-22%
Le deal à ne pas rater :
Acer Nitro QG241YM3BMIIPX – Ecran PC Gaming 23,8″ Full HD
139.99 € 179.99 €
Voir le deal
anipassion.com


Come one baby girl, you're a badass witch

2 participants
Aphrodite E. Fitzgeralt
Expansionniste
Aphrodite E. Fitzgeralt
•☽✧☾•
As above
Trombinoscope : Come one baby girl, you're a badass witch Giphy
Face claim : Izzy Nicholls
Pronoms RP : (She/her)
Âge : 27 ans
Tuer le temps : Danseuse de l'Aube, elle célèbre et s’unit avec la nature au cœur de son Coven.
Familier : Diane, une petite biche.
Compte en banque : 124
So below



Come one baby girl, you're a badass witch
novembre 2023



never let you down gir

Le crépuscule avait enveloppé les lieux de la mauvaise herbe. L’atmosphère était semblable à une étreinte douce et rassurante. Il faut dire qu’Aphrodite a toujours mis un point d’honneur à son intérieure, lieux où elle se sentirait à l’aise et dans son petit monde. Certains trouveront certainement que son séjour est trop chargé de meubles et de babioles ; il n’en est rien pour la botanomencienne. Si son intérieur ressemble à l’antre d’un vieux druide, elle en serait heureuse. Les murs, parés de toiles paisibles, de fleurs séchées, de miroirs à milles et une formes. Et la lumière tamisée des lampes créait un sanctuaire de paix, un refuge contre les tumultes du monde extérieur.
Avec sa grâce habituelle, elle préparait une tasse de thé, choisissant soigneusement les feuilles les plus aromatiques, celles qui apportaient réconfort et apaisement. Le parfum délicat du thé s'élevait, emplissant l'air telle la promesse de tranquillité. Elle savait que chaque détail comptait, chaque geste, aussi infime soit-il, pouvait offrir un moment de répit à son amie tourmentée, là, enfermée dans ses pensées.
En jetant un coup d'œil vers le canapé orangé, elle vit April, son amie, celle qu’elle considérerait comme sa sœur, affaissée sous le poids invisible de ses nouvelles responsabilités. La jolie rousse semblait si faillible à cet instant, et cela fendait le cœur d'Aphrodite. Elle ressentait une pointe de douleur en écho à l'angoisse de son amie. Comment pouvait-elle soulager cette peine, apaiser ces tourments ? Elle s'approcha doucement, comme la brise printanière, et lui tendit la tasse fumante.

« Tiens, prends ça, » murmura-t-elle. « Ça te fera du bien. »

Elle s'installa à côté de l’âme perturbée,  en espérant que sa présence soit réconfortante et solide comme un roc au milieu de la tempête. Elle hésitait, puis posa une main légère sur l'épaule de son amie, un geste empreint de tendresse et de soutien inconditionnel. Dans ces moments-là, Aphrodite aurait voulu prendre toute l’angoisse de la férue de champignon et la porter sur ses propres épaules. Elle aurait donné ses épaules larges pour la soulager, ne serait-ce qu’un petit peu.

« Tu sais, ils t'ont choisie pour ce poste parce qu'ils ont vu en toi quelque chose de spécial, » dit-elle doucement. « Tu es capable, plus que tu ne le crois. »

Aphrodite sentit une vague de timidité l'envahir. Elle n'était pas toujours à l'aise avec les mots, surtout lorsqu'il s'agissait d'exprimer ses sentiments profonds. Mais, avec la chroniqueuse des feuillage, tout semblait plus simple, plus naturel. April était son refuge, comme le cœur de la forêt.

« Tu n'es pas seule dans cette aventure, » continua-t-elle, sa voix emplie d'une certitude tranquille. « Je suis là, à tes côtés, et je crois en toi. »

Le silence qui s'ensuivit n'était pas lourd de non-dits, mais plein de compréhension partagée. Aphrodite resta ainsi, offrant sa présence comme un havre de paix, une île de stabilité dans un océan d'incertitude.

« N'oublie jamais ça. »

Les pensées d'Aphrodite dérivaient doucement, se rappelant les innombrables moments partagés avec sa complice. Elle se souvenait des rires, des pleurs, des secrets échangés sous la lueur des étoiles, tout comme à cet instant présent.
La musique douce en fond, le parfum du thé, la chaleur rassurante de la main sur l'épaule – tout cela tissait un cocon de confort autour d'elles. La soirée avançait, mais dans cet appartement baigné de lumière douce, un nouveau moment partagé entre ces deux cœurs. Et puis, elle réfléchissait déjà a ce qu’elles allaient grignoter- ou boire- dans la soirée.
April MacLeòid
Isolationniste
April MacLeòid
•☽✧☾•
As above
Trombinoscope : Come one baby girl, you're a badass witch E21fa57606ca36f82138d459098e3dc9
Face claim : Bree Kish
Pronoms RP : she/her
Âge : 27
Tuer le temps : Chroniqueuse des feuillages en panique permanente.
Familier : Dùghlas, fier taureau des highlands, grand, roux et laineux.
Compte en banque : 74
So below



Come one baby girl, you're a badass witch
novembre 2023



never let you down gir
On avait bien fini par rappeler April, et elle avait attendu, sagement, un refus qui n'était jamais venu. A l'annonce de la nouvelle, elle avait bien remercié, et s'était en silence assise dans son salon, entre deux sacs de mycélium, l'air hagard. Puis, ses parents étaient passés, Mamò dans un coin, l'air raide et satisfait, les autres emplis de joie à l'idée de faire enfin partie de la grande histoire sorcière. Ils avaient bu, ri et mangé, et April avait donné le change pendant un temps, avant de les congédier sous prétexte de fatigue. Elle n'avait pas avalé un morceau.

Les oreilles bourdonnantes, elle s'était appuyée sur Dùghlas, et avait pris une grande inspiration pour contrer le pic d'anxiété naissant dans son ventre et qui s’apprêtait à lui traverser le cœur. Rester seule, c'était l'assurance de s'effondrer misérablement, et elle n'avait envie de voir qu'une seule personne sur cette planète à cet instant présent.

"Aphrodite. Je peux passer?"

-----

Dùghlas avait promis d'aller paître plus loin et pas dans le jardin d'Aphrodite de son propre chef, signe que la situation était grave. Il était rare que le taureau décide seul de ne pas être une menace botanique, mais même lui avait compris que ça n'allait pas.

A la porte, April, décoiffée, encore plus pâle que d'habitude, avait juste éructé un "ils ont dit oui" malingre. Aphrodite avait compris tout de suite, et l'avait faite rentrer. C'était pour ça qu'elle avait été son premier réflexe. Aphrodite était sa meilleure amie, une sœur, et la seule personne au monde à qui elle avait pu avouer sans honte qu'elle ne voulait pas du tout de ce poste et qu'elle avait juste poussé sa candidature pour que sa famille se rende compte qu'elle n'était pas faite pour ça. C'était aussi la seule capable de comprendre l'ampleur du désastre qui venait de s'asseoir dans son canapé orange.

-----

L'environnement de l'appartement d'Aphrodite était en surface différent de celui d'April; mais les deux avaient le même goût pour les babioles et une certaine forme de maximalisme dans leur demeures respectives. Mais April n'aurait pas supporté une seconde de plus ses piles de livres montant jusqu'au plafond et risquant de s'effondrer à chaque instant, ses figurines à moitié peintes sur un coin de table-atelier-bureau et sa collection de vaisselle en forme de petits animaux rigolos. Au contraire, le logement de son ami la rassurait, l'odeur du thé aussi, et si elle était restée muette jusque là, elle sentait qu'elle se détendait un peu. Pas au point de se dire que tout irait bien, mais au point d'avoir moins envie de pleurer; toutes les victoires étaient bonnes à prendre.

Elle prit la tasse des mains de son amie et murmura un remerciement. Elle eut un petit pincement au coeur en évoquant ses capacités.

"Ou alors, ils ont enfin eu pitié des MacLeòid et ils ont voulu rendre Mamò heureuse avant qu'elle ne casse sa pipe."

April chassa l'idée d'un geste de main, et se reconcentra sur ce que disait Aphrodite. C'était l'angoisse qui parlait, et elle commençait à dire n'importe quoi, alors même que son amie faisait de son mieux pour la réconforter. La nouvelle chroniqueuse des feuillages était touchée. Profondément.

Dans son malheur, elle avait bien du bol de l'avoir, et sans elle, ça n'aurait pas été pareil: ni avant, ni maintenant.

"Je sais, Aphrodite. Merci. J'ai de la chance que tu soies mon amie."

La botanomancienne tenta un sourire maigre - mais elle avait les larmes aux yeux, engluée dans ce qui lui semblait être une tâche insurmontable dont elle ne pouvait désormais plus se dépêtrer.

"C'est juste que j'y connais rien, à tous ces trucs. Imagine, je vais devoir faire des choses ce printemps, et c'est tellement énorme et je ne saurais pas quoi faire? Je vais passer pour une idiote, c'est certain."

En le prononçant, l'échec devenait réel, et April se rapprochait du précipice.

"Ça se trouve, personne d'autre ne s'est proposé et ils m'ont choisie moi pour ne pas laisser le poste vacant dans l'espoir que je ne foute pas tout en l'air jusqu'au prochain recrutement."

Elle s'affaissa encore un peu plus dans le canapé. Ses doigts vinrent rencontrer ceux de son amie, pour s'ancrer un peu dans la réalité. Elle se sentait pathétique, et seule la danseuse de l'aube était capable de l'empêcher de faire une vrille de stress.

"C'était une idée débile de postuler à ça. C'était un plan stupide et c'est la dernière fois que je fais un plan pour quoi que ce soit. Maintenant, j'ai un nouveau job dont je ne veux pas, et Mamò ne me laissera jamais tranquille."