Get ready for the jumpyj party

Des airs de simple - des airs de sain, au sein du chaos du quotidien, lorsque les doigts de l'aîné s'entremêlent au sien. Le début d'une aventure - encore une, une nouvelle soirée à la destination inconnue, elle verra bien lorsqu'ils y seront qu'il lui dit ; l'un aussi irrécupérable que l'autre dans l'organisation de ce rituel partagé. Il y a les arabesques se pliant en un sourire conquis - et les iris qui s'illuminent comme quand elle était môme, lorsqu'ils se retrouvent sous le néon du lieu paradis. « T'es un génie Dubh ! » Glisse des lèvres, bras jeté au cou du frère dans la dernière syllabe échappée.

Un bond - après l'autre, elle est prudente Maeve, l'euphorie de la surprise rattrapée par l'inquiétude de l'inconnue, les " et si " - qui se bouscule avec les " vas-y " soufflé aux grès des années par l'aîné solaire. « Bien sûr que je regarde ! » Affirmé - l'impulsion un peu plus prononcée dans le nouveau rebond effectué, le regard qu'elle dévissait de Dubh seulement pour s'assurer - de là où elle allait atterrir. « Qu'est-ce que je suis censé voir ? Si ce n'est que tu bondis encore mieux qu'un kangourou !» Et si elle avait attendu quelques secondes de plus - elle l'aurait eu sa réponse, lorsque le décompte du blond résonne. Elle a les yeux à moitié fermé - les traits figés dans une moue trahissant l'inquiétude, lorsqu'elle le voit vriller dans les airs, à s'imaginer le voir mal retomber et se blesser (encore). Se détend seulement - sourire solaire étirant de nouveau ses lèvres, lorsqu'il y a son exclamation victorieuse qui lui parvient. « Un jour tu vas me tuer Dubh » Confié dans un rire, en écho à celui échappé par son frère. Un jour il l'aurait (pas la maf) avec ses acrobaties, ses péripéties, cette liberté qu'il respirait et inspirait - celle qu'elle admirait autant qu'elle l'angoissait, dans la crainte qu'il lui arrive quelque chose à l'enfant des vents.

« Moi ? Non ! » L'air offusqué - les bras agités en signe de croix en illustration de son refus. Enfant aux pieds un peu trop sur terre - derrière ses airs un peu trop crédules, elle se représentait déjà tout ce qui pourrait mal tourner, si elle essayait d’imiter l'acrobatie de son aîné. Pas véritablement pessimiste - ne doutait pas que Dubh pourrait même réaliser un splendide triple salto arrière s'il le voulait, en dépit de son inquiétude, seulement pas assez confiante en elle-même et un peu trop éloigné de sa zone de confort... « Dubh » Sonne réprimande - lorsque son regard se déroche du vide qu'elle s'était mise à fixer, trahissant son instant de perdition dans ses réflexions et tout ce qui pourrait mal tourner. Tonalité accusatrice - dans ces deux simples syllabes, celles qui lui sont si précieuses ; en dépit de son air outrée maintenant qu'elle semble comprendre que le choix du trampolin park n'était pas si anodin. « T'en as fais exprès ! » S'entremêle soupire et rire - si les mots restent vagues, il y a la complicité partagée qui lui permet de ne pas douter qu'il comprendra. Comprendra qu'elle parle du trampolin park, de son choix de la tirer un fois de plus de sa zone de confort. Il y aurait un " merci " qui pourrait glisser de ses lèvres pourtant - car il l'avait toujours soutenu, il avait toujours cru en elle - et lui avait démontré plus d'une fois qu'elle pouvait y arriver, même lorsqu'elle n'y croyait pas.

« À rester entier toute la soirée ? Oui.» Réponse tout aussi hors contexte que l'interrogation première de son aîné. « Une pirouette ?! J'vais pas y arriver, tu le sais !» La peur qui parle - celle qui revient souvent, lorsqu'elle effleure ses limites, ce qu'elle connaît - ce dont-elle est certaine. Elle rebondit - encore un peu, les iris accrochés à celles de son frère. Il y a les secondes qui passent - et les souvenirs qui reviennent, de toutes ces fois où elle avait dit qu'elle ne pouvait et où Dubh lui avait prouvé qu'elle avait tort. Deux astres semblant décrochés d'une même étoile - par cette alchimie partagée, cette façon de se compléter qui ne s'était jamais expliqué, de tirer le meilleur de l'un et de l'autre sans parfois avoir à poser le moindre mot.

Regard rivé sur ses pieds - où ce qu'il y avait en-dessous plutôt, respiration bloquée au creux de sa trachée, l'élan pris et l'impulsion appuyée sur la toile. Le corps pivoté - tête basculée en avant, rotation effectuée et pieds rebondissant de nouveau, réussite surprise. « J'ai réussi ? J'ai réussi ! » S'écrit - l'air incrédule, la fierté euphorique brillante au creux des yeux, le sourire incrédule aux lèvres alors que par petit bond, elle se rapproche de Dubh - qui avait eu raison, encore une fois, l'évidence sans qu'elle ne le dise - pour ne pas qu'il prenne (encore plus) la grosse tête.


Crédits : aloir!, kaylee