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Idealism sits in prison ⨳ ethel & elio

2 participants
Elio Myers
Expansionniste
Elio Myers
•☽✧☾•
As above
Face claim : damiano david
Pronoms RP : he/his
Âge : 29 ans
Tuer le temps : Elio bosse au Friday 13th depuis son ouverture du côté humain. Il a commencé en tant que barman et s’est doucement fait une place dans la famille. Il joue désormais le rôle d’informateur auprès de Cat, cueillant les secrets comme on cueille des fleurs. Il aime aussi s’occuper de l’organisation d’évènements spéciaux dans le bar, ayant régulièrement des idées plus ou moins débiles qui naissent du cœur de son magnifique cerveau.
Familier : Son familier est une hermine blanche appelée très chaleureusement Chaussette. Elle aime pas tellement les gens en général. Il faut du temps pour l'apprivoiser. Au contraire d'Elio qui cherche l'attention constamment, elle reste dans l'ombre, écoutant et analysant chaque personne. On dit que les murs ont des oreilles. Et bah les murs, c'est Chaussette.
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Idealism sits in prison
26/01/24



There's something lonesome about you
TW : mention d'alcool, de substances illicites, d'adultère. Ah, de vol aussi.

La soirée est plutôt calme. Même pour un mardi soir. Tellement calme qu’Elio est en train de nettoyer les verres en maudissant l’absence d’Adna pour le distraire. La plupart des clients sont déjà en conversation avec leurs amis. “C’est moi où t’as besoin de distraction ?” Il lève les yeux vers Chaussette qui se faufile entre les verres pour venir l’observer. “J’ai entendu dire que Tom avait été viré. Apparemment, il a été pris en train de voler dans la caisse." Elio ne peut pas s'empêcher de rire légèrement. Chaussette fait toujours la petite hermine bien élevée, mais quand il s’agit de gossip, elle est toujours sur les starting blocks. Il s'apprête à répondre quand son regard est attiré par la blonde qui vient d’entrer. “Tient, la distraction arrive”. Isa n’a pas l’habitude de venir au Friday. Et rien qu’à son visage, Elio n’a aucun mal à comprendre que quelque chose ne va pas. Pourtant, elle commence par feindre que tout va bien. Qu’elle est juste là pour passer du temps avec son grand frère. La comédie ne dure pourtant pas si longtemps, et il ne faut pas plus de quinze minutes pour qu’elle s'effondre dans ses bras. Quinze minutes de plus pour qu’il comprenne qu’il l’a quitté parce qu’elle l’a trompé. Et puis des heures de lamentations. Il est presque cinq heures du matin quand elle s’endort enfin dans le lit de son frère. Assommée par les larmes et les regrets.

Putain, Isa…

___

Il n'aurait probablement pas dû envoyer de message. C’est sa sœur après tout. Elle a beau avoir tort, il devrait rester de son côté. Sauf qu’Elio, il a toujours trouvé ça con, cette histoire de côté. Et puis, Ethel, c’est son ami depuis des années. Il connaît trop bien son côté fleur bleu. Une fleur bleu écrabouillée sans ménagement par une grosse botte en cuir. Puis de toute façon, le temps qu’il se demande s’il aurait dû le faire, le message était déjà parti.

Seul à deux. Encore une belle connerie ça. Il sait même pas ce que ça veut dire non plus. “Tu devrais lui ramener quelque chose qui lui change les idées ?” Il soupire en observant Chaussette. “L’alcool, ça ne change pas assez les idées ?” Elle n’a pas l’air de penser que ce soit le cas. Ils entrent alors dans un grand débat philosophique qui se termine par une conclusion tout à fait foireuse.

Il est presque 22h45 quand Elio sonne chez son ancien colocataire de chambre avec un gros sac. Deux pizzas, un pack de bière … Et des boutures de cannabis. S’il ne les fume pas, il peut toujours s’en occuper. Il parait que ça change les idées de s’occuper de quelqu’un ou de quelque chose. “Moi je dis que c’est une idée de merde…” “C’est pas toi qui m’dit toujours de surveiller mon langage ?” “Non mais… faut appeler les choses comme elles sont hein…”

La porte s’ouvre sur un Ethel étrangement propre sur lui. Le zoomancien lui sourit, abaissant juste un instant les barrières émotionnelles. Celles qui font qu’il peut sentir les émotions des êtres qui l'entourent. Mais le trop plein de tristesse vient le frapper en pleine gueule. Comme un bon droit dans l’arcade. Et le sorcier redresse instinctivement les barrières. Il n’est pas près à ressentir sa tristesse aussi fort. Pas comme ça. Pas sans avoir au moins ingéré la moitié du pack de bières. “J’espère que t’as faim” “Et soif”.


Ethel Hasting
Expansionniste
Ethel Hasting
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Face claim : Avan Jogia.
Pronoms RP : ((il/he))
Âge : 29 ans (02.10.1994 ♎︎).
Tuer le temps : ((Psychologue)) — Soigne l’esprit des autres à défaut de songer à réparer le sien, rafistole les blessures de l’âme, médecin de l’habitant intérieur qui oeuvre dans l’inconscience et dont les (mé)faits vous causent des plaies (in)visibles.

Idealism sits in prison ⨳ ethel & elio G1ii

Familier : ((Segynn)) — Corvus Corax noire dont l’approche est funeste dans bien des croyances, pourtant, celle-ci n’est que douceur et bienveillance.
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idealism sits in prison
26.01.24



TW : alcool, drogue & infidélité

Une étude menée par des psychologues a conclu que l’être humain se complait dans le mensonge, si bien qu’il tend à user de mots fallacieux environ six fois par jour ; que ce soit par lâcheté, par confort, par dépit, par timidité, pour dissimuler ou encourager, qu’importe la motivation intrinsèque cachée derrière l’imposture, il ne fait aucun doute que l’affabulation permet de créer une nouvelle galaxie où s’installer, un univers plus confortable, plus doux, dans lequel on ne souffrirait d’aucune agonie. Mentir, serait-ce donc survivre ? De ce fait, dans quel monde est-il préférable de perdurer ?
      S’ils ne se sont pas revus depuis leur séparation somme toute récente, les fiancés déchus ont abondamment communiqué par messages, l’une essayant de réparer ce qui a été brisé de sa main et l’autre s’efforçant de comprendre les rouages d’une telle terminaison. Comprendre pour accepter, comprendre pour guérir, comprendre pour surpasser. Il veut savoir et qu’importe si la vérité est plus douloureuse que les mensonges qu’elle veut bien lui offrir : entre le monde réel et l’illusion, Ethel a fait son choix. Alors, au cours de leur conversation, il a gratté la pellicule de fausseté jusqu’à s’en arracher les ongles, jusqu’à s’en griffer le coeur, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien des bons sentiments qu’il pouvait porter à leur histoire commune. Il le sait, lui, que le couple est une véritable tempête indomptable, une rafale violente qui surgit comme le plus bel orage que le ciel peut octroyer, mais il sait également que cette même tempête est un véritable danger puisqu’elle peut tout ravager sur son passage. Ce soir, la tempête continue de hurler.

Si Elio regretterait presque d’avoir envoyé ces quelques lignes, Ethel, lui regrette d’y avoir répondu ; les sourcils froncés au-dessus de ses opales mordorées qui fixent l’écran de son téléphone, il ne peut s’empêcher de mordiller l’intérieur de sa joue en tâchant d’apaiser le vent de ses pensées. Assurément, il redoute que son ami se pare d’une quelconque plaidoirie pour défendre la mise en cause, que le coeur du fiancé a déjà condamné : Isa est coupable, et aucun allègement de peine ne pourra adoucir la sentence prononcée. « Tu viens avec nous ? » Selene, depuis l’entrebâillement de la porte, penche son menton sur le côté en faisant tomber ses longues boucles brunes sur son épaule, cherchant le regard de son frère qui daigne enfin lever le nez de son portable. « Euh… Non. Une autre fois. » Il s’efforce de lui tendre un sourire qui est aussi peu convaincant que convaincu, si bien que sa soeur n’hésite pas bien longtemps avant de faire claquer les talons de ses escarpins pour se rapprocher de lui, l’enlaçant de ses bras graciles pour qu’il vienne s’appliquer contre son épaule. Ils restent quelques secondes, ainsi, l’un contre l’autre, à écouter la peine silencieuse qui court dans les veines du plus jeune puisque, tous deux le savent, le chagrin ne fait jamais de bruit. « Ça ira mieux demain. » Dit-elle en se séparant de son étreinte, lui provoquant un bref acquiescement avant qu’elle ne s’éloigne, pour quitter la demeure familiale en compagnie de ses pairs. C’est bien, les demain. Selene espère-t-elle que la nuit qui le sépare du jour suivant sera suffisante pour effacer la peine et la honte ? Il a presque envie d’y croire, mais sa pleine conscience des rouages du deuil l’empêche d’y allouer la moindre conviction.

Il est à présent seul — si on omet la présence du personnel, dans cette grande bâtisse dont le terrain est délimité par des haies d’une demi-douzaine de mètres, accessible par une double-porte en fer forgé assez large pour laisser passer deux véhicules. La propriété dispose de deux jardins ainsi que d’un patio et d’une piscine extérieure chauffée. L’intérieur, qui bénéficie d’une hauteur sous plafond conséquente, semble avoir été figé dans une décoration de style versaillais, avec des couleurs crèmes, des meubles en bois noble, des chandeliers muraux, des tableaux anciens aux cadres espagnols et des miroirs sertis de bronze et d’or. Dans ce décor d’opulence, il dénote quelque peu, lui qui est simplement vêtu d’un jean qui dessine la courbe de ses jambes, d’un t-shirt blanc aux manches courtes et de baskets blanches et noires, mais il ne prend pas la peine de se vêtir plus élégamment puisque, il s’en doute, son accoutrement n’est que pure futilité pour celui qui ne tarde pas à se présenter. « C’est pour moi, merci Louis. » L’homme vêtu dans un costume sombre incline respectueusement son menton avant de tourner les talons pour rejoindre le premier étage, tandis que le psychologue s’avance afin d’ouvrir l’une des doubles-portes de l’entrée principale, ses yeux se posant tout d’abord sur le sourire que son ami lui offre, auquel ses propres lippes répondent malgré l’évidente tristesse de ses traits torturés. « J’espère que t’as faim » L’appétit lui manque, mais il baisse volontiers les yeux sur ce qu’Elio tient dans ses mains, son regard passant brièvement sur les deux cartons de pizzas et sur les bières maintenues ensemble, avant de froncer les sourcils lorsqu’il remarque les fameuses boutures de cannabis. Mais qu’est-ce que… « Et soif » Plantant ses premières dents dans le coeur de sa lèvre inférieure, il attrape le poignet d’Elio afin de le tirer sans délicatesse aucune à l’intérieur, refermant la porte en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Se retournant en sa direction, il appuie les paumes de ses mains sur ses propres hanches, ses paupières s’agrandissant sous la surprise que cette plante lui procure. « Mais qu’est-ce que tu fais avec ça ? » Ayant relâché l’emprise de ses dents sur sa lippe, c’est une hilarité tout à fait déconcertée qui vient fendre son masque de chagrin, lui provoquant un rire désabusé qui secoue son torse durant quelques secondes. « T’es pas fréquentable, tu sais. » Secouant légèrement son menton sur le côté, il balaye rapidement le hall d’un simple regard avant de l’inviter à le suivre dans l’un des salons, qui conduit au patio éclairé. « Je ne m’attendais pas à avoir de tes nouvelles, pour être honnête. » En lui annonçant, Ethel se retourne par-dessus son épaule pour lui lancer un sourire qui se veut amical, sans grande réjouissance cependant ; c’est presque amusant de constater qu’il y a des sourires qui recouvrent de grandes tristesses, mais que l'inverse est rarement vrai.

Crédits ; kiss-this & maurawrites
Elio Myers
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Âge : 29 ans
Tuer le temps : Elio bosse au Friday 13th depuis son ouverture du côté humain. Il a commencé en tant que barman et s’est doucement fait une place dans la famille. Il joue désormais le rôle d’informateur auprès de Cat, cueillant les secrets comme on cueille des fleurs. Il aime aussi s’occuper de l’organisation d’évènements spéciaux dans le bar, ayant régulièrement des idées plus ou moins débiles qui naissent du cœur de son magnifique cerveau.
Familier : Son familier est une hermine blanche appelée très chaleureusement Chaussette. Elle aime pas tellement les gens en général. Il faut du temps pour l'apprivoiser. Au contraire d'Elio qui cherche l'attention constamment, elle reste dans l'ombre, écoutant et analysant chaque personne. On dit que les murs ont des oreilles. Et bah les murs, c'est Chaussette.
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26/01/24



There's something lonesome about you
TW : mention d'alcool, de substances illicites

C’est étrange de se retrouver là après tant d'années. Elio s’est toujours efforcé de ne pas trop venir ici. Dans cette maison qui représente tout ce qui est tordu dans la société. Il se souvient trop bien de cette invitation, l’été de ses dix sept ans. De leurs regards sur son corps déjà tatoué. Des yeux ronds d’Ethel face à ses manières qui laissent à désirer. Ou son vocabulaire trop imagé. Deux mondes. Une fois adulte, il a parfois été difficile de joindre les deux bouts, pourtant, Elio n’a jamais envié son ami et sa prison dorée. Il n’a aucune idée de pourquoi Isa voudrait de tout ça aussi ardemment. C’est si différent de l’univers dans lequel ils ont grandi. Un univers où, malgré les difficultés, il était heureux. La liberté d’avoir l’herbe sous ses pieds nus, sans jugements ou règles induites. La liberté d’apprendre ce qu’on voulait sans s’entendre dire que ce n’était pas de son niveau, ou tout simplement pas important. Il la revoit encore, cheveux aux vents, à jouer avec les bébés macareux. A fabriquer des maisons pour les oiseaux. Et puis elle a grandi. Les maisons d’oiseaux ne l'intéressaient plus. Elle préférait les bijoux de verre qu’elle formait de ses doigts. Elle préférait la possibilité de les échanger contre de l’argent pour s’acheter de jolies choses. De beaux vêtements. De belles chaussures. Progressivement, elle n’a plus rêvé de ciel bleu et d’oiseau chanteur, mais d’un toit rassurant et d’un feu de cheminée. Il a bien vu, avec les années, qu’ils ne rêvaient plus de la même liberté.

Il le remarque. Son regard qui se pose sur le petit tas de boutures. Ses yeux qui s’agrandissent. Cette douce innocence dont il a toujours aimé jouer. Peut-être qu’il s’agit  moins de l’innocence qu’une envie de bien faire. Un besoin de bien faire. Le zoomancien pince ses lèvres, se retenant de rire à sa réaction tandis qu’Ethel le tire à l'intérieur avec un empressement adorable. Il dissimule mal son sourire alors qu’il répond avec une innocence feinte qui ne duperait personne. “Oh ça ? Bah, c’est pour un atelier jardinage…” Il s’attendait à ce qu’il le réprimande, mais Ethel éclate de rire. D’un de ces rires si brusques et inattendus qu’ils ne peuvent qu’être partagés. “J’vois pas de quoi tu parles !” Elio pose le sac à terre pour attirer le garçon à lui dans une étreinte amicale. Sa main glisse dans le dos d'Ethel, le tapotant avant de s’éloigner de nouveau. Le geste est simple, mais emprunt d’une chaleur et d’une complicité touchante.

Il l'entraîne déjà dans les dédales de sa maison. Ici, rien n’a changé. Ça aurait été étonnant. Il remet le sac de course sur son épaule en le suivant, haussant un sourcil à sa remarque. “Mais tu t’ferais tellement chier sans moi !” Il sourit avec malice, repensant à sa petite activité. C’est alors qu’il réalise qu’il sait. Qu’il a compris rien qu’en observant les plantes. Il ne peut retenir un petit rire étouffé “Hey mais… Genre tu sais ce que c’est ?! T’es un p’tit cachotier en fait !” Il arrive jusqu’à une pièce chaleureuse qui ne ressemble pas à celles qu’ils ont traversé jusque là. Un petit salon/bureau qui semble être à son image. Il repose le sac qui se fait un peu lourd. Au-delà des pizza, bières et boutures, il a également dû prendre des pots et du terreau pour les planter. Et la somme de tout ce bordel pèse clairement son poids. “Jtiens à dire que c’est l’idée de Chaussette !” “Il ment ! Moi je voulais juste quelque chose pour te faire changer les idées après la séparation !” Elio lève les yeux au ciel. Chaussette, la classe ultime. Encore plus subtile que son sorcier. “Finalement, c’est mieux quand tu parles pas toi hein. Tient, va jouer avec Segynn au lieu d’nous embêter”. Il pose son regard sur Ethel, récupérant une bière dans le sac ainsi que son briquet. Et d’un geste maîtrisé, il retire la capsule avant de faire la même avec une tendre la bouteille à son ami. Il répète l'opération une seconde fois avant de la lever vers lui. “Au célibat ?”



Ethel Hasting
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Ethel Hasting
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26.01.24



TW : alcool, drogue & infidélité

La fallacieuse innocence qui est suggérée sur les traits de son ami ne vient nullement leurrer sa lucidité sur la question, sans que cette imposture ne soit un frein au sourire malicieux qui prend délicatement forme sur ses lèvres finement dessinées, tandis que son menton se secoue lentement de gauche à droite. « Oh ça ? Bah, c’est pour un atelier jardinage… » Bien sûr, bien sûr si ce n’est pas ainsi formulé de sa bouche, ses yeux braqués en sa direction et ses sourcils qui dansent sur son front brièvement plissé traduisent parfaitement le scepticisme qui n’est accompagné d’aucune colère, puisqu’il entrevoit davantage la tentative de réconfort pleine de bonne volonté que le moyen largement discutable d’y parvenir. Ethel ne devrait même pas en être surpris et il le sait, c’est sans nul doute ce qui le pousse à émettre ce rire presqu’enfantin, un éclat joyeux qui étoufferait presque les bulles néfastes qui ricochent contre les parois de son esprit depuis la séparation avec Isa. Dans le fond, il est peut-être même un peu admiratif du tempérament irrévérencieux que possède Elio, un caractère intrépide, émancipé  et spontané, conservé dans un esprit fougueux que ce dernier ne cherche point à réprimer : pour celui qui est ficelé et entravé de mille poids autant invisibles que silencieux, c’est presque un écho de liberté à envier. « J’vois pas de quoi tu parles ! » -  « J’espère que mes parents n’en entendront pas parler, surtout. » Dans le cas contraire, il va devoir se défendre sur le fait que, non, il n’est pas tombé dans l’engrenage perfide de la drogue : ni à cause de sa rupture, ni à cause de son métier tant méprisé par les siens.
      L’accolade offerte assagie considérablement les élans amusés de son visage, puisque son coeur doucereux s’émeut sincèrement de l’affection muette distillée dans ce geste, si bien qu’il lève légèrement le menton pour ne pas heurter son épaule, l’une de ses mains se déposant vaguement au niveau de sa hanche tandis qu’il presse ses lèvres dans un sourire suave. Cela le rassure dans l’idée qu’Elio ne ravale aucune rancoeur à son égard — quoique le fait d’en nourrir une lui apparaîtrait comme cruellement injuste, mais aussi dans l’idée qu’Isa n’a pas fomenté d’ignobles mensonges pour se dédouaner de sa seule responsabilité dans cette histoire avortée.

« Allez, viens. » D’une légère inclinaison du menton, Ethel le guide jusqu’à l’un des salons du rez-de-chaussée, traversant la veste pièce agrémentée de tableaux et miroirs anciens sans leur jeter un seul regard. « Mais tu t’ferais tellement chier sans moi ! » Restant de dos lors de sa marche, il hoche son menton de gauche à droite en comprimant sa bouche en une moue joueuse, bien qu’il ne puisse pas véritablement le contredire sur ce point : Elio est l’une des rares personnes à le côtoyer sans se farder de faux-semblants ou d’illusions de politesse, ce qui rend sa compagnie aussi singulière que fascinante. « Hey mais… Genre tu sais ce que c’est ?! T’es un p’tit cachotier en fait ! » Soufflant un air amusé par le nez, il se permet de faire entendre un petit rire mutin avant de se retourner vers son ami, le laissant entrer dans le petit salon privé avant de refermer la porte derrière lui.  « T’as oublié le métier que je fais ? » Il se doute de la réponse, mais soutient néanmoins son regard en arquant l’un de ses sourcils d’un air interrogateur, sans perdre le sourire qui orne ses lippes encadrées par une fine barbe brunie. « Installe-toi. » Lui se laisse mollement retomber sur l’un des deux canapés capitonnés qui se font face, en portant un instant ses deux mains sur sa chevelure composée de boucles détachées et désordonnées. « Jtiens à dire que c’est l’idée de Chaussette ! » C’est lâche de reporter la faute sur l’hermine, qui n’a guère besoin qu’on la défende puisqu’elle le fait très bien toute seule. « Il ment ! » Ethel le savait déjà, mais cette plaidoirie le pousse à accentuer le sourire qui trône toujours sur ses lèvres, et qui laisse entrevoir ses premières dents blanches. « Moi je voulais juste quelque chose pour te faire changer les idées après la séparation ! » Aussitôt, ses lippes se serrent non pas dans une expression contrariée mais plutôt pour tenter de conserver l’étirement jovial qu’elles arborent encore. Aïe. « Finalement, c’est mieux quand tu parles pas toi hein. Tient, va jouer avec Segynn au lieu d’nous embêter. » Il est trop affable pour s’offusquer de la maladresse, et s’il détourne le regard quelques secondes, c’est sans nul doute pour apaiser les effusions de tristesse qui traversent ses pensées. Toujours, aïe. « Elle est dehors, dans le jardin. » Désignant la fenêtre ouverte d’un mouvement de la tête, il se retourne ensuite vers Elio sans surveiller si le familier de ce dernier rejoint l’extérieur ou non. Ça va aller. « Tu sais qu’ils ont inventé un objet tout à fait fascinant qui se nomme décapsuleur ? » Marmonne-t-il d’un ton taquin en suivant ses gestes des yeux, les paupières faiblement plissées sous la contemplation et les sourcils à moitié froncés. « Je sais quoi t’offrir pour ton prochain anniversaire. » - « Au célibat ? » Tenant sa bière dans sa main, il lève un regard hésitant sur celui qui, de toute évidence, manque autant de délicatesse que son familier. Ethel ne se rend pas vraiment compte que son geste reste suspendu, comme s’il peinait à croire qu’il devait s’y résoudre. Enfin, après quelques secondes d’un flottement mélancolique, il tend son bras pour que sa bouteille vienne tinter contre celle de son ami. Il en boit une simple gorgée avant d’enfoncer son dos dans le moelleux du canapé, mordillant le coin de sa lèvre avant de finalement oser demander, presque craintif : « Je peux te demander comment elle va ? »

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Familier : Son familier est une hermine blanche appelée très chaleureusement Chaussette. Elle aime pas tellement les gens en général. Il faut du temps pour l'apprivoiser. Au contraire d'Elio qui cherche l'attention constamment, elle reste dans l'ombre, écoutant et analysant chaque personne. On dit que les murs ont des oreilles. Et bah les murs, c'est Chaussette.
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26/01/24



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TW : mention d'alcool, de substances illicites

Il esquisse un sourire à sa question. Son métier. Comment pourrait-il l’oublier ? Il a dû être un de ses premiers clients informels. Il se souvient très bien du Ethel de l'Académie. Nouveau colocataire suite au départ de Lucius. A croire qu’il était abonné aux oniromanciens un peu trop doux. Le début fut un peu difficile. Elio brisait continuellement les règles quand Ethel s’efforçait de les suivre avec une obstination presque agaçante. Il attendait généralement qu’Ethel s’endorme pour se glisser par la fenêtre et rejoindre Cat et Red, Lucius ou bien Pearl et Ryung suivant ses humeurs. Il le faisait hurler intérieurement quand il le réveillait en rentrant, l’odeur de joint prêt à apaiser ses nuits agitées. Il a fallu du temps pour qu’Ethel ne l’apprivoise. Et sans qu’il ne comprenne vraiment ce qu’il c’était passé, il l’avait poussé à s’ouvrir. Le cœur au bord des lèvres, il arrivait à lui arracher certaines pensées sur lesquelles il n’avait jamais réellement osé poser des mots. Une colère contre ses parents pour ne pas l’avoir réellement préparé au monde réel. Contre sa mère d’être partie trop tôt. Contre Isa parfois pour ne pas comprendre que leur combat était important. Contre Lucius de l’abandonner là. Ou plutôt contre le monde pour ne pas lui permettre de rester. Et puis cette impression de ne jamais vraiment être compris. Par personne. Même pas par lui-même. Une solitude éternelle. Ethel n’avait pas encore les compétences pour le faire travailler sur ses maux, mais il arrivait déjà à les poser sur des mots quand leur propriétaire ne faisait que les éviter soigneusement. Ethel, il a commencé à apaiser ses cauchemars, comme Lucius avant lui. Nouvel ancrage émotionnel.

Chaussette n’a pas l’air enchantée qu’on lui montre la porte, surtout quand la faute est en fait sur son sorcier. Pourtant, pour une fois, elle ne fait pas beaucoup plus d’histoire avant de se faufiler dehors.

​​« Tu sais qu’ils ont inventé un objet tout à fait fascinant qui se nomme décapsuleur ? » D'une moue légèrement désinvolte, il lève les yeux vers le ciel, comme pour signifier qu’il n’a pas besoin de s’abaisser à ça. Puis, d'un ton teinté d'une pointe d'ironie, il répond : “Franchement, ça marche très bien l’briquet ! Multi usage en plus !” Il ponctue sa phrase d’un clin d'œil complice avant de glisser de nouveau l’objet dans sa poche.

“Au célibat ?” Le toast est maladroit. Le flottement qui le suit est bien trop long et gênant.  Il se rend bien compte que sa question a échoué à atteindre son objectif de légèreté. Encore une occasion ratée de fermer sa grande gueule. Elio voit bien le sourire qui reste flottant au bord des lèvres de son ami. Un sourire voilé. Le zoomancien pince ses lèvres et secoue légèrement la tête, détournant un instant le regard pour se concentrer sur la bouteille qu’il tient encore en l’air comme un idiot. Il s'apprête à la porter à ses lèvres quand Ethel finit par entrechoquer les deux bouteilles. Il se sent con. Là, quand il l’observe aller s'asseoir. C’est comme si, le temps d’un instant, il n’était plus vraiment là.

Elio passe un instant la main dans ses cheveux, buvant une gorgée avant d’aller le rejoindre. Il se laisse tomber sur le canapé avec une certaine nonchalance, relâchant un soupir de soulagement. D'un geste presque machinal, il retire ses chaussures pour glisser un pied sous sa cuisse opposée, cherchant ainsi une position confortable. Son corps est tourné vers Ethel, ouvert à la discussion. Pourtant, quand il ouvre la bouche, il se retrouve de nouveau con. Léger flottement.

On est censé répondre quoi à ça … ? Elle va pas bien. Pas bien du tout. Elle a passé la nuit à pleurer dans mes bras. A me dire qu’elle regrettait tellement. Qu’elle t’aimait si fort. Mais qu’elle a jamais su le dire correctement. Même à moi, elle sait pas vraiment comment dire je t’aime autrement qu’en pensant à elle. Elle va pas bien, mais au fond, j’me dis qu’elle a peut-être besoin de ça. D’être seule. D’apprendre à se connaitre sans toi. Est-ce qu’elle te rendait vraiment heureux ? Je sais pas. Je suis qui pour juger finalement ?

Il hausse les épaules, finissant quand même par lâcher “J’sais pas quoi t’dire… Elle pète pas la forme clairement…” Il se sent désarmé face à cette situation. Il aurait tellement voulu que ça se passe bien. Entre eux. Il s’est demandé comment deux personnes aussi différentes peuvent s'accorder, comment elles peuvent trouver un équilibre dans leur relation. Isa est un feu ardent, brûlant avec une intensité qui peut être à la fois enivrante et intimidante. Ethel, quant à lui, est comme une douce brise d'été, apportant calme et tranquillité là où il va. Pourtant, il avait vu cet équilibre. Il lui apportait cette écoute attentive et cet amour inconditionnel dont elle a tant besoin. Elle lui apportait sa spontanéité et le sortait de sa zone de confort.

Il pose sa tête contre sa main, observant cette tristesse douloureuse qui se dessine sur le visage de l’oniromancien. Il voudrait pouvoir l’attraper et l’enfermer dans une bouteille puis la jeter à la mer. Mais il se retrouve là, juste capable d’essayer de lui changer les idées. Il se mord la lèvre, réfléchissant un instant aux prochains mots qui les traverseront. “Tu veux en parler…?” C’est drôle parce qu’Ethel a toujours eu cette façon si subtile de l’amener à parler. Lui n’a rien de très subtile. Il possède un talent certain pour dénicher les secrets des autres, que ce soit en épiant les conversations ou en formant une alliance avec Adna pour obtenir des confessions. Cependant, quand il s'agit d'explorer les sentiments les plus profonds des gens, il se trouve souvent dépourvu de tact.  “ou rempoter du cannabis hein... C'est bien aussi”


Ethel Hasting
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Ethel Hasting
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Trombinoscope : Idealism sits in prison ⨳ ethel & elio 92461c0e3fbb6b21d9f51a27f9304d09bc593261
Face claim : Avan Jogia.
Pronoms RP : ((il/he))
Âge : 29 ans (02.10.1994 ♎︎).
Tuer le temps : ((Psychologue)) — Soigne l’esprit des autres à défaut de songer à réparer le sien, rafistole les blessures de l’âme, médecin de l’habitant intérieur qui oeuvre dans l’inconscience et dont les (mé)faits vous causent des plaies (in)visibles.

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Familier : ((Segynn)) — Corvus Corax noire dont l’approche est funeste dans bien des croyances, pourtant, celle-ci n’est que douceur et bienveillance.
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26.01.24



TW : alcool, drogue & infidélité

Du coin de l’oeil, Ethel observe la silhouette blanche de l’hermine qui se faufile par la fenêtre entrouverte pour rejoindre l’extérieur, rejoignant sans nul doute le corbeau qui traverse le jardin en froissant ses ailes noires à chacun de ses mouvements, laissant seuls les deux sorciers qui s’épanchent en railleries et taquineries, peut-être, pour ne pas aborder un sujet davantage sensible et douloureux, qui a pourtant motivé leurs retrouvailles ce soir. « Franchement, ça marche très bien l’briquet ! Multi usage en plus ! » Les yeux rivés auprès de son visage gracieux, Ethel hausse ses sourcils en même temps qu’il secoue délicatement sa figure de gauche à droite, à la fois amusé et réconforté de la simplicité avec laquelle il est facile de vivre, à ses côtés. Car Elio ne s’embrasse point des étiquettes et du matérialisme flambant qui sont à l’oeuvre en ces lieux, et auxquels Ethel est si coutumier qu’il ne la discerne que lorsqu’elle est absente : comme un funambule, il a l’impression d’être sans cesse tiraillé entre deux mondes. « Tu as d’autres astuces comme ça ? Je ne savais pas que j’avais l’honneur de côtoyer Huggy-les-bons-tuyaux, moi… » Si un sourire malicieux orne ses lèvres, il le perd rapidement lorsque son ami l’invite à trinquer au célibat.

Aussi rapidement qu’une ampoule qui grille, l’étirement de ses lèvres se dégrade tandis qu’il les presse l’une contre l’autre en essayant de consolider sa muraille intérieure, n’étant pas tout à fait sûr de vouloir boire à cette cause. Mais elle est sienne désormais, et toutes ses tentatives pour repousser l’échéance de la vérité ne feront que rendre l’inévitable encore plus douloureux : il est bien placé pour savoir qu’on ne peut éternellement tromper le coeur et l’esprit. Alors, après un (trop) long moment d’hésitation, il vient délicatement cogner sa bouteille contre celle d’Elio, l’apportant ensuite à ses lèvres pour en boire une longue gorgée, pendant que l’italien prend place à côté de lui. À son tour, maintenant, de prendre la parole pour distiller un flottement à la fois maladroit et douloureux, et s’il s’en rend bien compte, il ne revient pas sur ses paroles : il veut réellement savoir, d’une manière tout à fait désintéressée et dénuée de cruauté, comment se porte la jeune femme qu’ils ont (avaient) en commun. « J’sais pas quoi t’dire… Elle pète pas la forme clairement… » Il presse ses lèvres en hochant son menton de haut en bas dans de petites agitations, visant davantage à acquiescer qu’autre chose. Il s’en doutait un peu, mais l’entendre ne lui apporte aucun état de satisfaction puisque son âme est bien trop charitable pour se réjouir de la souffrance d’autrui, si bien que l’idée d’obtenir une quelconque vengeance ne lui vient même pas à l’esprit. « Tu veux en parler…? » Ethel hausse les épaules avec incertitude, bien que la formule, qui lui paraît bien trop familière, l’oblige à dissoudre ses lèvres dans un sourire amusé, tandis qu’il bascule sa nuque en arrière pour l’appuyer contre le dossier du canapé. Restant quelques secondes à contempler les rosaces et moulures du plafond, il bascule lentement son menton en direction d’Elio pour le regarder à son tour, sans perdre son sourire. « D’habitude, c’est moi qui pose cette question. » C’est davantage un constat amusé qu’un quelconque reproche, et l’air mutin qu’il arbore en est la preuve. « C’est ma phrase. » S’il avait l’audace de s’analyser, il dirait certainement qu’il use du bouclier de l’humour pour ne pas avoir à répondre à la question posée : est-ce qu’il veut en parler ? Non. Est-ce qu’il en a besoin ? Oui. « Ou rempoter du cannabis hein... C'est bien aussi. » Contemplant toujours la figure de son ami, Ethel compresse ses lèvres dans une petite moue enfantine, ne mettant que quelques secondes avant d’offrir une réponse, peut-être pas celle attendue :  « Je suis nul en jardinage… Ce sera l’occasion de m’améliorer. » Redressant ses épaules, il décolle son dos du canapé tout en apportant sa bière à ses lèvres pour en boire une longue gorgée. Entre se prendre la frasque de sa relation amoureuse piétinée en pleine face et se rendre complice des conneries d’Elio, son choix est vite fait.  « Tu viens ? » Donnant l’impulsion d’une voix curieusement enjouée, il se lève du canapé pour se diriger vers la baie vitrée coulissante qui permet l’accès au jardin, dans lequel se trouve sans nul doute leurs deux familiers.

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Elio Myers
Expansionniste
Elio Myers
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Pronoms RP : he/his
Âge : 29 ans
Tuer le temps : Elio bosse au Friday 13th depuis son ouverture du côté humain. Il a commencé en tant que barman et s’est doucement fait une place dans la famille. Il joue désormais le rôle d’informateur auprès de Cat, cueillant les secrets comme on cueille des fleurs. Il aime aussi s’occuper de l’organisation d’évènements spéciaux dans le bar, ayant régulièrement des idées plus ou moins débiles qui naissent du cœur de son magnifique cerveau.
Familier : Son familier est une hermine blanche appelée très chaleureusement Chaussette. Elle aime pas tellement les gens en général. Il faut du temps pour l'apprivoiser. Au contraire d'Elio qui cherche l'attention constamment, elle reste dans l'ombre, écoutant et analysant chaque personne. On dit que les murs ont des oreilles. Et bah les murs, c'est Chaussette.
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TW : mention d'alcool, de substances illicites

Il n’est pas certain d’avoir bien fait de lui offrir une porte de sortie, une possibilité de ne pas affronter la situation. Peut-être qu’il aurait juste dû rester là. L’écouter en hochant la tête. Il aurait aimé être cette personne là. Patiente et attentive. Il ne l’est pas vraiment. Patient. Il esquisse un sourire à sa réponse, l’observant se lever. Il n’ose pas lui dire que, théoriquement, ils pourraient rester à l'intérieur. Le rempotage se fera dans un pot. Déjà parce que la plante aura besoin de faire ses racines. Ensuite parce qu’ils ne vivent malheureusement pas dans un lieux où elle peut pousser dehors sans protection. Peut-être qu’il souhaite juste éviter de salir l'intérieur. Et puis, le zoomancien n’est jamais contre le fait d’aller dehors. Ce n’est pas la forêt, mais ça reste une connexion à la terre qui lui est essentielle.

Il boit une longue gorgée de bière avant de se lever. “Tu sais qu’on va rempoter dans un pot hein… ?”

Il ne fait pas chaud, mais il ne pleut pas, et c’est déjà ça. Il récupère le sac contenant ce qu’il faut, reprenant une gorgée avant de passer la porte fenêtre. Il ne fait pas chaud. Peut être quatre ou cinq degrés. Mais l’air extérieur est agréable. Elio n’a pas remis ses chaussures pour sortir, et ça lui convient bien. Il retire ses chaussettes, les abandonnant en boule à côté de la fenêtre. Les pieds nus sur le carrelage lui arrache un frisson. Il ne s’y attarde pas plus, préférant s’éloigner pour retrouver l’herbe. Cette connexion à la terre lui déclenche un doux fourmillement, réchauffant légèrement son sang. Si ce n’était que lui, il irait bien plus loin sur le terrain des Hastings. Là où n’entends plus le trafic. Là où il n’y a que la faune et la flore. Là où la seule disruption est le bruit de l’eau qui coule sur le rocher. “Tu veux t’mettre où ?” Il se tourne vers son ami, l’observant silencieusement. Il n’y a pas beaucoup de lumière, mais Elio n’en a pas besoin pour percevoir ses traits sans problème. Il voit se masque d'apparences qu’il a remis pour ne pas laisser ses entailles découvertes. Bordel. C’est lui le soigneur des souffrances intérieures. Comment on fait quand c’est le docteur qui s’est blessé ?

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TW : alcool, drogue

Évoquer Isa n’est facile ni l’un ni pour l’autre, mais il s’agit-là d’un mal peut-être nécessaire ; inutile d’ignorer le fait que leur entrevue de ce soir est motivée par la séparation des fiancés, et Ethel n’est pas suffisamment dans le déni pour omettre un détail aussi important que celui-là. Néanmoins, il note les efforts et la volonté de bien faire de son visiteur, si bien qu’il ne peut le condamner pour la maladresse dont il est porteur, quand bien même celle-ci est semblable à un couteau qu’on remue dans une plaie qui n’a pas eu le temps de cicatriser. « Tu sais qu’on va rempoter dans un pot hein… ? » La voix d’Elio l’interrompt dans sa marche et, pivotant sur lui-même en arborant un frêle sourire, il tient sa bière d’une main et relève l’autre pour l’agiter dans le vide, afin de désigner le décor autour d’eux : « Qu’est-ce qui te donne l’impression, ici, qu’on peut faire du jardinage à l’intérieur ? » Les meubles sont en bois noble, et nul doute que chaque objet présent dans la pièce, alliant des lampadaires aux tableaux, des tapis aux canapés, des livres à la couverture épaisse et les statuettes de grandes manufactures, sont bien trop précieux pour qu’on puisse oser les souiller. « Je ne crois pas que les femmes de ménage apprécieraient de retrouver de la terre sur le tapis. » Et, sans attendre la réponse de son ami — si celui-ci en fourni une, il franchit le seuil de la baie vitrée pour se retrouver à l’extérieur, où le froid mordant vient saisir ses os en même temps qu’il rafraichit ses pensées.

Profitant un instant de cette sensation salvatrice, il fronce néanmoins les sourcils en remarquant qu’Elio est pieds nus, mais si cela le déconcerte quelques secondes, il finit par émettre un frêle sourire qui, malheureusement, ne dure guère sur ses traits tiraillés. « Tu veux t’mettre où ? » Considérant désormais sa boisson du regard, qu’il fixe quelques secondes avant de l’apporter à ses lèvres pour en boire une gorgée, il hausse mollement ses épaules en balayant ses yeux mordorés sur le vaste décor de son jardin soigneusement entretenu. « Où tu veux, ça m’est égal. » Achevant cette phrase, il crispe légèrement son épaule lorsque celle-ci se retrouve prise entre les griffes de son corbeau venu se déposer sur cette dernière, repliant élégamment ses épaules avant de faire entendre sa voix, aussi doucereuse qu’une plume. « C’est gentil de lui rendre visite ! » Le bec du volatile venant délicatement se frotter contre la mâchoire du sorcier, ce dernier rehausse ses sourcils avant de faire quelques pas dans le jardin, n’ayant pas non plus envie de s’étendre sur le pourquoi c’est gentil. « Près de la fontaine ? Il y a déjà plein de plantes bizarres. »

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Elio Myers
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Familier : Son familier est une hermine blanche appelée très chaleureusement Chaussette. Elle aime pas tellement les gens en général. Il faut du temps pour l'apprivoiser. Au contraire d'Elio qui cherche l'attention constamment, elle reste dans l'ombre, écoutant et analysant chaque personne. On dit que les murs ont des oreilles. Et bah les murs, c'est Chaussette.
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Il préfère ne pas vraiment réagir à tout ça. A cette richesse absurde et aux comportements qui en découlent. Il sait pertinemment qu’Ethel est imprégné de cette réalité depuis toujours. Façonné par une vie de privilèges et de facilité. Pourtant, il souhaiterait par moments qu'il prenne conscience des absurdités qu'il profère involontairement. Les femmes de ménage n'apprécieraient pas de trouver de la terre sur le tapis. Comme s’il n’était pas capable de nettoyer après lui-même. Comme si c’était invariablement  à quelqu'un d'autre de s'en charger. Bien qu’il n’ait rien du cliché d’enfant de bourge, Ethel a intégré beaucoup des comportements de ceux qui ont tout. De petits détails ici et là. Elio se souvient d’un jour, peu après leur sortie de l’académie, où ils devaient se voir. Rien n’était vraiment prévu. Et Ethel avait proposé un restaurant. Ce n’était rien pour lui. Le restaurant n’était pas hors de prix. Mais Elio, lui, avait à peine de quoi se nourrir au jour le jour. Et certainement pas de quoi mettre dans un restaurant. Il s’était retrouvé con. A chercher une excuse bancale pour se désister. Il avait détesté ce sentiment. Celle de ne pas être à la hauteur car il ne disposait pas des moyens matériels. Il savait parfaitement qu’Ethel aurait compris. Qu’ils auraient fait autre chose. Ou qu’il l’aurait invité. Mais il y avait quelque chose de malsain dans cette relation à l’argent. Quelque chose de si peu naturel qu’Elio hait encore aujourd’hui. L’argent n’est rien d’autre qu’un moyen d’obtenir ce dont on a besoin. C’est un outil d’échange. L’accumuler comme ça semble tellement absurde. Contre nature.

Elio esquisse un sourire en voyant le visage crispé d’Ethel quand son familier s’installe sur son épaule. Il peut s’estimer heureux avec Chaussette. Pas de griffes qui pénètrent sa peau. Pas d’énorme animal impossible à trimbaler. Pas de chaos constant. “Il parait que j’suis un gars adorable !” Il passe volontairement la main dans ses cheveux à ses mots, ponctuant sa phrase d’une petite pause qu’un mannequin pourrait prendre. Il en fait trop. Comme toujours. “En plus, il est modeste !” Le zoomancien fait un petit geste vers l’hermine. Comme pour lui dire oust. “C’est Segynn mon nouveau familier, il est bien plus sympa que toi”

Il finit par lui demander où ils pourraient s’installer. “ C’est toi la plante bizarre !” C’est drôle, parce qu’à vrai dire, il a toujours trouvé les humains bien plus étranges que les plantes et les animaux. Les plantes bizarres qu’il désigne n’ont rien d’étrange. Elles suivent une logique imparable. Bien sûr, elles sont aussi bien moins distrayantes. Bien moins imprévisibles. Il a beau grogner parfois sur le comportement des humains, il doit avouer qu’il aime cette complexité. Ces sentiments entremêlés. Il l’observe un instant. La tristesse qui émane de son ancien colocataire. Il peut la percevoir comme aura autour de lui. Ce n’est pas comme lire dans les pensées. C’est vraiment plus comme … une impression. Comme une couleur bleutée qui vibre autour de son corps.

Presque brusquement, il lui file le sac avec la terre, les pots et les boutures. “Tient, cadeau !” Et avec une étonnante grâce, il s’assoit par terre en tailleurs, tapotant le sol pour que son ami fasse de même. Il perçoit l’hésitation. Pourtant, le garçon finit par s'exécuter. “T’as intérêt à t’occuper d’elle comme de ton propre bébé. Si elle meurt, j’viens te …” Il passe son index sur son cou en tirant la langue pour mimer la mort. “En plus, elle s’appelle Aquidora. Ça a un rapport avec l’espoir et le renouveau. Donc bon, on préfère que l'espoir crève pas si tu vois ce que je veux dire.”

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TW : alcool, drogue

Étant de ceux qui sont nés sur un monticule d’or, dont le nom béni par l’oisiveté permet de ne jamais songer à l’argent autrement qu’avec souplesse et familiarité, Ethel Hasting est parfois — bien trop souvent dirons certains, déconnecté de la réalité brutale qui fait le quotidien de ses pairs. Il n’est pourtant pas de ceux qui méprisent les moins fortunés, n’y voyant aucune échelle de valeur à allouer aux autres humains, mais il ne rougit pas non plus du confort de vie qui est le sien : s’il ne s’en vante pas, aussi ne trouve-t-il aucune raison de prétendre que l’argent que sa famille possède est quelque chose de honteux. Ainsi, le vaste décor du jardin soigneusement entretenu dans le style purement versaillais ne l’étonne plus ; cette étendue verte, dont les contours sont presque millimétrés, lui paraît si commun qu’il ne discerne même plus le caractère tout à fait démesuré et imposant de la chose. Les griffes de son oiseau se déposant sur sa clavicule, en revanche, l’oblige à grimacer en serrant les dents, ses lèvres s’espaçant de quelques degrés tandis qu’il aspire une inspiration avec lenteur, en crispant ses épaules sous la sensation désagréable qui s’empare de lui. « Il parait que j’suis un gars adorable ! » - « Qui a osé te mentir comme ça ? » Malgré le fait qu’il soit encore crispé, il a trouvé l’énergie nécessaire pour taquiner son comparse, la grimace figée sur ses lippes se transformant brièvement en sourire mutin avant qu’il ne rentre davantage ses épaules, puisque Segynn a décidé de jouer les justicières. « Il te rend visite et il ne vient pas les mains vides, tu devrais te réjouir ! » Il s’en réjouit, même si cela ne se voit pas vraiment puisqu’il a la nuque tordue, les paupières plissées et les lèvres pincées dans une expression de douleur. « En plus, il est modeste ! » Segynn relâchant quelque peu son étreinte autour de la clavicule de son sorcier, ce dernier retrouve une respiration moins étriquée tandis qu’il redresse le haut de son buste, en tournant son menton vers l’oiseau au plumage cendré. « C’est Segynn mon nouveau familier, il est bien plus sympa que toi. » Il n’en fallait pas plus au corbeau pour déployer ses ailes dans un bruissement caractéristique, afin de changer de perchoir : s’envolant jusqu’à l’épaule d’Elio, elle se dépose sur celle-ci en faisant attention à ne pas lui faire mal avec ses griffes, ce qui oblige Ethel à les fixer tous deux avec un air incongru : les mains légèrement relevées, les sourcils froncés, il s’insurge bien vite de l’injustice subie : « Tu vas me dire qu’elle ne te fait pas mal, à toi ? Pas grave, je prends Chaussette, au moins j’aurais pas des griffures tout le temps, on dirait que je me bats avec des pigeons à chaque fois. » -  « C’est moi que tu traites de pigeon ? » Préférant ignorer la demande de son familier, Ethel cligne plusieurs fois des paupières avant d’allouer toute son attention à la demande d’Elio, non sans subir une nouvelle attaque ; décidément, c’est sa soirée ! « C’est toi la plante bizarre ! » Si ce petit jeu l’amuse, puisqu’il sait que son ami n’est tissé d’aucune méchanceté à son égard, il pousse ses lèvres en avant dans une sorte de moue boudeuse, demandant alors : « Vous vous êtes ligués contre moi, c’est ça ? » Tenant déjà sa bouteille de bière dans une main, il se retrouve avec l’équipement de jardinage entre les bras, en ne pouvant s’empêcher de redresser le coin de sa lèvre inférieure avec perplexité. « Tient, cadeau ! » Pour la forme, il lui adresse un sourire avant de l’imiter, prenant place à ses côtés en relâchant la pression autour de ses bras pour déposer le tout sur le sol, juste devant ses jambes croisées en tailleur. « Du coup, on commence par quoi ? » Mais le jardinage peut attendre parce que les menaces sont à l’ordre du soir, et il les écoute en frottant ses lippes l’une contre l’autre d’un air franchement amusé, ses opales rivés sur le visage de son interlocuteur.  « Je vois que c’est un sujet sérieux… » ne l’empêche pas d’étendre ses lèvres dans un sourire espiègle, avant d’émettre un petit rire qui secoue son torse durant quelques secondes, dans une légèreté qu’il n’espérait pas ressentir ce soir. « En plus, elle s’appelle Aquidora. Ça a un rapport avec l’espoir et le renouveau. Donc bon, on préfère que l'espoir crève pas si tu vois ce que je veux dire. » S’il trouve la symbolique de circonstance, il ne peut s’empêcher de marmonner, toujours amusé mais désireux de mettre la dite tristesse de côté, ce soir : « Tu sais comment mettre l’ambiance, toi. » Détournant le regard, il dépose sa bière à côté de lui pour prendre les pots encore vides entre ses mains, se hasardant à une supposition : « Bon, c’est pas moi qui entretiens le jardin comme tu t’en doutes, mais comme j’suis pas complètement stupide, j’imagine qu’on met la terre là-dedans et le truc vert par-dessus, c’est ça ? » Il est presque sûr de lui : suffisamment pour oser prononcer sa théorie à voix haute, mais pas assez pour entamer le geste qui va avec. « Je l’apporterai à mon cabinet… J’ai plein de plantes là-bas déjà. » Histoire de ne pas donner trop d’espoir à son ami, il bascule son menton en sa direction pour préciser : « En plastique. »

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Un air faussement choqué se peint sur le visage du zoomancien tandis qu’il pose délicatement une main sur son cœur. “Quoi ?!” Son expression, un mélange de surprise exagérée et de malice, évoque un théâtre d'antan. Un sourire espiègle danse sur ses lèvres alors qu’il secoue doucement la tête. “Tant de violence…” Pourtant, malgré sa plaisanterie, ses yeux pétillent avec complicité. La répartie d’Ethel le rassure un peu. Il ne se ferme pas, rentrant même dans son jeu idiot. Et ils sont beaux tous les quatre. A se chamailler comme des enfants. On pourrait sans peine imaginer une de ces pièces de théâtre comique où les portes claquent, les gens crient et le public rit des idioties. Pourtant, dans cette ambiance un peu chaotique, il n’est pas compliqué de lire entre les lignes pour percevoir l’affection cachée derrière les piques. Que ça soit celles des sorciers ou de leurs familiers. Perché sur l’épaule d’Elio, Segynn garde un œil vigilant sur son sorcier. La dynamique entre eux est un spectacle en soi, une danse silencieuse d'amitié.

Elio ne peut pas s’empêcher de pincer ses lèvres à la question d’Ethel pour se retenir de rire. “Wouah, quelle perspicacité !” Une lueur espiègle brille dans ses yeux alors qu’il se mord légèrement la lèvre en voyant la moue de l’oniromancien. Il l’écoute en portant la bouteille à ses lèvres, buvant une longue gorgée de bière avant d’hausser un sourcil en l’entendant. Il a des plantes lui ? Et il ne faut rien pour que l'interrogation soit levée, étouffant un rire amusé. “Pourquoi j’suis pas étonné ?”

Secouant la tête, Elio s’assoit confortablement par terre, tapotant le sol à côté de lui pour inviter Ethel à faire de même. Ils se retrouvent au cœur du jardin, bientôt entourés de pots de tailles différentes, chacun prêt à accueillir une nouvelle plante. “L’idée c’est de prendre un pot pas trop grand”, explique Elio, avec un enthousiasme contagieux. Il attrape un des pots, laissant Ethel faire de même. Ses mains, autrefois agitées et pleines d’énergie, sont maintenant calmes et assurées alors qu'il se prépare à commencer. “C’est vraiment pas compliqué”, poursuit-il, sa voix empreinte d'une certaine gravité inhabituelle. "Tu prends du terreau, tu fais un petit trou pour mettre la bouture, puis tu finis de remplir. Il faut tasser un peu, mais pas trop.” Il s’applique à faire les gestes en même temps que ses mots. Son expression est concentrée, presque méditative, comme s'il entrait en communion avec ces éléments de la nature. Chaque mouvement est empreint de précision et de soin tandis qu’il enterre la bouture avec délicatesse, s’appliquant à la border de terreau. “Les plantes, c’est un peu comme les humains. Si on leur parle, qu’on est sympa avec elles, elles se développent mieux.” Après avoir préparé le premier pot avec une attention méticuleuse, Elio tend le terreau à Ethel, lui offrant l'occasion de planter sa propre bouture. Il lui adresse un sourire encourageant, confiant dans ses compétences pour mener à bien cette tâche commune.

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26.01.24



TW : alcool, drogue

Il voit bien, Ethel, que son ignorance et ses hésitations en matière de jardinage provoque une hilarité bienheureuse que son acolyte réprime en pinçant ses lèvres comme pour contenir le rire qui menace de les défaire, si bien que l’espiègle raillerie “Wouah, quelle perspicacité !” saute sans surprise à ses oreilles, mais lui fait rouler ses lèvres l’une contre l’autre avant qu’il ne tourne son menton vers Elio, en affichant, sur son visage, une expression faussement peinée, seulement exagérée par la complicité partagée. ‘’Je viens de te le dire, je n’ai jamais fait ça !’’ il tente de se défendre, le gosse de riche qui ne s’est jamais sali les mains, au sens propre comme au sens figuré puisqu’il n’a jamais exécuté la moindre tâche ménagère dans cette propriété (ou une autre) qui compte davantage de domestiques que d’habitants. Il ne sait pas ce que c’est, Ethel, que d’avoir le dos courbé à l’effort et de s’inquiéter des finances pour garnir la table, mais il ne rougit pas de la fortune qui est la sienne, brandissant le fait qu’il n’a pas choisi d’être privilégié pour que personne ne puisse lui reprocher de l’être. Est-ce un pan de sa vie qui a tant poussé Isa à se sentir amoindrie, illégitime dans cette histoire d’amour qui en mérite bien le titre, malgré la tragique finalité ?

“Pourquoi j’suis pas étonné ?” haussant ses épaules avec un air incertain, il secoue lentement son menton de gauche à droite dans de petites ondulations avant de dire, sur le ton de l’innocence : ’’Je n’en ai aucune idée…’’ marquant une petite pause, il passe la pointe de sa langue sur ses lèvres avant de changer d’axe de défense ’’Mais tu pourrais noter que j’ai la décence de ne pas en acheter des vraies pour ne pas les faire mourir, non ?’’ espérant que celle apportée par Elio ne connaisse pas le même destin funeste, il fronce ses sourcils pour porter toute son attention aux explications données par l’expert en la matière, imitant ses gestes avec bien moins d’assurance et lui lançant même un regard acerbe quand il précise que ce n’est pas compliqué ’’Parce que tu as l’habitude, peut-être ?’’ il est taquin mais il note, avec un attendrissement sincère, que l’attitude de son ami a diamétralement changé depuis qu’il s’est lancé dans cette démonstration, si bien qu’il ne tarde pas à le bercer d’un regard suave en affichant un discret sourire qui l’est tout autant. Il sait ce qu’il fait, Elio, et cela transparaît qu’il prend un plaisir tout particulier à le faire, et à le partager ; aussi, quand bien même Ethel grimace lorsque ses mains, d’une grande finesse et destinée aux ouvrages les plus nobles, se retrouvent pleine de terres jusque sous les ongles, afin de transcrire les gestes prodigués pour les appliquer avec la même volonté. “Les plantes, c’est un peu comme les humains. Si on leur parle, qu’on est sympa avec elles, elles se développent mieux.” Pendant qu’il s’attache à planter sa propre bouture, sans quitter la plante des yeux, il fait entendre sa voix d’un ton calme, ricochant sur les dernières paroles de son ami avec quelques secondes de retard. ’’Tu sais que le jardinage est utilisé en psychologie ? On appelle ça l’hortithérapie. C’est utilisé pour diminuer le stress et l’anxiété, mais il a aussi été prouvé que ça permettait d’atténuer les comportements agressifs. Et loin d’être récent, ça existait déjà durant l’Égypte Antique, on conseillait aux patients de se promener dans les jardins pour les apaiser…’’ jaugeant son travail, il passe son poignet contre son front avant de se tourner vers Elio comme pour obtenir son approbation tout en poursuivant son élocution ’’Des études ont prouvé que ça permettait de faire baisser la tension musculaire et artérielle, et même les battements cardiaques mais… Je m’égare, là.’’ zieutant en direction de sa plante en devenir, il remue la pointe de son nez avant de demander, en haussant ses sourcils ’’Tu en penses quoi ? Elle a des chances de survivre avec moi ?’’

Crédits ; kiss-this & maurawrites
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