[Topic Commun] La clé des Champs II : fête à la maison

05/09/2022

La clé des Champs

23/03/2024

Fête à la maison

Aaah, le printemps ! La nature se réveille, les oiseaux reviennent, ~~on crame des mecs~~...
Bien qu'il fasse encore frisquet en ce mois de mars, les premiers rayons de soleil font sortir les familles. Et ça tombe bien ! Cette année, la fête foraine est de retour et s'installe à Holyrood Park pour le plus grand bonheur des petits comme des grands !

Au programme : manèges à sensations, grande roue (la plus grande d'Europe d'après ce qu'on dit !) et pommes d'amour. Laissez-vous tenter pour l'occasion !

Certains groupes profitent également de ce moment pour installer des stands de jeux plus traditionnels, de créations artisanales ou simplement d'information sur leurs activités. Baladez-vous donc entre les étals, et découvrez tout ce qu'ils ont à vous offrir !

Note : Cette fête foraine a lieu le weekend du 23/24 mars, donc 2 jours après l'animation dans l'Edimbourg Sorcier. Vous pouvez donc participer aux deux sujets avec un même personnage si ça vous tente !

Explication du sujet :

Vous pouvez poster autant de fois que vous le désirez ! Pensez tout de même à laisser un peu de place pour tout le monde, et à surtout inclure les arrivants un peu esseulés. C'est l'occasion pour vous de nouer des liens avec des personnages différents, alors ne restez pas uniquement avec vos partenaires habituels de rp !

Essayez de faire des posts courts (max : 500 mots) afin de faciliter les interactions.

Merci de mettre un petit résumé de votre post rp en spoiler à la fin du post, où vous pouvez taguer les personnes que vous mentionnez dedans. Comme ça, pas besoin de lire 30000 pages pour que les retardataires puissent s'intégrer

Amusez-vous bien

Crédits ; Gjschmiddy, Griciela Barcelona

Elle n’aime pas la foule, Letha, et Holyrood park est bondé en cette fin d’après-midi. En dehors des groupes de badauds qui parlent bien trop fort, les éclairages tape-à-l’œil des stands et la musique saturée qui fait vibrer l’air auraient été des arguments suffisants pour la faire fuir en temps normal. Elle arbore cette mine renfrognée de celle qui ne veut pas être là, les mains dans les poches, la démarche trainante, clope à moitié consumée au bec – le regard assassin adressé aux gamins qui risqueraient d’empiéter un peu trop son espace personnel. C’est vraiment une idée de merde, mais c’est la sienne pour une fois.

Elle n’a jamais été à une fête foraine, Letha, et en en parlant au Friday 13th cela semblait presque pertinent d’aller voir et de sortir un peu de sa zone de confort. Elle devait parvenir à être plus à l’aise avec le monde, même si Cat tentait souvent de la rassurer en lui rappelant ses progrès ces dernières années – sa prise progressive d’indépendance notamment. Ce ne serait sûrement pas très drôle de venir ici mais ce serait peut-être bien, et elle n’était pas vraiment seule puisque les autres devaient la retrouver pour passer du temps ensemble et décompresser un peu.

Peut-être bien mais une idée de merde quand même. Bear lâche un grognement frustré en observant la foule de plus en plus dense autour d’elle, et les cris, les rires et les pleurs, le Pouloulou Tatata Poulou Bim Boum de la sono dans un coin, l’odeur chimique et agressive de la barbe à papa bleu-vert en train de se tisser à côté. Se raccroche à son objectif principal : trouver l’enseigne Churros Heroes XXL, premier réconfort soigneusement listé avant son départ.

Résumé:

LA CLÉ DES CHAMPS II : FÊTE À LA MAISON

23/03/2024

ft. le forum

... ... ...

Oui, j’ai encore profité d’une soirée de libre pour me glisser dans l'Édimbourg humain, je ne sais pas ce qui m’attire là-bas. Je ne comprends pas ce qui éveille ma curiosité dans ce monde ordinaire, mais il y a un certain calme que les lieux sorciers non pas.
Même si la menace de Saint-Patrick est une gagne enveloppante et douloureuse, il était toujours plus simple de respirer dans ce monde qui n’est pas le mien.
Isolationniste, simplement parce que les humains sont mortels, je me perds dans leur monde.

Au loin, les lumières d’une fête foraine danse comme tant de points colorés hypnotiques. Attiré tel un papillon de nuit vers la flamme d’une bougie, je me glisse dans les rues de cette ville glacée par une météo hivernale.

De tous les pays britanniques l’Écosse est celui dont l’accent est le plus dur et le plus sec, d’aucun diront que c’est parce que la météo nous chie sur la gueule, mais je préfère dire par ce que nous sommes les combattants des éléments, que notre hargne et notre férocité de vivre se retranscrit dans nos cordes vocale.
Il suffit d’entendre les vieux pêcheurs sur le port de Leith pour comprendre qu’ils sont des guerriers qui bravent les tempêtes pour ramener sur terre les trésors de la mer…
J’aime écouter les gens parler, dans leur voix résonne leur histoire et c’est peut-être ça qui m’attire dans l'Édimbourg ordinaire, entendre les différentes histoires des humains qui y vivent.

Old town et sa fête foraine se dessinent finalement devant moi et avec elles les mille senteurs des stands de nourriture et la cacophonie de toutes les musiques parviennent à mon nez et mes oreilles.

Le feu follet que je suis butine de stand en stand à la recherche de son essence pour raviver ses flammes et c’est une pomme d’amour d’un rouge carmin qui attire son attention et après avoir fait quelques minutes de queue, il ressort de la devanture de la petite maisonnette de bois, sa pomme caramélisé fichée sur un bâton entre les doigts. Tout sourire, je regarde le monde évoluer autour de moi…

Résumé:

- Tain' j'en ai marre.

Darius souffle. Depuis qu'ils sont arrivés à la fête foraine, le bouclé tire la tronche. De corvée flyers, il distribue des bout de papiers que les gens ne regardent même pas. Ils les enfoncent dans leur poche comme un vieux mouchoir usé ou les jettent dans une poubelle sans même les regarder. de base, Darius avait insisté auprès de Père Matthews pour faire le démarchage seul. Il ne voulait pas avoir un fidèle dans les pates. Il état mieux en solo Darius. Sauf qu'il avait croisé @Eli Song entre temps et l'avait presque supplié de l'accompagner. Lui avait même promis de lui offrir une place dans l'attraction foraine qu'il souhaitait pour l'appâter. Faut croire que l'argument avait fait mouche. Cela faisait presque deux heures que les deux paroissiens obligeaient les gens à prendre leurs tracts. Darius savait même pas combien de temps ça devait durer, mais la foule s'intensifiait, et il commençait à étouffer. Désespéré, Darius jetait des regards en coin à Eli, attendant peut-être que celui-ci acte qu'il était temps d'arrêter la distribution. Comme cela n'arrivait pas, Darius continuait de se plaindre.

- En plus, j'ai tellement envie de beignets lààààààà !

Ils passèrent devant un stand aux lumières vives et colorées où une musique d'accordéon les plongea un court instant des années en arrière. L'odeur alléchante de la pâte croustillante s'infiltrait dans ses narines. Le ventre gargouillait d'envie. Les gens parfois le bousculaient. C'est pas comme si il était invisible le bougre. Grand, bâti, Darius arrivait à se frayer un chemin dans la foule assez facilement, mais certains se laissaient aveugler par toutes ces lumières.

- Te jure, Eli. Y'en a encore un qui me bouscule, j'vais me le faire.

Il arrivèrent à un croisement. Ils bifurquèrent dans l'allée la moins peuplée. Darius est sur les dents. Fourre les papiers dans les mains des gens sans même les regarder ni leur faire de sourire. Père Matthews et Madame Swanhilde seraient sans doute déçus de son comportement et de son manque de conviction, mais deux heures, putain, c'est long. Une après-midi vraimeeeeeeeeeeent.

résumé:

25/01/2024

Fête à la maison

23/03/2024

ft. @Letha Stone et d'autres...

Cotton candy, churros... Don't read this if you're hungry

TW : Rien

Le printemps est là, et pourtant… Il devrait neiger d’ici peu de temps. Ryung sortait. Rien de nouveau sous les tropiques à première vue, mais il ne sortait pas pour son rituel du matin, aller travailler ou aller à son club de Taekwondo. Non, il sortait pour aller à la fête foraine. Il y a quelques années, certainement que Pearl lui aurait demander à plusieurs reprises de l’y accompagner et qu’il aurait accepter pour lui faire plaisir, là il n’avait aucune raison d’y aller. Ou presque.

Cette raison a pour nom Letha Stone. Malgré les années, Bear arrivait à surprendre Rat car il savait que la zoomancienne sortait de sa zone de confort. Il a été surpris par sa démarche. Il faut dire qu’elle demande rarement quelque chose à la bande, et là… Elle les a explicitement invité. Ainsi, le grognon Ryung sortait de son trou à rat pour cette amie pour qui il avait beaucoup de considération. Et puis, elle a bien dit invité, et qu’elle payerait les churros.

Main dans les poches de son manteau long noir, il essayait de repérer dans cette foule dense ses amis. Intérieurement il râlait face à tout ce bruit, roulait particulièrement des yeux en entendant les cris de gamins capricieux qui voulaient absolument un ballon. Insupportable.

Bon, s’il était logique il valait mieux chercher les enseignes à churros, c’est ici que Letha devait se trouver à tout les coup. Churros Heroes XXL, c’était difficile à louper de là où il était. Le coréen s’y dirigeait, échappant de justesse à une barbe à papa tenue par un enfant dont on ne voyait même pas la tête à cause de cette montagne rose sucrée. Après cet aparté, son regard va vers la file d’attente. Pas de Bear… Observant autour de lui, en se mettant sur le côté pour ne pas être bousculer, il finit par voir la sorcière. Moment de gêne, il était un peu loin pour qu’elle l’entende vraiment, alors il essayait de capter son regard. Finalement, il osait un signe de la main au moment où elle semblait regarder vers lui. J’ai l’air ridicule… se disait-il intérieurement.

Résumé:

23/04/2023

La clé des Champs

23/03/2024

Fête à la maison

Pourquoi est-ce qu'il a encore dit oui quand on lui a demandé s'il voulait venir ? Il aurait du rester chez lui. Comme d'habitude, Lucius regrette de sortir. Caché sous ses lunettes de soleil, avec son plus beau look en short accompagné de claquettes chaussettes, on remarque Jager de loin tout de jaune poussin vêtu. Il n'est pas le plus discret, c'est certain. Mais le jaune c'est joyeux non ? Il a pris soin de s'enduire de crème solaire les mollets pour être certain que le soleil ne viendrait pas gâcher son après midi avec des coups de soleil.

Accoudé à un stand à se délecter d'un coca cola -qui n'est pas assez sucré à son goût d'Américain- il observe de loin le petit manège des passants. Certains se dirigent vers des stands de nourriture, d'autres distribuent des tracs. Lui est passé en accélérant le pas, en faisant mine de ne pas exister et d'être pressé, la tête baissée pour ne pas avoir à en récupérer un. Il a un peu honte d'avoir fait ça mais vraiment... ça ne l'intéresse pas spécialement de savoir quand à lieu la messe de la paroisse du coin.

Tapotant le comptoir du stand au rythme d'une musique pop, du Taylor swift, il adresse un sourire à une petite fille accompagnée de sa mère :

« REGARDE MAMAN IL EST GRAND LE MONSIEUR ! »
« Oh, Carla voyons, ça ne se dit pas des choses comme ça... Désolée. »

La mère est visiblement gênée de l'honnêtetée de la jeune enfant, qui doit avoir sept ou huit ans. Pas plus. Rigolant à la réflexion si juste, il hausse les épaules :

« J'ai l'habitude Madame, c'est pas grave. »
« Vous êtes bien gentil. Allez, prends ta glace et on y va. Passez une bonne journée Monsieur ! »
« Vous aussi Madame, merci. »

Ah merde, s'il avait su qu'Eli l'observait sans doute pour juger de son potentiel de séduction. Est-ce que ça aurait changé quoi que ce soit ? Certainement pas. Lucius n'est pas là pour ça... A vrai dire, il ne sait même pas pourquoi il est là.
Crédits ; Gjschmiddy, Griciela Barcelona

Résumé:

15/02/2024

La clé des Champs

23/03/2024

Fête à la maison

Une fête foraine, c’était l’occasion rêvée pour rassembler les familles. Isaac l’avait bien compris, et ce fut sous son impulsion que l’Ordre acheta un emplacement au coeur de cette fameuse fête, destiné à accueillir l’un de leurs stands. C’est qu’il savait parler aux jeunes, le Pasteur Matthews, malgré sa vie personnelle que certains jugeraient archaïque. Il était apprécié des foules, si bien que l’Eglise d’Ecosse n’avait jamais été aussi remplie que depuis qu’il y officiait régulièrement. L’Ordre attirait également une tranche d’âge plus jeune. En un mot comme en cent : les affaires fonctionnaient à merveille.

Debout avant le lever du soleil, l’homme de foi avait suivi sa routine habituelle. Un petit déjeuner préparé par sa merveilleuse femme, trente minutes de course à pied - un esprit sain dans un corps sain, telle était sa devise - une douche froide tonifiante, quelques prières, de nouvelles pensées couchées dans son petit carnet noir glissé dans la poche intérieure de sa veste et le voilà fin prêt à affronter une journée riche en émotions.

Les petites joies du quotidien peuvent être éphémères, et pourtant rester à jamais gravées dans les mémoires. Souvenirs agréables combattant la douleur, l’enfant brisé se reconstruit seul dans le noir. Il suffit de baisser le voile sur ses yeux, ouvrir son esprit, lui montrer la vérité qu’il a oubliée.

Dix-sept heures. L’heure pour Isaac de quitter son bureau, et de rejoindre le fameux stand installé sur son ordre. Une fête foraine, ce n’était pas normalement un endroit très approprié pour un homme tel que lui ; pourtant si le Pasteur Matthews était si apprécié, c’était pour son côté “monsieur tout le monde”. Oh, pas tant banal que cela, soyez certains ; il restait incroyablement parfait d’un point de vue objectif. Mais son humilité le poussait à se mêler à la foule, et à faire de petites apparitions dans ce genre d’événement. Il fallait bien aussi donner du courage aux adhérents de l’Ordre s’étant porté volontaire pour les tâches proposées, n’est-ce pas ?

Arrivant sur place vingt minutes plus tard, Isaac esquissa un sourire en apercevant de loin un visage familier. Cet homme à l’air renfrogné, les mains pleines de tracts qu’il reconnaissait comme étant les leurs…c’était monsieur Hartwell, dont l’enthousiasme et la conviction semblaient être légèrement entamés aujourd’hui par son activité. C’était pourtant lui qui avait insisté pour être seul à cette tâche, il devait désormais assumer. S’approchant doucement de lui, Isaac profite qu’il lui tourne le dos pour poser une main compatissante sur son épaule.

“Bonjour, jeune homme. Je vois que tu t’investis dans cette activité, c’est bien. Je t’en suis redevable. Si tu as besoin de faire une pause, n’hésite pas à venir me voir au stand, d’accord ? Je déléguerai ta tâche à un autre de nos adhérents.”

Des paroles d’encouragement qui, il le savait, trouveraient une petite place dans le coeur du milicien, et un défi déguisé en ouverture. Darius s’avouerait-il vaincu, ou pousserait-il ses efforts jusqu’à la tombée de la nuit ? Un nouveau sourire poli, une petite tape sur l’épaule, et voilà que le pasteur s’éloigne déjà vers le stand religieux à quelques mètres de là. Il faisait presque tache avec sa sobriété, malgré les décorations installées par sa douce. Ce qui n’empêchait pas les badauds de s’y intéresser - à moins que leurs regards ne soient davantage attirés par la belle créature au sourire lumineux qui le tenait.

“Swanhilde, ma douce. Tu as fait un travail formidable !”
Crédits ; Gjschmiddy, Griciela Barcelona

Résumé:

TW : masculinité toxique, religion, secte

Il est à ça de craquer, Eli, et d'aller lui acheter son foutu beignet. Parce que c'est Darius, sinon il considérerait pas l'idée de céder, il aurait même pas dégagé du temps pour l'aider avec sa passionnante distribution. Mais Eli est un roc, Eli est imperturbable et il ne se laissera pas détourner de la mission, même par le surligneur géant qui leur file sous le nez. Il continue de sourire à toustes en dessous de ses lunettes teintées, même quand on lui demande s'il prospecte pour une secte, même quand le soleil s'est mis à trop cogner et qu'il a dû gratter la casquette du grand texan. « Reste concentré, on termine ce paquet et on aura qu'à refiler le reste à Tab' » il lui souffle, tendant un énième papier glacé à un énième type qui le refuse dans un regard hostile. Putain, c'est bien parce que c'est lui.

Il était juste supposé retrouver son lieutenant et quelques autres, envoyer les moins dégourdis en exercice pratique immersif et commenter avec Tabaré depuis l'ombre d'un stand de tir à la carabine, donner quelques conseils et rigoler un bon coup entre initiés. Un retard cumulé et une rencontre (in)fortruite et il est coincé là, à secouer de sa main libre le col de son impeccable t-shirt blanc un rien oversize (pas besoin de préciser lequel) tout en s'efforçant d'avoir l'air ravi d'être là (il l'aurait été sans les tracts).

On les approche, le sorcier reconnaît le pasteur et c'est son signal pour (temporairement) s'effacer. Pas qu'il ne l'apprécie pas, mais Eli a toujours cette pointe d'appréhension, vague crainte qu'il l'interpelle au sujet de son prêche et réalise que pour l'étranger c'est rien de plus qu'un moment dédié à lire des commentaires sous ses vidéos, caché sur l'un des bancs du fond, en priant (presque) pour ne pas accidentellement connecter son portable sur les enceintes de l'église. Il a rien contre le type, mais s'assure toujours d'éviter une occasion gratuite de passer pour un con. Il le salue d'un signe de tête, signale d'un petit coup de pied dans la cheville de Darius qu'il s'éloigne et pivote, file droit vers le panneau de signalisation impossible à perdre malgré la foule.

Il trace, démarche un peu trop bondissante qu'il se hâte de calmer. « Hey, Lucius, t'as laissé tomber ça, » il l'interpelle, dégageant un prospectus du paquet pour le lui fourrer dans la main. Le sourire brille mais le regard est plus sévère, c'est impoli d'accepter un rendez-vous et faire semblant de ne pas s'y pointer (dommage pour l'effet qu'il ait encore besoin de porter ses lunettes), il arrive même à ne pas dodeliner de la tête sur les notes de guitare accompagnant l'une de ses chanteuses préférées. Il n'y a que les doigts qui tapotent sur le paquet, discrets.

résumé:

TW : masculinité toxique, religion, misogynie

Tabaré est en retard. Comme à peu près trop souvent dans sa vie. Comme, en réalité, tout le temps en dehors des offices du Dimanche parce qu'il sait que là, les apparences comptent plus que n'importe où ailleurs donc il arrive même à l'avance. Et à tout ce qui touche à l'Ordre aussi mais ça, seuls les concernés sont au courant.

Mais il a une bonne excuse à chaque fois et ça, c'est important. Et jamais, ô grand jamais, cela ne l'implique personnellement. Toujours rejeter la faute sur les autres, règle numéro 1 de la bonne vie en société.

C'est en tout cas ce qu'il se dit quand il pianote un message en quatrième vitesse pour dire à @Eli Song qu'il arrive enfin, après l'heure convenue. Raid de féministes enragées à contenir parce que la dernière vidéo a, encore, touché un point sensible visiblement. Il a dû attendre qu'un autre daigne se connecter pour continuer à s'en occuper, ne pouvant se permettre de partir en plein milieu d'une joute verbale dont le niveau de vocabulaire volait haut, comme on peut s'en douter.

Sauf que le temps que Tabaré se décide à se bouger, il a dû se passer Dieu seul sait quoi parce que le Commandant ne répond pas. Plus. La fête foraine est grande et il risque de passer un temps fou à le (les, il faut pas oublier les Bleus à former) retrouver. Les odeurs l'invitent à faire des arrêts auxquels il résiste, comme l'homme fort qu'il est.

A deux doigts d'abandonner, il voit une tête connue, phare dans la nuit sombre, dans cette mer houleuse remplie de gens moyens. @Darius Hartwell qu'il s'empresse de rejoindre, juste à temps pour voir le dos du père Matthews fendre la foule. Merde, raté une occasion de taper la discussion et de se faire voir, le temps qu'Eli réapparaisse. Double occasion ratée songe-t-il en voyant les tracts dans la main du camarade.

Et vu que la grande Eminence vient de les quitter, faut-il encore s'encombrer avec. " T'as pas envie de les filer à un nouveau qui doit encore prouver sa foi, qu'on aille rejoindre Eli dès qu'il m'aura dit où il a filé ? demande-t-il, accompagné de la tape amicale sur l'épaule typique des Hommes, des Vrais, qui sert de salutations.

Résumé:

la clé des champs

topic commun

tw : sens du style approximatif ☽☾ Rêveur vagabond flâne, les opalines papillonnant entre les lueurs bigarrées et autres éléments criards attirant son attention éparse. Tout clignote, gigote, tournoie et même résonne. Il y a quelque chose de fabuleux dans les fêtes foraines, éveillant les mioches qui sommeillent aux encéphales. Davantage lorsqu'elles s'imposent du côté humain. Eux aussi rêvent, désireux de croire innocemment en une magie frelatée qui n'a rien de véritable, se bernant d'illusions. Et il aimerait peindre sur le monde, accentuer les étoiles qui pétillent aux pupilles, se contente pourtant de profiter.

Tu aurais pu trouver encore plus discret. Caquette l'étourneau de manière sarcastique à son esprit, interrompant les divagations. Volatile invisible des badauds non-sorciers n'a pas tord, pointant le malaise qui rend la démarche davantage maladroite et pour cause : il avait fait l'effort de vouloir se "fondre dans la masse" (du moins pensait-il lors du choix de tenue), troquant son veston en tweed et son nœud papillon contre une chemise aux motifs hawaïen d'un rose pétant nettement plus moderne. Et si au fond il appréciait jouer les espions infiltrés comme il enfilerait un costume, le jeans étriqué le rendait dingue.

Éternel distrait, à contempler la grande roue trop imposante et ses sommets, l'échine entre en collision avec tiers (@Edme Solar), Caelum s'envolant de justesse afin d'esquiver le drame. « Oups, vraiment désolé. » qu'il baragouine, foncièrement embarrassé. La friandise du bougre creuse l'estomac, prenant instinctivement le chemin en direction du stand de friandises afin de glaner une barbe à papa. Gueule pleine de coton croise la trombine de compère rêveur (@Lucius Jager) à qui il esquisse risette.

L'attention se porte enfin en direction d'une attraction et plus particulièrement les prix exposés, échange un billet contre quelques balles servant à faire s'écrouler une pile de conserves. Coup de chance, c'est un strike bien visé du premier coup. Demi-lune de môme aux babines, les pognes saisissent leur prix : une licorne en peluche qu'il embarque sous son bras, satisfait. Joli. Pas sûr que ce soit assorti au reste de la déco en revanche. félicite l'étourneau qui reprend son poste à son épaule.

en bref:

23/04/2023

La clé des Champs

23/03/2024

Fête à la maison

Voilà que Lucius est malheureusement retrouvé par @Eli Song . Ce qui en soit est parfaitement logique : c'est lui qui lui a demandé de passer. Lucius est également un grand bonhomme et porte du jaune particulièrement voyant. Grimaçant quand il lui tend le trac, Jager l'attrape et y jette un coup d'oeil rapide avant de le plier et de le mettre dans sa poche de short; où il l'oublieras probablement le rendant totalement illisible après un passage à la machine à laver.

« C'est parce que ça m'intéresse pas les tracts... »

Celui-ci encore moins. Qu'est-ce qu'il irait faire dans une église en fait ? Il n'est pas spécialement spirituel de base, du côté sorcier. Ce n'est pas pour s'y mettre du côté humain où il n'y connait absolument rien. Prenant une gorgée de son coca, il adresse un salut de la main à @Alasdair Galbreath. Qu'est-ce que l'autre rêveur fait là ? En tout cas il semble en veine et a une magnifique peluche de licorne. Dont Lucius serait presque jaloux un instant, avant de se rappeler que ça ne lui servirait pas à grand chose d'autre qu'un pseudo coussin sur son canapé histoire d'y faire une sieste. Que Nuggets en plus se moquerait sans doute de l'animal rembourré... Non, c'est mieux chez les autres les licornes, pas chez lui. Prenant une gorgée de son coca pour éviter le malaise, il se râcle la gorge. Non vraiment : aucune envie d'être ici. Peut-être qu'il devrait tenter une fuite stratégique vers l'autre vagabond qui est au moins un visage connu ? Pas qu'il ne connaisse pas Eli. Mais c'est différent. Remarque, est-ce qu'il connaît finalement si bien l'antiquaire ? Non plus. Du moins... Pas dans le monde éveillé.

Crédits ; Gjschmiddy, Griciela Barcelona

Résumé:

Pomme d’amour.
Caramel rouge luisant.
Reflète les lumières.
Chatoiement d’enfance.

Contemplation profonde de mon bien, au point où je ne remarque pas le monde qui m'entoure jusqu’à ce que je sois sortie de mes rêveries enfantines, par une bousculade. ( @Alasdair Galbreath )
Je m’excuse d’un geste de la main.
Il n’y est pour rien, pauvrette, il doit pas voir qu’il y a du monde autour de lui. Il devrait se déplacer avec un chien de guide, peut-être ne collerait-il pas les pommes d’amour des autres sur leur menton.

Après un énième soupir, je reprends mes pérégrinations dans cette foire aux mille éclats de rires et musique bourdonnante.
Les voix retransmises par les enceintes grésillantes des manèges est identique aux moqueries que les foraints subissent sur les réseaux. Le fameux “Et zé paaaaartii !”...
J’esquisse un sourire qui s’efface aussi vite quand mes iris se posent sur Titan, Géant, Barbecue… ( @Darius Hartwell )
L’essence qui a embrasé ma colère, la carte qu’il a glissée entre mes doigts et sa voix dédaigneuse face à mon orientation.

Déplacement fluide, qui suit la foule pour me placer en face, mes lippes s’ourlent d’un rictus et j’attends qu’il me remarque avant de m’évanouir dans la foule, tourmente du feu-follet…

Résumé:

TW : Propos directs et crus, Propos homophobes, homophobie

Deux heures qu’il est là à distribuer des tracts, à se faire bousculer et à crever la dalle. Deux heures quand vous vous baladez près d’une multitude de caravane à fritures, c’est compliqué pour les nerfs. Darius, il râle, il maugrée, offre des sourires avec difficulté. Vraiment, il est en train de regretter de s’être proposé pour la distribution. Casquette aux couleurs des Yankees pour se protéger d’un soleil inexistant, Darius secoue la tête, refuse la proposition d’Eli. Non, il ne va pas refiler le travail à Tab, lui aussi il veut passer un temps avec son binôme de l’Ordre. D’ailleurs, comme d’habitude, Tabaré est en retard. Alors que le bouclé allait encore se plaindre du manque de ponctualité de son ami, Eli s’en va. Il l’abandonne, comme ça, lui donne un simple coup de pied pour signaler sa fuite. Darius ouvre la bouche, prêt à le rattraper, mais une main vient s’appuyer sur son épaule. Il manque de plonger sa main dans l’intérieur de sa veste pour chopper son révolver. Au son de la voix, Darius se raidit.

« Monsieur Matthews, quelle agréable surprise ! » lâche-t-il soulagé. Le Garde se retourne, le sourire n’ayant aucune difficulté à se frayer un chemin sur ses lèvres cette fois-ci. Soulagé, « Bien sûr, évidemment ! Je n’y manquerais pas. » Il hoche la tête, toutou obéissant, signe de tête pendant que le Père prend congé. « Et merde. » Darius est coincé avec ses tracts toute la journée à présent. Hors de question de refiler le travail à quelqu’un d’autre, c’est lui et lui seul qui doit recevoir les félicitations de son précieux travail, mais surtout de son engagement envers l’ordre.

« Ah, ben enfin t’es là ! » Tabaré se matérialise, avec une merveilleuse idée si Père Matthews ne s’était pas manifesté juste avant. « Non, non, non. Tiens. » Il coupe le tas de tracts en deux et fourre une partie sur la poitrine de Tabaré « C’toi qui va prouver ta foi. Fallait pas être en retard. » Il lui offre un sourire satisfait, lui tapote l’épaule à son tour. « Avec un peu de chance, Eli va se ramener avec des beignets. » En tout cas, Darius, c’est ce qu’il aurait fait. Rêvant de fritures tout en changeant des banalités avec Tab, Darius continue la distribution de tracts comme le bon disciple qu’il est. Soudain, il agrippe le bras de son ami. « Tab. Y’a la tantouze cheloue du bar. » Darius plisse les yeux, il est certain de l’avoir vu au milieu de la foule, il y’a quelques instants. « J’te jure il était là le type ! Il me suit, c’est sûr. » Darius se souvient très bien avec ce type étrange et surtout très gay au bar. Il remémore à Tabaré, ce que le type lui avait dit. Ce sont des paroles qu’on ne peut pas oublier. « J’crois qu’il veut que je le fasse pleurer, putain, viens, on se casse ! » Il tire sur la manche de Tabaré, pressé de fuir l’étrange énergumène. Direction Eli et les beignets.

Résumé:

Adna avait suivi le reste de la bande du Friday à cette fête. Vu l'état de Baghera, elle regrettait un peu, les deux n'avaient jamais été dans un endroit aussi bondé, et surtout, aussi ouvert. La pauvre panthère ne savait plus où donner de la tête, elle observait tout, partout, n'osant pas se décoller de son humaine, par peur qu'une menace n'arrive. Adna avait beau tenter de la rassurer comme elle pouvait, c'était peine perdue.

La brune traça son chemin jusqu'au stand de Churros, puisqu'après tout, Bear avait dit qu'elle les offrait et Adna avait faim. Mais avant d'arriver à son but, elle fut arrêtée par un homme qui lui donna un tract. La Népalaise jeta un regard sur le morceau de papier avant de froncer le visage d'un air dégoûté. Elle n'aimait pas la religion, Adna, elle n'aimait croire qu'il y avait une puissance supérieure. Ca lui amenait beaucoup trop de questions qu'elle préférait ignorer.

Elle jeta le tract dans la première poubelle venue avant de traverser la foule pour atteindre le stand. Elle y trouva Ryung, et le surpris en train de faire un signe de la main à quelqu'un dans la foule. Il avait tellement l'air hors de son élément que le Chameleon ne put retenir un gloussement, aussitôt étouffé.

- Bah alors, Ryung, tu fais coucou ?

Elle vit rapidement Bear arriver vers eux, et esquissa un petit sourire pour la saluer. Avant que son ventre ne se mette à gronder comme s'il hébergeait une meute de loups en colère. Baghera collée à ses jambes, Adna observa le stand de Churros avec un air malicieux, comme si elle préparait une bêtise.

Résumé:

La clé des Champs

23/03/2024

Fête à la maison

“Bon, t’es prête ou quoi ?” C’est assez comique parce que c’est lui qui est dans la salle de bain depuis une heure. Mais ça y est. Il est pret. Une chemise à froufrou blanche un poil transparente et un pantalon rayé, tout ce qu’il y a de plus discret. Il débarque dans le salon tel un roi -qu’il est- avant de se rendre compte qu’il est vide. “Putain, elle m’a pas attendu la batarde” Il marmonne en choppant sa veste en cuir rouge. “En même temps… elle t’avait prévenu… Les churros attendent pas” Il lève les yeux au ciel, mais il faut avouer qu’elle a pas tord. Il ouvre sa poche en direction de Chaussette qui a elle aussi fait sa petite toilette. Une reine pour un roi. “Ouais ouais… Tu t’cales dans ma poche ou tu te débrouilles ?” Apparemment, elle se débrouille.

Y’a déjà du monde quand il débarque à la fête foraine, écrasant sa clope avant d’entrer. On essaye de lui filer un prospectus, mais Elio se contente d’un geste de la main pour refuser. Pas le temps pour ces conneries. Il n'a aucune idée d’où est le point de rendez-vous avec le gang, préférant avancer au hasard plutôt que de regarder un plan. Son regard s'arrête sur le stand de pomme d’amour. Y’a un peu de queue … mais l’attente en vaut probablement la chandelle. Les autres attendront. Le bonheur, lui, n’attend pas. Il se pose à l’arrière de la queue, observant autour de lui. “C’est pas Edme là bas?” Chaussette, toujours au taquet. Il ne lui répond pas mais elle a l’habitude quand ils sont en public. Il observe son client habituel un peu plus loin. Il peut percevoir la force de sa colère tant elle est forte. Et il n’est pas si compliqué d’en deviner la source, bien que la raison lui soit inconnue. Intriguant. Le penchant irrépressible d’Elio pour le drama et les gossip prennent le dessus sur la pomme d’amour tandis qu’il se faufile jusqu’à Edme, passant derrière lui pour souffler “Bouh” à son oreille.
Crédits ; Gjschmiddy, Griciela Barcelona

Résumé:

TW : masculinité toxique, religion, secte

Ça l'intéresse pas les tracts, Lucius, et Eli tord un coin de sourire, un peu moins large qu'à son habitude, toujours solaire. « Moi non plus, en fait, » il avoue très simplement. L'église c'est vraiment le dernier de ses centres d'intérêts favoris, encore après le crochet, et se limite à trois points positifs : Darius et Tab' qui essayent de lui expliquer leur lore extrêmement tiré par les cheveux, les Matthews féminines, et le fou rire qu'il se tape intérieurement à chaque fois qu'il imagine la gueule de ses amis s'ils savaient ce qu'il entend vraiment par "ma famille est plutôt portée dans d'autres croyances" pour justifier son manque de culture biblique, parce que ça va nettement plus loin que chamanisme ou lithothérapie.

« Mais ça rend service à un ami, » il précise, on se serre les coudes entre mecs et c'est ça une vraie bande. Il avise un peu le grand bonhomme, agite la tête (penchée pour pouvoir le regarder) au rythme de la musique. « Il est par là bas, » (il désigne la direction d'où il vient d'un geste du pouce par-dessus son épaule) « j'vais aller le rejoindre, tu peux v'nir si tu veux, on va sûrement aller manger un truc. » Il pourra pas éternellement résister à Darius et ses foutus beignets. Un dernier sourire (encourageant, plutôt que forceur) et il abandonne le reste de sa pile de tracts sur le coin de comptoir du stand avant de pivoter pour retrouver son poulain.

résumé:

23/04/2023

La clé des Champs

23/03/2024

Fête à la maison

Et merde c'est de pire en pire cette histoire. Au moins, Eli lui avoue que lui non plus n'est pas très interessé par les tracts. Lucius aurait voulu prendre ça comme une bonne excuse, mais le Coréen lui propose de retrouver ses amis. Dont le gars des tracts, très probablement. Et ça ? Lucius n'en a pas envie. ce serait quand même hyper gênant pour tout le monde, le fleuriste déteste toujours autant la confrontation (on ne le changera pas) et il se sait particulièrement reconnaissable avec son hoodie Jaune poussin.

Alors, le voilà qui commence à paniquer et bafouille la pire excuse du monde sans la moindre transition :

« Désolé, mais j'ai promis à mon chat que je mangerai pas un beignet sans lui aujourd'hui. Il est assez possessif et je ne veux pas le contrarier. Tu sais que j'aime pas rendre les gens tristes Eli... Pardon. »

Qu'est-ce que le chat vient foutre là dedans ? Aucune idée mais c'est la première personne qui lui est venue à l'esprit. Il aurait peut-être du dire "ma copine" mais ça sous entendrait un interrogatoire sur l'identité de la demoiselle et de nombreux mensonges en plus. Ma daronne ? Encore pire, à son âge, ça la fout mal. Bien qu'au fond de lui-même, malgré ses vingt neuf ans, l'Oniromancien écoute toujours cette dernière. Juste parce que c'est comme ça, qu'il a toujours été gentil, poli et respectueux. Donnant une tape sur l'épaule d'Eli donc, Lucius esquisse le sourire le plus gêné du monde :

« Mais profitez bien ! Nous on va se faire un fish and chips avec mon chat, faut pas abuser des bonnes choses, avec le sport tout ça hein, tu sais ce que c'est, on s'entretient. Le cheat day c'est pas tous les jours ! »

Crédits ; Gjschmiddy, Griciela Barcelona

Résumé:

07/12/2023

La clé des Champs

23/03/2024

Fête à la maison

" Mais je veux veniiiiiiir"
" Hors de question, le sucre va te rendre complètement fou et on est côté humain, il ne faut pas faire n'importe quoi."
" Ok mais je veux des trucs "

Alors qu'il met sa veste, Alaois observe le raton, étalée de manière dramatique sur le tapis du salon. Et une fois que Bart a fini d'énumérer ce qu'il souhaite, à savoir, une peluche, encore plus de bonbons, les jetons d'une des attractions si jamais ils en faisaient, Cat peut enfin partir rejoindre ses amis. Il est en retard et ça l'agace. Il aurait aimé être là quand Letha arriverait sur place, non pas qu'il ne lui faisait pas confiance, loin de là, mais il savait quel effort c'était pour elle de venir dans ce genre d'endroit, mais tout avait été de travers aujourd'hui et le dernier caprice de son familier n'avait pas aidé.

L'aéromancien presse le pas, se dépêche de rejoindre la fête foraine installée pour l'occasion. À l'aise dans la foule, il n'a aucune hésitation quand il la traverse, fait attention quand des mini-humains arrivent vers lui, il n'avait pas envie de se retrouver avec du sucre sur les vêtements, repérant l'enseigne Churros Heroes XXL, il s'y dirige, jusqu'à tomber sur Letha qui, comme il le craignait, n'est pas réellement à l'aise dans cette situation.

" Bonjour Letha, comment tu vas ? "

Le brun vient offrir un large sourire à la zoomancienne avant de réparer Ryung, qui leur fait signe et Adna avec lui.

" Ryung et Adna sont déjà là ! Par contre, je ne vois pas les autres... On y va ? "

Il fait tout de même un petit signe de main aux deux pyromanciens pour montrer qu'ils les avaient vus.

Crédits ; Gjschmiddy, Griciela Barcelona

résumé :

La voix familière de Cat la surprend. Sursaut presque réprimé, début de mine boudeuse. Trop de monde, trop de bruit, trop d’odeurs, et la confusion toujours, à chaque recoin. Elle se sent amoindrie, moins alerte dans ce tout, contrainte de renforcer ses barrières – mais Cat est là, et il lui sourit. Elle ne l’a pas vu arriver pourtant, et elle n’aurait pas pu intervenir si on avait tenté de lui faire du mal. Grognement en guise de bonjour.

Comment tu vas ? Toujours cette putain de question conne. Oui ça va, merci, et toi ? Le sujet est clos, et personne n’en a rien à foutre mais c’est pas grave parce que ça se fait, que c’est poli. Alors on recommence, cinq fois, dix fois, et toujours la même réponse parce qu’on a pas envie de casser le cycle et de répondre vraiment. C’est absurde. Bon, Cat il en a certainement pas vraiment rien à foutre, mais il sait très bien qu’elle ne lui répondra pas, alors pourquoi il persiste à vouloir faire genre que c’est une personne normale qui est capable de tenir une conversation creuse comme tout le monde ? Ça l’agace aussi ça. Il aurait pu être visible de loin et ne pas faire genre.

Distingue Rat un peu plus loin, malgré le couple de vieux qui coupe son chemin en la regardant mal, et le geste maladroit qu’il lui adresse à elle et Cat. Ce dernier lui demande si elle est prête à y aller avec lui, et elle hoche la tête en silence. L’enseigne lumineuse convoitée brille de mille feux au-dessus, rappel clignotant de ce qui l’avait poussé à braver la foule en ce jour, et l’estomac bruit pour lui rappeler qu’elle n’a rien mangé depuis hier justement pour cette raison. La présence de l’aéromancien à côté d’elle la rassure un peu, elle soudainement plus seule dans cet océan d’inconnus, parce qu’ils sont deux. Enfin, quatre, puisque Rat et Chameleon les attendent patiemment.

Arrive finalement à destination, et hoche de la tête en leur direction avant de se planter les pieds solidement ancrés au sol, les yeux plissés dans une concentration soudaine en direction des panneaux derrière. « On va vous prendre un paquet d’oursons, un paquet de lapinous, cinq paquets XXL, cinq suppléments chocolat fondu, cinq suppléments praliné, cinq pots de chantilly, un pot de glace à la fraise et un pot de glace à la pistache. » Claque un billet de 200 livres sur le comptoir. « S’il vous plait. »

Résumé:

25/01/2024

Fête à la maison

23/03/2024

ft. @Letha Stone et d'autres...

Cotton candy, churros... Don't read this if you're hungry

TW : Rien

Salutations à destination de Bear, espérant que celle-ci l’ait remarqué. Mais il fut plutôt abordé par une autre personne : Chameleon. Une phrase vint le taquiner et il eut un petit sourire en coin à l’adresse de la pyromancienne qui l’avait rejoint. “Oui, c’est ce que les gens polie font en général.”, dit-il avant d’ajouter. “Bonjour au faite.”, taquinerie gentille, entre eux, c’était habituel. “Elio n’est pas avec toi ?”, demande-t-il alors, comme parfois les deux colocataires venaient ensemble.

En tout cas, ils étaient bientôt au complet. Alaois avait rejoint Letha comme l’indiquait un signe de main de sa part. Ils finirent par arriver à destination et le pyromancien observait la scène sans trop rien dire. Face à lui, Letha qui n’était pas la plus bavarde de la bande et encore moins avec des inconnus (même Ryung parlait plus) se mit devant le stand pour passer commande. Une grosse commande, pas simplement quelques churros, non, beaucoup de sucreries. Calculateur, celui arrivé en avance qui avaient déjà repéré les prix, fit rapidement le calcul avec tout ce qu’elle avait pris et la vit sortir un billet de 200 livres. Bon, sortir de l’espèce et non une carte bancaire sur un stand temporaire ça ne le surprenait pas, c’était plus simple ainsi, mais 200 livres… Elle aurait pu donner 100 livres ça aurait été déjà plus logique. Il regardait directement la personne face à Bear pour voir si la monnaie serait bien rendue, car il connaissait son amie et elle était capable de partir même sans la monnaie. Même si Rat était content qu’elle paie pour eux et que celle-ci s’en fichait, il tenait à ce qu’elle garde son argent, peu importe ce qu’elle en fait après. “Je me permets”, dit-il en se glissant à côté de Letha pour compter la monnaie. “Le compte est bon, tient.”, il lui tendit ce qui lui revenait de droit tandis que le stand s'activaient à tout leur préparer sous le regard du petit groupe.

Résumé:

14/02/2024

La clé des Champs

23/03/2024

Fête à la maison

Comme à son habitude, Madame Matthews est irréprochable. Le stand préparé est garni de pâtisseries faites maison diverses et variées. Il n'y a pas que les siennes, bien entendu. Avec les fourneaux de la maison, aussi organisée soit-elle, la femme du Pasteur ne peut pas préparer de quantités industrielles ! Mais beaucoup d'autres femmes impliquées dans les activités de l'église ont mit la main à la pâte, afin d'offrir des choses variées. Le bénéfice des ventes servira ensuite à financer les actions caritatives menées par leur congrégation : celle pour les mères et leurs enfants que dirige Swanhilde, mais aussi celles des scouts, celle pour aider les personnes dans le besoin... Et l'ordre de St Patrick. Mais ça, elle se garde bien d'en parler lorsqu'elle emballe avec le sourire, soigneusement dans une petite boite, une part de tarte au chocolat qu'une dame achète pour sa mère malade.

« Oui vous avez parfaitement raison Madame, c'est mieux de donner aux associations locales. On sait où vont les dons, contrairement aux grandes organisations ! »

Elle ne confesseras pas son hypocrisie et son mensonge au près de son mari. Isaac comprendrait parfaitement la démarche, et dieu la pardonneras une fois de plus d'avoir caché la vérité. Au moins en partie. Car très clairement, à côté du stand, un affichage indique ce que l'Eglise fait pour son prochain et quelles actions seront financées par la vente de pâtisseries.

« J'aurais une pensée pour votre mère, dans mes prières, en espérant qu'elle sera bientôt rétablie. »

Tout en demandant pardon d'avoir menti. Un mal pour un bien, si soudainement l'église de King's church se mettait à parler aux badauds de sorcellerie, on arrêterais tout de suite de les prendre pour des gens crédibles. Toute attention n'est pas bonne à prendre...

Isaac, retenu par ses occupations finit par arriver. Adressant un sourire radieux à son époux, Madame Matthews tout de même dans la retenue, se contente de presser légèrement le bras du Pasteur en signe d'affection :

« Nous avons fait de notre mieux, comme d'habitude. J'ai été aidée, voyons, c'est l'effort de groupe qui a permis de rendre ce stand possible ! Et tu arrives pile à temps, je t'ai gardé une part de ton gâteau préféré de côté avant qu'il n'en reste plus ! »

Crédits ; Gjschmiddy, Griciela Barcelona

Résumé:

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[Topic Commun] La clé des Champs II : fête à la maison