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[Terminé] Night is often known as the best alchemy of nature - Aphrodite

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Pronoms RP : he/him (il/lui)
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Tuer le temps : Zoomancien (arachnologue) en charge d'un programme de conservation des arthropodes menacés au sein du sanctuaire d'Edimbourg. Amor tient aussi une chaîne youtube pour sensibiliser le publique à l'utilité des animaux venimeux, incompris et malaimés. Partisan du dicton : la petite bête ne mange pas la grosse.
Familier : [Terminé] Night is often known as the best alchemy of nature - Aphrodite 1ab0530a5669e6fd67656f38312d0d4c

Marisol l'élégante Mygale bleue électrique. Bête poilue à huit pates souvent cachée dans les boucles blondes de son sorcier.

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Night is often known as the best alchemy of nature
08.04.24



Les nuits animales sont un rendez-vous important pour les enfants des vergers. Bien que les Zoomanciens célèbrent cette fête en plus grand nombre pour rendre honneur à la faune nocturne durant la première nouvelle lune du printemps*, cela n'empêche pas les botanomanciens de venir y participer également. Après tout, la flore nocturne existe elle aussi. Certains végétaux n'offrent leur floraison* qu'à la nuit tombée, il y a aussi quelques espèces de champignons bioluminescent venant illuminer les bois. Les végétaux ne sont pas la spécialité d'Amor, lui se contente des petites bêtes que personne n'aime vraiment. Généralement, les seuls insectes que l'on apprécie réellement sont ceux qui sont beaux et inoffensifs : comme les coccinelles, les papillons et parfois les bourdons. Pourtant, même ceux qui sont un peu plus moches sont tout aussi utiles à l'écosystème. Il n'est pas rare pour eux de s'éveiller lors du crépuscule. Les lucioles par exemple, accompagnent les champignons dans les illuminations de la nature. Tout comme ses araignées plus actives de nuit que de jour, ou les mille pattes. S'il n'y avait pas d'insectes vivant la nuit, beaucoup d'autres espèces ne pourraient pas vivre et n'auraient pas lieu d'exister. Les chauves souris par exemple, ou bien les chouettes. Sans ces animaux là, les moustiques pulluleraient et on serait bien embêtés ! Tout est bien pensé au sein de la nature, et le Portoricain ne cesse de le répéter quand on lui demande quelle est l'utilité des sales bêtes qui piquent.

Les premiers chants des grenouilles se font entendre. Amor sait qu'il y a un étang qui n'est pas bien loin. Chaque personne ou groupe de personne se promène dans la nature à son gré. C'est agréable, de voir les bois s'animer ! La nature elle de toute manière, ne dort jamais. A l'image d'une mégalopole humaine très active comme New-York par exemple, à la tombée de la nuit la vie ne s'arrête pas. Qu'elle soit animale ou végétale n'a pas d'importance. Au loin, le Zoomancien observe quelques faisceaux lumineux émanant de lampes de poche. C'est à n'en pas douter des Botanomanciens, qui pour leur part, n'ont pas le don de la nyctalopie. Les familles sont souvent variées et mélangées ici, les magies naturelles s'entremêlent sans que cela ne pose de problème à personne. Lui-même est issu d'une union mixte, entre un zoomancien et une botanomancienne. Parfois, c'est une magie du côté des grands parents qui revient. En tout cas, au sein du Coven des enfants des vergers, il n'est jamais mal vu d'aimer son prochain sans spécialement faire attention à sa magie. Tant que l'ancre des serments approuve le mariage, Amor n'a jamais vu qui que ce soit hausser un sourcil dubitatif face à un couple ne possédant pas la même magie. Qu'importe, tant qu'il y a de l'amour, ainsi pourrait on résumé la philosophie de la majorité des membres de ce Coven.

Après la nuit, les bourgeons* seront couverts de rosée* pour aider les plantes à grandir et les animaux à s'abreuver. Il n'est pas rare de voir une biche au petit matin, profiter de l'eau laissée par la nuit afin que la vie continue.

Perdu dans ses pensées, Amor ne fait pas réellement attention à là où il met les pieds. Il a beau pouvoir voir dans la pénombre, ça n'empêche personne d'être étourdi. Se rattrapant à un arbre de justesse à l'aide d'une branche qu'il ne casse heureusement pas, le voilà soudainement revenu à la réalité. Suffisamment pour apercevoir un visage familier à quelques pas. Oh non, est-ce qu'Aphrodite l'a vu manquer de tomber comme un idiot ? Ce serait un peu gênant tout de même... Quoi que, Amor aurait été le premier à rigoler de sa chute s'il était réellement tombé. Toujours appuyé contre le tronc du chêne vénérable, le voilà a adresser un grand signe de main à la danseuse de l'aube pour signaler sa présence. Sourire qui illumine son visage, puisqu'il est rare qu'Amor tire une tête de six pieds de long de toute manière, le Zoomancien préfère se la jouer mec cool qui a la situation sous contrôle, plutôt que mec maladroit et un peu trop distrait par ses pensées.
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Night is often known as the best alchemy of nature
08.04.24



TW : Pas de TW pour le moment

La nouvelle lune de printemps* était une de ces festivités qu’on attend patiemment afin de la célébrer comme il se doit.
L’occasion de se connecter avec ces nouvelles énergies printanières, communier avec la faune, la flore, les humains. Même si la petite tête blonde n’était « que » botanomancienne, il n’empêche que son père, lui,  zoomancien émérite, y était présent comme chaque année accompagné de son épouse. Et puis, c’est surtout qu’elle souhaitait les accompagner, profiter elle aussi de cette nuit où humain et nature ne forme qu’un.
Lorsque la journée arrivait lentement à son déclin, la communauté se remuait et s’affairait à l’imagine d’une fourmilière parfaitement orchestrée. Ce petit monde se déplaçait vers la forêt avec quelques éléments pour assurer le bon déroulement de la célébration.

Aphrodite avait déjà pris ses marques un peu plus tôt, en s’adonnant à une méditation quelque peu contemplative.  Elle savourait les murmures de la nature et écoutait silencieusement la sagesse du vent au travers des bruissements des feuilles des arbres. De l’écoulement du ruisseau et des clapotis des poissons* qui le remontaient à la recherche d’un oxygène nouveau. Le parfum* chaud de la terre grasse fit frémir ses narines éprises du pollen environnant. La petite biche était proche d’elle, agenouillée, la tête vers son poitrail comme une pieuse en pleine prière. En tailleur, Aphrodite fermait ses paupières sobrement poudrées d’une nuance rosée, ses doigts parcourant la fourrure de son familier. Elle se laissait guider par la respiration de la terre, et ses épaules rondes se détendaient un peu plus tant son souffle était profond. Sa peau chauffait délicatement grâce aux quelques rayons qui parvinrent à traverser les feuillages, gorgeant cette dernière de lumière. Elle perçut le bourdonnement de quelques coléoptères, ressentit les pas espiègles des petits écureuils au pied de l’arbre à quelques mètres, par là. En se concentrant davantage, elle aurait pu vibrer avec ce bourgeon* de rosier lumétoile en pleine floraison*.

Comme rechargée, la mauvaise herbe aux joues rosées et rebondies était déjà en pleine pérégrination. Son aide avait été proposée bien de nombreuses fois, et ses diverses tâches étaient honorées. Il ne lui restait plus qu’à profiter de cette nuit à la belle étoile et des charmes qui lui sont dédiées. Par ailleurs, il lui tardait de laisser son échine scintiller à l’image des champignons bioluminescents lors de sa danse* rituelle, se laissant prendre d’une rêverie d’éveiller quelques lucioles durant sa transe.
D’un pas empli de songe, Aphrodite laissait ses doigts se promener sur l’écorce sèche des arbres et à la douceur des herbes hautes, comme si elle était à la recherche de nouvelles textures. Son regard balayait les environs, nourrissant d’avantage sa curiosité et sa candeur face à la splendeur de cette nature qui grouillait de vie. Le tableau, piqué de fleurs, d’insectes virevoltant et chantant, fut soudainement perturbé par la presque chute d’un minois plus que familier. Silencieusement, ses lippes pulpeuses et brillantes comme une fleur submergées par la rosée* du matin s’étiraient. La botanomancienne répondit à son signe de main en guise de salut, une douce symphonie au creux de son ventre qui accentuait son euphorie de la nuit.

- « L’ortie ne t’aurait pas épargné. » Un rire fit secouer ses épaules et ses longues boucles blondes. « Prêt pour la célébration ? »

Elle joignait ses mains devant elle, et entremêlait ses doigts comme pour contenir un trop-plein de quelque chose.
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« L’ortie ne t’aurait pas épargné. » C'est vrai que c'est meilleur en soupe. Il paraît. Lui n'a jamais goûté mais en a entendu parlé. « Prêt pour la célébration ? » qu'elle lui demande ensuite, l'air de rien ? Au moins, Aphrodite ne lui tiens pas rigueur de sa chute. Le Zoomancien doute que la danseuse de l'aube soit capable de se moquer de quelqu'un, ce ne serait absolument pas son genre et il le sait. Il n'empêche qu'il a un peu honte, mais le fait qu'elle le prenne avec humour encourage Amor à entrer dans l'autodérision pour dédramatiser son manque d'équilibre :

« Déjà plus que pour les orties ! »

Il n'a jamais été le plus agile des hommes, Amor. C'est sans doute pour ça que malgré tous ses efforts, il peine à se transformer en chat gracieux. Un bourdon qui vole bruyamment, oui, c'est même l'une de ses formes favorites. La seule souplesse dont il peut faire preuve est lorsqu'il se transforme en scolopendre qui rampe bien plus vite qu'on ne pourrait le croire à l'aide de ses milles pattes. Mais la bête n'est pas non plus la plus agile du règne animal. Il en est de même pour les araignées, boucle d'or n'est pas une élégante tisseuse aux longues pattes fines, mais une grosse tarentule.

« Mais même si j'étais tombé dedans, je suis sur que tu m'aurais tendu la main. Après avoir rigolé. »

Pas par méchanceté, mais parce que lui-même se serait esclaffé de sa propre maladresse. Et le Portoricain, il a un rire communicatif, souvent on ne peut pas se retenir bien longtemps avant de le rejoindre pour s'esclaffer en cœur. Nettoyant ses mains en les tapant l'une contre l'autre, non sans jeter un regard accusateur aux orties dont il s'éloigne avec précaution, le voilà qui s'approche main dans les poches et détendu vers Aphrodite. A n'en pas douter, elle est la plus souple et agile des deux. Heureusement que c'est elle la danseuse de l'aube, parce que si l'on devait compter sur Amor ?... On rigolerait bien, c'est certain, mais on ne se recueillerait pas vraiment pour autant. La seule danse qu'il ait maîtrisé de sa vie, c'est celle autour du poteau de la fête des roses. Et il n'en a qu'un très vague souvenir, le thé spécial de Zephyr ayant particulièrement altéré ses sens. Il a été élu roi des roses, en étant le dernier debout sans tomber et c'est bien la seule fois où il ne s'est pas emmêlé les pieds tout seul. Un véritable miracle.

« Il parait que Madame Cunnigham a ramené un cake aux fruits. Encore. On va tous devoir faire semblant d'aimer ça une fois de plus... »

Parce que le cake de la vieille dame n'est pas très bon. Être Vegan ne vous sauvera d'ailleurs nullement, cette dernière remplaçant les œufs par il ne sait trop quoi -du jus de pois chiche d'après sa mémoire, quand il a eu le malheur de demander la recette lors de sa première dégustation de l'horrible cake. Il fallait bien qu'il meuble, en essayant de mâcher et d'avaler le gâteau à la texture de ciment, sans paraître malpoli pour ne pas faire de peine à la mamie. Avec le recul, il pense que les autres l'ont bizuté. En disant qu'ils avaient assez mangé, mais que lui devrait goûter, que ce cake, c'était une institution et un immanquable à chaque regroupement du coven ici à Edimbourg. A porto rico, on ne mange pas si mal... A cuba non plus et à Austin au Texas, les Américains ont adapté leur célèbre barbecue pour des mets à base de végétaux du côté des sorciers pour inclure les enfants des vergers. Non, la seule fois où il a réellement mal mangé ? C'est bien ici, à Edimbourg. Et avec regret, il repense au bolo de maracujá brésilien. CA c'était un bon gâteau aux fruits. Même une tarte tout ce qu'il y a de plus classique, c'est mieux. Tout est mieux que le cake de la vieille Cunnigham.

« Peut-être qu'on pourra y échapper en disant qu'on a mangé une soupe d'orties avant de venir toi et moi et qu'on a plus faim ? »
Aphrodite E. Fitzgeralt
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TW : Rapide mention de substances illicites à fumer.

Il avait presque l’air de cacher sa maladresse à travers son rire et son sourire. Et, il le savait. Elle n’était pas ce genre de personne à se moquer ouvertement d’autrui. Ce n’était pas dans sa nature profonde, ni même dans son caractère. Elle était ce genre de « bonne fille », Aphrodite ; à ne jamais faire de vague. Si bien que dans ce contexte, elle serait la première à rire d’elle-même.
L’ourlet de ses lèvres pleines s’étirait davantage lorsqu’il s’ancre dans son auto-dérision. « Déjà plus que pour les orties ! » Le zoomancien semblait cacher cette petite honte naissante avec sa bonne humeur contagieuse qui le caractérisait tant. C’était dans son habitude, en même temps. « Mais même si j'étais tombé dedans, je suis sûr que tu m'aurais tendu la main. Après avoir rigolé. » Il surenchérissait, et pour le coup, ça avait le don de décocher un nouveau rire de la part d’Aphrodite. Elle acquiesçait sans détours, un léger petit pincement au cœur sans aucune raison.

« Ça, je ne peux pas le nier, j’l’avoue ! » Aussi vrai que le ciel est bleu, à vrai dire. « J’en aurais même profité pour en cueillir quelques brins pour le frotter sur l’urticaire que tu aurais sur le visage. Et quelques-uns pour une soupe, demain. » Un léger sourire demeurait sur son petit minois. Le rire de boucle d’or lui donnait envie de rire à nouveau. Il était très rare de le voir dans une autre configuration. Amor, c’est une petite boule d’énergie positive, le genre de personne à balayer du revers de la main ses petits soucis, à avoir un grand sourire accroché à son visage.

D’un pas quelque peu assuré, Aphrodite s’approchait du Portoricain pour engager la conversation lorsque lui-même s’avançait. Parfois, son regard noisette semblait absent, comme s’il était plongé dans ses pensées. Et souvent, Aphrodite se demande ce qui occupe son esprit. La blondinette pinça discrètement ses lippes et ses petits doigts, comme pour chasser quelques idées de sa petite tête ; non, ce soir, elle ne se prendrait pas la tête. Il ne manquerait plus que ça. Ses pensées incessantes, ses insécurités referaient surface et gâcheraient la nuit, ses danses, et surtout, l’occasion de se détendre un peu et de passer du bon temps avec un ami. « Il parait que Madame Cunnigham a ramené un cake aux fruits. Encore. On va tous devoir faire semblant d'aimer ça une fois de plus... » La botanomancienne grimaçait et réprimait un léger rire. Le cake de cette vieille dame était vraiment sec, de quoi assécher un marais entier si l’on ne prenait pas la peine de se noyer le gosier avec un thé au miel et au lait – et à la rose.

« Il serait bien meilleur si elle y incorporait une sorte de beurre de pomme, plutôt que son émulsion de pois chiche... »

Un frisson parcourrait rapidement son échine en se remémorant le goût insipide et légèrement âcre du gâteau. Parfois, être végan, c’est aussi ce genre de fardeau. Et dire que sa grand-mère maternelle, elle, savait maîtriser un grand nombre de pâtisserie végétalienne sans dénaturer leur goût si gourmand et réconfortant. Ses souvenirs d’enfance de France lui revenaient de temps à autre, avec cette odeur de bon pain fumant et croustillant. « Peut-être qu'on pourra y échapper en disant qu'on a mangé une soupe d'orties avant de venir toi et moi et qu'on a plus faim ? »
Son regard aux reflets d’acier croisait la profondeur du sien. Un éclair d’enthousiasme se lisait sur le visage de l’Écossaise.  

« Carrément. » Tous les moyens étaient bons pour éviter la mort par déshydratation. « Et puis j’ai prévu le coup en préparant quelques collations. »

L’œil rieur, elle prit son sac en toile qui était logé sur son épaule pour l’ouvrir vers Amor. Là, gisaient petits sandwichs et gâteaux sucrés et fruitées. Un thermos de thé tenait en équilibre entre ses huiles et ses crèmes pour les mains – et sa petite boite en métal qui gardait secrètement ses herbes à fumer, plus tard dans la soirée.

« Ça semble s’agiter un peu, là-bas, on y jette un coup d’œil ? »


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« Je suis pas super bon en pâtisseries, je sais juste les manger. »

Et c'est déjà pas mal pour un début, d'apprécier le sucré. Amor n'a jamais eu la patience nécessaire pour préparer des gâteaux. Il faut mesurer les ingrédients précisément, faire les choses dans un ordre bien défini et souvent le Zoomancien se perd en plein milieu d'une recette qu'il trouve trop longue et fastidieuse. Beaucoup de travail et de vaisselle pour dix minutes de plaisir à manger une part de gâteau : le ratio n'est pas très bon. La cuisine par contre, Amor apprécie déjà plus. Organise ses épices soigneusement et improvise souvent en ajustant la dose et les saveurs de ses plats. C'est relevé, dans ses casseroles, y en a qui ont les larmes aux yeux et qui épongent avec une bouchée de riz pour tapisser le palais. Lui apprécie avoir un peu plus chaud après un bon petit plat. C'est qu'il fait frais à Edimbourg, malgré les années le Portoricain ne s'est pas encore bien habitué au climat d'ici. Bien plus à l'aise dans un climat moins pluvieux que l'écosse, son cottage est d'ailleurs toujours chauffé pour lui et ses petites bêtes.

Jetant un œil au fond du sac que la botanomancienne lui montre, Amor esquisse un large sourire à cette mention de petite collation préparée. Oh, c'est une bonne chose, ils pourront vraiment dire qu'ils ont mangé quelque chose avant. Ce ne sera plus qu'un demi mensonge pour refuser poliment une part du cake au fruit à base de béton.

« T'as vraiment prévu le coup. J'ai juste mangé une barre de céréales avant de venir, j'ai été bête. »

Parce qu'il s'est dit qu'il y aurait de toute manière à manger ici, que les gens de son coven aurait préparé des choses à partager. En soit, il a eu raison lui aussi. Personne n'a tord dans cette histoire, bien que le soucis ait été pris sous des angles différents. C'est bien la preuve selon lui, qu'on peut toujours trouver un terrain d'entente même en faisant les choses d'une autre manière que l'autre. Lorsque la blonde attire son attention sur du mouvement plus loin, le voilà qui fronce les yeux pour mieux voir ce qu'il se passe. C'est qu'il est parfois un peu curieux, pour le meilleur comme pour le pire. Mais au moins, ça parvient à occuper un instant ses pensées. Les voilà avec un objectif clair et précis : aller voir ce qu'il se trame un peu plus loin.

Sûrement rien qui ne soit grave, ce n'est généralement pas dans ces moments de communion avec la nature que l'on assiste à des dramas. Ou si, peut être une dispute de couple ou d'adelphes à observer de loin en grignotant quelque chose. De préférence, un des encas de la danseuse de l'aube plutôt que le cake aux fruits? Sautant par dessus une racine, qu'il voit cette fois-ci, le voilà qui accélère le pas pour partir un peu en avant d'Aphrodite et étudier la situation.

Et le voilà surpris, à faire demi tour en trottinant vers la blonde et en rigolant bêtement. Amor qui tente de chuchoter, qui n'est en réalité pas très discret :

« On devrait tourner un peu plus loin et être silencieux, le spot est pris, c'est la saison des amours pour les sorciers aussi en ce moment. »

Un couple d'amoureux qui s'embrassent, ça n'a rien de bizarre ou d'étrange, c'est même tout à fait naturel si vous lui demandez son avis. Mais il vaudrait mieux se faire discrets et leur laisser l'intimité dont ils ont besoin. On ne se cache pas au fond de la forêt avec la personne qui vous fait battre le cœur, dans l'espoir de tomber sur un Zoomancien bruyant et d'une botanomancienne récupérée sur le chemin !
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« Je suis pas super bon en pâtisseries, je sais juste les manger. » La nonchalance et l’attitude détendue du Portoricain avaient le don de fasciner la blondinette. À vrai dire, le contraire l’aurait surprise, voir même, alarmée. Parce qu’il est comme ça, boucle d’or-de rose ? S'il y a un souci, et bien, il suffit de le régler. Ce n’est pas le cas ? Et bien une nouvelle solution trouvera son chemin. Son cœur se gorgeait tout simplement de chaleur lorsqu’elle pouvait passer quelques instants auprès de lui. Certainement, qu’il avait la capacité de faire rayonner Don Juan au creux de son être, jusque dans les cieux grisâtres d’Édimbourg. « T’as vraiment prévu le coup. J’ai juste mangé une barre de céréales avant de venir, j’ai été bête. »

En réalité, Aphrodite a simplement été trop prévenante. Par peur d’avoir faim. Par peur de succomber à une de ses crises d’angoisse ou de vide intérieur à remplir avec sa propre nourriture. Par peur de perdre pied si sa silhouette ne rendait pas aussi bien que dans ses songes, lorsqu’elle activerait sa bioluminescence de sa peau. Dans une sorte de soupir, elle baragouinait quelques mots.

« Mais non, tu n’as pas été bête. » Pourtant, elle, en cet instant, pensait l’être. Le zoomancien aux mille et unes créatures à pattes avait probablement un point de vue beaucoup plus sain et plus enclin à l’ambiance de la nuit animale. Elle se mordait doucement l’intérieur des joues comme pour se calmer.

« J’en ai juste trop fait, comme d’habitude. Et je me suis dit que ça pourrait également faire plaisir aux têtes connues ! »

Il était habituel que, lors des événements, les sorciers partagent leurs victuailles et breuvages, tout comme leur complicité. La mauvaise herbe tortillait encore un peu ses doigts, avant de s’attarder sur l’une de ses mèches bouclées qui lui chatouillait la clavicule. Elle l’entortillait autour de son index comme si elle tentait de contenir une sorte d’angoisse naissante.

Un soupir s’échappait sans aucun bruit. Amor partait tel l’éclaireur dans l’horizon où il y avait du mouvement. Elle comptait à rebours le plus lentement possible. Non ; la décision de passer une soirée sans rumination avait déjà été prise. Et puis, certainement plus tard dans la soirée, l’odeur épicée et étrange de la fumée la calmera pour le bon. Ses épaules se relâchaient lors de sa dernière expiration. Ses esprits repris, son excentrique compagnon de soirée revenait aussi espiègle qu’un gamin ayant surpris des adultes dans une discussion « de grands ». « On devrait  tourner un peu plus loin et être silencieux, le spot est pris, c’est la saison des amours pour les sorciers aussi en ce moment. »

Heureusement que l’obscurité prenait doucement sa place, les joues rebondies et rougies de la doucette aurait été trop voyantes et auraient trahie ses émotions. Il est vrai que c’était lors d’une soirée similaire que ses parents se sont jurée fidélité. Et puis, il s’agissait d’une chose normale et naturelle de profiter de ces énergies fertiles et doucereuses autant entre êtres aimés, tout comme la Nature célèbre les unions. Au fond, c’est peut-être une idée qui fait naître ces fameuses sensations de papillons dans le creux de son ventre. Ou serait-ce le début d’un manque de sucre ? Et puis, elle s’avait que la nuit serait propice à la romance, alors pourquoi se mettre dans ces états, alors que cela ne la concernait pas ?

Un bruit sourd la ramenait soudain, là, proche des orties. Les vibrations du sol lui étaient familières et réconfortantes. Les sabots délicats et la respiration soutenue, le raire fébrile de la petite biche se devinait. La douce créature s’approchait, le museau frôlant le bout des doigts de sa partenaire de vie. À ce contact, les épaules d’Aphrodite se détendirent totalement, et son sourire devenait bien plus naturel – plus doux encore ?

« Il semblerait qu’il y ait un endroit calme et libre par là-bas. Diane en revient, c’est proche d’un ruisseau. On la suit ? » Prête à emboîter le pas, elle prit tout de même le temps d’adresser un coup d’œil enthousiaste. « On pourra grignoter et déconner sans déranger les autres, et surtout... » Elle imitait candidement l’action d’allumer le petit tube qui ouvrait les portes de la détente, et bien plus encore, tout en tentant de ne pas trop rire.

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Trombinoscope : [Terminé] Night is often known as the best alchemy of nature - Aphrodite 4c8ea23c328253a2a6e8e8295e64300f1574d37f
Face claim : Will Ramos
Pronoms RP : he/him (il/lui)
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Tuer le temps : Zoomancien (arachnologue) en charge d'un programme de conservation des arthropodes menacés au sein du sanctuaire d'Edimbourg. Amor tient aussi une chaîne youtube pour sensibiliser le publique à l'utilité des animaux venimeux, incompris et malaimés. Partisan du dicton : la petite bête ne mange pas la grosse.
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Marisol l'élégante Mygale bleue électrique. Bête poilue à huit pates souvent cachée dans les boucles blondes de son sorcier.

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Night is often known as the best alchemy of nature
08.04.24



Tw: consommation de cannabis
C'est peut-être bien la réaction d'un adolescent un peu bête, que de rigoler ainsi après avoir vu deux personnes flirter ensemble. Mais qu'importe, jamais Amor ne fait la moindre concession et s'efforce de rester lui-même en permanence. Avec tout ce que cela implique : rire à des blagues d'un niveau d'école maternelle sur les flatulences, parler des heures de ses insectes chéris, et grimper aux arbres lorsque l'occasion se présente.

Alors, le Zoomancien acquiesce à la proposition d'Aphrodite, rejointe par sa biche. Aller près du ruisseau lui semble être une très bonne idée. Le but étant de profiter de la nature lors de la nuit, qu'importe où est-ce qu'ils vont. La forêt vit, peut-être qu'ils croiseront quelqu'un. Des animaux, pour sur ils en verront. Pas nécessairement sous la forme que l'on attend d'ailleurs, mais pour Amor, les lucioles comptent comme tel. Il espère pouvoir observer quelques chouettes ou chauves-souris également, sans doute des rongeurs aussi.

Emboitant le pas à la blonde en esquivant cette fois-ci les racines noueuses qui dépassent du sol, il ne leur faut pas bien longtemps pour arriver près du point d'eau repéré par la biche quelques instants plus tôt. Pour observer où ils se trouvent désormais, Marisol la mygale sort de sa cachette. Evite les boucles du sorcier en se dévoilant de la capuche, pour descendre avec précaution sur son bras. Posant avec délicatesse la mygale sur le sol, pour ne surtout pas risquer de la faire tomber, Amor s'étire longuement en tendant les bras avant de prendre place sur un caillou lui semblant confortable. La pierre a été érodée au fil des nombreuses années par le cours de l'eau, et ça lui semble fou soudainement que certaines personnes paient des fortunes pour décorer leurs jardins de ces pierres là, plutôt que d'aller en profiter là où elles sont. On pense que c'est moins grave de déplacer un caillou plutôt qu'un être vivant; qu'il soit végétal ou animal. Mais il est presque certain que sous cette pierre et dans ses crevasses, se sont glissés quelques insectes.

« J'avoue que je ne connaît pas encore très bien la forêt d'Edimbourg. »

Il n'est pas habitué à ce genre de végétations. Le Portoricain est plus à l'aise pour se repérer dans les lieux tropicaux. Ici, pour lui, tout se ressemble. Il peine à différencier les arbres les uns des autres, à repérer les habitudes de chaque espèce d'insecte en fonction de leurs préférences.

« Puis il fait toujours froid... Mais l'avantage c'est qu'il y a moins de moustiques que dans les pays plus chaud. Dans la forêt amazonienne, c'était infernal. »

S'il pouvait, il y retournerait pourtant bien volontiers et sans hésiter. Malheureusement, c'est impossible. Une sombre histoire à la quelle il s'est retrouvé mêlé l'interdit d'entrer sur le territoire Brésilien pour quelques années. S'il devait retourner en Amazonie, sans doute qu'il ne se rapprocherait pas autant d'autres chercheurs, pour éviter d'être lié à leurs actions.

Préférant ne pas se morfondre, parce que ce n'est clairement pas dans ses habitudes, Amor fouille fans les poches de son jean pour sortir sa petite boite au sein de laquelle ses cigarettes magiques sont déjà roulées d'avance. Coinçant l'un des cônes dans sa bouche, il tend par politesse son butin à sa comparse du soir.

« Je préfère te prévenir qu'ils sont un peu chargés. »
Aphrodite E. Fitzgeralt
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Trombinoscope : Danseuse de l'Aube
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Tuer le temps : Danseuse de l'Aube, elle célèbre et s’unit avec la nature au cœur de son Coven.
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Diane, une petite biche aussi douce que discrète.

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Night is often known as the best alchemy of nature
08.04.24



TW : Consommation d’herbes.

Ce qui était certain et immuable, c’est qu'elle se sentait toujours à l’aise lorsqu’elle était à ses côtés.
La petite biche, Diane, restait proche de son humaine comme pour la réconforter. Ses petits doigts torturés glissaient sur le pelage doux et ras du mammifère gracieux. Quelques pas plus loin, non loin du ruisseau, Amor déposait délicatement la demoiselle bleutée parmi les quelques racines qui lézardaient par ici. La botanomancienne restera toujours émerveillée par la beauté des couleurs de la mygale.

Elle l’observait s’installer sur l’une de ces pierres au charme naturel, ayant combattantu pluie et mousse sauvage. Tandis que le Zoomancien parlait de ces satanés moustiques de l’Amazonie, et de sa difficulté à se repérer dans la forêt d’Édimbourg, Aphrodite, elle, l’écoutait toujours de son oreille attentive. Il a toujours été cette bouffée d’air frais, pour elle. Pourtant, la blonde savait qu’il était tout autant animé par ces petites bêtes ; sa dévotion pour ses créatures la touchait toujours autant. Il y avait toujours cette beauté et a valeur de chaque être vivant au creux de son âme.

Le silence résidait sur les lèvres pulpeuses de l’Écossaise. Interdite, sa silhouette finie par s’installer sur une grosse racine proche du rocher sur lequel il était assis. Diane se recroquevillait à ses pieds, tout en déposant son museau sur le genou d’Aphrodite. Par instinct et habitude, elle caressait et grattouillait délicatement le haut de son crâne jusqu’à l’une de ses fines oreilles.

Le bras du Portoricain se tendait avec un butin précieux, alors un sourire apparaissait de nouveau sur son minois. Elle pensait plutôt lui offrir son herbe, mais il était définitivement plus vif. Quelque peu touchée par sa prévenance -elle est beaucoup trop sensible – elle acquiesçait et trouvait un certain charme dans sa manière directe te honnête de partager les choses. Un peu comme un enfant qui partagerait son goûter sans acte intéressé.
Se préparant à une plongée en eaux profondes, Aphrodite prit une inspiration profonde, ses pensées virevoltant comme des papillons dans son esprit. Elle accepta le cône déjà prêt et imita avec une douceur maladroite son compagnon de soirée en le calant entre ses lèvres.

« Merci, Amor. » Elle cherchait son briquet vert recouvert de petites fleurs de plusieurs couleurs dans le fond de son sac en toile. « Je pense que j’en aurais besoin dans tous les cas ! »

Ayant enfin mis la main sur son briquet, elle lui tendit pour qu’il puisse l’allumer sans même prendre la peine de se pencher. Un petit crépitement, puis elle amena vers son propre visage la flamme pour allumer la roulée. L’odeur épicée et familière de la fumée commençait à envahir l’air, créant une atmosphère plus intime, et surtout, beaucoup plus détendue. Elle prit, mine de rien, une bouffée profonde, sentant la tension de la journée se dissiper lentement. Le temps de quelques instants, son regard bleuté suspendu aux volutes de fumée, ses pensées vagabondaient vers les innombrables soirées dans ce genre. En solitaire ou gracieusement accompagnée, elle les choyait. Elle appréciait et se nourrissait de ces instants précieux, durant lesquels elle pouvait être elle-même, sans prétention.

« Je suis contente que tu sois là. » Murmura-t-elle finalement, brisant le silence. « Je pensais passer la soirée seule dans un autre spot, sous une arche naturelle près du lac. Ça fait toujours plaisir d’être avec toi. » Elle souriait légèrement en expulsant la fumée aromatisée.

À l’échappée, elle osa le regarder avec une sincérité qui aurait pu être désarmante. Souvent, sous l’emprise de certaines herbes, Aphrodite se laisse envahir par l’essence même de son être : l’Amour. Sous quelconque forme, dirons-nous. Elle laissait encore couler un peu le silence, caressant l’arrête du museau de Diane de sa main libre, se laissant bercer par le ruissellement de l’eau.

« Tu sais, » dit-elle après un petit moment de silence paisible, là où quelques insectes et mammifère nocturnes commençaient à s’éveiller, « la forêt d’Édimbourg a ses charmes même si elle est différente de l’Amazonie. Il y a toujours eu quelque chose de magique ici. Quelque chose qui peut se faire sentir comme… à la maison. » Il n’y avait que la douceur dans le fond de sa pensée. Aucune once d’amertume, ni de nostalgie. Uniquement cette sensation réconfortante d’être chez soi. « Peut-être que tu finiras par te sentir comme chez toi, un jour. »

Son regard tentait de traverser la brume lourde de leur fumée pour apercevoir le petit peuple nocturne. Peut-être observera-t-elle certains types de papillon de nuit, ou voir certains champignons libérer leurs spores bioluminescents. Puis, dans un mouvement lent, elle cherchait dans son sac en toile une petite boite en bois. Elle le sortait, l’ouvrait en limitant le bruit de grincement du système de fermeture, puis tendu le contenu à son ami. Les petits sandwichs aux légumes grillés libéraient subtilement leurs parfums printaniers.

« Fais-toi plaisir, surtout s’ils sont un peu chargés. »

Amor Morales Rosa
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Tw: consommation de cannabis, mention de condamnation judiciaire pour meutre
« C'est toujours mieux d'être en bonne compagnie. »

Même si certains disent qu'il vaut mieux être seul que mal accompagné, ce qu'Amor comprend totalement, étant d'une nature sociable le Zoomancien a tout de même tendance à chercher la compagnie d'autrui. Parce qu'on s'amuse toujours plus à deux, trois ou bien plus. Il est plus partisan du dicton : plus l'on est de fous, plus on rit. C'est une aubaine, d'avoir croisé la blonde cette nuit. Amor aurait pu rejoindre les festivités, se retrouver rapidement entouré de tout un tas de gens avec qui parler de tout de rien. Rencontrer de nouvelles personnes aussi, en revoir d'autres. Mais là, cette petite rivière elle est très bien aussi. La qualité à la quantité semble être le mot d'ordre de cette soirée. En parlant de qualité, l'herbe d'aujourd'hui est particulièrement bonne. Un mélange d'indica propice à la relaxation. C'est ce qu'il fume habituellement, lui qui a toujours bien trop d'énergie à dépenser : ça l'aide à se cadrer et à se calmer pour essayer de fonctionner convenablement sans trop s'étaler.

« J'espère qu'un jour je m'y sentirais comme à la maison, oui. »

Parce qu'il se fait à l'évidence malgré lui, sa vie est ici maintenant. En restant si longtemps éloigné du Brésil suite à la décision de justice -qui vaut toujours mieux qu'une peine de prison pour meurtre ou complicité de meurtre soyons honnêtes- Amor a conscience qu'il n'aura peut être plus l'envie ou plutôt l'opportunité d'ici à ce que sa sentence soit levée. Il a trouvé un bon travail ici, rencontré tout un tas de gens intéressants et s'est bien installé dans son cottage où il vit avec une multitude d'araignées. La stabilité ce n'est finalement pas aussi chiant qu'il ne l'aurait cru à la base. Il a pu voyager, partir à différents endroits pour ses études ou le travail. C'est ce qu'il voulait. Mais aujourd'hui, c'est un peu différent. Certains diraient que c'est la maturité. Lui, ne s'avancerait pas jusque là.

Le Zoomancien n'est pas du genre à se laisser envahir par les ressentiments, et les sandwich d'Aphrodite tombent à pile pour le sortir de ses pensées et du silence. Souriant en la remerciant chaleureusement, enthousiaste à l'idée d'avoir de quoi se mettre sous la dent mais surtout, reconnaissant que ce soit autre chose que du cake aux fruits tenant plus du parpaing que du gâteau moelleux.

« J'y pense jamais, aux sandwichs. Pourtant c'est pratique et c'est bon. Plus facilement transportable que des plats aussi. »

Quand il y pense, pour le midi, ceci étant dit. C'est bien trop souvent qu'il se retrouve à faire la queue devant un food truck lorsque c'est jour de marché au sein du territoire des enfants des vergers, ou à courir dans une épicerie pour prendre un petit quelque chose rapide à se mettre sous la dent. Il n'est pas l'un des habitués du micro ondes à l'Hermitage of braid.

« Je te revaudrait ça, si tu m'y fais penser. Tu viendras manger un Sancocho à la maison ! »

Observant les petits sandwiches présents, Amor se décide finalement pour en prendre un semblant comporter du poivron. Avant de se rendre compte qu'en étant écossaise, la blondinette ne sait peut-être même pas de quoi il parle !

« La recette traditionnelle, c'est un ragout avec tout plein de types de viandes différents. Mais les enfants des vergers ont une recette végane, avec des légumes à la place. C'est vraiment un plat typique de Portorico. ça se mange souvent avec des avocats, du riz et de la sauce pimentée à côté. Parce qu'il en faut toujours plus. »

Finalement à autant parler de son pays natal, Amor est-il vraiment prêt à se sentir comme chez lui ici ?...
Aphrodite E. Fitzgeralt
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TW : Consommation d’herbes.

Il n’avait pas tort, au final. La qualité de présence prime toujours sur la quantité. En tout cas, c’est ce que se disait la tête blonde. Pour une personne aussi réservée et angoissée que la danseuse de l’aube, il en était mieux ainsi. Elle avait toujours préféré la présence de la forêt que de ses compères, la douceur du vent aux rues bondées, et les murmures des vielles branches comme bruit de fond.

Le parfum envoûtant des herbes semblait déjà apaiser les pensées nerveuses qui résidaient au fond de son esprit. Son regard bleuté devint légèrement grisâtre, et elle expulsait nonchalamment un nouveau nuage de songe épicé. Ces herbes, Aphrodite les connaissaient que trop bien. L’odeur, le goût. Pour elle, c’était une association évidente avec le Portoricain. Elle en souriait niaisement à cette pensée.
Et puis la voix d’Amor sonnait lourdement dans la quiétude de la nuit printanière. Les clapotis de la rivière la couvraient à peine, et le crissement des ailes des quelques insectes débuta leur symphonie naturelle. Une sorte de mélancolie raisonnait au creux de sa gorge. L’Écossaise n’osa pas rebondir sur le sujet, et fourra dans le fond de sa poche son petit briquet, histoire de pouvoir rallumer rapidement son cône relaxant lorsqu’il se fatiguerait.

Le bras tendu, elle laissa son compagnon du soir prendre le temps d’observer dans la pénombre naissante le contenu de la boîte. Des petits sandwichs aux pains suédois subtilement toastés étaient généreusement sertis de légumes grillés : aux poivrons, au Tartare d’aubergines, aux tomates et feuilles d’épinard, et certains même aux restes de potirons et miel. Le zoomancien se décida et prit celui comportant du poivron. Aphro, elle, entrepris de prendre celui à la courge et au miel, certainement le plus gourmand de la sélection. Prenant soin de refermer la petite boite, elle la posa à côté d’elle, entre leurs deux silhouettes.

« J’espère que les miens te donneront des p’tites idées pour te dépanner. »

L’invitation à déguster un plat ne pouvait que la ravir, si tentait de dire qu’elle connaissait par cœur les spécialités culinaires Portoricaine. Autant vous dire que le nom lui était inconnu, mais lui évoquait tout de même un plat chaud et réconfortant. Elle l’écoutait, de ses yeux incrédules, croquant dans son sandwich, le joint intercalé entre ses doigts. Heureusement que boucle d’or était là pour lui éclairer sa lanterne.

« Tu sais, tu n’es pas obligé, hein. » Elle croquait de nouveau, essayant de ne pas faire baver le miel de fleur de printemps sur ses genoux, et accessoirement, le museau de Diane. « Mais… J’avoue que ça a l’air très bon, et que la proposition est très tentante ! » Un léger rire se perdait dans la mastication gourmande.

La blondinette finissait silencieusement son sandwich avant de lâcher un soupir de satisfaction. Le temps de la dégustation, la roulée eut le temps de s’éteindre. Elle entreprit de la rallumer, puis déposait le briquet sur la petite boite en bois.

« Ressers-toi si tu as encore faim. J’ai du stock, j’ai également du thé au besoin. »

Elle se tournait légèrement vers la rivière, prenant une nouvelle inspiration profonde d’épices relaxantes. La botanomancienne considéra un moment de silence, ressentant ses tensions se dissiper un peu plus. Elle s’y risqua.

« Je sais qu’Édimbourg ne sera jamais vraiment comme le Brésil… J’espère sincèrement que tu pourras t’y sentir tout comme. »

Avant même qu’un silence désagréable puisse s’installer, Aphrodite relança sa petite voix à travers la nature nocturne qui s’éveillait.

« Il y a toujours les tégénaires chez toi ? »

Amor Morales Rosa
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08.04.24



Tw: consommation de cannabis
« Faut-il encore que je m'en souvienne. »

C'est le problème d'Amor ça, la mémoire lui fait parfois défaut surtout pour les choses aussi triviales qu'une recette de sandwich. L'association des poivrons est pourtant plaisante, mais est-ce qu'il sera capable de s'en rappeler quand il retourneras au travail ? Probablement pas, quoi que, il faut toujours espérer un miracle.

Pour un énergumène dans son genre, on pourrait croire que le calme de la forêt l'angoisserait. Amor n'aime pas les silences pesants, mais les bois ne sont jamais silencieux. Lorsqu'ils le sont c'est un très mauvais signe, c'est un indicateur que quelque chose de dangereux se prépare. Qu'un prédateur est dans les parages, ou que des humains sont perçus comme une menace par les habitants de ces lieux. Pourtant, en la présence des deux enfants des vergers, la nature suit son cours sans craindre d'être en danger, sentant surement que leur magie lui est liée.

« Bien-sûr que j'ai toujours ma mafia de tégénaires ! »

Puisqu'il est autorisé à se resservir par la danseuse de l'aube, Amor ne se fait pas prier pour tester un second sandwich, cette fois-ci aux épinards.

« J'ai un nouvel habitant chez moi aussi, mais il n'a que quatre pattes. »

Au lieu d'en avoir huit, comme il est d'ordinaire le cas dans la maisonée du Portoricain. Souriant en mordant dans son sandwich, se rendant compte que l'information peut porter à confusion -après tout, il aurait pu adopter une chèvre ou un chat, ce ne sont pas les animaux à quatre pattes qui manquent- le voilà qui se lance dans les explications :

« J'ai mon meilleur ami d'enfance qui s'est installé chez moi. C'est un sorcier, pour une fois, ce n'est pas une bête quelconque. Tu le rencontreras peut-être, si tu acceptes mon invitation à manger. »

La présence de l'Oniromancien aux côtés d'Amor lui semble si naturelle qu'il n'a pas encore mis Aprhodite au courant de ce changement, pourtant important, dans sa vie. La preuve une fois de plus que le Zoomancien oublie souvent les détails qu'il juge d'une nature triviale. Pas que Sky ne soit pas important, c'est même tout l'inverse. Tous les deux sont comme deux frères. Au delà du sang, ils sont l'un pour l'autre l'adelphe qu'ils n'ont jamais eu. Amor est un enfant miracle d'un couple ayant peiné à accéder à la parentalité, Sky lui est simplement fils unique comme cela arrive dans quelques familles.

« Il s'appelle Sky. C'est un Oniromancien. C'est avec lui que j'ai appris à parler Anglais. Quand je suis arrivé à l'Académie d'Austin au Texas, je ne parlais que l'Espagnol, j'ai dû apprendre sur le tas. Même si au début on ne se comprenait pas, ça ne nous a pas empêché de tout de suite nous aimer l'un l'autre. »
Aphrodite E. Fitzgeralt
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TW : Consommation d’herbes, effet de la consommation

« Je te filerai l’idée avec les variations de recette. Je connais ta petite tête. » Ses lippes, dont le gloss semblait s’évaporer petit à petit, s’étiraient en un sourire quelque peu amusé, toujours teintées de bienveillance. « Je te glisserai d’autres suggestions. Et au pire, tu sais où directement te fournir ! » Son rire était faible, posé. Comme si elle tentait de calmer son corps avant de dompter son esprit.

Mordant à pleines dents dans le restant de son sandwich de potiron braisé, la danseuse de l’aube tentait de réguler les pensées qui se bousculaient dans sa boîte crânienne. Oui, l’herbe de l’entomologiste était de très bonne qualité. Les cônes étaient, en effet, relativement chargés comme il avait été annoncé. Bien qu’elle avait l’habitude de cette odeur, et de la consommer par quelques occasions, l’idée d’association d’arôme et d’Amor lui fit manquer un nouveau battement de cœur, et lui fit se mordre le bout de la langue dont elle réprimait la douleur, la ramenant au moment présent.

Alors que le zoomancien confirmait la présence de la mafia de bestioles aux longues pattes, le regard de la botanomancienne se portait vers lui. Attentive, tant par les grouillements de la nature qu’à la voix de son compagnon du soir, elle crut apercevoir quelques lueurs verdâtres perçant l’obscurité de la nuit. Les petits coléoptères de lumières s’éveillaient et s’élevaient gracieusement non loin d’eux.

Le regard d’Aphrodite commençait à s’embrumer quelque peu, oubliant peu à peu le bruit de ses tourments. Cependant, elle se demandait bien ce que pouvait être ce nouvel habitant. Connaissant l’énergumène, l’arachnologue aurait très bien pu recueillir un hérisson, un lézard ou encore un pauvre insecte blessé. Visiblement, la doucette aux boucles blondes avait l’air désemparée, puisque le Portoricain se lançait déjà dans ses explications.
Une curiosité candide s’empara de la mauvaise herbe. L’ami d’enfance d’Amor ? Elle se surprit à imaginer la personne en question. Probablement quelqu’un de haut en couleur, tout aussi spécial que lui. Ou probablement l’inverse, le genre de relation qui s’équilibre naturellement, dont la synergie paraît évidente. Et l'invitation ? Bien sûr qu’Aphrodite en avait envie. Et heureusement que le parfum camphré ralentissait ses pensées et son angoisse, sans quoi elle s’imaginait déjà être embarrassante en ramenant un plaisir sucré pour accompagner ce plat traditionnel.

« Tu me parles de découvrir un plat de ton enfance, presque. Bien sûr que j’accepte. » Elle souriait tendrement, remmenant le cône à ses lèvres. « Vu comment tu en parles, ce Sky à l’air d’être quelqu’un de spécial, pour toi. » Instinctivement, Aphrodite tira une bonne latte, oubliant presque la dose chargée. « Comme un frère, quoi. » Elle voulut de nouveau lui sourire, mais une petite quinte l’en empêcha. Son esprit anxieux presque endormit, elle éprouvait à peine cette sensation de honte qui l’aurait normalement prise.

« Tu ne déconnais pas. »

C’était peut-être bien la réaction d’une adolescente un peu prise par l’émotion, que de rigoler après s’être légèrement raté sur une fumette. En l’état, ça arrive, et ce n'est rien. Il semblerait que le lâché prise et paix s’étaient installés dans les poumons de la danseuse de l’aube. Tous les éléments nécessaires à cette sérénité étaient rassemblés : la forêt, la nuit, de la fumée épicées, l’apparition de luciole, et surtout, une compagnie de bonne qualité.

Diane se levait, le museau se redressant vers la brise légère qui balayait à peine le parfum de détente. Après avoir bu une gorgée de son thé, qu’elle déposait à côté de la boite à sandwich et son briquet, Aphrodite se penchait vaguement vers Amor, lui indiquant du doigt l’arrivée des lampyridés.

« Si elles sont de sortie, certaines plantes vont pouvoir briller aussi.  »
Si on prenait le temps de l’observer un peu plus, on pourrait croire qu’elle tenterait une tentative de flirt. Ceux qui connaissaient la blondinette, eux, se diraient plutôt que ça y est elle est pétée. Elle s’envole et bientôt, elle se dandinera auprès des lucioles pour les célébrer.
L’œil brillant, plus embrumée et légère que plus tôt dans la soirée, Aphrodite semblait d’un coup à l’aise, autant avec elle-même qu’avec ce qui l’entour. La main accrochée a son joint soudé à ses lèvres, l’autre se posant sur l’épaule d’Amor - comme un bonhomme parlant mécanique et bières -, elle le questionna.

« J’peux te poser une question ? »

Amor Morales Rosa
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Marisol l'élégante Mygale bleue électrique. Bête poilue à huit pates souvent cachée dans les boucles blondes de son sorcier.

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Night is often known as the best alchemy of nature
08.04.24



Tw: consommation de cannabis
« C'est exactement ça, oui. »

Fils unique de chaque côté, ils sont l'un pour l'autre le frère qu'ils n'ont jamais eu. Se sont entraidés lorsqu'ils étaient tous les deux enfants et un peu différents des autres, pour diverses raisons : Amor qui ne parlait pas bien l'Anglais et Sky... Né sans familier. L'Oniromancien a toujours semblé s'en contenter, vivre sans mal bien qu'il n'ait pas de présence animale dans sa vie. Prenait même un malin plaisir lorsqu'ils étaient gamins, à trouver les explications les plus fafelues ou choquantes pour justifier son absence de familier. Tantôt son alter égo animal était un tardigrade, et une autre fois il avait prétendu l'avoir mangé - probablement lassé qu'on lui pose éternellement la même question. Amor avait même insisté pour partager sa mygale Marisol avec lui, histoire qu'il ne se sente pas tout seul.

La nature s'éveille, alors que les sens d'Amor deviennent aussi plus aiguisés. Son regard est habitué à l'obscurité avec la nyctalopie mais le Zoomancien sentant les effets du cannabis arriver parvient aussi à concentrer son ouïe sur le croassement des grenouilles. Oh, il ne saurait en reconnaître l'espèce au simple bruit n'étant pas un expert en batracien. Mais ici dans le nord de l'Europe et au printemps il s'agit probablement d'une grenouille brune commune. Le printemps, c'est le moment de la ponte pour elles et bientôt elles changeront d'étang ou de cours d'eau pour y passer la saison estivale et s'y engraisser en prévision de l'hibernation.

Aphrodite elle aussi se rapproche, et Amor d'un naturel tactile en profite pour passer son bras libre autour des épaules de la blonde venue s'appuyer sur lui. Il est comme ça, a toujours été comme ça et ne changeras probablement jamais. Il aime le contact physique, aime se rapprocher et sentir la chaleur humaine. Que ce soit une étreinte amicale, un câlin pour réconforter quelqu'un ou bien pour s'enlacer plus passionnément. Là, il n'est pas bien certain de quel type de contact il s'agit entre Aphrodite et lui mais s'en contente en le prenant comme ce qu'il est : un moment agréable à deux et advienne que pourras. Au moins, il est en bonne compagnie et n'a pas à manger du cake aux fruits s'apparentant à du béton, préférant les petits sandwich dévorés et un joint partagé loin des gens.

« Bien sûr que tu peux me poser une question. »

Le Portoricain est le genre d'homme qui n'a rien à cacher dans sa vie. Il est honnête, du moins essaye de l'être le plus possible. Certes, il ne diras rien si on lui rend plus que prévu en monnaie au super marché à cause d'une erreur, mais il n'iras pas non plus jusqu'à voler consciencieusement un pack de lait en faisant mine de l'avoir oublié sur le petit marche pied du caddie lors de son passage en caisse. Amor n'a pas non plus de code pour verrouiller son téléphone portable. Premièrement sa petite tête comme dit la danseuse de l'aube, oublierait régulièrement ce dernier que ce soit des chiffres ou un symbole à relier avec des points. Deuxièmement, parce qu'il n'en a jamais vu l'utilité et n'y a jamais réfléchi non plus. Justement, parce qu'il n'a rien à cacher. Ne fait rien d'illégal ni de profondément malhonnête... Il n'y a que l'herbe dans ses poches qui soit mal vue de l'autre côté d'Edimbourg mais mis à part ça ?... Rien à signaler, on ne puisse pas dire qu'il soit d'un tempérament secret avec sa nature sociable et bavarde à souhait.

« Faut juste espérer que j'ai la réponse à ta question, mais ça on ne peut pas encore le savoir. »
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TW : Consommation de cannabis, effet de la consommation

Cette notion de fraternité, la blonde avait presque l’impression qu’elle pouvait transposer celle-ci avec sa relation concernant April, la chroniqueuse des feuillages en panique constante. Il n’y avait aucun lien de sang ou de parenté entre les deux âmes angoissées. Pourtant, leur rencontre eut été comme une évidence, sur le coup. Leur personnalité, la façon d’appréhender les choses, l’image qu’elles pouvaient renvoyer... Elles se sont toujours comprises et complétées comme deux véritables âmes sœurs. Il aurait été même possible de la croiser, si jamais Amor n’avait pas heurté une racine farceuse. D’ailleurs, en cet instant où le Portoricain qui lui répondait posément, Aphrodite s’imaginait déjà lui raconter le déroulé de la soirée si jamais elle croisait sa route sur le retour des festivités. Et, si ce n’était pas le cas, elle l’inviterait à se balader quelques jours plus tard dans les environs pour lui faire une sorte de petit compte rendu, afin de savoir si elle n’était pas trop ennuyeuse.  

Fort heureusement, les effets du cannabis avaient déjà pu la calmer. Alors ce fond de pensée demeurait uniquement une vague idée qui s’évapora aussitôt. Ainsi détendue, elle pouvait aisément percevoir les vibrations que lui offrait la forêt d’Édimbourg. Les sensations, même similaires, se réalisaient toujours différemment. Tantôt formatrice, tantôt maternelle, la nature avait tant de leçon à allouer à la danseuse de l’aube. Au cœur de cette nuit, la nature lui intimait la tendresse et l’amour d’autrui. La terre fertile et grasse grouillait et accueillait le petit peuple parmi ses brins d’herbes ; elle encourageait même à certaines fleurs de poindre au cœur de la nuit.

Même en connaissant la nature chaleureuse du Zoomancien, son contact soudain l’a surpris quelque peu. Ressentant l’étreinte, elle souriait faiblement, en glissant à son tour son bras dans le dos d’Amor. Comme elle le ferait auprès d’April ou de Diane, elle entamait une vieille habitude : elle caressait la surface à l’aide de son pouce, lentement. Elle était persuadée que l’on pouvait entendre ou ressentir les battements de son cœur qui s’emballait, tandis que son visage donnait l’impression d’être aussi serein que lors d’une de ses méditations. L’herbe était suffisamment forte pour lui permettre de lâcher prise tout en ressentant ses émotions.
La voix du sorcier bouclé raisonnait, vibrait presque dans le corps d’Aphrodite. Toutefois, elle n’a jamais été inconnue aux contacts physiques, étant elle-même à même à masser les mains de ses proches, de leur prodiguer des soins de peau, de natter leurs chevelures. Visiblement, il y avait bien quelque chose dont lui seul parvenait à faire perdre les moyens de la mauvaise herbe. En ayant la permission de question, le minois de la doucette se tournait directement vers lui, son regard se posant un peu au-dessus de son chef, calmement.

« Je suis certaine que tu auras la réponse, ou alors tu es vraiment un sorcier. »

L’hésitation. Durant un court instant, une hésitation prenait le fond de ses entrailles. Diane, discrète, donna un coup de museau dans le tibia de l’Écossaise, l’air de dire : « Ce n’est rien de dramatique, Aphro. Demande-lui, voyons. T’en rêves. » Elle voulu la réprimander, comme elle a toujours tue ses émotions.
Alors elle remontait prudemment sa main qui était dans le dos de son ami pour le porter à sa chevelure curieuse, essayant de comprendre du bout des doigts la structure de celle-ci.

« Comment tu fais pour avoir d’aussi belles boucles, même quand il fait aussi humide ? Mes huiles n’ont jamais donné raison aux miennes. »

Sa moue, candide, reflétait pleinement une fausse jalousie. Bien sûr, elle n’avait pas des boucles aussi prononcées que celle d’Amor. Elle n’avait pas eu cette chance d’hériter ceux de sa tendre mère, ou de sa grand-mère. Juste une douce ondulation plus voluptueuse comme héritage.

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Tw: consommation de cannabis et ses effets
La proximité physique s'étant installée entre Aphrodite et lui ne dérange pas Amor un seul instant. C'est toujours agréable, ces moments-là. Du moins, lui juge que c'est une bonne chose et que c'est positif de se rapprocher ainsi. De juste s'apprécier les uns les autres, pour que l'Amour prenne le dessus sur tout le reste. Le monde est déjà bien assez triste par lui-même, avec tout ce qu'il se passe, alors pourquoi en rajouter quand au contraire, on peut s'efforcer d'amener du positif dans son quotidien et celui des autres ? Amor ne comprendra jamais la haine qui habite certains être vivants.

La conversation prend cependant un tournant au quel le portoricain ne s'attendait pas. A s'enlacer comme ça, il pensait que la blonde lui poserait une question plus personnelle et plus intime, mais pas du tout. S'esclaffant face au ridicule de la situation, mais aussi parce que les herbes font effet, Amor secoue ses bouclettes en réponse :

« C'est grâce à la mousse anti frisotis. »

L'huile c'est très bien pour les hydrater, mais pour les sculpter et les garder disciplinées, il faut de la mousse. ça évite les petites frisures indésirables  dues à l'humidité et surtout ça permet de les garder plus définies qu'avec simplement de l'huile.

« Je t'enverrai un SMS avec la marque, si tu veux. Mais la mousse c'est le véritable secret. Faut faire tes boucles avec et normalement, ça devrait rester. »

La crinière dorée d'Aphrodite n'est pas aussi bouclée que la sienne. Ce n'est pas toujours facile, d'avoir des anglaises pareilles et les gens souvent ne s'en rendent pas bien compte. Fut un temps, quand il était plus jeune, Amor se lissait les cheveux pour être moins embêté, pour se fondre un peu dans la norme aussi. Mais plus maintenant, plus en vieillissant : ses bouclettes font partie intégrante de lui et le zoomancien se rend bien compte de sa bêtise lorsqu'il était adolescent. C'est ce qui le distingue, entre autres, des autres. Il lui a fallu un peu de temps pour réellement les accepter comme faisant partie intégrante de lui, mais désormais il ne ferait plus jamais marche arrière.

Les gens versés dans la psychologie diraient que c'est normal à l'adolescence, de vouloir s'intégrer, de vouloir changer son apparence physique sur un plan A ou B. Lui ignore toutes ces choses là et considère seulement qu'entre quinze et dix neuf ans, on est particulièrement cons jusqu'à grandir suffisamment pour ouvrir les yeux et prendre conscience que dans le fond, rien n'a d'importance. Que ce n'est pas la fin du monde, d'être différent et qu'il faut de tout pour justement, faire un monde enrichi par la beauté de la diversité. Que chaque individu se doit de s'accepter comme il est, de l'assumer sans craindre d'être jugé. Que celleux qui osent critiquer, sont celleux qui souffrent le plus dans la vie. Amor bien plus philosophe qu'il ne le laisse paraître dans le fond, a décidé il y a bien longtemps qu'être soi-même c'était ce qu'il y avait de plus beau et de plus sincère. Qu'il n'y a qu'en s'aimant soi-même comme on est, avec ses particularités (car jamais il ne parleras de défaut), qu'on finiras par réussir à aimer les autres et à être aimé en retour avec la sincérité nécessaire.
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TW : Consommation de cannabis, effet de la consommation

De la mousse anti-frisottis. Cela aurait été probablement logique pour d’autres, mais la petite tête blonde n’y avait jamais songé. Ignare, et seulement adapte des huiles et masques maisons à base de divers beurres végétales nourrissants de sa bien-aimée grand-mère, Aphrodite se sentait un peu bête ; et la réaction de boucle d’or l’avait prise de court, bien qu’elle la partageait avec lui en prenant conscience de la situation. N’importe qui aurait pu s’attendre à une question grave, emprunte de secret, d’intime. N’importe qui aurait posé une telle question. Seulement, dans ses pensées sous l’emprise des épices, elle avait tout de même cette lucidité qui se voulait être gardienne de son cœur. À tort.
Alors elle se mordait de nouveau l’intérieur de ses joues tout en reculant légèrement sa main lorsque le Portoricain secouait ces boucles dorées. Son regard, bloqué sur ces dernières, ne démordait pas et demeurait braqué sur le faciès du spécimen. Aphrodite acquiesçait.

« Je veux bien, il est possible que j’oublie d’ici demain. Je compte bien sur cette mousse pour avoir de plus jolies boucles. Du moins, un peu plus définies que maintenant. »

Bien que l’alliance de ses origines aurait pu lui permettre un feuillage plus luxuriant et délicat, la danseuse de l’aube était plutôt ravie. Cet héritage capillaire la rapprochait d’autant plus de sa grand-mère dont elle éprouvait un amour pur et profond, que cela lui faisait encore un point commun avec elle. Et que peut-être, elle pourrait être comme elle un jour, aussi bienveillante et solaire que cette vielle dame à la longue tignasse sauvage aux reflets de miel.

Distraitement, sa main suspendue se glissait là où elle était plus tôt, et reprit son mouvement lent et paisible d’effleurement affectueux. Les doutes insidieux disposeraient de tout son être afin de jouir de son embarras, d’ordinaire. Non pas que le courage saisit la gorge de la mauvaise herbe, mais la douceur de la nuit, et du moment agréable, prenaient l’avantage.
Avec sa main libre, dont le joint était encore intercalé entre ses doigts, elle ne put s’empêcher. Précautionneuse, elle écartait prudemment une mèche bouclée qui s’était échouée un peu trop devant le regard du Zoomancien. Aphrodite avait pris soin de suffisamment éloigner le cône incandescent du visage d’Amor. Il serait fâcheux de le frôler ou de lui ramener trop de fumée parfumée. -Même si il était probablement habitué à cette dernière. Cette attention des plus naïve et attentionnée était délicate, quoique quelque peu suspendue aux yeux de la botanomancienne.

Le sourire qui habillait ses lèvres avait quelque chose de ravi, presque euphorique. Probablement d’autres effets relaxants de l’herbe d’Amor. Elle ne se sentait ni stupide, ni prise d’angoisse après cette simple interaction. Ça aussi, elle le racontera à la rouquine qui a toujours soutenu son cœur fragile.

L’instant lui semblait propice, et la petite biche lovée contre ses jambes le lui faisait bien comprendre. « Qu’est-ce que je risque, au final ? Au pire, je dis que c’est pour une amie ? » Son regard tentait de garder le contact avec le sien, à travers les volutes vaporeuses. Son étreinte subsistait, comme pour s’accrocher davantage à cette sensation qui lui remuait les entrailles.  Mère nature, gardienne de ses angoisses, absorbait ses doutes et incertitudes, lui intimait la sincérité -quoiqu’un peu détournée par l’incorrigible blondinette. L’abstraction des boucles appartenait déjà au passé.

« J’me demandais... » Non, l’hésitation n’avait définitivement pas sa place, en ces nuits animales. « Tu as déjà été dans une situation délicate. Celle où tu as du mal à t’exprimer clairement ? »
La réponse, elle la connaissait. Amor ne lui a jamais semblé être ce genre de personne a hésiter, ou à se prendre inutilement la tête. « Ça ne t’est jamais arrivé ? » Bien sûr que non.

Un semblant de terreur rampait, tapis dans l’ombre que la nuit lui offrait.

« Enfin, j’veux dire- Tu penses que c’est possible de montrer qu’on aime sans vraiment le dire directement ? »

La symphonie de la forêt et le ruissellement de l’eau devaient les seuls et uniques sons qui lui parvenaient au creux de ses oreilles.

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Tw: consommation de cannabis et ses effets
Si la première question d'Aphrodite portant sur ses boucles a simplement amusé Amor qui s'attendait à une question plus personnelle pour qu'elle lui demande l'autorisation de lui demander quelque chose, la seconde elle, effectivement est un peu plus complexe. Pour ça, le Zoomancien n'a pas de réponse toute faite ni de solution miracle. Ecrasant son mégot avant de le ranger dans son cendrier de poche, dérangeant au passage Marisol qui s'était lovée dans la poche de son sweat, Amor hausse les épaules en prenant -pour une fois- le temps de réfléchir un peu avant de répondre :

« C'est quelque chose qui arrive à tout le monde ça. »

L'hésitation fait partie de leur condition de bipède évolué. Même les animaux hésitent eux aussi parfois. Certes, ils n'ont pas à se soucier autant des normes sociales qu'eux. Quoi que, cela dépend des espèces certains primates, cétacées et même insectes ont quelques règles à respecter. Mais les animaux ne ressentent pas vraiment la honte, du moins, ce ce qu'il en sait. Leur vie est donc plus simple à ne pas hésiter autant, par peur d'être jugé d'éprouver quelque chose.

« C'est très humain, comme manière de faire, de forcément le dire. Regardes les cygnes par exemple, ils sont monogames pour la vie et pourtant, ils n'ont pas de mot pour se le dire. Ils laissent juste les choses se faire naturellement. Alors, je pense que nous aussi, on pourrait laisser faire si ça nous semble être la meilleure manière d'aborder la chose ? »

Mais elleux sont doué.e.s de paroles. C'est pour ça qu'il y a aussi tout un tas de poèmes sur les sentiments, pour qu'en les lisant on puisse piocher quelques idées afin de s'exprimer. Toutes les langues ont un mot pour dire je t'aime. De ce qu'il en sait, du moins. Et c'est drôle qu'avec un prénom comme Aphrodite, déesse de l'amour, elle lui pose la question. A lui qui en retour, s'appelle Amor.

« Après, ça dépend de la relation entre les personnes je suppose. C'est pas forcément obligatoire, de se dire je t'aime, si on en ressent pas le besoin. Mais si on a des sentiments, faut réussir à en parler pour s'assurer qu'on est tous sur la même longueur d'ondes je crois ?... Surtout pour pas que l'autre soit triste, si l'on ne voit pas les choses de la même manière au final. »

Combien de fois ça lui est arrivé ? Il n'y a que depuis peu de temps qu'Amor sait mettre un mot sur sa situation, quand autrefois, toutes ses copines ont finit par le quitter en ne comprenant pas qu'il pouvait avoir des sentiments pour plus d'une personne. Pendant ses années de jeune adulte, le Zoomancien s'est questionné. A beaucoup lu pour essayer de comprendre pourquoi biologiquement, on l'imaginait monogame. Avant de déduire que c'était une norme sociale qu'il ne respectait pas, puisqu'évolutivement parlant, ça n'avait aucun avantage particulier. Puis enfin, on lui a parlé de polyamour et Amor a compris qu'il n'était pas anormal de voir les choses ainsi. Que ça n'a rien de mauvais, bien que ce soit tout de même assez minoritaire comme façon de faire.

Décidant de se confier lui aussi, le Portoricain soupire en levant les yeux vers les branches qui s'agitent au dessus de leur tête. Ce n'est qu'une chouette qui viens de s'y poser pour y dévorer sa proie du jour en toute tranquillité.

« On m'a longtemps dit qu'il y avait un truc, qui n'allait pas chez moi. Mais j'ai finis par accepter qu'il y avait un mot pour ça, et que c'est pas quelque chose de mauvais. ça se fait dans pas mal de cultures et y a des gens qui y sont ouverts. Toutes mes copines, elles ont pris ça comme de l'adultère ou ont pensé que j'étais un coureur de jupon. La vérité, c'est juste que je suis capable d'aimer plusieurs personnes à la fois. Mais ça tu vois, avant de pouvoir dire je t'aime à une fille, même si elle est super, faudrait que je sois certain qu'elle le prendra pas mal. Qu'elle comprenne que ça ne veut pas dire que je ne l'aime pas, que je l'aime moins qu'avant, s'il y en a une autre à un moment donné. L'amour, ça peut prendre tout un tas de formes, même s'il y a encore beaucoup de préjugés quand c'est au pluriel. »
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TW : Consommation de cannabis, effet de la consommation

Elle aurait pu être l’amie des sourires ; de ceux qui sourient par amour, la Nymphidia bien couronnée, mais elle restait presque figée après avoir posé cette dernière question. Ce n’était pas dû à l’angoisse, mais plutôt une certaine attention envers le portoricain. Étrangement, la botanomancienne ne craignait pas la réponse qui l’attendait. Elle savait que, qu’importe les arguments ou le point de vue abordé, le sujet serait traité avec bienveillance et pertinence.

Aphrodite, malgré son nom incarnant l’Amour dans son acceptation la plus large, ne connaissait réellement le sens de ces sentiments si complexes.
Elle connaissait l’amour inconditionnel de ses parents, de Diane, des doux songes de ses grands-parents. L’amour dit Agapé, dans ses souvenirs d’enfance. Il y avait également celui qu’elle portait à d’autres êtres chers, sa famille choisie. Celui qu’elle partage depuis de nombreuses années avec son amie à la crinière de feu. L’amour Philia, si c’était bien cela ?
Elle ne savait plus trop, Aphrodite.
Ce qui lui semblait certain, c’est que celui dont le cœur brûle de passion, elle ne l’avait encore jamais connu. Cette fameuse ivresse qui induit un fort désir de l’autre, de la fondation de la chaire, de la perdition dans l’autre. L’amour nommant le fils de la voluptueuse Déesse ; Éros. Elle n’appartenait pas à l’Océan et n’éprouvait aucun amour passionné, les amant.es inexistant.es.  Ou peut-être qu’elle commençait à le découvrir, à s’y ouvrir ?

Ses propos, porteurs de vérités animales, firent écho dans chacune des cellules de la blonde. Les cygnes s’unissent jusqu’à leurs derniers chants. Tragique, ou plutôt romantique, Aphrodite prenait conscience. La Nature lui avait déjà inculqué des choses similaires. L’Amour possède ses propres règles, aussi chaotiques et plurielles soient-elles. La danseuse maîtrisait seulement la fécondité des plantes, qui elles aussi, peuvent avoir ce statut de monogamie vraie, comme pour certains insectes. Alors, forcément, l’exemple du zoomancien éclairait sa perception d’un amour éventuel. Tout comme pour le renard ou les tourterelles.
Et si la monogamie sociale était possible dans le règne animal, elle restait adulée dans la société humaine. Normée, préférée et intégrée comme le régime amoureux à suivre. À vrai dire, la mauvaise herbe ne s’était jamais réellement posé la question sur sa propre condition.
En prenant un certain recul, la situation de cette soirée au cœur de la forêt possédait un arôme curieux. Aphrodite ne connaissait pas grand-chose sur le domaine amoureux, et son innocence naïve se déversait sous forme de question auprès d’un homme portant comme prénom Amor.

Elle ne l’interrompait pas. Son regard était encore posé sur lui, et l’imitait en écrasant la fin de son cône dans une petite boite métallique qu’elle gardait dans le fond de son sac en toile. Instinctivement, elle glissait de nouveau son bras dans le dos de l’entomologiste. Ce mouvement pourtant simple qui lui semblait insurmontable quelques minutes auparavant, lui était devenu naturel et réconfortant.

La démonstration de l’amour sans le mentionner, Aphrodite l’observait auprès de ses parents lorsqu’elle n’était qu’une jeune pousse, sans connaître l’essence même de ce grand mot. C’était ces petites attentions au quotidien, les actions qui réchauffent le cœur et ceux qui se font sentir important, indispensable même, dans la vie de l’autre.
Elle avait déjà surpris ses longues conversations nocturnes entre ses parents. Celles empruntes de doutes et de fragilités. Celles qui finissaient toujours par la douce éteinte de soulagement. Celle qui lisse les traits du visage lorsqu’un démon est abattu. Mais, la limite entre l’amour qu’elle portait à sa famille et à un.e potentiel.le élu.e lui était totalement inconnu. Aujourd’hui, la brume se dissipe petit à petit. Encore une fois, cela aurait pu être logique pour n’importe qui, mais cette logique n’était pas aussi naturelle dans la manière de ressentir d’Aphrodite.

« Chaque relation et ressentis sont différents, tout comme il peut y avoir d’amours ou de relations. Enfin, je pense. J’ai grandi dans un foyer où les je t’aime amoureux étaient intimes et silencieux. Ceux que j’ai reçus enfant étaient totalement différents. »

Ses questionnements étaient une manière de comprendre. De ressentir et de, mine de rien, connaître un peu plus sa compagnie de la nuit. N’importe qui aurait pu se moquer de ma question, d’ailleurs. Un rire à peine naissant se mourrait au bord de ses lèvres qu’elle pinçait.

« C’est vrai que vu comme ça… C’est plus sain de verbaliser des sentiments. C’est mieux de se comprendre, d’être en confiance avec l’autre si on sait ce qu’il a au fond du cœur. »

Surtout pour pas que l’autre soit triste.
Cela, elle le comprenait aisément. D’aussi loin qu’elle puisse se souvenir, malgré ses quelques difficultés à communiquer avec autrui, elle s’efforçait de mettre les choses au clair pour éviter des situations délicates et douloureuses. Au final, il en serait de même dans ce genre de relation ? Le concept lui parut si simple. Trop simple. Quand était-il des nombreuses œuvres qui célébraient l’union des êtres ? Autant par les mots que par les pigments sur les toiles ? Par les notes et les voix enchanteresses ?

Le passage d’une chouette ponctuait brièvement les réflexions d’Amor.
À mesure qu’il se confiait sur ses expériences, la danseuse de l’aube osait prendre ses peines, à sa manière. Dans la pénombre bien installée, sa main libre cherchait la sienne comme marque de compassion. Comme une tentative pour apaiser ce qu’iels avaient pu traverser ces dernières années. Ce qu’il avait pu ressentir de troublant pendant des années.
Lorsque ses doigts parvenaient aux siens pour les entrelacer, son autre main caressait à nouveau son dos, histoire de confirmer sa présence à ses côtés. Parce qu’elle est comme ça, au final Aphro. Même si ses battements de cœur commençaient à être douloureux dans sa poitrine, elle gardait sa nature tactile avec celleux qu’elle apprécie.

« J’imagine bien que ces filles ont dû souffrir, mais j’ose à peine imaginer ce toi tu as du éprouver durant toutes ces années sans comprendre ce qu’il t’arrivait. Ça m’attriste, sincèrement. Et l’image de coureur de jupon est d’autant plus insultante. » Ce n’est pas le courage qui parle. C’était la confiance et l’intimité de la nuit qui l’encourageait. « Tu n’as jamais été ce genre de personne à mes yeux. Je t’ai toujours vu comme une personne avec un trop-plein d’amour à offrir, et ton prénom n’a jamais été aussi bien porté d’ailleurs. »

L’amour au pluriel n’avait pas choqué la blondinette. Venant d’Amor, en tout cas. Cela semblait évident. Et dans ces dernières paroles, elle crut desceller le sentiment faible d’une nouvelle crainte concernant sa capacité d’aimer plusieurs personnes à la fois. Aphrodite, elle, trouvait cette manière de faire poétique, pour le coup. Prise par cette image fébrile qu’elle se créait, elle laissait sa tête s’appuyer délicatement sur l’épaule de son ami.

« Te connaissant, je suis certaine que tu trouveras cette fille qui saura te respecter et accepter l’entièreté de ton être. Elle saura aussi chanceuse que tu le seras, la veinarde. Je n'arriverai même pas à en être jalouse. J’serais trop occupée à être heureuse pour toi. »

Et pourtant, un petit pincement lui prit le cœur. Décidément, même si ses idées lui semblaient de plus en plus claires, c’était une appréhension qui remplaçait ses sempiternelles angoisses -bien qu’elles soient endormies grâce aux herbes. Respirant l’air rafraîchissant de la nuit printanière, ses paupières se fermèrent quelques instants.

« Cela dit, je commence à comprendre certaines choses grâce à ta sincérité. »

Amor Morales Rosa
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Marisol l'élégante Mygale bleue électrique. Bête poilue à huit pates souvent cachée dans les boucles blondes de son sorcier.

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« Mes parents ont dû avoir une vision prophétique quand il a fallu choisir un prénom. »

Et comme d'habitude, Amor préfère en rire et dédramatiser la chose. Parce que malgré les paroles compréhensives de la danseuse de l'aube, le Zoomancien se sent toujours un brin coupable d'avoir fait du mal à ses anciennes copines. Tout ça par qu'il n'avait pas su s'exprimer, n'avait pas été clair dès le début et surtout, ne savait pas poser un mot sur ce qu'il ressentait réellement. Il est d'ailleurs encore incertain, malgré les dires d'Aphrodite que la prochaine sera chanceuse de l'avoir dans sa vie.

Parce qu'il a beau avoir l'air si sur de lui, Amor, ça ne l'empêche pas de très souvent douter. Ironiquement le plus souvent quand il est question d'Amour. Oui, il aime. Oui, il déborde d'Amour. Mais c'est justement parce que ses sentiments sont si forts qu'il en vient à avoir des doutes et à songer encore une fois au passé. ça ne lui échappe d'ailleurs pas, quand Aphrodite laisse échapper qu'elle ne pourrait même pas en être jalouse de cette hypothétique petite amie future.

L'information qui n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd, et qui fait sourire d'avantage le portoricain alors que son estomac, lui, se serre d'appréhension. Est-ce qu'elle vient de lui avouer à demi mots, qu'elle aurait peut-être des sentiments pour lui ? Premièrement, le voilà surpris. Il n'aurait jamais cru qu'Aphrodite pourrait s'intéresser à lui, le considérer autrement que comme un ami. En y réfléchissant un peu pourtant,
le Zoomancien est convaincu qu'ils seraient heureux tous les deux. Mais le voilà qui d'autant plus, angoisse à l'idée de pouvoir la rendre malheureuse s'il venait à y avoir quoi que ce soit d'un minimum sérieux entre eux. Blesser les autres, c'est quelque chose qu'Amor déteste.  

« Je serais heureux pour toi aussi, s'il y avait un chic type dans ta vie. »

Qu'il répond donc, en essayant d'être sincère. Et il l'est, dans le fond. Il aimerait qu'Aphrodite soit heureuse elle aussi, qu'elle trouve quelqu'un pour l'accompagner sur son chemin de vie et aux côtés de qui elle pourrait réellement fleurir et s'épanouir. Il connait la timidité de la blonde, sait qu'elle peine à s'ouvrir et angoisse souvent pour la moindre petite chose. Alors, si elle venait à trouver quelqu'un qui l'aiderait à avoir plus confiance en elle, qu'elle voit enfin à quel point elle est exceptionnelle, Amor serait heureux également.
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C’était devenu une habitude, une sorte de mécanisme de défense pour lui de rire et de dédramatiser les choses. Aphrodite le savait. Elle l’avait déjà remarqué à bien des reprises. Tout comme l’évitement – involontaire, certainement, de certains sujets et réponses. C’était son fonctionnement. Lorsque Amor mentionnait ses parents, la petite blonde ne put réprimer un léger rire quant au choix de son prénom bien avisé.

Et pourtant, les paroles du portoricain lui parurent flotter dans l’air nocturne, comme si elles hésitaient à se poser entre eux, se chargeant de ce poids délicat que les aveux silencieux transportent. Dans le repli de la nuit animale, la danseuse de l’aube sentait le souffle de ses propres questionnements qui se mêlait à l’inquiétude douce, presque imperceptible, qu’elle lisait sur le visage de son ami. Ce sourire silencieux, cette façon de détourner le regard, un bout de conversation – elle en percevait désormais chaque nuance, la sincérité de ses mots, chaque éclat de fragilité.

Sa main tiède était encore sur la sienne. Son regard se baissait sur leurs mains entrelacées, sur ce geste qui, quelques instants plus tôt, n’avait été qu’un élan de douceur instinctif envers boucle d’or, une manière de lui offrir un peu de réconfort. En les observant dans la pénombre, Aphrodite en ressentait doucement la signification silencieuse, comme si son propre corps, sous l’emprise des herbes, avait devancé ses pensées. Serait-ce une révélation, sans un mot dire, que son esprit commençait à comprendre ?

Bien sûr qu’elle comprenait, oui. Que les sentiments sont parfois des racines profondes, s’entremêlant en silence sans même qu’on s’en aperçoive. Ses lèvres se pinçaient, son regard se détournait quelque peu. La fleur sauvage devinait cette complexité de son attachement pour lui, sans savoir jusqu’où cela pourrait la mener. Mais, pour l’instant, elle laisse cette pensée rester à l’état de bourgeon fébrile, de promesse discrète qu’elle gardait au fond d’elle. Un chic type ? Qui sait, peut-être qu’il n’est pas aussi éloigné qu’elle ne pourrait imaginer.

Finalement, Aphrodite entreprit de rester silencieuse à mesure que l’épaisse fumée de leurs joints se dissipait. Elle se contentait de serrer un peu plus la main d’Amor, comme pour lui transmettre une chaleur rassurante, comme pour lui dire qu’elle serait là, peu importe où la vie le mènerait. Malgré cette tendresse nouvelle qui frémissait en ses entrailles, la botanomancienne préservait ce moment dans toute sa simplicité. En silence. Seulement bercée par les grouillements de la forêt.
Distraitement, elle laissait son pouce se perdre dans la paume de l’arachnologue, l’effleurant pour y dessiner des cercles se voulant apaisants. Comme ces longues soirées où elle rassurait April lors de ses angoisses. Et puis, elle était comme ça, Aphro. Elle n’avait jamais vraiment cru que les mots étaient seuls capables de traduire les sentiments ; c’était dans ces gestes simples, ces contacts fugaces, qu’elle trouvait souvent son véritable langage.

Ses pensées demeuraient en elle, profondes et secrètes, imprégnées de cette révélation douce-amère qu’elle acceptait sans la dévoiler. Et la nuit qui les protégeait n’avait pas besoin de savoir. Pas ce soir.

Sa tempe était encore contre son épaule, elle respirait l’air frais. Elle savourait simplement la quiétude de l’instant tel un remerciement muet pour cette amitié, qui, peut-être, contenait bien plus de nuances qu’elle n’aurait su le dire.

« Merci, Amor.  » Un simple murmure, presque un soupir. Il se suffisait à lui-même.« J'ai quand même hâte de gouter au Sancocho. »

Aphrodite se redressa légèrement, lui lançant un dernier sourire avant de délicatement relâcher sa main, laissant la nature reprendre possession de leur esprit en cette nuit de festivité.

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