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Get ready for the jumpyj party

Dubh Ó Fearghail
Isolationniste
Dubh Ó Fearghail
•☽✧☾•
As above
Face claim : Taz Skylar
Pronoms RP : Il
Âge : 27 ans
Tuer le temps : Acteur qui attend son heure - ça sonne mieux que raté.
Arnaqueur/magicien chez les humains, qui use un peu trop de ses talents pour se faire de l'argent.
Community manager chez Assunção, option créateur de contenu qui aime trop porter de belles fringues.

Familier : Aoife, husky sibérien la plus drama-queen qui soit, et qui possède son propre compte TikTok -qui a plus d'abos que celui de Dubh, oups.
Compte en banque : 93
So below




get ready for the jumpyj party
14 juin 2024





"Petit oiseau, si tu n'as pas d'ailes...
Tu peux quand même voler !"

tw : aucun, c'est mim's.
Soundtrack : Van Halen.

« Hey Maeve ! Maeve, regarde, Maeve ! Tu regardes hein ? » Déjà trois rebonds qu’il s’impatientait maintenant qu’il avait son idée fixe en tête, à savoir réussir une double vrille en plein vol. Pourquoi ? Epater sa soeur, déjà, et parce qu’il le pouvait, aussi. Et c’était une raison suffisante, non ? Enfin, il pouvait quand les vents derrière étaient là pour le soutenir, mais en salle, la chose était quand même un chouia plus compliquée. Pas assez pour le rebuter, hélas. « Un deux et… » S’envolant dans les airs, Dubh donna à son corps l’élan nécessaire pour réussir sa figure, vrillant avec élégance dans les sommets avant de retomber dans un cri de joie qui surplombait tous les autres alentours. « Yeeeeeees ! » Son rire qui suivit avait tout de communicatif, et de très audible aussi. Un gamin en contrebas avait la bouche bée face à sa pirouette, et l’enfant des Vents lui balança un clin d’oeil complice avant de refixer son attention sur sa cadette. « A toi Maeve, allez ! »

Enfant du Verger qu’elle était, Maeve avait quand même moins l’habitude de se retrouver dans les hauteurs. Raison pour laquelle il l’avait amenée ici aujourd’hui, pour leur rendez-vous d’adelphes rien qu’à deux, et comme c’était son tour d’organiser, Dubh avait fait ce qu’il préférait : la sortir de sa zone de confort. Bon, un peu la triche de son côté puisqu’il était 100% dans son élément, mais pas comme s’il n’avait pas l’habitude de tester tout et n’importe quoi, tout le temps, pour cause de fuite de l’ennui permanente. Mais le trampolin park avait cet avantage d’être l’antre absolue de la régression. Le temple des grands enfants, surtout qu’à cette heure-ci, les vrais enfants étaient sûrement au lit - d’ailleurs, que faisait l’autre kid ici ? Bref, le before parfait d’une pyjama party réussie. Pour l’occasion, Dubh avait d’ailleurs enfilé une tenue 90’s, le genre qui commençait à revenir à la mode, veste fluo violacée vite tombée au profil d’un débardeur blanc parfait pour les cabrioles, et baggy qui demandait une ceinture qu’il avait oublié de mettre - oups - et qui l’obligeait à remonter le jean après chaque saut. Leur rare public pouvait allégrement profiter de ses chaussettes dépareillées, fait exprès, une violette et l’autre verte, parce que ça rappelait la ligne dans le blouson, voyez le genre - sauf que sans le blouson, compliqué de voir l’intention.

Donc trampolin park, enfant des vents avec le smile de quelqu’un qui aurait 15 ans de moins, et l’envie folle d’arriver à toucher le plafond. « Tu crois que j’y arrive ? » lâché à Maeve sans contexte alors qu’il se dévissait le cou pour voir l’objectif. Ah oui non, pardon, ils étaient sur autre chose. « Non, toi tu vas y arriver. Une pirouette, allez ! » Ca le faisait toujours rire, de voir Maeve tenter des trucs, et parfois rater. Pas pour se moquer, jamais. Enfin, pas avec elle. Mais ça lui rappelait quand elle avait commencé à marcher, façon Bambi sur le parquet - souvenir purement factice, puisqu’il était trop petit pour vraiment se rappeler. Disons, quand elle avait appris à faire du vélo, ou qu’il l’avait fait grimper sur un skate pour la première fois en utilisant les vents contraires pour éviter qu’elle ne tombe. Mais elle tombait quand même. Et lui la relevait, tout le temps, avant de la recaler dessus et l'encourager, encore, toujours, jusqu'à ce qu'elle y arrive. Le temps était passé, mais ça, ça c’était un truc qui n’avait jamais changé.