Identité - Gabriel, comme l’archange bien qu’il se soit toujours demandé la raison de ce prénom. Les anges ne sont-ils pas que des histoires ? À rester dans des lignes sans jamais accompagner ou protéger ? Il préfère dire qu’on l’a nommé ainsi en l’honneur du joueur de football argentin Gabriel Batistuta, qui a rejoint la Fiorentina en 1991 pour le bonheur de toute l’Italie. Pieux mensonge, qu’il balance depuis ses 10 ans, dès qu’on lui demande pourquoi ses parents l’ont nommé ainsi. Selvaggi, patronyme bien connu de l’Ordre qu’il porte avec une fierté bancale. Ça lui plait de voir les regards dériver sur le côté à son annonce, ça l’agace quand on lui rappelle que la magie s’est immiscée chez eux comme la peste au Moyen-Age.
Naissance - 20 janvier 1981, à Édimbourg (43 ans). Premier fils de la famille, né à l’heure du déjeuner. Il aime dire que ça explique son appétit gargantuesque et son besoin de collation toutes les deux heures. Capricorne ascendant scorpion, lune en cancer. Bête à cornes qui surprend par ses silences et sa faculté à tenir les rênes avant de tout lâcher quand on ne s’y attend pas.
Nationalité & Origines - Écossais de nationalité, des origines britanniques et italiennes du côté des parents. Cette fois-ci, pas de mensonge, Gabriel apprécie les stéréotypes que lui confère l’Italie.
Connaissance de la magie - Membre officiel de l’Ordre depuis sa majorité, en avait connaissance bien avant, de par son éducation et sa famille. Grand adepte des archives, qu’il aime écumer quand il en a le droit, dans l’optique de toujours mieux comprendre ce qu’il combat. Mais s’il a en horreur la magie, ce n’est pas pareil pour les sorcier·es. Là est tout le paradoxe qu’est Gabriel : il hait la substance, pas le porteur. S'il avait la capacité de l'ôter sans tuer, il le ferait. Pour cette raison, la Relique de Saint Patrick a tendance à revenir souvent dans ses recherches depuis quelques années : si elle protège de la magie, peut-être peut-elle l’éradiquer aussi ?
Spiritualité - Protestant pratiquant sur le papier, enfant qui écoutait et répétait avec attention jusqu’à finalement devenir un adulte qui ne croit plus en grand chose. Il se garde bien d’en parler devant sa famille, a déjà tendance à choquer son frère quand il blasphème en sa présence.
Tuer le temps - Ancien coach de fitness devenu contrôleur des taxes pour le compte du gouvernement écossais il y a 10 ans. Il reçoit dans son petit bureau, au 4e étage d’une tour d’Édimbourg ou se rend sur place, quand il s’agit de contrôles plus poussés. Si évoquer son boulot lors de rendez-vous l’oblige toujours à expliquer qu’il fait ça dans l’objectif d’éviter des redressements plus violents pour les personnes et entreprises qu’il accompagne, la vérité est que cet emploi lui permet de rencontrer beaucoup de personnes, toutes différentes et (presque) toutes angoissées à l’idée de sa visite. Une façon bien à lui de fouiller et de mettre dans des situations stressantes celleux qui pourraient bien être des sorcier·es. Membre de la Garde, entré à sa majorité avant de la quitter à ses 24 ans, sans donner de raison publique. Revenu à ses 30 ans, il lui a fallu des années pour retrouver la confiance qu’on lui avait conférée à sa première entrée. Mais en 13 ans, il a su faire à nouveau ses preuves et on peut dire de lui qu’il est aujourd’hui un vétéran. Loin d’être le plus talentueux, c’est son efficacité et son adhésion à toute épreuve qui font de lui un bon élément.
Philtre d'amour - Hétérosexuel qu’il se dit. Pour Gabriel, les relations sont comme son éducation : douloureuses et sans répit. S’il a eu plusieurs relations de moyenne à longue durée, toutes se sont soldées par le départ en silence de l’un ou les demandes de se faire aider de l’autre.
Aujourd'hui devenu un habitué des coups d’un soir pour s’éviter de nouvelles ruptures qui finiraient par lui causer un arrêt cardiaque, il recherche plus l’ivresse de l’instant que les ressentis. Ne plus penser, sentir sa tête se vider totalement quand les peaux se touchent et que les corps fusionnent. Gabriel a un besoin inconscient d’éteindre son esprit pour se sentir exister en tant que personne. Bizarrement, ça fonctionne mieux quand il tient à la femme à ses côtés mais il est à mille lieues d'en comprendre la raison. Demisexuel qui s'ignore.
L'enfer c'est les autres - Enfant de Saint Patrick
Caractère
obstiné ± faux-calme ± charmeur ± légèrement arrogant ± affectueux ± impertinent ± résilient ± débrouillard ± secret ± opportuniste ± drôle (ou moqueur, ça dépend du point de vue) ± agressif (dans la Garde même si en cas de fatigue, ça suinte dans son boulot et son quotidien) ± pudique ± protecteur (mais clairement de façon toxique)
Gabriel est un équilibre certain entre ce qu’on attend de lui, ce qu’il aimerait être et ce qu’il est vraiment. Si on l’imagine beau parleur et solaire de par ses grands yeux bleus et ses cheveux clairs, il semble plus calme qu’autre chose. Pourtant, quand il décide de parler, on l’entend. Il ne se dissimule pas derrière un timbre timide et quelques mots balancés au gré de la conversation. Il y met du sien et avec plaisir, tant que le sujet est intéressant, qu’il n’a pas à parler de lui au-delà de ce qu'il accepte de céder ou qu’il a quelque chose à y gagner. Ou alors, il crie d’exaltation, spécifiquement dans les cours de cycling qu’il prend à la salle de sport. Là, oui, on l’entend et on salue même son énergie captivante.
Affectueux, il a besoin de contacts aussi souvent que possible. Embrassades, étreintes ou même simplement une main sur l’épaule. Ça l’aide à garder les pieds ancrés au sol, de savoir qu’on tient à lui. Parfois imprudent, il a tendance à se laisser emporter dans ses missions, sans pour autant mettre le secret de l’Ordre en danger. Il passe juste trop de temps à chasser, les cernes sombres qui témoigne de ses journées à rallonge, dangereuses pour sa santé. Fier limier de la Garde, quand il a une proie en tête, il y pense jour et nuit, au point ça tourne à l’obsession. N’est-ce pas ce qu’on attend de lui, qu’il vive, respire et agisse constamment avec l’Ordre à l’emplacement de son coeur ? Pourtant, lorsqu’il relationne, quelque chose en lui s’allume. Une douce lumière, un peu vacillante, mais qui aimerait gagner en vigueur. Au fond, Gabriel a toujours rêvé d’une vie rangée, avec un pavillon en banlieue, une épouse et un chien. Mais aujourd’hui, son attention est entièrement dédiée à son grade et à sa famille. La douce lumière s'éteint vite, quand les Selvaggi reviennent dans l'équation.
On lui reproche souvent de ne pas assez s’ouvrir aux autres, d’éviter certaines conversations ou de plus écouter que partager. À ça, il a tendance à répondre que sa vie n’est pas intéressante, avec un sourire en coin pour laisser penser que la vie de l’autre l’est bien plus. Ou alors à s’agacer, la colère qui éclabousse plus rapidement que l’eau bouillante d’une casserole. Ses difficultés de communication plombent toutes ses relations, amicales, professionnelles et amoureuses. S’il aime évoquer ses réussites ou rappeler qu’il est l’ainé des Selvaggi, ses lèvres se scellent dès lors qu’il faut gratter plus loin. Au fond, peut-être a-t-il tout simplement peur de ce qu'il pourrait y découvrir : un être toxique, noyé par une existence violente et la haine transmise d'une génération à une autre. Un homme qui sait avoir besoin d’aide, mais qui n’en demande pas, car ce n’est pas ainsi qu’il a été éduqué. Et pourtant, il a essayé Gabriel, de s'éloigner des fers de son quotidien. Mais il y est revenu en se disant qu'enchainé, il pouvait au moins tenter de changer le cours des choses.
Histoire
1981 - naissance Premier enfant des Selvaggi, qui prendra à bras le corps le rôle d’aîné dès lors qu’une autre tête blonde complétera la famille.
1989 - 8 ans - découverte Gabriel a 8 ans et pour la 1re fois, ses parents lui parlent de sorcellerie. Les métaphores et les exemples tirés de ses dessins animés préférés aident le fils à comprendre ce que ça signifie : que des deux groupes, eux sont les gentils. Et même si de nombreuses questions gravitent dans son esprit sans réussir à en sortir, l’enfant écoute et acquiesce, car il ne s’imagine pas pourquoi ses parents lui mentiraient. Gabriel mesure à peine 1m30, mais la haine s’immisce déjà en lui.
1993 - 12 ans - confrontation (TW :
mention d'agression magique) Un soir de novembre, alors qu’il est en retard pour son cours de taekwondo, Gabriel prend un raccourci et s’embarque dans les ruelles sombres de la capitale écossaise. Le bruit aurait dû l’alerter, mais s’il y a bien une chose que ses parents lui répètent inlassablement, c’est de ne jamais baisser les yeux face au danger.
Alors Gabriel garde le menton haut et le regard fixe face à l’agression à quelques mètres de lui, dans l'arrière cour d'un immeuble décrépit. Il lui faut de longues secondes pour comprendre que la façon dont l’eau est utilisée n’est pas ordinaire. Qu’elle s’élève du robinet ouvert et file droit vers le visage d'un homme, penché vers l'arrière. Il lui faut encore plus de temp pour prendre conscience que cet homme attaqué se noie à quelques mètres de lui, maintenu férocement par deux autres inconnus. Gabriel regarde, mais n’agit pas, ne saurait même pas par où commencer. Et avant qu’on le remarque, il recule, les yeux toujours hauts et le coeur au ralenti. Sa première confrontation magique valida tout ce qu'on lui inculquait depuis petit. Des deux groupes, ils sont les gentils.
[Info en + : à 18 ans, début de son bachelor en comptabilité et entrée dans la Garde]début 2005 - 24 ans - abandon Sa mère l’a appelé sur ses heures d’entrainement. Habituellement, personne ne le dérange quand il est avec la Garde, sauf s’il s’agit d’une urgence. Gabriel a tenté de joindre Raphael pour en savoir davantage, sans succès. De ses adelphes, il est certainement celui dont il est le plus proche. Une histoire d’ainé et de benjamin certainement. Et même si certain·es aiment leur rappeler qu’ils ne sont pas
vraiment frères, Gabriel est toujours là pour leur fermer le clapet. 6 ans dans la Garde, après des années d’entrainement et d’éducation à la Selvaggi, ça vous donne un certain goût pour les réactions expéditives.
Il est rentré chez lui à peine la discussion terminée, a prétexté un début de mission qu’il ne pouvait louper. Le sac est fait avec efficacité, les vêtements empilés les uns sur les autres, la trousse de toilette zippée. Gabriel ne sait pas trop pourquoi il réagit ainsi, mais sent qu’il ne doit pas rester.
Raphael est un sorcier. Les mots continuent de tinter en lui, comme la cloche d’une épicerie bondée.
Il a utilisé sa magie sur ton frère. Son passeport est attrapé, le gaz éteint, l’eau coupée. Il préviendra Francesco et Anna quand il sera loin, a conscience que le moindre mot de leur part pourrait le faire changer d’avis. Gabriel pourrait rester, faire ce qu’on lui dit, éduquer Raphael comme l’Ordre le dicte, le haïr de la même rage qui l’a façonné. Mais il en est incapable. Si face au danger, Gabriel ne baisse jamais les yeux, face à l’amour, il préfère les fermer.
[Info en + : il prévient la Garde de son besoin de congé sabbatique. Ça passe mal, bien sûr.]fin 2005 à 2011 - 24 à 30 ans - rencontre La première fois que Gabriel lui a parlé, il a bredouillé une phrase inintelligible en italien. S’il avait pris des cours à Édimbourg, jamais il n’avait eu à le parler couramment avant son arrivée à Florence. La seconde fois, il avait préparé son speech, s’entrainant devant le miroir de sa petite salle de bain. Mais elle n’était pas venue au cours de cycling de la salle qu’il avait rejoint il y a quelques mois. La troisième fois, il n’eut même pas à parler, elle l’invita au restaurant sans lui laisser le temps de s’essuyer la figure. Elle était plus âgée que lui et peut-être était-ce ce qui lui plaisait. L’impression qu’elle gérait sa vie sans rien avoir à demander alors que lui jonglait entre son nouveau métier de coach sportif et ses quelques heures nocturnes dans un bar du centre-ville. Quitter les Selvaggi sans prévenir, c’était se voir couper les vivres sans une once de pitié. Heureusement qu’il avait mis de côté, ça lui avait permis de vivoter les premiers mois.
Alice parlait anglais aussi bien que lui italien. Iels n’avaient pas grand-chose en commun à part la passion du sport et le goût pour la bonne cuisine. Alice était mère célibataire, Gabriel était solitaire. Alice était ambitieuse, lui n’avait jamais imaginé son avenir au delà de la trentaine. Mais quelque chose fonctionnait entre eux et c’était ce qui comptait finalement. Gabriel n'a jamais eu beaucoup d'ami·es, même dans son ancienne vie. Alice a été la première personne à lui donner le goût des relations qui se construisent petit à petit.
Iels sont restés ensemble 6 ans. Et pendant 6 ans Gabriel n’a jamais parlé de sa famille, d’Édimbourg ou de son passé. Pendant 6 ans, Gabriel a tenté de se trouver là où son éducation l’avait piétiné. Et pendant 6 ans, Gabriel a aimé.
milieu 2011 - 30 ans - abandon bis (TW :
haine de la magie / pensées brrr face à ça) Gabriel a toujours été quelqu’un de minimaliste, surement par habitude. Pas de photos de sa famille, pas de souvenirs d’un voyage quelconque, pas de CD d’un groupe de musique favori. Rien que le strict nécessaire. L’écossais avait plus de secrets que de possessions.
Grâce à ça, il fit son sac rapidement, un écho du passé qu’il ne pensait pas entendre à nouveau. Parfois, Gabriel avait la sensation d’être cadenassé à un destin qu’il n’avait pas demandé, obligé de comprendre ce que d’autres n’auraient même pas imaginé.
Pourtant, il mentirait s'il ne s'avouait pas avoir ressenti un frisson d'excitation, face à ce qu'il avait vu la nuit précédente. Non, il n'avait rien demandé mais il avait baigné si longtemps dans ce monde violent que des années de fuite n'y changeraient pas grand chose. Hier soir, il était rentré plus tôt, s'était fait tout petit pour ne pas réveiller Vito ou Alice. Il s'état glissé dans l’appartement comme une ombre avant de s'arrêter près de la chambre du jeune adolescent, pour s’assurer qu’il dormait bien. Un simple coup d’oeil, un sourire discret de le voir assoupi et il aurait rejoint Alice, pour en faire de même. Il ne pensait pas les voir tous les deux éveillés, une lueur au creux des paumes de Vito. Ni de discerner de minuscules flammes dansées contre les doigts d’Alice. C’était comme si le monde autour d’eux n’existait plus, leur joie empêchant toute confrontation à la réalité. Pendant une fraction de seconde, Gabriel était resté silencieux avant de lentement reculer et de revenir sur ses pas. Il avait réouvert la porte d’entrée pour la claquer plus fortement, et prévenir de son arrivée. Il savait qu’au bruit, les deux éteindraient la magie qui venait de sceller leur destin à tous les trois.
Mais Gabriel n'avait rien fait. Comme 6 ans auparavant avec Raphael, il avait préféré fermer les yeux et disparaitre. Il n’avait rien dit à Alice, encore moins à Vito. Il était resté éveiller toute la nuit, le corps tendu et les poings crispés, la main d’Alice contre la sienne. Il s'était surpris à trembler, en sentant la peau chaude de sa compagne. Le matin, il avait attendu patiemment qu’elle parte bosser et que l’adolescent aille chez ses amis, en vacances eux aussi. Puis Gabriel était parti, un sac sur le dos et le coeur endurci.
Fin 2011 - 30 ans - retour (TW :
mention d'agression et de manipulation parentale) Il était à Édimbourg depuis trois mois. Il avait fui comme un couard, n’avait pas répondu aux appels d’Alice et avait fini par lui écrire un sms d’une phrase
“Je sais ce que tu es, il vaut mieux que je parte”. Qu’elle comprenne ou non, Gabriel ne voulait pas le savoir. Au moins, cette fois-ci, il avait laissé un message même si en y réfléchissant plus tard, il s'en voulait de ne pas avoir opté pour un
“Je sais qui tu es”. La haine pointait son nez dans les détails. Il était rentré, mais n’avait pas repris contact avec sa famille. Si la fuite était sa réponse à tout, Gabriel avait encore un peu d’espoir : il ne cherchait qu’une vie simple finalement, loin de tout ça.
Une fois par semaine, il vérifiait la carte SIM du numéro de téléphone que ses parents avaient. Il y avait parfois un sms d'eux pour le prévenir d’un évènement familial, lui souhaiter un bon anniversaire, ou lors des fêtes annuelles. Gabriel n’y répondait jamais. Ce message-là ne changea pas ses habitudes et pourtant, il resta de longues minutes à le relire.
Raphael avait été violemment agressé par un sorcier. Le soir même, Gabriel se pointa dans la maison familiale, comme s’il n’en était jamais parti. À défaut d’avoir une vie simple, peut-être pourrait-il simplifier celle des autres, à commencer par le premier qu’il avait abandonné. Raphael.
[Info en + : Les sorciers n’étaient pas responsables de l’agression de Raphael - machination des parents pour ramener le fils ainé au bercail. Après des mois de tests en tout va, Gabriel a pu finalement réintégrer la Garde, non pas sans un manque de confiance de ses supérieurs.]Fin 2013 - 32ans - vengeance (TW :
assassinat / sentiment de protection toxique / arme à feu)
Il lui a fallu un an pour dénicher l’homme qui avait agressé Raphael. Et un de plus pour retrouver ses capacités à se battre et à tirer comme avant. On pensera à un cambriolage qui a mal tourné, le silencieux sur le Glock 17 et l'effet de surprise lui permettant d'éviter d'alerter le voisinage et de se retrouver en proie à une attaque magique. Retourner l’intérieur du pavillon de banlieue prit finalement plus de temps que l'assassinat en lui-même. Le fils Selvaggi ne tuait jamais par plaisir et évitait les souffrances inutiles, ça avait été aussi le cas pour ce sorcier, quoi qu'il ait fait à son frère. Ce n'était pas vraiment de la faute de cet homme, la magie avait décidé pour lui. Et cette nuit, Gabriel avait tout simplement simplifié la vie de Raphael en mettant un terme à celle d'un autre sorcier.[Info en + : Après avoir repris une formation de courte durée en comptabilité pour se remettre à jour sur les nouveautés, il est engagé comme contrôleur des taxes pour le gouvernement.]2013 à 2024 - 32 à 43 ans - missions, la vie, entrainements : (TW :
armes et mention d'assassinat/violence) Malgré ses entrainements de jeunesse, Gabriel ne s'était jamais montré très talentueux au combat au corps à corps, mettant trop d'énergie dès le début et s'essoufflant rapidement au profit de ses adversaires. Et s'il avait été apprécié pour sa mesure et sa discipline à l'aube de sa vingtaine, aujourd'hui, on félicitait son tempérament brut et sa faculté à voir les opportunités là où d'autres pouvaient y voir des impasses. Au fil des années, il s'était naturellement dirigé vers des missions de reconnaissance et de sécurité.
Plutôt qu'attaquer frontalement, Gabriel faisait parti de ceux qui préparaient le terrain pour que les hommes tirés sur le volet viennent chasser ou enlever les sorcier·es ciblé·es. Et s'il lui arrivait de participer à des missions offensives encore aujourd'hui, c'était toujours à l'arrière : il s'était finalement spécialisé en arme de longue portée, pour sécuriser les équipes au sol. Ça avait été son rôle, lors de l'attaque du Parlement. Parfois, il lui arrivait de repenser à Florence. À ses quelques années là-bas, où le seul goût métallique en bouche était celui d'un bout de langue mordue lors d'un cours de cycling trop intense. Mais très vite, les souvenirs étaient remplacés par le présent, là où il pouvait réellement faire une différence auprès de ceux qu'il aimait férocement. Si Gabriel resterait synonyme de fuite et d'abandon, il pouvait espérer y ajouter un jour le pardon.
± Il brode depuis une quinzaine d’années, activité qui lui permet de focaliser son esprit sur autre chose que ses missions. C’est Alice qui lui a appris, après avoir compris qu’à défaut de parler de son enfance, Gabriel pouvait s’exprimer à travers les fils. Étonnant pour un homme qui a des relents de masculinité toxique mais personne vient l'emmerder sur le sujet.
± Il a 4 SIM dans son portefeuille : une pour l’Ordre et sa famille, une pour ses relations professionnelles et amicales en dehors de St Patrick, une pour ses coups d’un soir et une de sa vie à Florence - qu'il n'utilise jamais mais paye quand même l'abonnement international. En fonction du moment de la journée, il en change pour faciliter son quotidien.
± Il est allergique au poivron, au piment et au paprika. À chaque restaurant, c’est toujours la quête de la carte des allergènes, pour lui éviter brûlures, soucis respiratoires et démangeaisons.
± Il ne sait pas nager, n’a jamais été à l’aise dans l’eau. Même prendre un bain lui fait avoir des sueurs froides.
± Il chante mal, très mal, mais s’en contrecarre de l’avis des autres quand une chanson lui reste en mémoire.
± Parle couramment italien, même si son accent écossais ressort à chaque phrase.
± Parfois, il donne des cours de cycling à la salle de fitness où il se rend, pour seconder le staff. Si vous venez à l’une de ses sessions, préparez votre serviette en éponge et deux gourdes d’eau remplies.
± Gabriel est méticuleux, mais une fois, il s’est cassé la figure lors d’une mission de l’Ordre. Résultat ? Une cicatrice de 6 cm dans l’abdomen, là où la lame qu’il tenait a terminé sa course. C’est depuis ce jour qu’il préfère les armes à feu.
± On l'appelle plus souvent Gab que Gabriel.
± Son nom de code dans la Garde est Razor car plus jeune, il s'est fait engueuler un bon nombre de fois par ses parents - dans l'intimité - car il arrivait au Temple sans être rasé de frais. C'est resté et ça l'amuse (et puis, on peut s'imaginer bien d'autres explications de ce nom de code et ça lui convient).