Ariadne Brewster ⨳ memories and dust

Passionnée - Curieuse - Studieuse - Sensible - Empathique - Ambitieuse, principalement par peur de ne pas être assez bien aux yeux des autres, plus que par réel désir d’atteindre les sommets - Un esprit perfectionniste qui se cogne bien souvent à son âme désordonnée, véritable tête en l’air qui se retrouve pourtant dans le capharnaüm organisé qu’est son bureau - Exigeante, vis-à-vis d’elle même principalement, mais fatalement met parfois la barre un peu trop haute pour les autres - Bienveillante - Attentionnée - Impatiente -  Franche, parfois trop en voulant simplement rendre service - Loyale - Têtue - Bien souvent perdue dans ses pensées et ses rêveries - Déterminée - Sociable

Un père héritier de la famille Brewster, une de ces lignées écossaises traditionnelles, ancrée depuis des générations dans les basses terres du pays. Un clan parmi tant d'autres, qui n’a jamais particulièrement brillé, ni par une fortune immense, ni par des capacités magiques exceptionnelles, ni même par quelques scandales croustillants. Une famille qui a simplement le mérite d’être là depuis des siècles, de traverser l’histoire.
Une mère aux origines grecques, une terre qui ne l’a pourtant pas vu naître, ses parents ayant quitté le pays lors de la guerre civile. Un conflit qui faisait rage dans la zone humaine, mais qui poussa néanmoins ces deux sorciers à construire une famille dans une nouvelle contrée. Comme une envie de nouveau départ, de tourner la page sur cette histoire.  
Deux sorciers rêveurs et un peu perdus, un aéromancien dans les nuages, une nécromancienne dans ses souvenirs. Deux âmes qui se sont trouvées, de ces banales histoires d’amour qui ne tiennent à pas grand-chose.
De cette union naquit, à quelques années d’intervalle, un triumvirat de sorcières brunes dont Ariadne était la benjamine. Petit bébé arrivé en avance, alors que la famille profitait de ses traditionnelles vacances d'été en Grèce. Une naissance prématurée, comme attirée par cette terre d’histoires et de mythes, par les lentes ombres du passé sous ce soleil de plomb.

Elle grandit en Écosse, dans un quotidien monotone et froid, une enfance sans trop d’histoires. Ses sœurs ne semblaient guère intéressées par la petite dernière, tandis que son père était aux abonnés absents. Un père distant, un père comme un coup de vent, qui prenait visiblement au pied de la lettre sa nature d'aéromancien. La grande maison restait alors très silencieuse, occupée par une mère au foyer malheureuse, qui se retrouvait piégée dans une de ces histoires banales de mariages ennuyeux. Pas de mélodrame, pas de tragédie grecque. Juste la langueur d’une union bancale, entre deux êtres qui se sont aimés passionnément, mais seulement un court instant.
Ariadne s’épanouit alors dans sa solitude et ses rêveries, cultivant la force de son imaginaire. Se réfugiant souvent dans les livres, elle n’était pas une gamine réservée ou solitaire pour autant, mais très rêveuse, toujours un peu à part, toujours un peu différente. Elle se passionna pour les contes et les mythes, ne se trouvant réellement bien que dans la quiétude d’une bibliothèque. Vite captivée par la figure de lea tisseur.se de récits, Ariadne prospéra également dans le calme et la solennité de son coven, y trouvant là une source de connaissance et de paix intérieure, un peu de répit dans le capharnaüm qu’était son esprit.

Une fois à l’Académie cependant, la petite sorcière se rendit vite compte qu’elle souhaitait découvrir plus, tellement plus que ce que son coven ou ses livres pouvaient lui offrir. Si Ariadne aimait sa magie, le respect des traditions et la sacralité de son coven, elle voulait aussi parcourir le monde, sorcier comme humain, apprendre ce qu’était la vie en dehors de son cocon familier et sécurisant. Accrochée à ses livres, elle rêvait pourtant d’un jour où, elle aussi, elle pourrait vivre toutes ces histoires.  

Diplôme en poche et rêves pleins la tête, Ariadne quitta les siens afin de réaliser des études d’histoire à Cambridge. Elle en profita pour passer quelques années universitaires à l’étranger, se découvrir et découvrir le monde. Voir et vivre ce qu’auparavant elle ne connaissait que dans ses livres. Des années de formations, de découverte, de rêverie. Se perdre pour mieux se trouver. Rien de bien terrifiant pour la jeune femme, qui savait que son coven était toujours là, à l’attendre, prêt à l’accueillir en cas de besoin. Un petit cocon familier si l’aventure devenait trop incertaine.
Elle s’installa finalement dans la capitale britannique lors de sa thèse, ville qui devint au fil du temps sa nouvelle maison, renfermant ses joies et ses souvenirs les plus heureux, tenant entre ses mains les promesses d’un futur splendide. Ariadne y fit la connaissance de ses amis les plus chers, y démarra sa carrière de brillante universitaire, mais surtout y rencontra celle qui devint rapidement la femme de sa vie. Eleanor, aux yeux rieurs et au sourire ravageur. Une rencontre dans le dédale de couloirs de l’université, quelques secondes seulement, qui changèrent pourtant sa vie à jamais. Une histoire comme la plus belle des chansons d’amour, une de ces passions si ardentes qu’elles ne s’éteignaient jamais vraiment.

Jusqu’au jour où Eleanor fut victime d’un accident de voiture, et mourut quelques heures après le drame. Ariadne, si habituée à la mort et aux fantômes, devait maintenant faire le deuil de celle qui était toute sa vie.
Bien trop difficile pour elle de démarrer ce nouveau chapitre, seule et éplorée. Impossible même, de se reconstruire dans une ville hantée par tant de souvenirs. Il y a quelques mois de cela, elle décida donc de rentrer en Écosse, soutenue par sa mère et ses sœurs. Tenter de poursuivre son histoire, malgré tout.

Est depuis petite le nez plongé dans ses livres, des romans policiers aux essais de sciences humaines, en passant par les recueils de poésies, Ariadne lit de tous, avec passion et avidité - En conséquence, ses bibliothèques et étagères croulent sous le poids des livres qu’elle accumule et dont elle n’ose se séparer.  Leur agencement plus que bancal offre de nombreux espaces exigus et sombres dont Laszlo raffole pour faire ses siestes - Ariadne affectionne tout particulièrement les vieux livres, pour leur esthétique, leur histoire, mais surtout leur odeur - Esprit encombré de mille idées et émotions fusant dans tous les sens, pensée sinueuse parfois bien trop rapide ou instable, on a diagnostiqué un TDAH chez Ariadne un peu avant son adolescence - Enfant, Ariadne développa une obsession pour les vampires et voulait en faire son “métier” lorsqu’elle serait grande. La présence de Laszlo à ses côtés ne faisait que la conforter dans sa vocation - En plus de l’anglais, elle comprend et sait parler grec grâce à sa mère qui avait à cœur de transmettre sa culture à ses enfants - Si Laszlo est globalement autonome pour trouver sa nourriture, Ariadne aime avoir quelques insectes en réserve, en cas de besoin - Elle ne souhaite pas avoir d’enfants, cependant elle adore enseigner et donne toujours son maximum pour ses élèves