Emilio "Izel" Hernández
Enfant Vagabond
Tw : violence, fanatisme et secte, fratricide, sacrifices humains, cannibalisme, culte de la personnalité, suicide collectif, serpent, anti-colonialisme, expérience de mort imminente, noyade, santé mentale et trouble de la personnalité narcissique
Identité - Emilio Izel Milintica Hernández, étonnamment court on admettra. Appelé Emilio par tout un chacun, l’on psalmodiait pourtant frénétiquement Izel au sein du culte.
Naissance - (41 ans - ☼ Verseau, ↑ Scorpion, ☽ Scorpion) 1er février 1983 à Mérida, Mexique.
Nationalité & Origines - Nationalité et origines mexicaines, le sang de sa mère a été mélangé à celui des britanniques.
Magie & palier - Nécromancie (Palier III), mémoire visuelle.
Familier - Ximena, un bothrops insularis (Jararaca-ilhoa).
Tuer le temps - Officiellement, Emilio aurait dû continuer d’être un Gardien des Limbes, ce qu’il a toujours été. Les intérêts familiaux primant sur le reste, on l’a déraciné et avec lui, son emploi du temps favori. Il est arrivé à Edimbourg il y a moins d’un an, il n’apparait donc comme un éminent touriste sud-américain. Les finances n’étant d’ailleurs pas un problème, et sa mère étant elle aussi sur place pour des raisons diplomatiques, il n’y a pas grand-chose qui le force à retrouver une occupation officielle là où il n'y a qu'à influencer ; quant bien même l’intéressé n’attend que de pouvoir reprendre l’épée.
Philtre d'amour - (ace biromantique) Célibataire qui s’ignore capable d’aimer sainement et simplement, il n’a d’attrait et d’attache qu’auprès de ceux qui ont été le plus abîmé par la vie — et ces derniers le lui rendent souvent bien en retour.
L'enfer c'est les autres - Expansionniste convaincu et au charbon, comme on dit.
![](https://www.zupimages.net/up/24/09/o160.jpg)
Pseudo - selenos
Âge - bien trop
Comment as-tu connu le forum? - mi novia (
![kawaii](/users/1216/15/93/83/smiles/1482594500.gif)
)
Géo - baguette
Face claim - diego luna
Crédits - and the sun rises again (
![kawaii](/users/1216/15/93/83/smiles/1482594500.gif)
) + atahualpa
Caractère
A la prestance d'un leader spirituel se mêle des nuances bohèmes, que l'on retrouve dans cet espèce de nonchalance assurée qui le caractérise si bien. Emilio n'a jamais eu besoin d'en faire trop pour se faire remarquer, son magnétisme se suffisant à lui-même. Noir et turquoise, cheveux portés mi-longs, fond du regard perçant et enveloppant à la fois. Tout semble si simple avec lui, jusqu'à ce que la terre se dérobe sous les pieds. Il y a un gouffre frappé de marées ingrates, une complexité qui ne l'es que parce qu'on s'essaierait à tenter de palper l'incompréhensible. Les fondations de son esprit sont traditionnalistes et son plus grand acte de rébellion - paradoxalement - fut de renouer avec ses plus lointaines racines. Ses valeurs spirituelles sont honorables mais leur expression est d'une intensité excessive voire sinistre. C'est ce qu'on lui a toujours reproché : faire les choses jusqu'au bout, dans ce
trop avec lequel il ne fallait pas flirter. Enième raison pour laquelle il se conforte dans l'idée qu'il a été élu, et qu'on lui a rendu son unité.
Quelqu'un devait le faire, quelqu'un devra le faire. Et la réponse est Nous.Charmeur sans l'être par des actions engagées pour le devenir, Emilio a le port digne et sait ce qu'il vaut. Dichotomie latente, il manque cruellement d'empathie et sait toutefois lire dans les émotions d'autrui comme s'il les avait écrites. Une lecture froide, logique, parfois paramétrée selon l'individu se trouvant face à lui. Nul ne suppose d'un premier coup d'œil qu'il se trouve attentif à l'autre que pour combler un vide qui lui incombe. Nul ne suppose non plus toute la violence agglomérée sous son mètre soixante dix-huit, ni par quoi elle est légitimée. Au mieux passera t-il pour un homme charmant aux nuances marginales, au pire pour quelqu'un avec plus d'assurance qu'il ne devrait en avoir.
Sauveur attitré des âmes fissurées, gardien d'un cycle à briser pour mieux le renouveler, il n'y a aujourd'hui qu'une solitude ambiguë, là où depuis toujours il était deux.
La prophétie s'est avérée vraie, pourtant ; Izel est
ressuscité.
Un battement de cils plus tard, les civilisations humaines finiront par s'effondrer et, ainsi, une nouvelle ère pourra commencer.
Histoire
(
La tristeza no era conocida en el Imperio del Sol)
Nous l’avons eu très tôt, ce besoin de manipuler les énergies stagnantes, là où la murène ne faisait qu’attendre pour nous empêcher de rayonner dans la danse.
Là où Nous étions, il n’y avait d’attention que pour elle.
Si bien que lorsque Nous avons manqué de nous noyer, elle a détourné le regard et s’est enfuie.
Sans elle, le soleil a toujours été. En Nous, l’être savait et s’exprimait. Sourire n’est pas difficile lorsque les larmes elles, coulent sous la pluie. Rester ensemble a toujours été la priorité, même quand Nos poumons se sont remplis d’eau salée. Nous nous rappelons de nous êtes accrochés l’un à l’autre, préférant la chute dans les profondeurs plutôt que de se séparer pour s’essayer à nager. Au sortir de ce bain d’horreur, il n’y a eu que des cris, des pleurs, et ils n’étaient pas Nôtres.
Ils ont alors vu qui Nous étions. Deux soleils répondant aux caprices d’une seule lune.
Revenus à un ici là où Nous aurions dû nous endormir dans l'ailleurs.
Les êtres se sont agglomérés autour de Nous telles des larves prêtes pour dîner. Adultes, enfants, tous prisonniers. Nos mains glacées se sont serrées forts, ce jour-là, et l’été qui a suivi aussi. Nous revivions inlassablement nos derniers jours, aspirant à retrouver les premiers.
Hasta siempre.(
Pero llegaron los conquistadores y fue como si desde el cielo cayeran piedras de fuego.)
Nous avions déjà vu des
gringos s’aventurer dans nos rues comme si elles leur appartenaient. Nos semblables pouvaient bien demeurer, tant que les humains eux, ne devenaient pas pestilentiels. Nous savons ce qu’ils ont fait, Nous l’entendons bien trop souvent de la bouche de nos ancêtres. A l’arrière, près d’un cimetière que personne ne voit, des femmes pleurent depuis des siècles. Nous les avons entendus, Nous les avons compris. Là où les flammes et la décadente humanité a détruit hommes, femmes et enfants, les esprits eux, réclament toujours réparation.
Nous avons toujours respecté les anciens. Nous et les Hernández. Chaque jour est une nouvelle opportunité de rendre justice à ceux dont la voix n’est plus qu’un lointain écho, lu entre les quelques fresques et tablettes enfermées dans les musées humains.
Ebranlés par cette réalité perdurant encore parmi les vivants, et là où leur faux Dieu s’adonne au pardon, Nous avons fait vœu de vengeance.
S’agira t-il de défendre l’un pour faire tomber la tête de l’autre, comme ils le font si bien encore aujourd’hui ? La destruction est la seule réponse face à l’abîme qui a englouti toute Notre civilisation. Celle que Nous nous efforçons de réparer et faire renaître, jusqu’à la complétion du cercle. Il n’y a plus qu’une seule lettre à écrire, plus qu’un seul élément à définir.
La réponse est dans les flammes qui ne demandent qu’à se nourrir.(
Esta es la historia, esta es la historia del primero y último Imperio.)
C’est très tôt que Nous avons senti qu’il était nécessaire que nous nous mettions à l’œuvre pour répondre à la prophétie. Trop de signes. Trop de prières psalmodiées au milieu de celles qui nous ont outragées. Nous étions les premiers, face à un Empire à ressusciter.
Et puis, le tisseur de songes est arrivé. Nous l’avons su dès que nous l’avons rencontré : il serait un des Nôtres.
A Nos célébrations rituelles se sont greffées des chasses ordonnées. Pour nourrir la flamme, il fallait la chair.
Nous n’étions que quatre sorciers, face à une communauté alimentée par l’Homme cruel. Ceux-là étaient les plus engagés. Lorsqu’une nouvelle âme devait Nous rejoindre, quelqu’un devait se désigner pour se sacrifier, ainsi permettre de conserver l’Unité. Pour l’honorer, Nous nous le partagions avec son ressuscité.
Presque vingt années se sont écoulées, jusqu’au jour où Nous avons senti le cycle se clôturer.
Izel, se acabó.Le lendemain, Nous l’avons célébré. Nous sommes morts cette nuit-là, avec eux, sans avoir eu à Nous tenir la main comme l’été dernier.
(
No se daban cuenta que la luna había cambiado su color.
Hasta siempre.)
Il m'arrive encore d'oublier, parfois, que je suis un Nous. La société n'admet pas la divinité, pas plus qu'elle n'admet la vérité dont elle est née. On me demande souvent comment
nous allons, et je réponds avec assurance que Nous allons bien. Mieux. Gabriela va mourir, elle aussi, je prends le temps de lui dire au revoir en la laissant pourrir. Les rumeurs la tuent et elle ne dit rien, gardée derrière son sourire. Nous la laissons pour une seule et bonne raison : la mission. Nous finirons par y parvenir, comme Nous avons réussi à ressusciter après des années à tenter de Nous réassembler en Un. Je n'ai pas pris ce collier, seulement ta chevalière. Elle ressemble à la mienne, à moins que ce soit la Nôtre. Demain, je vais voir Aster. Il me faut penser à l'objectif plutôt qu'au chemin, parfois, pour ne pas ployer. L'épée dort et Ximena, elle, veille. Sous une pluie de feu, il n'y a qu'un écho d'
encore. J'espère pouvoir mourir encore pour retrouver ta main et ta présence, l'été prochain.
- Spoiler:
La tristeza no era conocida en el Imperio del Sol : La tristesse n'était pas connue dans l'Empire du Soleil.
Pero llegaron los conquistadores y fue como si desde el cielo cayeran piedras de fuego : Mais les conquistadors arrivèrent comme si des pierres de feu tombaient du ciel
Esta es la historia, esta es la historia del primero y último Imperio : C'est l'histoire, l'histoire du premier et du dernier Empire
No se daban cuenta que la luna había cambiado su color. Hasta siempre. : Ils ne s'étaient pas aperçus que la lune avait changé de couleur. Pour toujours.
Izel, se acabó. : Izel, c'est terminé.
il a apprit le nahuatl dès son plus jeune âge et s'efforce à garder un accent rasoir où qu'il aille
— the circle is complete — a toujours considéré que les pratiques du Coven étaient trop éloignées de ce qui se faisait autrefois
— son jumeau Alejandro a toujours été le plus candide des deux
— la famille Hernández a une présence forte dans la communauté sorcière au Mexique, son père étant Gardien des Âmes depuis vingt-six ans maintenant et son feu jumeau, lui, occupait le poste ingrat du Préparateur du Sommeil Eternel
— sa sœur aînée, Gabriela, est une teigne qui n'a eu de cesse que de vouloir faire de l'ombre à ses frères
— Ximena est souvent présente au plus proche de lui au quotidien (sous sa veste si la saison l'exige, mais toujours collée à son sorcier), ne le quitte rarement ou que sur de courtes durées depuis qu'ils ont migré vers la fraîche Europe
— porte de la turquoise, il possède d'ailleurs des bracelets en argent ornés de
la pierre.
— contrairement à la majeure partie de sa famille qui ne souhaitait pas se mélanger avec les autres classes sociales, Emilio a toujours élégamment vogué entre la
calle et le gratiné.
— ne l'admettra jamais, mais il adule le soleil autant qu'il le craint. Emilio a également une peur de se noyer qui n'est pas anodine, traumatisme de son enfance enfoui sous des strates de pragmatisme.
— la rumeur veut que leur aînée soit responsable de la disparition d'Alejandro. L'opinion publique est parfois excellent retour d'ascenseur.
— danseur de salsa palier 3.
— son corps est précisément quelque chose avec lequel il est à l’aise, pour danser comme pour faire du mal : l'insécurité intrinsèque de son pays d'origine l'a d'ailleurs amené à faire preuve de violence régulièrement pour
protéger.
— l'habit ne fait pas le moine et sa notoriété ne l'empêche pas d'avoir cette dégaine sortie d'un Woodstock ascendant goth, à moins qu'il ne soit qu'un Cobain brun (sauf quand sa mère s'en mêle un brin, peut-être bien).
— ne fume pas de tabac, ne boit pas d'alcool, flexitarien depuis qu’il a cessé sacrifices et festins.
— toutes ses relations sentimentales se sont soldées par la destruction de l'un, comme de l'autre ; c'est d'ailleurs la raison pour laquelle il a tendance à vouloir le considérer comme un jeu désormais, pour ne plus y perdre de son superbe.