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you got me thinking

2 participants
Raphael Selvaggi
Saint Patrick
Raphael Selvaggi
•☽✧☾•
As above
Trombinoscope : you got me thinking Cad5b5387ffaf87b5f4a49ae9f4816c9b2a139ce
Face claim : luca marinelli
Pronoms RP : il
Âge : 35 ans
Tuer le temps :
artiste à la notoriété plus qu'honorable, il se produit sur scène et chante, joue pour des âmes charitables venues l'écouter. le reste du temps, il est un minion de l'Ordre de St Patrick, dont l'utilité - parfois contestée - crève le plafond.

Familier :
c'est pas normal. je suis pas normal. Raphael n'en a pas et n'en aura jamais.

Compte en banque : 574
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tw; santé mentale (anxiété et tout le package)

Pourquoi vous vous excusez ? C'est moi qui suis désolé de vous avoir entrainé là-dedans. Et votre solution est très bien, je n'aurais pas dû vous déranger avec ce sms, je ne suis juste pas habitué à... tout ça. Les tumultes internes ne sont que renforcés à la lecture du message en cette soirée se déclinant sur un peu plus de difficultés. L’accumulation de ces deux derniers jours étaient pour le moins lourde à porter, si bien que même ses quatre murs lui semblent être une prison ; et comme souvent, les maux lui donnent l’impulsion de sortir alors que la nuit vient de tomber.

Lorsqu’il enfile le harnais à son chat au poil gris, il renifle un peu trop fort sans doute. L’animal le scrute avec ses grands yeux fendus. “On va prendre l’air, ok ? Ca va te faire du bien, même si c’est pas le parc cette fois, juste la mer” lui cède t-il en évitant consciemment de lorgner dans ses perles qui ont l’air de tout comprendre, tout sentir. Sans doute aurait-il préféré être un chat plutôt qu’une moitié de sorcier.

En plus y’a du vent aujourd’hui, ça va être beau tu vas voir” marmonne t-il avec l’animal sous le bras, plus larmoyant qu’il ne l’admettra. Sans doute parlait-il ainsi au félin pour ne pas le faire vis à vis de lui-même, ce qu’il ne supporterait pas. Parce que son monologue intérieur n’avait jamais ces couleurs-là.

Des quais du port de Leith il remonte petit à petit vers l’endroit où l’étendue se fait plus vertigineuse. Et puis, quand il pense s’assoir, une pensée intrusive lui décorne sa paix fragile : et si on me voit ici ? suivi d’un non moins stupide qu’est-ce qu’ils en ont à foutre de toute façon ? puis il repense aux échanges avec Davi, au triste constat auquel ça l’amène encore une fois.

Ca va t’inspirer une chanson de merde encore, hein ? Il inspire profondément du nez, le regard sur l’horizon alors qu’il laisse son chat se balader, le bout de sa laisse fine n’allant toutefois pas bien loin pour autant. Le vent, avec le crépuscule, forcissait. Ca ne lui séchait même pas ses quelques larmes ravalées, cette fois. Il répond à son SMS pour clôturer l'échange : Non ma solution n'est pas bien et vaut mieux qu'on compte sur des personnes qui connaissent mieux les dynamiques des réseaux sociaux, merci de m'avoir prévenu en tout cas, on va trouver une solution. A bientôt et enfourne à nouveau de ses doigts tremblants le smartphone au fond de sa poche.

Qu’est-ce qu’il pouvait encore lui amener de bon ce soir après tout ?

Déçu, il l’avait été et le sera pour toujours.

Les embruns, quoique inspirants, ne lui seraient probablement d’aucun secours pour autant.

En plus maintenant, je vois plus rien.

Camille Barton
Expansionniste
Camille Barton
•☽✧☾•
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Face claim : Yuri Pleskun
Pronoms RP : (il/he)
Âge : 30 ans
Tuer le temps : Effusions de couleurs, de matière, Camille est un Artiste, ceux que l'on traite bien souvent de fou, tant il est torturé, aspiré dans ses toiles, ses idées tantôt lumineuses, tantôt sombres. L’art, comme moyen de communication sur ce qui n’a de cesse de le faire souffrir depuis qu’il est né, moyen d’expression, de ses émotions malheureusement parfois un peu trop fouillis. Il a cependant laissé sa carrière artistique de côté pour rejoindre les rangs de son coven, mettant son art à contribution pour venir embellir les défunts avant leur dernier voyage, Préparateur de sommeil éternel, c'est une appellation qu'il porte avec fierté.
Familier : Aussi douce et colorée qu'une fleur d'orchidée, souvent posée en silence sur les vêtements de son sorcier, Morana n'est pas réellement des plus loquace, déteste presque la compagnie des vivants si ce n'est celle de son alter-égo. La petite Mantomancienne préfère de loin les esprits impalpables, tricote souvent avec ses pattes pour tenter de libérer ceux qui se retrouvent coincés ici-bas. Un familier que Camille trouve essentiel dans son métier, qu'il chérie presque plus que sa propre vie.
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You got me thinking
05.06.24



TW : mention de substances, de santé mentale (anxiété, déni profond, déréalisation ...)

L'esprit léger, Camille ferme la porte de chez lui, tout les nuages noirs autour de lui sont devenu pailletés, parce qu'il l'avait décidé. Les dernières actualités n'étaient pas fameuse, pire même, elles le rendaient nerveux. Le poussait dans des journées sans sommeils, avec cette boule au ventre qui le bouffait doucement. Mais il y avait quelques chose d'encore plus fort que quelconques substances en ce moment : Le déni. Tout allait bien, dans le meilleur des mondes, les oiseaux chantent, la terre continue de tourner, sa tante n'est pas cette traîtresse, Alejandro est vivant, d'une certaine manière, pourquoi est-ce que le nécromancien devrait se morfondre ? Dans un état second, après tant de chocs subis, Camille n'est plus vraiment lui-même, surtout que sa thérapie reprise depuis quelque temps vient remuer cet amas infâme de ce liquide visqueux qui colle à sa peau depuis si longtemps. Protection de son inconscient, le voilà avec l'étrange impression d'être dans un rêve, de parfois, ne plus vraiment être lui-même, mais ce n'est pas grave, après tout, s'il pouvait continuer de se lever, d'aller au travail, de peindre... Pourquoi est-ce qu'il s'en plaindrait ? Enfin, il avait promis à Morana d'en parler à Monsieur Hasting lors de leur prochain rendez-vous, c'est qu'elle s'inquiète, la Mantomancienne et pour qu'elle ose parler, c'est qu'il y a vraiment un truc qui ne va pas alors, pour elle, le sorcier en parlerait, pour qu'elle soit rassurée, parce qu'il ne veut pas la faire souffrir, elle aussi. Le familier à d'ailleurs tenu à venir avec Camille, côté humain, pour le surveiller, parce que même si l'artiste était euphorique et que la mer arriverait à le canaliser, à l'aider à structurer au mieux les effluves de couleurs dans son esprit, elle préférait l'avoir à l'œil, juste au cas où.

Le soleil se couche doucement, quand il arrive sur l'étendue de sable, dans l'Édimbourg humain. Il n'y a presque personne et faut dire, ça l'arrangeait bien, de ne pas avoir des enfants qui criaient partout, si même le brouhaha des foules. Il y a quelques promeneurs, ici et là et ça lui convient totalement. Morana aussi, semble heureuse de ce presque silence, même si le vent la gêne un peu trop, si bien qu'elle vient se blottir dans la poche intérieure de la veste de Camille alors que ce dernier commence à avancer, se rapprochant de l'eau où l'écume vient s'échouer sur le bord, pensées qui divaguent alors qu'il regarde  les différentes nuances bleutées. Le regard du nécromancien est toutefois attiré par du mouvement, non loin de lui, un chat semble bien heureux de pouvoir gambader dans le sable, petit regard au propriétaire de l'animal et son sourire s'agrandit encore plus.

" Raphael !"
Il ne pensait pas le croiser ici et pourtant... Couvrant la distance qui les sépare, le sorcier se poste assez rapidement vers le musicien, offrant un grand sourire. " Je ne pensais pas vous voir ici ! " Pourtant, le peintre voit bien que quelque chose cloche, décidément, les yeux sont larmoyants, le nez un peu rouge, le teint blême... Lui aussi, avait la tête dans les nuages noirs ?

" Quelques grains de sable coincé dans les yeux ? On dirait pas comme ça, mais avec ce vent, on pourrait presque se croire dans une tempête de sable. "

Le voilà qui reporte son attention sur le soleil qui se couche, il reste muet quelques secondes, mémorisant la beauté du moment dans un coin de son esprit avant de reprendre, d'une voix plus douce.

" Magnifique n'est-ce pas ? Je ne me lasse vraiment pas de ce genre de spectacle..."

Mais ça le travaille tout de même, de voir que Raphael ne semble pas dans son assiette, est-ce que les événements au parlement le touche plus que de raison ? On ne sait jamais après tout et dans cette journée parfaite, Camille ne pouvait pas le laisser avec tout ce brouillard autour de lui, il devait lui ramener un peu de soleil et de paillettes. Mais comment faire pour l'aider ? La première chose à faire, serait peut-être de lui poser cette question bateau, pour voir si il réagit, décide de se confier et si jamais il se heurte à un mur, l'artiste mettrait tout en œuvre pour changer les idées de son confrère.

" Est-ce que... vous allez bien ? "

Le ton est toujours aussi tendre, alors qu'un regard qui se veut rassurant se pose sur Raphael. Camille prononce ces mots d'une voix plus basse aussi, comme s'il avait peur que quelqu'un d'autres les entendent et surtout, il ne voulait pas que l'autre homme se sente gêné, après tout, ce n'est jamais agréable quand quelqu'un vient pointer du doigt quand vous ne semblez pas aller bien, alors en prenant le plus de précaution possible, le sorcier se dit que, peut-être, cela aiderait celui qui semblait en proie à la tristesse.

Raphael Selvaggi
Saint Patrick
Raphael Selvaggi
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Tuer le temps :
artiste à la notoriété plus qu'honorable, il se produit sur scène et chante, joue pour des âmes charitables venues l'écouter. le reste du temps, il est un minion de l'Ordre de St Patrick, dont l'utilité - parfois contestée - crève le plafond.

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tw; santé mentale (anxiété et tout le package + toc)

Guettant un peu le chat crapahutant sur le sable, Raphael s’auto-inflige une énième souffrance en s’inquiétant du nettoyage qu’il devrait effectuer une fois de retour dans son appartement. L’anxiété s’établit aussi simplement qu’elle a l’habitude et liste mentalement ce qu’il devrait chercher pour faire disparaître les grains de sable de son plancher, sitôt le seuil franchi. Comme c’est coutume chez lui, son escalade de pensées le déconnecte de la réalité, et le laisse en proie à la surprise d’une arrivée tout à fait… inopinée.

Raphael !

Un rêve ?

Pourquoi serait-ce la voix de Camille Barton qui le réveillerait ?

Je ne pensais pas vous voir ici !

Comment il a fait pour me reconnaître de si loin ? Il fait bientôt nuit… pense t-il, happé par d’autres choses bien plus prégnantes encore. Merde. Il a oublié l’humidité sur le coin de ses paupières, ses yeux brillants. Putain de chier de merde. Le destin s’acharne t-il à chaque fois autant sur tout être foulant cette planète ? Parfois, le benjamin adopté des Selvaggi ose se poser la question, tant il semble ébranlé à chaque nouveau coup de vent - métaphorique - pour le déséquilibrer.

Salut, je… enfin, bonsoir, pardon,20/20, Selvaggi. Il renifle un peu, sans grand engouement, s’efforce à rétablir un masque qui n’arrive pas franchement à se reconstruire aussi vite qu’il l’aurait souhaité. De toute façon, il s’était déjà foutu en l’air dès les premiers mots. Raphael Selvaggi a marché sur une mine et il n’arrive même pas à soutenir plus d’une seconde le regard du peintre qui s’approche de lui. “Quelques grains de sable coincé dans les yeux ? On dirait pas comme ça, mais avec ce vent, on pourrait presque se croire dans une tempête de sable. - Ca vente un peu, oui, j’ai dû m’en prendre quelques uns” s’essaie même à un sourire un peu pauvret, se laisse à nouveau happer par le coucher de soleil lorsque Camille se retourne dans la direction de ce dernier. Raphael est à deux doigts de s’y perdre pour de bon, repars sur un satellite où on ne chante qu’en la mineur.

Magnifique n'est-ce pas ? Je ne me lasse vraiment pas de ce genre de spectacle… - Hm…” de toute évidence, au vu du lointain dans lequel il se perdait à l’instant, il n’aurait été capable de plus d’éloquence, lui que l’on savait reconnaître pour ça, d’habitude. Le manque de préparation et les microcosmes de tracas finissaient par avoir raison de lui, comme… comme avec Davi. “Est-ce que... vous allez bien ? - Et vous ?” lui rend t-il, un peu maladroit, en lui arrachant un contact visuel. Mauvaise idée, vraiment. Une minute après il n’arriverait plus à respirer, il le sait. Le musicien poursuit toutefois sur sa lancée, gardant sa vulnérabilité tel un chevalier devant son bastion : “Vous avez l’air… d’humeur légère ? C’est… c’est agréable,” c’était un autre terme qui lui était venu en premier à l’esprit, mais l’avait travesti pour autre chose. Pour ce que cela pourrait représenter pour l’autre. C’est agréable, un peu de lumière. Même dans la nuit noire.

Je pensais pas vous voir ici non plus” son chat se met à tourner autour de Camille, lui reniflant un peu le tibia puis repart vers Raphael, qui le suit des yeux. “Je ne vous l’avait encore jamais présenté j’imagine” ce n’est pas le genre de choses dont parlaient les deux artistes d’habitude. Refaire le monde, parler de leur art, de leurs inspirations parfois. Le moins de banalité il y avait, mieux Raphael se sentait. Et ça le terrifiait ; lui qui depuis toujours se protégeait derrière des barrières de normes sociales pour faire leurre.

Plus bas, comme l’aveu d’être vaincu par quelque chose qui le dépassait et de loin, le sorcier souffle, candide : “Je sais même pas si vous aimez les chats.

Camille Barton
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Tuer le temps : Effusions de couleurs, de matière, Camille est un Artiste, ceux que l'on traite bien souvent de fou, tant il est torturé, aspiré dans ses toiles, ses idées tantôt lumineuses, tantôt sombres. L’art, comme moyen de communication sur ce qui n’a de cesse de le faire souffrir depuis qu’il est né, moyen d’expression, de ses émotions malheureusement parfois un peu trop fouillis. Il a cependant laissé sa carrière artistique de côté pour rejoindre les rangs de son coven, mettant son art à contribution pour venir embellir les défunts avant leur dernier voyage, Préparateur de sommeil éternel, c'est une appellation qu'il porte avec fierté.
Familier : Aussi douce et colorée qu'une fleur d'orchidée, souvent posée en silence sur les vêtements de son sorcier, Morana n'est pas réellement des plus loquace, déteste presque la compagnie des vivants si ce n'est celle de son alter-égo. La petite Mantomancienne préfère de loin les esprits impalpables, tricote souvent avec ses pattes pour tenter de libérer ceux qui se retrouvent coincés ici-bas. Un familier que Camille trouve essentiel dans son métier, qu'il chérie presque plus que sa propre vie.
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05.06.24



TW : mention de substances, de santé mentale (anxiété, déni profond, déréalisation ...)

Camille garde son large sourire, le regard pétillant, quand il arrive proche de Raphael, se demandant bien pourquoi il semble bafouiller un peu, est-ce qu'il interrompait un moment particulier ? Une méditation peut-être ? Même si le musicien n'avait pas vraiment l'air d'être en position pour méditer, ceci étant dit.. " Oh, c'est vrai que je ne vous ai pas salué... Alors salut ? Bonsoir ? C'est un peu surfait, la politesse, parfois..." Et ça l'agace un peu, de toujours avoir un recul, de réfléchir à chaque fait et geste, lui préfère quand on est spontané, écouter son instinct, alors tout ça, ça le bride plus qu'autre chose. Mais il n'a pas le temps de plus s'épancher sur les règles de société, parce qu'il voit bien que l'autre homme n'a pas l'air en forme, alors le nécromancien tente de savoir pourquoi, en éliminant certaines pistes plus plausibles que juste "il ne va pas bien."

" J'espère que vous avez de quoi nettoyer votre œil chez vous, sinon, ça risque de vous démanger un peu trop... " Mais ça n'a pas l'air d'être ça, qui a fait pleurer ou donne envie de pleurer à Raphael. Alors le sorcier tente de détourner la conversation, le temps de chercher comment faire et aussi de percuter un peu ce qui se passe, c'est que dans sa tête, c'est compliqué, tout est si en désordre, comme si on avait ouvert toutes les boites de sa tête et qu'on avait vidé le contenu sur lui, créant ainsi une montagne de données ? Et observer quelques instants la mer aide le peintre à se recentrer un peu, à se focus sur "réconforter quelqu'un/lui changer les idées." même s'il était plus doué pour être celui à qui ont devait changer les idées, normalement. Camille finit alors par se retourner vers son camarade, lui posant alors une question toute bête, mais qui pourrait peut-être faire la différence. " J'ai posé la question en premier !" Le ton un peu enfantin, alors qu'il laisse son rire se faire légèrement entendre, il ne se vexe pas, loin de là. "Mais je comprends, si jamais vous avez besoin, je peux vous offrir une écoute. "

Il penche ensuite un peu la tête sur le côté, sans lâcher Raphael des yeux, semblant un peu surpris par l'adjectif qui sort de ses lèvres pour le designer, léger ? C'était joli, comme mot, pour une fois. "Vraiment ? C'est la première fois qu'on me le dit... Et puis du moment que c'est plus agréable que la journée que vous semblez avoir passée,  c'est parfait ! " Manquerait plus qu'il lui apporte encore plus de nuage gris tiens, ça aurait été extrêmement triste. Mais pas le temps pour la tristesse, il devait garder son humeur légère après tout. "C'est vrai que ça fait longtemps que je n'étais pas revenu par ici... Mais parfois, il faut bien oublier un peu un endroit pour voir à nouveau toute sa magie ! " Qu'il dit, regardant un peu autour de lui, c'est vrai que ça faisait longtemps, il devrait revenir plus souvent par ici, c'était vraiment joli.

Son regard est cependant bien vite attiré par quelque chose qui semble lui tourner autour, c'est vrai, le musicien avait son chat avec lui, alors, Camille s'accroupit, tendant la main vers le félin, sans chercher à aller plus vers lui pour le laisser venir s'il le souhaitait " Je ne l'ai jamais rencontré non... Kitty kitty.. Tu as l'air trop mimi, tu veux bien, faire ami-ami ? Tu as l'air si doux... " Voix un peu gaga avant de redresser la tête vers l'autre homme, pour répondre à sa remarque. " J'aime les animaux en général, mais je trouve que les chats ont une certaine élégance que j'admire beaucoup. Je crois que j'aurais aimé être un chat, si j'avais été un animal... Mais dans une famille aimante et qui me fiche la paix. Et pas avec des enfants non plus, parce que ça crie, ça court... Brr, j'en ai des frissons, rien que d'y penser. Le vôtre doit avoir une belle vie à vos côtés en tout cas.  "

Raphael Selvaggi
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tw; santé mentale (anxiété et tout le package)

Le peintre se reprend lui-même après ses salutations à l’allure de tragédie de type ‘pieds pris dans le tapis’ ; comme si cela avait une quelconque importance, là où les masques peinaient à ne pas s’effacer. La politesse n’a l’air de rien, ou peut-être que d’un grain de sable, dans la présente. “J'espère que vous avez de quoi nettoyer votre œil chez vous, sinon, ça risque de vous démanger un peu trop…” Raphael préfère ne pas se l’imaginer être inquiet de quoi que ce soit, ce ne serait de toute façon illégitime face à la fraude qu’il pouvait incarner lui-même. Ces yeux trop brillants semblent toutefois avoir de l’importance, au moins factuelle, pour Camille. La scène reprend même du surprenant, dans toute la légère et étrange douceur qu’elle amenait au fur et à mesure qu’elle s’étirait. “J'ai posé la question en premier !” se défend t-il alors qu’un sourire plus franc s’impose sur les traits de l’italien, qui va chercher son regard brièvement. Il ne l’a pas vexé, cela s’entend. Peut-être même qu’il avait besoin qu’on s’en moque, rien qu’un instant. “Mais je comprends, si jamais vous avez besoin, je peux vous offrir une écoute.

L’attention reportée sur le chat vaut tous les silences qu’il aurait pu lui offrir à ce moment-là. Il était ainsi moins amer, sans doute ; parce qu’il symbolisait bel et bien le refus de s’épancher davantage, même s’il n’aura pas manqué d’entrapercevoir cette main tendue.

Vraiment ? C'est la première fois qu'on me dit... Et puis du moment que c'est plus agréable que la journée que vous semblez avoir passée, c'est parfait !” Peut-être qu’il commence à lui faire oublier pourquoi il avait laissé quelques larmes couler peu avant, il est vrai. La main bandée dans sa manche trop longue de sweat, elle aussi, n’avait plus l’air d’exister. “C’est de loin le plus agréable de la journée,” avoue t-il comme à confesse, incapable d’aller accrocher à nouveau visuellement l’artiste. Il était loin d’imaginer d’à quel point c’en était même à l’antipode. “C'est vrai que ça fait longtemps que je n'étais pas revenu par ici... Mais parfois, il faut bien oublier un peu un endroit pour voir à nouveau toute sa magie !

Le terme qu’il utilise, magie, le rend automatiquement mal à l’aise, le froissant de l’intérieur. Il a pourtant raison, c’est en s’éloignant longtemps de quelque chose ou quelqu’un que l’on parvenait souvent à mieux l’apprécier en le retrouvant. De quoi le ramener à sa relation passée, qu’il exècre autant qu’il en éprouve le manque désormais. Les avances, depuis sept ans et quatre mois, ce n’est pas vraiment ce qui a manqué le concernant. Mais à chaque fois, l’embargo se justifiait par le même visage, agglomérant émotions et souvenirs indélébiles. Loyal à un fantôme, comme beaucoup d’autres le sont ; alors que son cœur parvient à battre parfois pour d’autres. Il donne alors du sien pour ne plus l’entendre, quitte à se noyer dans la première chose qu’il trouverait. Il ne peut nier que Camille soit de ces êtres gravitant autour de lui qui ne le rendent pas indifférents. En relevant les yeux à cette pensée, et alors que ce dernier s’exprime tout simplement sur le sujet du chat en le cajolant, Raphael découvre de nouvelles nuances dans ses yeux éclairés par les derniers rayons du soleil ; tout comme les ombres portées sur son visage lui donnent un air nouveau, presque chimérique.  

Et il oublie qu’il l’observe comme l’on se laisserait happer par un détail clandestin d’un Van Gogh.

…Brr, j'en ai des frissons, rien que d'y penser. Le vôtre doit avoir une belle vie à vos côtés en tout cas. - Je fais mon possible pour qu’il soit heureux, en tout cas…” Il ravale un peu sa salive, appelle son chat qui finit par lui sauter sur les cuisses comme s’il n’avait attendu que ça. Le sable, il le voit, ça le salit, quelque part, mais il repousse la torture mentale que lui inflige cette pensée en papouillant l’animal, l’air distrait. “On aimerait tous être quelqu’un d’autre de toute façon, non ?” Qu’il lâche sans vraiment réaliser à quel point ses propos pouvaient aller loin dans sa symbolique. “J’aurais bien aimé être un chat aussi, mais j’aime les oiseaux aussi alors avoir à les chasser…” compromis trop difficile pour lui, il faut bien l’admettre.

Vague mouvement de regard, à nouveau, dans la direction de celui qu’il ignore être sorcier.

Vous pouvez vous assoir si vous voulez,” et puis, sans vraiment chercher à jouer à quoi que ce soit, se dit seulement qu’un échange de bons procédés pourrait aider à équilibrer l’échange. “Si je réponds à la question, vous répondez aussi à la mienne ?” Celle où il lui demandait s’il allait bien. Et pour préciser ses propos, il répond, pour de vrai cette fois. “Ca va pas fort, non.” C’est pas dit très haut, parce qu’il sait que dehors, personne n’était à l’abri d’oreilles malveillantes. Avoir de la notoriété rendait bien parano, il n’y échappait pas. “Mais ça reste entre nous, s’il vous plaît… j’ai pas envie qu’on me tombe dessus encore une fois” quitte à être stupide, autant l’être jusqu’au bout, en mettant peut-être des promesses invisibles qui ne seraient peut-être jamais tenues par qui que ce soit.

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