Dorothy Bishop ⨳ You've always had the power my dear

Douceur d’un parent aimant | Conciliante | Attentive | Patiente | Ordonnée | Des blagues de mauvais goûts | Ponctuelle | N’a pas sa langue dans sa poche | Rancune tenace | Colère silencieuse | Curiosité constante | Vive | Attachiante | Méticuleuse | Bruyante | Vivante & Expansive | Maladroite en parole | Enfant intérieur écouté et choyé | Adolescente intérieure encore en rébellion | Solaire | Indépendante

House of Rising Sun

Edimbourg, juin 1975.
Première née de la famille Bishop. Littéralement. Cette famille semble avoir une fâcheuse malédiction de n'avoir que des enfants au masculin. Ce qui n'a jamais vraiment été une complainte pour les plus anciens de la famille. Un garçon, ça rapporte une fille à la maison, cela donne son nom à sa descendance. Une fille ça fait quoi ? Une fille, ça part avec un garçon. une fille, ça perd son nom de famille au profit de celui de son homme. Née dans une famille nécrotique, la question de l'élément magique ne se pose pas. née au beau milieu du Coven, la petite Dothy dort paisiblement, sur le dos, les bras à côté de sa tête, les jambes en grenouilles. Ses parents attendent, penchés au-dessus de son berceau que sa magie ne se manifeste. Ils n'attendent plus longtemps que pour les autres enfants des autres branches de la famille Bishop. Magie flottant dans l'air prenant petit à petit la forme d'une Demoiselle, d'une petite odonate, libellule bleue. Munchkin. Dans la famille de la petite Dothy, c'est la mère qui nomme l'enfant et le père qui nomme le familier. Ainsi, le Coven accueille donc Dorothy Bishop et sa Demoiselle, Munchkin.

Edimbourg, adolescence, cycle tertiaire.
L'internat est comme une seconde maison pour Dothy. Elle y vit depuis sa plus tendre enfance. L'école, elle aime ça. Studieuse, légèrement bout en train. A mi-chemin entre l'élève sur laquelle on veut copier et celle que l'on ne veut pas avoir à côté de soit. Rayon de soleil bavard, et ce, malgré la magie coulant dans ses veines, elle cherche à voir la beauté de la mort, la beauté de ce qui se passe après.

Lunettes de soleil obligatoire sur le bout de son nez lorsqu'elle sort en pleine journée. Insomnies maîtrisées, elles ne sont que partielles. Il faut dire que la nuit, c'est son petit univers, à Dothy, elle s'y sent plus à l'aise, plus dans son élément. Grande migraineuse en journée, cela devient invivable si elle ne porte pas ses petites lunettes, offertes par son oncle. Elle est proche de sa famille, la petite Dothy. Une adolescence normale, aussi normal que cela puisse être pour une sorcière. Pour une sorcière qui peut discuter avec les morts avec sa planche gravée des lettres de l'alphabet. Aussi normale que peut l'être l'adolescence d'une gamine qui assiste, à ses 17 ans, à son premier Famadihana. Grand-père Bishop rejoint le monde des défunts. Grand-père Eoghan Bishop dont elle était très proche. C'est son premier réel contact avec ce rituel qu'elle apprend à préparer, en théorie. Elle le vit. La théorie, à ses yeux, n'a rien à voir avec la pratique. La cage thoracique est lourde. Le souffle à du mal à se faire. Elle retient ses larmes. Pour son père, pour son oncle. C'était leur père, après tout. Le cœur lourd, elle retient ses larmes, le pendentif en pierre de lune serré contre sa poitrine, héritage de son grand-père. Premier Famadihana qui laissera une marque à vie dans la manière de Dothy de voir la mort, de l'appréhender, de la préparer, de l'honorer.

Edimbourg, Préparatrice du sommeil éternel
Installée, prête à prendre cette position qu'elle ne lâchera qu'à sa mort. Préparatrice du sommeil éternel. Titre pompeux pour dire embaumeuse. Pour dire croque-mort chez les non sorciers. Les rituels sont connus sur le bout des doigts. Les rituels sont effectués avec minutie. Petite Dothy devenue grande, devenue femme. Un homme entre dans sa vie. Relation pour le moins saine. Il écoute. Il est attentionné. Fiancée, elle devient sa fiancée. Mais pas pour longtemps. Miss Bishop aime sa liberté. Liberté de rire, de parler, de penser. Relation saine devenue cage dorée dont elle peine à s'échapper. Et c'est lorsqu'ils essaient à plusieurs reprises d'avoir des enfants qu'elle se rend compte que son corps lui refuse ce cadeau de la nature. Stérile. Coup dur pour le couple. Il essaie encore. Il force. Il veut un enfant avec elle malgré qu'elle lui hurle que c'est impossible. Mais tu es une femme. lui crache-t-il entre deux cris. C'est ton travail. Un nouveau hurlement, de sa part à elle. Forte tête. Indomptable Dorothy ne se laisse pas faire. Son travail, lui répond-elle avec sécheresse, c'est d'honorer les morts. Pas de lui pondre une équipe de foot. Alors la séparation est inévitable. Fracassante. Chaotique. Violente même. Couple autrefois heureux se déchirent aux oreilles des voisines et voisins un peu trop curieux.

Mal dans sa peau de ne pouvoir donner la vie, maîtresse des morts contrecarre Dame Nature en adoptant une jeune fille. Ni mère. Non père. Ni frère. Ni sœur. Elle n'a personne si ce n'est Dothy. Dothy qui veille sur elle. Qui l'aide du lieux qu'elle le peut. Si petite Bishop est, elle aussi, une enfant vagabonde, elle relève du monde des rêves. Petite oniromancienne qui apprend à se défendre verbalement. Qui ne se laisse pas faire. Moi, au moins, ma mère a choisi de m'avoir. Caractère b trempé qui approche du milieu de vingtaine. Pas toujours facile à vivre. L'adolescence à été un chaos total.

Gauchère | Née rousse | Toujours un détail violet sur sa tenue | Pierre de lune en pendentif | Mère adoptive d'une oniromancienne | Possède une passion pour les fleurs que ces dernières ne lui rendent absolument pas | Très mauvaise mémoire visuelle, une plaie pendant ses études | Possède un amour tout particulier pour les chaussettes dépareillées | Collectionne les pin's tournesol | Est ce que l'on peut qualifier de "grosse bouffe" | Métabolisme rapide, elle ne prend pas un gramme pour tout ce qu'elle peut ingurgiter