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[Abandonné] you're still my brother + Aydan

Ennis Ó Fearghail
Isolationniste
Ennis Ó Fearghail

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Trombinoscope : [Abandonné] you're still my brother + Aydan 19d7f1648d4d62518140fe4111f7fdc4f0c90fe2
Face claim : Shawn Mendes
Pronoms RP : Il/lui
Âge : 27 ans
Tuer le temps : Lancier de la froideur - vie consacrée au coven et à sa défense, choix jamais regretté.
Familier : Un petit oiseau chétif trouvant refuge tantôt sur son propriétaire, tantôt dans les zones d’eau. Son familier prend l’apparence d’un guillemot marbré.
Compte en banque : 72
Arrivé.e le : 21/04/2024
Messages : 22

   
you're still my brother
03 juin 2024



Le temps des réconciliations...
TW : conflits familiaux

Ennis poussait la porte de la maison de sa mère, la trouvant étrangement silencieuse. Tant mieux, son humeur n’était pas bonne, l’ordre de Saint Patrick avait secoué la communauté magique. En général, il y avait toujours du monde entre Maeve qui travaillait dans le salon, un de ses frères et sœurs de passage ou leur mère écoutant la radio à fond. Cette fois-ci qu’il n’y ait personne l’arrangeait.  Il s’avançait dans le salon, accueilli par un chaos familier. Des vêtements étaient éparpillés partout, des tasses de café à moitié vides jonchaient les tables, et divers objets appartenant à sa mère et à son nouveau petit ami traînaient ça et là. Ennis soupira, irrité. Il avait toujours trouvé frustrant de voir la maison dans cet état, mais aujourd’hui, cela le mettait particulièrement en colère. En colère parce que même après huit enfants, le schéma se répétait encore et encore.

« Elle pourrait au moins ranger un peu, » marmonnait-il en ramassant une pile de magazines dispersés sur le canapé. Il continua à remettre un peu d’ordre tout en cherchant les affaires de son fils qu’il avait oubliées la dernière fois. Des jouets, une petite veste bleue et quelques livres d’images étaient éparpillés sous une chaise. Ennis les ramassa rapidement, sa colère diminuant légèrement à la vue des objets familiers de son enfant. Cory était bien trop pur pour ce monde, il n’y avait rien qu’il aimait plus que de venir voir sa grand-mère.

Alors qu’il se redressait, il entendit un bruit à l’étage. Son cœur s’emballa. Qui pouvait bien être là ? Il gravit les marches avec précaution, les planches grinçant sous ses pas. Arrivé à l’étage, il aperçut la porte de l’ancienne chambre d’Aydan, son jeune frère, ouverte. Son occupant était assis sur son lit à faire on ne sait quoi. « Qu’est-ce que tu fais tout seul ici ? » demanda Ennis, essayant de garder un ton neutre. Sa relation avec Aydan était compliquée. Il l’aimait profondément, comme tous ses frères et sœurs, mais le tempérament du plus jeune et ce qu’il considérait comme de l’immaturité le repoussaient souvent. En réalité, Ennis n’avait jamais réalisé que la relation parfois très fermé des faux-jumeaux avait fait se sentir à l’écart le plus jeune. Ennis s’approcha doucement, tentant une approche. « Ca fait longtemps qu’on ne s’est pas vu… » C’était nul, mais il ne savait plus vraiment comment l’aborder, d’autant plus qu’il était lui-même frustré par l’état de la maison et les nouveaux délires de leur mère.  Pourtant, Ennis tenait à sa famille, avec leurs qualité et leur défaut et son frère ne faisait pas exception. Mais il ne savait pas l’exprimer autrement qu’avec maladresse.


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YOU'RE STILL MY BROTHER
03/06/2024



Le temps des réconciliations...
TW : conflits familiaux

Il reste longuement debout devant la grande porte d'entrée en bois de la maison de sa mère, Aydan – à se dire qu'il n'aurait peut-être pas dû venir, que la chemise lui donne un air con, que ses cernes vont l'inquiéter. Au moins, ses yeux ne sont pas rouges. Après des mois à attendre, à repousser le moment ou encore à se dire qu'il allait enfin arrêter de revenir, il se tient pourtant sur le pas de la porte, à prendre une grande inspiration avant de frapper quelques coups contre la porte. Il n'a prévenu personne qu'il venait, même pas Maeve qu'il met toujours au courant habituellement pour s'assurer qu'elle soit là aussi. Il n'a prévenu personne, parce qu'il n'était même pas sûr de réellement trouver le courage d'y aller. Il n'a même pas dit la vérité à Cyrus, a préféré le laisser penser qu'il allait à un rencard – la seule excuse à peu près plausible qu'il a trouvé pour expliquer le choix de mettre une chemise puisqu'il n'en porte jamais et que c'était peut-être bête de toute façon de décider d'en porter une pour aller voir sa mère. Le familier a sûrement fait semblant d'y croire, il connaît bien son sorcier après tout.

La porte s'ouvre à peine qu'il baisse déjà la tête en voyant le visage de sa mère. Elle se jette presque tout de suite contre lui pour serrer son fils dans ses bras, mais il a vu comme elle a l'air fatiguée. Elle s'empresse de demander des nouvelles, de chercher à savoir s'il va bien, de l'inviter à entrer, mais elle n'écoute déjà plus quand il cherche à lui répondre. En entrant, il observe un peu autour de lui. La maison n'a pas changé, pas depuis la dernière fois qu'il est venu, bien que sa dernière visite commence à remonter à plusieurs mois déjà. Il y a toujours les mêmes meubles dans un piteux état. La radio est toujours bien trop forte. La mère est toujours dans son monde à elle.

Il n'a plus tellement l'impression d'être à sa place en étant ici, même si c'est exactement comme avant. La mère étant déjà repartie à ses occupations plus ou moins douteuses, Aydan monte alors à l'étage de la maison. La porte de sa chambre – son ancienne chambre – est fermée. Il s'approche pour l'ouvrir et elle grince un peu quand il la pousse pour entrer. Ça n'a pas changé non plus, c'est presque resté figé dans le temps. Même si c'est un peu poussiéreux, c'est toujours sa chambre d'adolescent. Ils n'ont jamais pu entasser énormément d'affaires, mais il avait quand même quelques posters de groupes de rock divers qui sont encore accrochés aux murs. Il y a aussi des affaires de l'Académie posées par terre. Mais, ce sont surtout les photos collées sur le mur à côté de son lit qui l'attirent. Il s'y assoit alors pour les regarder. Sur la plupart, on le voit avec sa sœur Maeve. Quelques-unes le montrent avec ses amis de l'Académie. Il n'y en a que très peu avec le reste de sa fratrie.

Assis calmement sur le lit, à regarder ses souvenirs, il sursaute quand il entend la porte grincer de nouveau et se tourne presque immédiatement. Dans l'encadrement de la porte, il y a son frère Ennis qui lui demande ce qu'il fait là d'un ton qu'il trouve agressif, mais qui ne l'est peut-être pas vraiment. « Rien. Je range. » Il ose à peine le regarder, son frère, dont il peut déjà s'imaginer le jugement. Mais, Aydan n'a pas envie de partir à la confrontation, pour une fois, et Ennis ne semble pas vouloir cela non plus. Le plus jeune baisse la tête en écoutant son frère lui dire que ça fait longtemps qu'ils ne se sont pas vus. « Je sais. » Il le sait bien, puisque c'est principalement lui qui a instauré cette distance depuis qu'il est parti de la maison familiale. « Je voulais voir maman, ça faisait longtemps. Je savais pas qu'elle allait si mal... »
Ennis Ó Fearghail
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Ennis Ó Fearghail

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Âge : 27 ans
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Familier : Un petit oiseau chétif trouvant refuge tantôt sur son propriétaire, tantôt dans les zones d’eau. Son familier prend l’apparence d’un guillemot marbré.
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YOU'RE STILL MY BROTHER
03/06/2024



Le temps des réconciliations...
TW : conflits familiaux

Généralement la maison était vide à cette heure, il savait Maeve loin du domicile au travail pour avoir discuté avec elle par message plus tôt dans la journée, et leur mère vadrouillait de plus en plus ces derniers temps. L’idée n’était de toute façon pas de s’éterniser mais de prendre tout ce que son cerveau préoccupé avait laissé la veille et de partir. Il ne s’attendait pas à avoir du bruit à l’étage et encore moins à voir la chambre d’Aydan ouverte, son occupant à l’intérieur. Son cœur rate un battement quand il l’aperçoit. Il y avait plusieurs mois depuis la dernière fois où il l’avait vu et le voilà qui réapparaissait du jour au lendemain. L’ainé se retient de tout commentaire, parce que lui aussi était une ombre dans ce tableau familial défaillant. Et surtout, son petit frère lui a manqué. Malgré les mésententes, malgré la distance qui les sépare depuis presque toujours sans qu’il ne comprenne pourquoi. C’était juste bon de le voir. Bax, trahis ses sentiments et s’envole de son épaule pour venir tourner deux fois autour du jeune et se poser à côté de lui.

Les premiers mots sont maladroits. Parce qu’il ne sait pas trop comment l’aborder, il n’a jamais su. Il ne veut pas que le plus jeune soit un inconnu, mais les souvenirs joyeux partagés commencent à remonter. Sa réponse est froide, presque sans volonté de répondre. Ennis s’agace d’abord. Il disparait sur un caprice durant des mois et il revient pour ranger. S’il n’était pas passé à l’improviste, aurait-il même su qu’Aydan était revenu. Il expire ensuite, chasse ses mauvaises pensées parce qu’il le sait sans doute aussi bien, tout ici donne envie de s’enfuir. Alors Ennis tente à nouveau, trop maladroit toujours. Les mots s’arrêtent bien trop tôt et le « tu m’as manqué », sincère, reste coincé au fond de sa gorge. Des mots qui manque peut-être à Aydan aussi qui répond une nouvelle fois avec froideur. Pourtant le plus jeune prend le temps de lui répondre et Ennis soupire. Pas d’agacement mais de lassitude. « Je peux ? » Permission demandée pour pénétrer dans l’antre sacré de l’adolescent que son frère était autrefois. Quand il l’obtient, Ennis vient s’asseoir. « T’inquiète pas trop, c’est toujours comme ça, elle est dans sa phase énergique et puis après elle voudra plus sortir de chez elle… Son connard… Son mec l’entraine aussi pas mal là-dedans et tu la connais, elle est aussi têtue que ses enfants. » Il tente la plaisanterie, peut-être malvenue. « J’aurais aimé que ton retour à la maison soit comme tu l’as espéré. »

Cette fois, c’est au tour du grand et fier Ennis de baisser, les yeux et de fixer ce sol. Pourquoi n’arrivait-il pas à parler aussi librement que d’habitude. Il ne voulait pas faire fuir l’oiseau sauvage. Il voudrait dire plus, mais sa pudeur le gagne. « Je… Je vais pas te déranger plus longtemps si tu veux ranger ta chambre… » Il se lève calmement.
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