vu de ce que le jeune Ó Fearghail dévoilait, il n’y avait pas plus différent que les deux hommes.

9h30 et des poussières, assis dans son atelier, il attendait en essayant de se concentrer au mieux sur la doublure commencée plus tôt. Mary, l’une des vendeuses de la boutique, devait accueillir Dubh avant de le guider jusqu’à l’atelier, qui se trouvait à l'arrière. La brune avait proposé de procéder ainsi, sachant pertinemment que le couturier n’aurait pas su trop quoi dire en accueillant le jeune homme : Davi avait préparé ses questions, mais pas le small-talk qui devait introduire l’entrée de Dubh dans la boutique.

”Davi ? Dubh est arrivé.” Tête brune qui apparut dans l’entrebâillement de la porte avant de disparaitre aussi vite. Mary avait cette facilité à être vive comme le vent, capable d’être à deux endroits à la fois.”Entrez, il n’est pas méchant.” qu'elle ironisa, en hors-champ.

Le fameux "il" releva les yeux, les sourcils légèrement froncés par la remarque de la vendeuse : non, Davi n’était pas méchant, juste un poil rustre, avec un visage aussi clos qu’une porte de prison. Mais il savait faire des efforts, quand l’anxiété ne prenait pas le pas sur son éducation. Se levant par politesse, le tissu toujours en main pour éviter une poignée inutile, Davi sentit la tension de ses doigts remonter le long de ses avant-bras pour venir se loger dans ses dorsaux. Génial.

"Bonjour, Davi Galhardo-Assunção. Asseyez-vous où… vous voulez.

À vrai dire, il n’y avait qu’un fauteuil à l'allure cosy et deux chaises, dont l’une état celle de Davi et l’autre était recouverte d’une pile de tissus vermillon. Si l’atelier était plutôt chaleureux et bénéficiait d’une grande fenêtre murale, il restait assez petit au vu des deux machines à coudre, de l'étagère à rouleaux de tissus et des tables de travail qui prenaient la moitié de la pièce. Davi n’aimait pas les grands espaces et cela se ressentait dans l’agencement du lieu. Fais un effort. La voix de Liz résonna dans sa tête comme un son de cloche lui rappelant que des deux, c’était le blond qui devait être le plus stressé, pas lui.

"II y a une machine à café si vous souhaitez vous en faire un. Elle est toute nouvelle et je ne sais pas m’en servir, mais… Servez-vous."

Geste bref de la main vers ladite machine à espresso, sourire timide qu'il espérait accueillant. Le blond saurait surement quel bouton utiliser pour se faire couler le précieux élixir. Tu ne lui as même pas demandé de se présenter. Davi souffla discrètement. Ça commençait bien.

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italique + couleur : Il entend son feu-familier lui parler.
Dubh Ó Fearghail
Isolationniste
Dubh Ó Fearghail
•☽✧☾•
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Face claim : Taz Skylar
Pronoms RP : Il
Âge : 27 ans
Tuer le temps : Acteur qui attend son heure - ça sonne mieux que raté.
Arnaqueur/magicien chez les humains, qui use un peu trop de ses talents pour se faire de l'argent.
Community manager chez Assunção, option créateur de contenu qui aime trop porter de belles fringues.

Familier : Aoife, husky sibérien la plus drama-queen qui soit, et qui possède son propre compte TikTok -qui a plus d'abos que celui de Dubh, oups.
Compte en banque : 93
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Breath, talk, repeat

début juin 2024 feat @Davi Galhardo  

TW : un gros mot oups.
Soundtrack : Bakermat

8h30 pétantes, et déjà le 3e café. L’événement était assez rare pour être souligné, à savoir un Dubh déjà debout, habillé, au taquet - et même pas parce qu’il revenait de soirée. Le réveil l’avait extirpé d’un rêve assez agréable, où il surfait allégrement sur des vagues multicolores en boostant la planche grâce au vent et oh, tiens, une idée à tester un jour ça. Mais l’heure n’était pas au fantasme pour une fois, et dans un pragmatisme qui avait été jusqu’à dérouter son familier, Dubh s’était entraîné encore une bonne vingtaine de fois à répéter ce qui avait tout d’un nom de formule magique, tout en domptant ses mèches rebelles devant le miroir. « Assun-ção. Nan, allez, un effort Dubh ! A-ssun-ção. » Les pattes posées sur le rebord de la baignoire histoire de pouvoir capter son reflet au passage, Aoife l’observait en silence avant finalement de se prêter au jeu. « Assunção ! » prononça la chienne dans un portugais brésilien presque aussi parfait que le sien désormais - merci l’aéromagie pour la facilité pour les langues, et Sofia, croisée un soir dans un bar, qui avait bien aidé aussi. Amusé, Dubh répéta le nom de son futur peut-être employeur et commença un jeu de ping-pong pénible pour ses colocs, mais qui eut le mérite de le détendre. Jusqu’à ce que la husky, usée sûrement par ce petit jeu, ne finisse dans un hurlement de loup caractéristique chez elle, qui déclencha trois tapes furieuses sur le mur. « Dubh putain ! » Oups… Déboulant dans la chambre d’Hasan, son coloc offensé, Dubh déposa sur son front encore chaud de sommeil un baiser bruyant pour se faire pardonner avant de filer à nouveau. « Souhaite-moi bonne chance ! »

Chevauchant sa fidèle trottinette pour se rendre jusqu’à la boutique, Dubh répétait son texte comme il l’aurait fait pour une audition, se moquant bien de parler tout haut dans les rues pourtant pas si désertes à cette heure. « Monsieur Galhardo-Assunção ? Enchanté, Dubh Ó Fearghail pour vous servir… Enfin j’espère ! Ma vidéo ? Oh, écoutez, vous me flattez vraiment ! Imaginez comme ça rendra mieux avec vos vêtements, franchement ! » Lorsque l’offre de community management était tombée dans ses DMs - envoyée par une ex très au fait de ses galères de thunes, et très accro à ses story - Dubh avait sauté sur l’occasion. Pas comme s’il pouvait prétendre être qualifié pour le job, pas comme s’il avait le CV pour d’ailleurs, mais selon ses propres principes, l’expérience comptait plus que des diplômes, alors il avait tenté le coup. Et brainstormé avec ses colocs autour de deux ou trois bières pour trouver THE idée qui le ferait se démarquer. Et bingo : une penderie en vrac, quatorze essais infructueux et un peu de montage plus tard, Dubh avait pu envoyer sa vidéo transition super stylée, où il enchaînait pas moins de six chemises différentes sur une musique Do Brasil, avec même un petit déhanché s’il vous plait. Parfait pour présenter votre future collection, non ? s’était-il payé le luxe de commenter avant d’enchaîner sur un rapide texte de présentation et de conclure sur le fait que de vive voix, ça serait mieux quand même, non ? Et voilà, deux semaines plus tard, l’heure de l’entretien. Pas qu’il excellait dans l’exercice, vu qu’il enchaînait surtout les boulots contractuels et les auditions. Mais pas comme si ça le stressait trop non plus - au pire, il trouverait autre chose, hein.

9h26, légère avance donc, et c’était un exploit. Posant la trottinette contre le mur de la boutique, Dubh chargea Aoife de monter la garde - et surtout de rester ici, histoire d’éviter une scène - avant de rentrer avec assurance, mais un peu de réserve tout de même dans les lieux. « Bonjour ? » Emergeant de derrière une pile de vêtements, une jeune femme au visage avenant et doux l’accueillit - Mary, comme il l’apprit alors qu’elle lui tendait une main très amicale. Oh, si c’était elle qui lui faisait passer l’entretien, c’était gagné ou presque tant le feeling lui sembla passer en une demie-seconde - Dubh était bon pour les pressentiments comme ça. Sauf que non, comme il se doutait, ça serait bien le boss qui allait le cuisiner, et après une rapide visite des lieux tout en papotant gentiment avec Mary, ça y était. L’introduction de la jeune femme, d’ailleurs, lui mit un tout léger coup de pression. Pas méchant, hein ? Ca voulait dire qu’il donnait cette impression, non ? Mais no panique : des directeurs de casting revêches, il en fréquentait à longueur d’année. « Merci Mary ! Monsieur Galhardo-Assunção… » le salua-t-il poliment dans une prononciation qu'il estima réussie, inclinant légèrement la tête alors qu’il remarquait que la poignée de main n’était pas une option du fait que le créateur était affairé à... et bien, créer. S’asseyant comme il l’avait convié à le faire, dans un fauteuil plutôt confort, Dubh s’efforça de rester quand même le dos droit, son regard se baladant un peu dans l’atelier avant de revenir à son interlocuteur. Qui lui fit une proposition…test ? Est-ce que faire le café ferait partie de ses futures attributions ? Ou est-ce que l’idée était de voir s’il allait accepter, ou non ? Bon, ok, pas la peine de cogiter. Un café de plus et sa jambe tremblerait niveau max, donc ça serait non. « C’est très gentil merci, mais ça ira. Enfin, vous voulez que je vous en fasse un peut-être ? Si cette machine vous donne du fil à retordre. » Expression blague une déjà placée, pow pow, bien joué Dubh !

Repérant que l’homme des lieux avait lâché un léger soupir, Dubh songea qu’il était temps de passer à un sujet plus sympa, et flatteur. « Si je peux me permettre, ce lieu est vraiment incroyable. La boutique déjà, c’est vraiment canon. Ultra instagrammable. Et votre atelier, vraiment, c’est purement… authentique. Ouais, c’est ça, authentique ! » L’endroit évoquait un joyeux bordel, pur espace de créativité - cf, sa chambre - qui pourrait permettre de créer du contenu coulisses. Oui, Dubh avait un peu bossé son sujet, et avait déjà en tête quelques formats. Même si son but précis, c’était d’en créer là, en direct, pour montrer qu’il avait de la ressource. « Désolé, c’est que vous avez sûrement des questions ? Je sais que j’ai pas tellement d’expérience, mais je suis incollable sur les trends ! Enfin bref, pardon, je vous écoute. » Il avait pourtant répété avec des potes qui, eux, avaient déjà passé l’épreuve de l’entretien. Mais il n’avait pas tellement prévu que le recruteur/patron soit aussi… taiseux. Et le silence, ça ne demandait qu’à être rempli alors, il remplissait. Du grand Dubh…

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Cliquer pour voir l'inspi de la vidéo
Davi Galhardo Assunção
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Breath, talk, repeat

début juin 2024 feat  @Dubh Ó Fearghail  

Le jeune homme - Dubh - semblait plutôt à l’aise au vu de son regard curieux et de sa position assise. Finalement, de l’extérieur, on aurait pu s’imaginer que des deux, Davi était celui passant l’entretien avec les veines de son cou tendues et son regard fixe dénotant un semblant d’appréhension. Au lieu de stresser, prends des notes. Liz avait raison. Attrapant un carnet qui trainait sur la table à côté de lui, le couturier nota rapidement que son interlocuteur ne prenait pas de café. Détail pour certains, mais qui restait important pour le brun au cas où Dubh venait à rejoindre l’équipe. À sa proposition, Davi lui répondit par un hochement horizontal de la tête : pas de café pour lui non plus ! Cela ferait deux anti-caféine, une rareté dans le monde de la mode (et non, il ne s’imagina pas un instant que Dubh s’était enfilé on ne sait combien d’espresso avant !). Quant au jeu de mots, il le comprit sans y faire trop attention : Davi cultivait l’humour comme les pyromancien·nes apprenaient la modération (à savoir, difficilement).

La remarque du blond sur l’atelier lui fit relever les yeux : si sa boutique était bien quelque chose, instagrammable n’aurait pas été le mot choisi par Davi. Agréable, chaleureuse… Mais lui n’était pas un passionné des réseaux sociaux et s’il lui fallait une nouvelle preuve de son manque de talent dans la thématique, Dubh Ó Fearghail la lui offrait sur un plateau d’argent.

”…et votre atelier, vraiment, c’est purement… authentique. Ouais, c’est ça, authentique !”
”Vous avez le droit de dire bordélique.” répondit-il, d’un ton plat et qui n’invitait en rien à la réponse. S’il avait voulu mettre à l’aise par un semblant de trait d’humour (vraiment un terrain en jachère), ce n’était pas une franche réussite. Bordélique n’était même pas le bon terme, au vu de l’organisation rigoureuse du couturier. Mais un regard externe pourrait ne rien comprendre au rangement par utilité des ciseaux et nombreuses pelotes à épingles, ou aux piles de tissus et bobines de fil qui semblaient trainer sur les plans de travail. Mary lui avait déjà proposé l'installation de nouvelles étagères pour utiliser la hauteur des murs, mais Davi avait refusé. Pour le moment.

“… Désolé, c’est que vous avez sûrement des questions ? Je sais que j’ai pas tellement d’expérience, mais je suis incollable sur les trends ! Enfin bref, pardon, je vous écoute.”

Yeux verts plantés dans ceux tout aussi clairs de son opposé, il fronça des sourcils face à la phrase de Dubh, qui était aussi longue qu’un mètre ruban. Si le mouvement de faciès était anodin pour le couturier, simple preuve de sa réflexion, on lui avait souvent fait la remarque que beaucoup pouvait y voir une forme de colère ou d’agacement. Il tenta de détendre son visage avant de reprendre la parole.

”Et vous savez parler pour deux visiblement.” Ce n’était pas une critique, Davi était même enthousiaste à l’idée de ne pas avoir à trop prendre la parole durant cet entretien et, peut-être, pour la suite de la collaboration. Le zoomancien appréciait davantage écouter que de se faire entendre et avait besoin de temps pour former ses remarques. Si elles s’avéraient souvent à côté de la plaque ou en retard lors d’une conversation, elles arrivaient parfois comme une goutte de pluie salvatrice après une journée caniculaire. Ou alors comme un coup de tonnerre laissant le monde silencieux.

”En tout cas, merci d’être venu et merci pour votre vidéo qui était… remuante. Et techniquement réussie.” Il se rappela de sourire, pour adoucir l’échange. ”L’expérience ne m’intéresse pas vraiment, je privilégie des profils comme le vôtre pour constituer l’équipe de la marque. Moment d’hésitation, doigts tapotant ses genoux alors qu’il cherchait ses mots. ”Qu’est ce qui vous plait à l’idée de travailler avec nous et en particulier pour nos réseaux sociaux ? C’est un domaine assez… emmerdant ? Non ? ” L’avant-dernier mot arriva comme un cheveu sur la soupe, lui qui avait su tenir le cadre propret d’un début d’entretien basique. Mais si Davi était beaucoup de choses, minimaliste sur les insultes n'en était pas une.

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