Vainqueur par chaos w/Camille

2 participants
Dubh Ó Fearghail
Isolationniste
Dubh Ó Fearghail
•☽✧☾•
As above
Face claim : Taz Skylar
Pronoms RP : Il
Âge : 27 ans
Tuer le temps : Acteur qui attend son heure - ça sonne mieux que raté.
Arnaqueur/magicien chez les humains, qui use un peu trop de ses talents pour se faire de l'argent.
Community manager chez Assunção, option créateur de contenu qui aime trop porter de belles fringues.

Familier : Aoife, husky sibérien la plus drama-queen qui soit, et qui possède son propre compte TikTok -qui a plus d'abos que celui de Dubh, oups.
Compte en banque : 93
So below




Vainqueur par chaos
26 juin 2024





"L'art de poser des questions, mais surtout
celui de kiffer les bonnes réponses."

tw : clope et alcool
Soundtrack : Purple Disco Machine

« Bon, je vais y aller... » Quoi ? Quoiquoiquoiiii ?  « Mais naaaan ? » Décalant la clope de son bec, Dubh considéra Lola comme si elle venait de lui annoncer qu’elle allait déménager, ou pire. En vrai, vu l’heure avancée et tout ça, c’était tout comme. « Tu rentres comment ? » Lovée contre les épaules de Matteo, la réponse semblait toute trouvée. Bon, ça allait. Des mois qu’elle fricotait avec ledit mâle, plutôt du genre prévenant et tout ça, plutôt apte à la ramener sans trop de problèmes. Soufflant avant de finalement reprendre une taffe, Dubh abdiqua. « Bon ça va. Mais j’veux un texto en rentrant, avec photo comme quoi ça va, ok ? » Lola était pourtant plutôt sobre, tendance crevée, et c’était presque une précaution inutile, mais Dubh était comme ça avec les potes. Du genre à rappliquer en 20 minutes chrono si jamais un doute s’installait. « Fais attention à toi, d’accord ? » lâcha-t-elle dans le creux de son oreille dans un petit calin d’adieu du soir. Marrant comme il appréciait prendre soin de ses amis, mais trouvait l’inverse inutile. Un hochement de tête plus tard, il l’observait s’éloigner main dans la main avec son crush, comme une midinette amoureuse. Soupir. Que c’était beau, les amours naissants.

Jetant son mégot dans une poubelle après avoir pris soin de l’éteindre, Dubh retrouva l’ambiance électrique du bar où passait une musique inconnue, invoquée par un DJ qu’il ne connaissait pas. Le tempo lui plaisait, mais les paroles ne lui parlaient pas et ça, ça voulait dire ne pas chanter - mince. Pas grave, Dubh s’avança dans les lieux en adoptant le bon rythme alors que personne quasiment ne dansait, calant son corps contre le bar comme s’il avait fait ça toute sa vie - true ou presque - pour commander une bonne vieille margarita des familles, le cocktail favori. Petit coup d’œil alentours pour checker les groupes, plusieurs têtes connues, et aucune qui ne lui faisait vraiment envie. Ce soir, Dubh avait envie de légèreté. De nouveauté. Ce qui voulait dire, sortir de sa zone de confort et, oh well, ça tombait bien, c’était sa grande spécialité. Accoudé au comptoir, sirotant la margar-hi-ta, Dubh observait donc, appréciant d’un coup que le DJ se dirige vers un très bon remix de Purple Disco Machine qui lui faisait dandiner les épaules. « Duuuuuubh… » Oh non, misère, il connaissait cette voix-là. Michele, adorable, tout ce qu’on voulait, mais tendance relou. Pas envie maintenant, non merci. « T’as une clope, babe ?  » Pressé de se débarrasser de l’encombrante, Dubh lui tendit son paquet que la jeune femme délesta de non pas un, mais deux tubes en le remerciant d’un baiser bruyant sur la joue.

Finalement, alors que son regard se baladait, Dubh réalisa que se délester du surplus de liquide était urgent. Un tour aux toilettes plus tard, mains propres, la tornade blonde poussa les portes battantes du bar, tombant sur une silhouette familière sans pour autant réellement la connaître. « Mais tiens… saluuut ! » La margarita tapait un peu, visiblement. « Je t’ai d’jà croisé ici nan ? Si, sûr. » L’inconnu qui ne lui semblait pas en être un était posé devant une des toiles de l’expo en cours, ce qui le força à se mettre face à l’œuvre histoire de. Un dégueulis de couleurs qu’il trouvait d’un absolu mauvais goût, mais le fait était que quand on ne connaissait pas les gens ici, on ne jugeait pas trop. Des fois qu’on tomberait sur un pote de l’artiste, ou pire. L’artiste lui même. « Donc, on en pense quoi de cette… expression, dis moi ?  » Tout en sirotant, encore et toujours du bout de sa paille sa margarita. Ok, il aurait pu faire mieux. Mais pire surtout. Oh oui, bien pire.
Camille Barton
Expansionniste
Camille Barton
•☽✧☾•
As above
Face claim : Yuri Pleskun
Pronoms RP : (il/he)
Âge : 30 ans
Tuer le temps : Effusions de couleurs, de matière, Camille est un Artiste, ceux que l'on traite bien souvent de fou, tant il est torturé, aspiré dans ses toiles, ses idées tantôt lumineuses, tantôt sombres. L’art, comme moyen de communication sur ce qui n’a de cesse de le faire souffrir depuis qu’il est né, moyen d’expression, de ses émotions malheureusement parfois un peu trop fouillis. Il a cependant laissé sa carrière artistique de côté pour rejoindre les rangs de son coven, mettant son art à contribution pour venir embellir les défunts avant leur dernier voyage, Préparateur de sommeil éternel, c'est une appellation qu'il porte avec fierté.
Familier : Aussi douce et colorée qu'une fleur d'orchidée, souvent posée en silence sur les vêtements de son sorcier, Morana n'est pas réellement des plus loquace, déteste presque la compagnie des vivants si ce n'est celle de son alter-égo. La petite Mantomancienne préfère de loin les esprits impalpables, tricote souvent avec ses pattes pour tenter de libérer ceux qui se retrouvent coincés ici-bas. Un familier que Camille trouve essentiel dans son métier, qu'il chérie presque plus que sa propre vie.
Compte en banque : 1352
So below





Vainqueur par chaos
26 juin 2024





"L'art de poser des questions, mais surtout
celui de kiffer les bonnes réponses."

tw : mention de dépression, d’alcool, de substances.
Soundtrack : Purple Disco Machine

Ce soir, c'était l'aventure, l'oublie, l'impulsivité, Camille l'avait décidé. Parce qu'il en avait marre de déprimer, marre de discuter avec ses vieux démons et autres fantômes venus le tourmenter. Non, ce soir, il avait décidé de s'éclater, tant pis pour la gueule de bois et la redescente, il se maudirait plus tard. Rejoignant ses amis en début de soirée, ils commencent par leur bar de prédilection, les verres descendent, les cigarettes et autres substances magiques aussi, mais il s'en fiche, l'artiste, il veut juste oublier cette masse informe et poisseuse, aussi appelée Dépression sévère, qui lui colle à la peau. Il est euphorique, comme bien souvent depuis quelque temps, décide que la musique n'est plus si bien, entraîne sa bande dans un bar, puis un autre... Avec son lot d'alcools payé, de toute façon, il avait assez sur son compte pour faire des folies, autant les faire, non ? Un bar, puis deux, puis trois... Le quatrième, il n'est même pas sûr que ses amis soient encore avec lui, il se rappelle vaguement avoir entendu quelqu'un lui demander de rester avec eux, mais bon, il fallait avouer que la petite brune qu'il avait vu en train de fumer dehors l'avait convaincu que c'était là qu'il devait rester. Et puis, au fils de la conversation avec la jolie demoiselle, l'artiste s'était rendu compte qu'elle n'était pas si intéressante que ça, la demoiselle et honnêtement... Elle perdait tout son charme ainsi. Petite pirouette, Camille était partit à l'intérieur, commander quelques boissons, discutant ça et là avec les quelques personnes autour de lui, sans aucune gêne, parce qu'il était comme ça, le sorcier, il pensait que le monde lui appartenait et il était bien entendu plus que disposer à prendre ce qu'il pensait lui revenir de droit, en se pavanant en prime.

Son téléphone sonne, on lui demande où il est. Ah, il est donc bien partit de lui-même du cortège jusqu'à l'établissement suivant. Ses amis avaient qu'à mieux le surveiller aussi, , ce n'était pas de sa faute. Mais vu les messages inquiets qu'on lui envoie, il rassure, envoie une photo de l'endroit, dit qu'il passe dire au revoir à ses nouveaux amis il ne savait plus où et qu'il arrivait. Ou pas, parce qu'en cherchant ses fameuses personnes, l'artiste remarque que quelques peintures sont accrochées ici et là et il ne peut pas s'en empêcher, le nécromancien, il se doit de juger. Verre à la main, il regarde avec intensité ce qu'il y a devant lui  se demande qui a bien pu pondre quelque chose d'aussi horrible parce que là, c'était une insulte au monde artistique. "Peut-être que Joseph aimerait ce genre de chose..." Qu'il ne peut s'empêcher de penser et avant qu'il n'est pu faire quoi que ce soit, quelqu'un vient détourner son attention. Ses yeux se pose alors sur un blond décoloré qui a l'air sympathique et surtout, aussi saoul que lui. Son regard détail les traits de son visage, sa carrure, voyons voir si ce jeune homme avait plus de conversation que sa petite brune de tout à l'heure.

" C'est bien possible, chouchou, tu me dis vaguement quelque chose en tout cas..." Lui faisait un peu de place pour que "chouchou" puisse mieux voir l'œuvre cauchemardesque accrochée au mur, Camille est assez surpris de la question qu'on lui pose, mais ne peut s'empêcher de bomber un peu le torse, un large sourire aux lèvres du fait de voir que même un inconnu peut voir qu'il a affaire à un professionnel, un artiste, un vrai. À moins que ça ne soit pour faire la discussion... Mais ça, ce n'est pas son problème. " Je crois que l'artiste a voulu dire qu'il était une sombre merde, c'est clairement un appel à l'aide, là, du genre "sauvez-moi, je ne sais pas ce que je fais". Sérieusement, tu trouves que c'est de l'art, ça ? Moi je te le dis, ce n'est pas de l'art, c'est juste une vieille croûte qu'on devrait brûler et une insulte à la profession." Le sourire a bien vite disparu sur le visage du nécromancien, tant il est outré parce qu'il voit. Et c'est donc avec une moue boudeuse qu'il se retourne vers son nouvel ami, bien décidé d'entendre quelques critiques il pourrait faire sur la pauvre toile qui n'avait absolument bien demandé.