Even the lone wolf needs his pack - Bear

Even the lone wolf needs his pack

12/02/2024

Oupsie

TW : évocation de coups et blessures, affaires illégale

Soleil venant taper contre la fenêtre de la chambre de Ryung, légèrement voilé par les rideaux qui étaient installé, l’homme poussait un grognement en venant se cacher les yeux avec la couette. Se mettant sur le côté, son corps lui offrit une piqûre de rappel de la veille. Aïe. Serrant les dents pour retenir la douleur qui l’avait assaillie au niveau des côtes, il vint finalement s’asseoir. Quelle heure était-il ? C’est le coucher de soleil qui vint le lui rappeler. Tard.

Dès qu’il a pu rentrer chez lui, Ryung n’a pas tardé à s’endormir sans même penser à tenir au courant Cat de la situation. Le client qu’il est allé voir, qui devait le payer, lui avait tendu un piège et Ryung s’est retrouvé seul face à plusieurs gars. Le revendeur de la bande s’est débattu tant bien que mal, mais sans jouer les surhommes il a fini à terre. Vagabond de Green Bank durant la soirée, il a finit par être aidé par Selen. Tant bien que mal. Finalement rentré, le coréen s’est ainsi endormi avant de se réveillé là, maintenant, en fin d’après-midi. Se levant, non sans grimacer en tenant ses côtes encore un peu douloureuse, il partit prendre une douche sans s’occuper le moins du monde de ce qu’il se passait à l’extérieur de chez lui. Portable déchargé, il n’a pas branché celui-ci. Il n’a donc pas vu encore les multiples messages, sms et vocaux de son patron et des autres du Friday 13th. Et Hwan n’a rien fait puisque celui-ci dort paisiblement sans s’inquiéter aucunement.

Sortant de la douche, il eut ainsi l’initiative de brancher son téléphone et fut surpris par tant de messages. Peut-être était-ce mieux qu’il aille directement au bar pour leur expliquer. Ryung n’aimait pas faire les affaires à distances, ça laissait des traces. Le pyromancien évitait les empreintes, et privilégiait le face à face… S’observant dans le miroir tandis qu’il s’habillait, il était encore bouffie, avec quelques bleus par-ci par-là… Il mettrait une capuche pour cacher ça, surtout qu’il se met à pleuvoir un peu. Au moins, ses plaies avaient été désinfecter, non sans galère quand il repensait à cette soirée étrange qu’il avait passé. Mais c’était bon, et les plus importantes n’étaient pas visible. Avec un peu de soins magiques, il le savait il serait vite remis sur pieds et puis, il a la tête dur. Parfois trop.

“Hwan ?”, des petites moustaches et un petit museau sortait de sous la couette dans le petit lit aménager spécifiquement pour le familier, mais il ne dit rien. “Juste pour prévenir que je m’en vais au bar. Pour voir Cat.”, léger hochement de tête, les petites pattes remontaient la couette l’air de dire que c’était ok. Chaussure enfilée, capuche déjà sur la tête le temps de mettre son manteau, Ryung attrapait ses clés et finit par ouvrir la porte.

Surprise.

Bouche légèrement entre ouverte alors qu’il s’arrête net, à peine le pieds posé sur le palier. Il observe la femme face à lui. Oh, il le savait d’avance cette personne face à lui n’allait pas être contente. “Hey… Justement, j’allais aller au bar.”, léger sourire, il était pris en flag. Il s’était embarqué solo face à ce client, s’était retrouvé blessé et n’avait pas donné de nouvelles de toute la journée inquiétant sûrement ses proches et elle en faisait partie. Elle ne tarderait pas à découvrir les blessures et ce qu’il s’est passé. On ne peut rien caché à Bear.

Bear n’est pas la personne la plus ponctuelle du Friday 13th. Il n’est pas rare de la voir débarquer deux heures en retard, larges lunettes de soleil à la tombée de la nuit, les pieds qui trainent et une tasse de café froid sûrement ramené de chez elle. Elle hausse les épaules quand on lui fait la remarque et marmonne que ça va, c’est pas grave et puis t’façons y’avait pas d’urgence, qu’on va quand même pas commencer à la faire chier aussi tôt. Le trio gagnant pour ce genre d’altercations est naturellement Cat, Salmon et Rat – les seuls peut-être à avoir assez de sérieux pour vraiment faire tenir la barraque. Elle a besoin de cela, d’une certaine manière, qu’on lui rappelle que son absence manque et qu’elle a un but aussi, pour elle, et qu’elle a promis d’être là pour eux.

Sourire victorieux de la zoomancienne en avance au Friday, totalement réveillée, prête à leur parader devant pour leur montrer qu’elle peut aussi, que ça compense pour le reste – qui s’évanouit rapidement quand elle comprend l’absence de Rat. Peut-être malade, dit-on, alors qu’on l’appelle. Sûrement rien de grave, quelques heures plus tard, quand elle fait l’effort d’utiliser le téléphone elle-même, des fois qu’on lui ferait une mauvaise blague. Elle voit bien l’inquiétude percer leurs regards par moments mais le bar est bondé et on n’interrompt pas une journée parce qu’il ne répond pas, parce qu’il n’y a pas de raison objective qu’il aille mal et que c’est juste une journée. Moue contrariée. En train de dormir, rassure finalement Ferret, compagnon merle envoyé regarder par la fenêtre au cas où. Ils se détendent un peu mais pas elle. Rat ne dort pas pendant ses heures de travail.

Elle connait l’adresse. C’est facile, juste en face de l’appartement de Cat – et elle connait bien l’appartement de Cat. Reste plantée quelques instants devant la porte. Il ne sera pas très content si elle la défonce et qu’il était vraiment simplement en train de dormir, et voudrait sûrement qu’elle lui en paye une mieux, avec des alarmes et autres trucs inutiles mais chiants. Suffit pourtant de frapper dans la serrure, pas très compliqué. Toque avant. Lève les yeux au ciel. Toquer, c’est chiant, ça fait con et puis les gens peuvent faire semblant de ne pas entendre, ou refuser d’ouvrir tout de suite, et elle aime pas ça. La poignée s’abaisse et elle entend le bruit d’un trousseau de clé derrière – s’empresse de s’adosser nonchalamment contre la porte de Cat – et la porte s’ouvre, dévoilant un Rat bien réveillé mais accoutré bizarrement, pas dans ses habitudes.

« Hey… Justement, j’allais aller au bar. »

Elle le fixe silencieusement et ne répond pas au sourire maladroit qu’il lui adresse, un de ces gestes maladroits qui cache quelque chose. La capuche est trop serrée, en plus de ne pas vraiment entrer dans les cases qu’elle a soigneusement établies pour chacun de ses proches. Il s’habille souvent plus soigneusement, et est plus du style à emporter un parapluie même si c’est pas pratique à cause du vent et qu’il leur arrive de se foutre de sa gueule. Une marque sombre qui prend naissance au niveau de la pommette, pas seulement due à l’ombre projetée. Contusion ? Le palpitant rate un battement et ses muscles se raidissent, mâchoire qui se serre. « Oh, vraiment ? »

Bear se détache de la porte et s’avance de quelques pas, ses sombres pupilles plantées dans les siennes. « Moi j’ai besoin de te parler, Ryung. » Il n’est jamais de très bon augure qu’elle les appelle par leurs prénoms. L’homme fait une bonne tête de plus qu’elle mais elle ne semble absolument pas impressionnée, trop habituée à ce genre de différences. Et puis, contrairement à certains ivrognes qu’elle dégage du bar ou à des camés agressifs, le pyromancien n’a jamais été une menace. « Pas sûre que tes voisins aiment beaucoup cette conversation, et je me suis déplacée, alors… » Main qui se pose doucement contre sa poitrine. « J’imagine que tu m’invites ? » Elle amplifie ce dernier mot, un vague amusement dans les soubresauts de sa voix. Il allait vraiment passer un sale quart d’heure, et il le savait très bien, à en juger par son rythme cardiaque.

Even the lone wolf needs his pack

12/02/2024

ft. @Letha Stone

Oupsie

TW : évocation de coups et blessures, évocation de décès

Regards échangés, aucune parole dans un premier temps si ce n’est les salutations un peu maladroite de l’homme. Bien évidemment, il avait conscience en allant au bar qu’il ne cacherait rien à Bear, ni aux autres, mais il y aurait eu les autres, plus simple que de devoir rendre des comptes seul face à Bear. Depuis le temps, Ryung n’est pas spécialement impressionné par ce bout de femme, bien qu’il sait de quoi elle est capable et ne dénigrera jamais ses capacités. C’est juste que les deux peuvent aussi bien s’entendre que s’embrouiller et il savait dans ce contexte précis que la seconde proposition était à venir.

Sa capuche cachait suffisamment ses quelques marques de blessure, cachait aussi encore ce pansement ridicule qu’il a au coin de la lèvre, ayant oublié de l’enlever… Mais ça ne durerait pas et forcément à ne pas la regarder droit dans les yeux ça amenait des doutes. Fine observatrice, la zoomancienne ne pouvait guère raté le coche puisqu’elle connaissait très bien le gaillard. Si Pearl n’est plus de ce monde, le coréen reste bien entouré, notamment de cette sorcière qui serait capable de beaucoup pour le protéger.

“Oui, vraiment.”, grommelait-il. “Je devais vous parler.”, à tous, aucune exception. Car certes la soirée d’hier ne s’est pas passé comme prévu, il se sentait un peu faible d’avouer qu’il n’a pas réussi à se démerder, mais pour le bien des affaires il voulait le faire. Seulement, c’est Bear qui voulait parler. Letha s’avançait, il fit un petit pas en arrière avant de se mettre de profil pour laisser cette femme entré chez lui. “Tu es la bienvenue, comme toujours.”, et c'était sincère même si sur l'instant il ne sourit pas vraiment. À vrai dire seuls les personnes de la bande étaient les bienvenus chez lui. Ryung n’ouvrait pas sa porte à n’importe qui. Pourtant, son appartement n’avait pas de décoration très personnel, il n'avait rien à cacher, mais les plus connaisseurs pouvaient apercevoir quelques souvenirs de son passé avec Pearl et c'était déjà trop intime pour lui. Quelques objets sur une étagère, ou encore une photo resté précieusement dans sa chambre. En ouvrant la porte on arrivait directement dans son séjour, qui donnait sur une cuisine ouverte grâce à un bar. De la peinture blanche, un peu grise, et quelques éléments de décorations aux murs qui apportaient de la couleur et que Ryung devait principalement à Alaois. Et puis cette bibliothèque, près du canapé, plutôt grande à vrai dire avec des livres spécialisés sur divers sujets qui intéressaient le plus âgé. Enfin, à côté du canapé se trouvait un petit panier cocooning installé exprès pour Hwan qui dormait encore bien dans son lit douillet qui était dans la chambre.

Fermant la porte derrière Letha, l’homme vint déposer son manteau sans trop regarder sa camarade grimaçant légèrement lorsqu’il l’enlevait. Il finit par se tourner vers elle. “On ne va pas y aller par quatre chemin…”, comme à leur habitude. “Tu voulais me parler de quoi ?”, demandait-il. Sa capuche était toujours sur la tête, mais elle ne cachait plus autant son visage avec la lumière du séjour. Puis, il ne cherchait plus vraiment à se cacher, il allait falloir enlever le pansement d’un coup sec, non ? Toutefois il se dirigeait vers le bar pour au moins sortir deux verres et offrir à boire à son invité. Il lui montrait, sans rien dire, diverses boissons (soft comme alcoolisé), la laissant faire son choix.

TW Violence physique, violence verbale, mention de dépression, mention de décès

Elle n’a jamais compris l’attrait de Rat pour l’argent et se fait la remarque à chaque fois qu’elle pénètre dans son repère. Pas de doré bling bling ou de tape-à-l’œil, pas de multitude d’objets discrets mais très chers : une sobriété classe et de qualité. C’en était presque décevant à chaque fois. L’espace était très impersonnel, comme une chambre d’hôtel, mais Bear n’était pas femme non plus à accorder beaucoup d’importance à son lieu de vie. Sa chambre à elle était un espace comme un autre, sans quoi que ce soit qui en fasse vraiment la sienne. Pas grande différence donc entre leurs deux fonctionnements mais paradoxe permanent tout de même : l’argent, elle se torchait avec et vivait dans un squat, n’avait pas besoin de ça, tandis qu’il œuvrait toujours à obtenir les meilleures marges pour le Friday 13th et pour lui sans pour autant exploiter vraiment ses gains.

Bear désinvolte se dirige lentement vers le canapé, espace de vie de l’appartement, mais ne s’assied pas, trop tendue peut-être pour espérer garder son calme dans la situation à venir. Les mains dans le dos, elle attend patiemment que son hôte revienne vers elle, mais il se détourne rapidement pour lui proposer à boire. La zoomancienne le regarde lui présenter plusieurs bouteilles sans un mot et n’esquisse pas du geste pour signifier sa préférence. « Pas soif » lâché finalement pour éviter qu’il en sorte encore une dizaine pour elle. Elle n’est certainement pas là pour ça.

« On ne va pas y aller par quatre chemins… Tu voulais me parler de quoi ? » Elle le dévisage, surprise par le culot de la question, et en rirait sûrement si l’agacement ne grondait pas si lourdement en elle. Se mord la lèvre inférieure et se détourne pour regarder par la fenêtre, mains de plus en plus serrées sur ses poignets. « Depuis quand exactement tu te fous de ma gueule, Rat ? » Sa voix se perd vers des aigus aux derniers mots, signe d’une tension qu’elle peine à contenir. « J’pensais que tu m’aimais assez pour pas passer par quatre chemins justement, mais t’inquiète, j’vais les poser mes questions. » Elle se retourne pour le regarder, les traits tirés par la peine. Colère et tristesse ne font jamais bon ménage, et la tension qui la porte ne saurait s’expliquer par une simple tentative de gagner du temps de son camarade.

« D’où tu portes une capuche chez toi d’abord ? Tu me prends vraiment pour une sombre conne en fait. Tu veux faire le mec et parler en adultes ? Commence par te respecter et enlève ça, connard ! » Sa voix porte dans l’appartement, semblable à un rugissement. Poignets se serrent un peu plus dans son dos, douleur qui fait écho à son visage déformé. « Tu viens pas au taf à l’heure et tu ne réponds pas quand on t’appelle, et là tu fais genre nan mais tout va bien, je vais vous expliquer. NON RYUNG ! Tout ne va pas bien ! TU VOIS PAS QU’IL Y A DES GENS QUI S’INQUIETTENT POUR TOI ? T’IMAGINE JUSTE UN PEU DANS TON CERVEAU ATROPHIE CE QU’ON PEUT IMAGINER QUAND TU FAIS CA ? Mais non hein, tout va bien, t’es juste en retard et tout et normal. Gneugneugneu, tu voulais me parler de quoi ? MAIS VA BIEN NIQUER TA MERE, PUTAIN ! »

L’écume perle à son visage et les premiers sanglots lui serrent la gorge. Elle s’en veut de se sentir si faible et impuissante, si conne aussi pour penser que d’autres que Cat puissent se mettre à sa place, juste un peu, juste une fois, et respecter ses limites. Elle s’en veut pour ces larmes qui affluent et qu’elle ne contient pas, comme une emprise de lui sur elle, une défaite sans même qu’un combat n’ait été livré. Sa voix se brise. « La dernière fois, il n’est pas rentré. » Il, parce qu’elle ne peut pas le nommer, ne le supporte pas. L’évoquer simplement lui donne envie de crever. « Parce que c’est ça la vie, tu prends confiance et on te brise. T’as cette mauvaise confiance, le même putain de regard. » Le même éclat mais pas les mêmes yeux. Personne. Elle se frotte rageusement le visage pour tenter de faire partir l’écume. « Et j’te laisserai pas faire. Donc tu vas m’expliquer, et je vais m’en charger. »

Even the lone wolf needs his pack

12/02/2024

ft. @Letha Stone

Oupsie

TW : évocation de coups et blessures, évocation de décès, insulte

Pas soif, c’était ainsi, Ryung acceptait mais savait que vraiment là Letha n’allait pas le ménager. De base, elle ne le ménage pas toujours, plus d’une fois ils ne se sont pas compris car pas la même façon de penser, mais là ça allait au-delà. Là il avait tout à fait conscience que Bear serait plus touché. À force de se côtoyer et bien qu’il existe des incompréhensions entre eux, ils font partis de la même famille, celle du Friday. Et s’il y a bien une chose qui les réunit c’est cette famille et leur volonté de la protéger. Comme dans toute famille il y a des hauts et bas, et ici on était face à des bas.

Cela commençait, avec une voix qui trahissait une certaine tension, Ryung n’était pas dupe. Nom de code utiliser, celui qui répondait au surnom de Rat écoutait sans vraiment dire quoique ce soit. Calme, peut-être trop, face à la tempête sur le point d’exploser, la zoomancienne face à lui était dans un état qu’il n’avait alors jamais vu à sa connaissance. Des insultes fusent, des paroles dure continuent, seule la voix de Letha s’entends dans l’appartement ce qui au passage réveille Hwan qui se lève pour aller voir ce qu’il se passe, mais reste au loin, terré dans un petit trou.

Bear l’a déjà insultée, Bear a déjà eu des mots difficile envers lui pour certaines situations, mais là il comprenait qu’il est allé trop loin. En temps normal il aurait eu une meilleure attitude que celle qui va suivre, surtout en voyant les larmes qu’elle ne contenait pas, mais sur l’instant il y a eu l’insulte de trop. Il y a eu les mots de trop…

Regard fixé vers Bear, un peu sombre à l’entente de ces termes, le coréen serrait à son tour les poings mais gardait une voix calme bien que glacial dans le vif rappel qu’il s’apprête à faire à sa camarade. “Non, je ne vais pas niquer ma mère comme tu dis, et c’est encore moins possible puisqu’elle est morte je te rappelle. Donc même si tu es énervé, que ça ne va pas, toi qui me parle de respect, si tu m’aimais assez tu saurais que ces mots ne me plaisent pas.”, Ryung ne supportait pas ce type d’insulte, elle le savait puisqu’il lui avait déjà parlé de sa mère. Peut-être la seule chose qu’il a évoqué de sa famille de sang d’ailleurs. Alors oui, ce n’est qu’une insulte pour certains, mais pour lui c’est ce qui le met hors de lui. Ainsi, il pique, en tout état de cause, même s'il ne sait pas comment elle va réagir face à ça, mais la limite a été atteinte et il ne peut pas laisser passer ça sous prétexte d'un trop plein d'émotions et de paroles qui peuvent dépasser la pensée.

Toutefois, même s’il a dit ces choses il enlève effectivement cette capuche comme le lui a demandé Bear. Car mine de rien, il n’a pas envie de se battre avec son amie, avec une soeur en quelque sorte, il est trop épuisé pour tout ça. Il desserre un peu les poings, mais son cœur se serre quand elle l’évoque. *Lui*, cet homme qu’elle n’a pas nommé mais Ryung a bien compris. Il comprend ainsi mieux son énervement quand elle se met à les comparer.

“Maintenant que les choses sont dites, sache que je comptais sortir pour aller au boulot et m’expliquer là-bas. Tu es venue ici, donc je vais tout te dire.”, il prend une inspiration, pour se calmer et se montrer un peu moins glacial. “Hier je suis allé m’occuper d’une affaire, un client qui devait de l’argent. Ce con m’a tendu un piège avec des potes ou cousin à lui et même si j’ai amoché les adversaires ils étaient 5, j'étais seul. Avant que tu dises quoique ce soit : j’ai été soigné par une femme croisé par hasard à Green Bank, elle m'a aidé non sans mal et puis a appelé un taxi pour que je rentre. et le contre coup a fait qu’une fois rentré ici j’ai dormi et je me suis réveillé il y a même pas 1h.”, simple, concis, il ne perds pas de temps dans les détails, si elle voulait en savoir plus elle saurait posé les questions qu’il fallait. “Alors, excuse moi.”, une phrase qu’il prononçait pour ainsi dire presque jamais. Si prononcé, c’est qu’il le pensait. Car oui, ça lui faisait quand même de la peine de voir la sorcière dans un tel état tout comme il s’est mordue les doigts le jour où sa soeur de sang lui a tourné le dos après l’avait fait pleurer et l’avoir inquiété de nombreuses années. Il voyait bien qu’il répétait parfois les mêmes erreurs, mais contrairement au passé il prenait le taureau par les cornes et reconnaissait un peu plus ses torts pour ne pas perdre cette famille qui a accepté de l’accueillir. Maintenant, il attendait juste de recevoir encore des foudres, mais espérait qu'au moins elle finirait par se calmer.