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Ethel Hasting
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Ethel Hasting
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Face claim : Avan Jogia.
Pronoms RP : ((il/he))
Âge : 29 ans (02.10.1994 ♎︎).
Tuer le temps : ((Psychologue)) — Soigne l’esprit des autres à défaut de songer à réparer le sien, rafistole les blessures de l’âme, médecin de l’habitant intérieur qui oeuvre dans l’inconscience et dont les (mé)faits vous causent des plaies (in)visibles.

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Familier : ((Segynn)) — Corvus Corax noire dont l’approche est funeste dans bien des croyances, pourtant, celle-ci n’est que douceur et bienveillance.
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15.03.24



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Pour parvenir jusqu’au bureau du psychologue, la brune a dû arpenter les dédales des plaines oniriques, effleurant les contours de ce quartier aux horizons flous afin d’atterrir devant un immeuble à la façade claire, sur laquelle trône, juste à côté de la double-porte vitrée, une plaque en argent portant l’inscription du cabinet médical. Poursuivant son périple à l’étage indiqué dans le hall, elle a été accueillie par une secrétaire au sourire chaleureux, qui l’a conviée à prendre place dans la salle d’attente en pointant celle-ci à l’aide de son stylo. Combien de temps a-t-elle attendue ? Guère longtemps, puisque la porte en bois d’un bureau ne tarde pas à s’ouvrir sur la pièce dans laquelle elle se tient, laissant entrevoir la silhouette d’un homme de taille moyenne, à la peau ambrée et aux cheveux mi-longs tombant sur ses épaules, vêtu simplement d’un t-shirt noir aux manches courtes, qui laissent apparaître la fine musculature de ses bras, un jean retroussé aux chevilles et des baskets basses. Son regard caresse les places prises dans la salle d’attente, jusqu’à se poser sur un visage qui ne lui est point familier et qui pointe, en sa direction, une oeillade pleine d’espoir. « Caleigh Carter ? » Il peut user de son nom car il l’a lu, quelques secondes plus tôt, sur son carnet. « Je vous en prie, entrez. » Si l’invitation est formulée de sa voix naturellement grave, son corps poursuit la sollicitation en se décalant sur le côté, son dos venant se coller contre le bois de la porte afin de dégager le passage, et qu’elle puisse ainsi le rejoindre dans le bureau.

La pièce est en forme rectangulaire, avec deux fenêtres carrées, dotées de rideaux occultants en leurs bordures, éclairent un environnement étonnamment chaleureux : les murs sont beiges, le mobilier et le plancher sont de bois, incluant le bureau situé entre les deux fenêtres ainsi que des étagères sur lesquelles trônent des livres, des petites plantes vertes et de statues d’art moderne. « Installez-vous. » La voix est atténuée de douceur tandis qu’il se détourne d’elle pour refermer la porte, lui laissant la liberté de s’installer sur l’une des deux chaises situées devant son bureau, ou sur l’un des deux canapés qui se font face juste à côté, séparés par une petite table basse et le tout encadré par un tapis clair ; dans les deux cas, elle a une petite bouteille d’eau et des mouchoirs à sa portée. Si elle s’installe sur l’une des chaises, il prend place sur la sienne derrière le bureau et, si elle jette plutôt son dévolu sur l’un des fauteuils, il se positionne face à elle sur le canapé opposé.

Il sait, depuis le temps, qu’il n’est jamais aisé de se livrer à quelqu’un qu’on ne connait pas, mais que ce pan inconnu recèle en même temps quelque chose de curieusement rassurant, puisqu’il n’y a pas de dimension affective pouvant être entachée par les révélations. Il n’y a pas d’image idéalisée pouvant être détruite, ni de mythe à fracturer. Il n’y a que la vérité, brute, des émotions qu’il n’est pas toujours facile d’appréhender. Alors, durant les courtes premières secondes de cette entrevue, il se contente de lui offrir l’ébauche d’un sourire sans parler, ne voulant pas la presser mais lui laissant plutôt l’opportunité de se familiariser avec ce nouvel environnement, en plus de potentiellement organiser ses pensées. « Ici, vous êtes libre de parler. Quand vous le souhaitez, de ce que vous avez envie, c’est votre espace de parole. » Puisqu’elle a demandé un rendez-vous en urgence, il se doute qu’elle va l’utiliser, cet espace de parole et, la nuque droite, le menton faiblement incliné sur le côté, il ne démontre aucun signe d’impatience : comme il l’a indiqué, il attend qu’elle se sente prête à lui partager ses pensées.

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Caleigh Carter
Isolationniste
Caleigh Carter
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Face claim : Adeline Rudolphe
Pronoms RP : Elle
Âge : 36 ans
Tuer le temps : Brume Salvatrice
Familier : Clover, une méduse Aurelia aurita
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What I was made for  /  @Ethel Hasting  & @Caleigh Carter
Un regard incertain était posé sur la plaque en argent qui ornait le mur, à côté de l’entrée de l’immeuble. Habillée sobrement, elle avait jeté son dévolu sur un jean noir et un chemisier, le tout pour l’instant camouflé jusqu’aux genoux par un long manteau beige, Repositionnant son sac à main sur son épaule, la brune avisait le nom et surtout l’intitulé de sa profession sur la plaque depuis plusieurs minutes déjà. Plantée là, elle hésitait à fuir, à faire demi-tour, à se dégonfler, à envoyer un message d'excuses à celui qui, bientôt, sortirait de son cabinet pour trouver sa prochaine patiente. Et puis elle repensait aux événements des derniers jours et, loin d’être confiante, elle pousse la porte pour entrer. Caleigh suit les instructions jusqu’à l’étage, puis jusqu’à la salle d’attente indiquée par la secrétaire. Un sourire, un merci, et elle prend place sur l’une des chaises. Frottant avec nervosité la paume de sa main avec le pouce de l’autre, elle sursaute presque lorsque la porte du bureau s’ouvre, laissant paraître son rendez-vous. Un sourire hésitant, elle acquiesce quand il pose son regard sur elle et vérifie son identité. Récupérant son sac posé au pied de la chaise, Caleigh entre dans le bureau une fois invitée à le faire.

Elle observe la pièce alors que la porte se referme derrière elle. L’environnement chaleureux l’apaise un peu, de sorte qu’elle s’installe sans mal lorsqu’il l’invite à le faire. Elle choisit les canapés, probablement car le bureau encadrés des deux chaises lui rappelle peut-être un peu trop son travail pour qu’elle soit parfaitement à l’aise. Caleigh pose son sac à ses côtés, retirant son manteau pour le poser par-dessus. Ses mains se rejoignent à nouveau, un geste vain pour essayer d’apaiser son stress. Elle reste silencieuse, incertaine de quoi dire ou faire : elle n’est pas totalement inconnue de la psychologie ; en tant que médecin, elle a pris des courts afin de pouvoir faire les annonces difficiles de la façon la plus correcte pour les patients. Mais, malgré les nombreuses sollicitations de ses enseignants à l’Académie, sa mère a toujours refusé parce qu’elle “va bien”. Sauf que non, elle ne va pas bien. Ça n'a jamais été le cas. Elle prend une longue inspiration, croisant enfin le regard du thérapeute qui lui offre un sourire, patient. « Ici, vous êtes libre de parler. Quand vous le souhaitez, de ce que vous avez envie, c’est votre espace de parole. » Elle adresse un sourire hésitant au professionnel en hochant la tête. Se dévoiler à un inconnu est, pour elle, une nouveauté. Une épreuve. Ici, elle n’a pas besoin du masque : elle le sait, puisque déjà elle laisse ses hésitations s’entrevoir, sa nervosité s’exprimer. Mais prendre la parole, le vocaliser, c’est déjà autre chose. Son regard vagabonde à nouveau, alors que son esprit s’échappe sur les raisons de sa présence ici, sur les derniers événements, sur son frère, sa sœur, son père… Elle se recentre sur l’homme en face d’elle, dans une tentative de taire les émotions qui remontent dangereusement. “Je… Je suis désolée. C’est un peu difficile pour moi.” Elle prend une inspiration. “J’ai toujours été ce que les autres voulaient que je sois… Alors avoir un tel espace, c’est nouveau pour moi.”

Cette fois son regard se perd sur le sol. Elle décide, bêtement, de parler de sa famille. “Je suis l’aînée de trois enfants. Bryden et le plus jeune, Sílas. Je n’ai plus que ma mère, mon… Notre père est mort quand j’avais 12 ans.” Factuelle. C’est plus simple de l’être, avant d’aborder ce qu’elle ressent. “Je ne me suis jamais vraiment bien entendue avec Bryden, malgré mes efforts… Puisque ces efforts n’ont jamais été réciproques. Mais mon petit frère, c’est… C’est la prunelle de mes yeux.” Ses yeux s’humidifient et pour une fois, elle ne tente pas de les masquer. “C’est… C’est pour ça que je suis là. En grande partie. On s’est disputés...” Disputés, c’est un euphémisme. Ce n’est peut-être même pas le bon mot du tout. Mais elle ne cherche, à cet instant, pas à se prendre la tête sur des mots.


Ethel Hasting
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Sans un mot, la brune passe le pas de la porte pour aller s’installer sur l’un des canapés et, après avoir soigneusement refermé la porte suite à son passage, Ethel l’imite en prenant place sur celui qui fait face au sien, s’asseyant près de l’accoudoir afin de pouvoir y déposer son bras. Il ne prend pas la parole tout de suite, se contente d’abord de soutenir son regard en affichant une posture d’écoute qui est paisible, et qui ne démontre aucun signe d’impatience : s’il est là pour l’écouter, rien n’oblige la brune à lui parler. « Je… Je suis désolée. C’est un peu difficile pour moi. » Sans perdre le sourire quiet qui orne ses lèvres, Ethel hoche son menton de haut en bas en signe de compréhension, lui témoignant ainsi qu’elle n’a nullement besoin de s’en excuser. Certains de ses patients débarquent dans cette pièce en déversant les paroles comme une mer déchaînée après qu’un barrage ait cédé et, d’autres ont besoin de davantage de temps pour laisser s’échouer la rivière de leurs voix. Il n’admet aucune préférence, s’allouant pleinement aux besoins de ses interlocuteurs quand il est dans son rôle de thérapeute. « J’ai toujours été ce que les autres voulaient que je sois… » Devoir se confondre dans les désirs des autres est un fardeau qu’il ne connaît que trop bien, mais il lui faut tenir le masque de la neutralité malgré la compassion évidente que cet aveu lui procure. « Alors avoir un tel espace, c’est nouveau pour moi. » Il penche légèrement son menton sur le côté en lui répondant d’une voix atténuée : « Je comprends ; sachez que tout ce qui sera dit entre ces murs y restera. » Est-ce que l’idée que cette pièce soit un exutoire qui ne risque pas de la pourchasser en-dehors l’encourage suffisamment à parler ? Visiblement, oui.

Mais elle baisse les yeux, et lui ne la quitte pas du regard, comme s’il cherchait à la soutenir dans ce début de prise de parole, qu’il sait être difficile. « Je suis l’aînée de trois enfants. » Le premier des enfants permet au couple de devenir parents ; il transforme le couple conjugal en couple parental, posant ainsi les bases de ce que l’on nomme communément comme la famille. « Bryden et le plus jeune, Sílas. Je n’ai plus que ma mère, mon… Notre père est mort quand j’avais 12 ans. » L’emploi du déterminant possessif au lieu de l’adjectif possessif est un lapsus intéressant, sur lequel il ne se projette pas d’avantage car plusieurs sens peuvent lui être affublés, et qu’il est encore trop tôt pour statuer. Comme précédemment, Ethel écoute, lit entre les lignes, décrypte les expressions de son interlocutrice, sans modifier sa posture bienveillante. « Je ne me suis jamais vraiment bien entendue avec Bryden, malgré mes efforts… Puisque ces efforts n’ont jamais été réciproques. » Il presse ses lèvres l’une contre l’autre d’un air sincèrement désolé, sans considérer outre-mesure la tierce personne nommée : il n’est pas juge dans cette histoire, et ce n’est pas son rôle de déterminer la culpabilité de la dite soeur. Dans l’inconscience populaire, il y a une certaine idéalisation de la famille : entre frère et soeur, l’on devrait s’aimer sans discorde mais, dans les faits, le lien du sang n’est pas synonyme de lien du coeur. Reste à déterminer à quel point Caleigh en souffre. « Mais mon petit frère, c’est… C’est la prunelle de mes yeux. » Quand bien même note-t-il l’hésitation dans la formule, Ethel lui accorde un sourire davantage franc, comprenant à quel point la dualité de cette fratrie est tranchée dans les excès. « C’est… C’est pour ça que je suis là. En grande partie. On s’est disputés... » Il voit les larmes et entend la voix qui vacille sous l’émotion, si bien qu’il l’invite, d’un geste du menton, à se saisir de la boite de mouchoirs située sur le côté de son canapé. Une dispute avec son frère motive sa présence dans cette pièce ; il hoche de nouveau son menton de haut en bas, attendant quelques secondes pour lui laisser le temps de souffler, avant de prendre la parole d’une voix toujours égale. « Vous voulez me parler de cette dispute ? » Il lui demande si elle veut et non pas si elle peut, puisqu’elle est la seule à décider quels sujets sont abordés en ces lieux.

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Pendant des années, Caleigh s’était convaincue qu’elle pouvait s’en sortir seule, qu’elle n’avait pas besoin de parler de ses problèmes, à ses proches ou à qui que ce soit. Mais après ce qu’il s’était passé, une dispute avec son frère, avec la personne qui compte le plus à ses yeux, l’une des rares personnes avec qui elle est presque totalement elle-même…Non, elle ne peut pas continuer ainsi. Alors la brune commence d’abord par excuser sa difficulté à parler, avant de l’expliquer. « Je comprends ; sachez que tout ce qui sera dit entre ces murs y restera. » Un faible sourire poli transparaît sur ses lèvres et elle hoche la tête. C’est rassurant d’avoir un endroit pour parler sans risquer des conséquences qu’elle ne serait pas prête à assumer.

Ainsi, Caleigh commence à parler. Elle évoque, naturellement, sa famille et son fonctionnement, les relations avec les différents membres de ceux-ci, pour en venir à la raison de sa présence ici. Elle remarque, lorsque son regard tombe par mégarde sur le thérapeute alors qu’elle balaye la pièce puis le sol à la recherche d’un endroit où le poser. Mais alors que le sujet de la dispute est abordé, les larmes montent et elle se retrouve à le regarder, tandis qu’il lui propose d’un geste du menton une boîte de mouchoirs. Un sourire triste lui répond, et elle attrape un mouchoir, sans pour l’instant s’en servir. Un moment de flottement, avant que le psychologue ne prenne la parole. « Vous voulez me parler de cette dispute ? » Caleigh hoche la tête, mais elle reste silencieuse encore quelques secondes, cherchant ses mots et du courage. “Je crois que je devrais commencer avant la dispute… Bryden nous avait invités à dîner. Ce qui arrive très peu, honnêtement…” Mal à l’aise, elle se replace dans le canapé. “J’avais eu du mal à convaincre mon frère de venir, mais on y était allés ensemble. Il y avait notre mère également. Bien sûr, il y avait une raison à cette réunion de famille.” Un bref silence, alors que le mouchoir devient une oeuvre d’art de laquelle elle ne pouvait détourner le regard. “Elle nous a annoncés, comme on annonce que le temps sera pluvieux demain, qu’elle avait vendu la maison de nos parents, et toutes les possessions de notre père. Sans-” Sa voix se brise. Les larmes coulent sans qu’elle ne puisse les retenir, malgré de vains essais -les habitudes sont dures à briser, même dans un cadre sécurisant. “Sans rien nous laisser de lui. Elle a tout vendu, tout…” Elle se décide, finalement, à utiliser son mouchoir.


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Elle le regarde, presque par erreur, presque sans le vouloir ; elle a peur de ce qu’il pourrait lire dans ses yeux, ou/et peur de ce qu’elle va lire dans les siens. Craint-elle le rejet, le jugement, la défiance, la moquerie ? Il n’y a rien de tout cela dans les yeux du thérapeute, qui l’observe plutôt d’un air foncièrement doux, qui n’a rien de charmeur mais qui semble prêt à recueillir ses confidences avec une neutralité admise et une tolérance qui n’a rien de faussé. Il a l’habitude, Ethel, et il ne condamne jamais les émotions qui débordent dans son bureau, sauf les siennes.

La dispute. La discorde est la raison pour laquelle les larmes se présentent au bord de ses paupières, et qu’il désigne, silencieusement et naturellement, la boite de mouchoirs posée à ses côtés, en ne considérant pas l’évènement avec légèreté : il n’est pas autant impliqué qu’elle, émotionnellement parlant, dans cette histoire, mais accepte et légitimité que cette querelle au sein de la fratrie est causée de tels dommages dans son coeur. Elle le ressent ainsi, donc ça existe ainsi. “Je crois que je devrais commencer avant la dispute…” il hoche son menton de haut en bas pour l’encourager à poursuivre, étant de son avis. “Bryden nous avait invités à dîner. Ce qui arrive très peu, honnêtement…” puisqu’elle et son frère ne s’entendent pas avec la dénommée Bryden, il comprend pourquoi les diners entre fratrie ne sont pas courants et il n’a pas vraiment de réaction à ce sujet, puisque cela lui semble naturel, mais il note que Caleigh change de place sur le canapé, ce qui peut traduire qu’elle est inconfortable dans l’idée de l’être avec sa soeur. Aimerait-elle que les choses s’arrangent entre elles ? Il garde l’idée dans un coin de sa tête. “J’avais eu du mal à convaincre mon frère de venir, mais on y était allés ensemble. Il y avait notre mère également. Bien sûr, il y avait une raison à cette réunion de famille.” penchant légèrement son menton sur le côté, il attend qu’elle lui relate la suite des évènements, sans la presser et sans s’impatienter. À son rythme. “Elle nous a annoncés, comme on annonce que le temps sera pluvieux demain, qu’elle avait vendu la maison de nos parents, et toutes les possessions de notre père. Sans-” il devine que la suite est sans les prévenir, elle et son frère, et il presse machinalement ses lèvres l’une contre l’autre en signe de compassion sincère. Certains diront que ce n’est que des objets, que du matériel, mais il comprend, Ethel, l’attachement qu’on peut allouer à des bibelots qui sont les dernières traces de la vie de quelqu’un, qui évoquent des souvenirs, des larmes, des rires, de l’amour partagé… Il comprend. Et en écoutant sa voix qui se brise et ses yeux qui cessent de faire barrage aux larmes, il devine combien c’est douloureux : de le savoir mais aussi de le dire. “Sans rien nous laisser de lui. Elle a tout vendu, tout…” Un petit silence pour la laisser souffler, pendant que lui inspire discrètement. ’’Est-ce qu’elle a expliqué pourquoi elle avait le choix de ne pas vous inclure dans cette décision ?’’ non, il ne cherche pas d’excuse, mais il n’est pas ici pour être un juge qui condamne sans discernement ; ensevelir la dénommée Bryden sous les insultes ne feraient pas revenir les objets vendus, et c’est sans doute l’un des pans les plus difficiles de cette histoire. L’impuissance. Elle ne peut rien faire, Caleigh. Rien sinon pleurer ce qui lui a été arrachée, avec la sensation de perdre son père pour la deuxième fois.
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