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:: ✦ Archives :: ✧RPs :: RPs abandonnés[abandonné] investigation ☾ ft. Cormac
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If we catch a criminal, When we catch a criminal, There's nothing we can do but play cops and robbers. Cops and robbers.
tw : macabre, cabinet de curiosités ☽☾ Les ultimes lueurs s'éteignent en nuances mordorées, enflammant les teintes ternes de l'amoncèlement de babioles qui encombrent les étagères. Ici tout n'est que trésors pour les plus avides de merveilles, fermement gardés par les nombreuses mires vitreuses de bestiaux naturalisés, figés à jamais. Pourtant ce soir, tout transpire l'ennui et le morne, parce que les beaux jours et les rayons insidieux du soleil chassent les Vagabonds, ne laissant que quelques téméraires affronter leur ennemi naturel. Maître des Songes a fini par s'assoupir, l'échine courbée au comptoir, faciès entre les bras et tenant miraculeusement sur son tabouret, s’échappant du goût trop insipide de la journée afin de vivre mille aventures rocambolesques.
La cloche de l'entrée tinte soudainement, capture aussitôt l'attention de l'étourneau perché entre les volatiles trépassés, somnolant presque lui aussi. « Bonjour, c'est ici qu'on retrouve ce qui est perdu ? » Mômichonne haute comme trois pommes s'avance d'une démarche peu assurée, tenant entre ses doigts une gourde transparente abritant un hippocampe moutarde, probable familier. Machinalement, l’œil de Caelum voyage de la bambine, à son sorcier égaré dans les limbes de son sommeil, en passant par l'échine de Cormac qui n'est certainement pas le plus qualifié pour communiquer avec les mômes sans les tétaniser.
« Je m'en occupe, couvre tes oreilles. » soupire le volatile à l'intention de la jeune cliente, coutumier des siestes improvisées d'Alasdair. Ses ailes claquent jusqu'au comptoir, se perchant à proximité de l'un des lobes de son alter avant d'ouvrir le bec, usant de son talent inné en matière d'imitations de sons aussi tonitruants que particulièrement agaçants. Le sifflement aigu semblable à celui d'une alarme s'élève, donnant au familier un air d'enceinte tournant à plein régime. Technique relativement efficace, puisque l'Oniromancien se redresse en sursaut. « Je ne dormais pas ! » qu'il clame comme s'il ne s'était égaré qu'une seconde au monde des songes, cherchant les pans éparses de sa conscience, la trace des plis de sa chemise marquant sa pommette rougie.
Ses paupières papillonnant finissent par remarquer la cliente, lui offrant une demi-lune en risette.« Hey, qu'est-ce qu'on peut faire pour toi ? » « Mon chat, Cornichon, il a disparu hier soir. Je suis sûr que quelqu'un l'a enlevé. » Froncement d'arcades, prenant soudainement la proposition de mission particulièrement au sérieux, tandis que le plumage de l'étourneau se gonfle de répulsion à l'évocation même du félin. La môme tend un dessin aux traits approximatifs, représentant ce qui devait être un chat orange. « Il est adorable, comment tu sais qu'il a été enlevé ? Tu as vu quelque chose ? » « Non, mais il y a eu des bruits bizarres dans le jardin. La police ne veut pas m'aider et maman dit qu'il va probablement revenir. »
Volatile s'envole, se pose à l'épaule de l'entomologiste pour mieux lui caqueter aux esgourdes. « Tu m'étonnes qu'avec un nom pareil il s'est tiré. Par pitié, dis-lui que c'est une mauvaise idée. » Moue aux opalines tristes s'immiscent au faciès du Rêveur, le myocarde fendu par les dires de la visiteuse. La carne se tourne en direction de l'associé et compère d'aventures, désignant pupille à l’hippocampe et son gribouillis. « On ne peut pas les laisser, regarde. » qu'il insiste, plein d'espérance.
La cloche de l'entrée tinte soudainement, capture aussitôt l'attention de l'étourneau perché entre les volatiles trépassés, somnolant presque lui aussi. « Bonjour, c'est ici qu'on retrouve ce qui est perdu ? » Mômichonne haute comme trois pommes s'avance d'une démarche peu assurée, tenant entre ses doigts une gourde transparente abritant un hippocampe moutarde, probable familier. Machinalement, l’œil de Caelum voyage de la bambine, à son sorcier égaré dans les limbes de son sommeil, en passant par l'échine de Cormac qui n'est certainement pas le plus qualifié pour communiquer avec les mômes sans les tétaniser.
« Je m'en occupe, couvre tes oreilles. » soupire le volatile à l'intention de la jeune cliente, coutumier des siestes improvisées d'Alasdair. Ses ailes claquent jusqu'au comptoir, se perchant à proximité de l'un des lobes de son alter avant d'ouvrir le bec, usant de son talent inné en matière d'imitations de sons aussi tonitruants que particulièrement agaçants. Le sifflement aigu semblable à celui d'une alarme s'élève, donnant au familier un air d'enceinte tournant à plein régime. Technique relativement efficace, puisque l'Oniromancien se redresse en sursaut. « Je ne dormais pas ! » qu'il clame comme s'il ne s'était égaré qu'une seconde au monde des songes, cherchant les pans éparses de sa conscience, la trace des plis de sa chemise marquant sa pommette rougie.
Ses paupières papillonnant finissent par remarquer la cliente, lui offrant une demi-lune en risette.« Hey, qu'est-ce qu'on peut faire pour toi ? » « Mon chat, Cornichon, il a disparu hier soir. Je suis sûr que quelqu'un l'a enlevé. » Froncement d'arcades, prenant soudainement la proposition de mission particulièrement au sérieux, tandis que le plumage de l'étourneau se gonfle de répulsion à l'évocation même du félin. La môme tend un dessin aux traits approximatifs, représentant ce qui devait être un chat orange. « Il est adorable, comment tu sais qu'il a été enlevé ? Tu as vu quelque chose ? » « Non, mais il y a eu des bruits bizarres dans le jardin. La police ne veut pas m'aider et maman dit qu'il va probablement revenir. »
Volatile s'envole, se pose à l'épaule de l'entomologiste pour mieux lui caqueter aux esgourdes. « Tu m'étonnes qu'avec un nom pareil il s'est tiré. Par pitié, dis-lui que c'est une mauvaise idée. » Moue aux opalines tristes s'immiscent au faciès du Rêveur, le myocarde fendu par les dires de la visiteuse. La carne se tourne en direction de l'associé et compère d'aventures, désignant pupille à l’hippocampe et son gribouillis. « On ne peut pas les laisser, regarde. » qu'il insiste, plein d'espérance.
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tw : macabre, cabinet de curiosités ☽☾ L’ennui n’a jamais le temps de s’installer au cabinet ; et au fond, il apprécie assez. Cette fois, l’affaire porte le nom de Cornichon. Un sobriquet pour le moins ridicule porté par un chat disparu. Une belle affaire pour la fourrière, si on lui demande son avis. Mais Cormac sait très bien que son compère va foncer tête baissée à travers la ville pour retrouver le bestiau ; Caelum l’a également deviné. L’entomologiste scrute la gamine et son minuscule familier, avant de tomber nez à nez avec le regard compatissant d’Alasdair. Ce qu’il peut être pénible, lui et son grand cœur d’artichaud. Près de son tympan, le volatile joue lui les mauvaises consciences. Bref, le voilà de nouveau confronté à un problème éthique.
« Eh bien Caelum, on a peur des matous ? »
Il ne manquait plus que lui dans ce tableau rocambolesque. Edgar entre en scène, muni de ses gausseries habituelles. Cormac aimerait lui faire remarquer que les félins sont également ses prédateurs naturels, mais ils ont d’autres chats à fouetter. Son regard sévère accueille la venue du rongeur qui s’immisce d’ores et déjà dans la conversation.
« T’as pas un meilleur profil de Cornichon ? Les rues grouillent de mistigris fillette, il nous faut plus d’informations. T’as de quoi payer d’ailleurs ? Parce que bon, c’est pas avec cette bicoque qu’on va se faire de l’oseille. »
« Edgar ! »
Sa voix menace et le loir se rue aussitôt dans les jupons de l’Oniromancien. La fillette n’est pas en reste, l’imiterait volontiers. Le vagabond regrette quelque peu l’effet provoqué et se sent désormais obligé de faire bonne figure.
« Ca va, on va le retrouver ton chat. Mais Edgar a raison sur un point, ce dessin n’est pas très parlant. »
« Je peux vous payer, j’ai de l’argent de poche. »
« Ah oui, combien ? »
« Edgar, encore un mot et Cornichon aura de quoi se rassasier à son retour. »
Le rongeur lui tire la grimace avant de se cacher à nouveau. Cormac retient un soupire tout en évitant de croiser le regard de l’étourneau. Alasdair a encore gagné, les voilà embarqués dans une enquête sans queue ni tête.
« Eh bien Caelum, on a peur des matous ? »
Il ne manquait plus que lui dans ce tableau rocambolesque. Edgar entre en scène, muni de ses gausseries habituelles. Cormac aimerait lui faire remarquer que les félins sont également ses prédateurs naturels, mais ils ont d’autres chats à fouetter. Son regard sévère accueille la venue du rongeur qui s’immisce d’ores et déjà dans la conversation.
« T’as pas un meilleur profil de Cornichon ? Les rues grouillent de mistigris fillette, il nous faut plus d’informations. T’as de quoi payer d’ailleurs ? Parce que bon, c’est pas avec cette bicoque qu’on va se faire de l’oseille. »
« Edgar ! »
Sa voix menace et le loir se rue aussitôt dans les jupons de l’Oniromancien. La fillette n’est pas en reste, l’imiterait volontiers. Le vagabond regrette quelque peu l’effet provoqué et se sent désormais obligé de faire bonne figure.
« Ca va, on va le retrouver ton chat. Mais Edgar a raison sur un point, ce dessin n’est pas très parlant. »
« Je peux vous payer, j’ai de l’argent de poche. »
« Ah oui, combien ? »
« Edgar, encore un mot et Cornichon aura de quoi se rassasier à son retour. »
Le rongeur lui tire la grimace avant de se cacher à nouveau. Cormac retient un soupire tout en évitant de croiser le regard de l’étourneau. Alasdair a encore gagné, les voilà embarqués dans une enquête sans queue ni tête.
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If we catch a criminal, When we catch a criminal, There's nothing we can do but play cops and robbers. Cops and robbers.
Rêveur seul face au trio rabats-joie, insiste d'un regard à la courbure de clebs malheureux durant les frasques d'Edgar qui finit pourtant par disparaître temporairement auprès de lui. Le Nécromancien n'est guère plus avenant, vraisemblablement peu appâté par la mission. Quoi qu'en y songeant, Cormac n'est de toute manière pas le genre à laisser transparaître son entrain. Puis il y a la môme prête à tout pour retrouver son matou, la panique et l'impuissance aux pupilles. Ça lui fend le cœur.
« Moi je le trouve très bien ce dessin. » qu'il clame paré à défendre l'interprétation artistique, l'art demeurant subjectif. « Tu n'as aucune imagination. » La langue claque davantage sur le ton d'une boutade, rarement aussi incisif — la chose appartenant plutôt à Caelum et son bec caustique —. « Il n'a pas tout à fait tort sur ce point. » appuie ce dernier, presque fier de son alter.
L'échine se plie afin d'être à la hauteur de la môme, jouant d'un habile tour de passe-passe illusoire pour donner vie à son croquis qui se détache du papier, se moût l'espace d'un instant tel une rêverie palpable. Risette émerveillée s'immisce au visage poupon, comme retrouvant espoir. « Ne t'en fais pas, ils ont l'air ronchons aux premiers abords, mais ils sont aussi futés que Sherlock Holmes. Nous sommes les meilleurs pour retrouver les choses ! » qu'il souffle, se targuant de leur habileté. Bien que d'ordinaire ce sont les artéfacts singuliers et non les animaux domestiques qu'il doivent dénicher.
« Et si tu nous montrais ce jardin ? » Un claquement de paume appuie les syllabes, presque trop énergique et appâté par l'expédition. Quitte à commencer quelque part, autant se rendre sur les lieux du crime. Machinalement, l'Oniromancien s'arme de sa besace sans fond, y engouffrant tout un tas de babioles qui pourraient leur être utile. D'autres l'étaient nettement moins, à l'image d'un bocal vide qui pourrait selon lui devenir un contenant pour un hypothétique esprit frappeur ou un trousseau de clefs qui n'ouvraient rien, sait-on jamais que la bonne serrure se présente à eux. Quand bien même il avait appris à crocheter les serrures lors de leurs escapades. « Tu as oublié le contenu du tiroir de la cuisine. » soupire l'étourneau sarcastique qui venait d'abandonner l'épaule du Nécromancien pour se perdre dans les cheveux désordonnés de son sorcier, pourtant pas mécontent de pouvoir prendre l'air et se dégourdir les ailes.
Veste en tweed démodée aux épaules, la boutique est fermée, placardant quelques mots s'excusant des désagréments avant de suivre les instructions de leur jeune cliente qui fini par leur présenter sa demeure. « Je vais aider maman à vous préparer des crêpes pour quand vous l'aurez retrouvé ! » décrète la môme avant de filer, emplie d'espoir. L'équipe de choc se retrouve seule, Rêveur dégainant sa loupe et n'osant pas marcher dans la pelouse, de peur d'effacer d'hypothétiques traces. « Ton truc, ça marche sur l'herbe ? » qu'il quémande à l'autre Vagabond, l'esquisse d'une idée en tête. Peut-être que ses capacités de Nécromanciens seraient plus efficaces. Au-dessus d'eux, son familier plane à la manière d'un vautour en recherche d'une proie, cherchant une piste d'un point de vue plus dégagé que le leur. En réalité probablement une excuse pour voler davantage et surtout rester hors de portée des griffes du félin.
« Moi je le trouve très bien ce dessin. » qu'il clame paré à défendre l'interprétation artistique, l'art demeurant subjectif. « Tu n'as aucune imagination. » La langue claque davantage sur le ton d'une boutade, rarement aussi incisif — la chose appartenant plutôt à Caelum et son bec caustique —. « Il n'a pas tout à fait tort sur ce point. » appuie ce dernier, presque fier de son alter.
L'échine se plie afin d'être à la hauteur de la môme, jouant d'un habile tour de passe-passe illusoire pour donner vie à son croquis qui se détache du papier, se moût l'espace d'un instant tel une rêverie palpable. Risette émerveillée s'immisce au visage poupon, comme retrouvant espoir. « Ne t'en fais pas, ils ont l'air ronchons aux premiers abords, mais ils sont aussi futés que Sherlock Holmes. Nous sommes les meilleurs pour retrouver les choses ! » qu'il souffle, se targuant de leur habileté. Bien que d'ordinaire ce sont les artéfacts singuliers et non les animaux domestiques qu'il doivent dénicher.
« Et si tu nous montrais ce jardin ? » Un claquement de paume appuie les syllabes, presque trop énergique et appâté par l'expédition. Quitte à commencer quelque part, autant se rendre sur les lieux du crime. Machinalement, l'Oniromancien s'arme de sa besace sans fond, y engouffrant tout un tas de babioles qui pourraient leur être utile. D'autres l'étaient nettement moins, à l'image d'un bocal vide qui pourrait selon lui devenir un contenant pour un hypothétique esprit frappeur ou un trousseau de clefs qui n'ouvraient rien, sait-on jamais que la bonne serrure se présente à eux. Quand bien même il avait appris à crocheter les serrures lors de leurs escapades. « Tu as oublié le contenu du tiroir de la cuisine. » soupire l'étourneau sarcastique qui venait d'abandonner l'épaule du Nécromancien pour se perdre dans les cheveux désordonnés de son sorcier, pourtant pas mécontent de pouvoir prendre l'air et se dégourdir les ailes.
Veste en tweed démodée aux épaules, la boutique est fermée, placardant quelques mots s'excusant des désagréments avant de suivre les instructions de leur jeune cliente qui fini par leur présenter sa demeure. « Je vais aider maman à vous préparer des crêpes pour quand vous l'aurez retrouvé ! » décrète la môme avant de filer, emplie d'espoir. L'équipe de choc se retrouve seule, Rêveur dégainant sa loupe et n'osant pas marcher dans la pelouse, de peur d'effacer d'hypothétiques traces. « Ton truc, ça marche sur l'herbe ? » qu'il quémande à l'autre Vagabond, l'esquisse d'une idée en tête. Peut-être que ses capacités de Nécromanciens seraient plus efficaces. Au-dessus d'eux, son familier plane à la manière d'un vautour en recherche d'une proie, cherchant une piste d'un point de vue plus dégagé que le leur. En réalité probablement une excuse pour voler davantage et surtout rester hors de portée des griffes du félin.
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